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Anonymous
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Jeu 8 Sep - 2:22


She's too sexy, she's a party girl.  Tumblr_lnb7rbH1eP1qer69wo1_500

Des fois la vie peut être cruelle. J'en savais quelque chose. J'étais enceinte alors que je ne désirai pas du tout l'enfant. Non pas que je détestai les marmots mais bien parce que je ne serai pas une bonne mère. Je n'étais pas sortie depuis une bonne semaine, prenant le temps de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir faire, dire aux autres. Je savais qui était le père, je passais mon temps à déprimer, à refuser clairement qu'on avance, qu'on m'avance, qu'on m'aide. Je ne le méritai pas. Alors, quand je me tenais dans ma chambre, la tête contre le mur, les larmes dévalant sur mes joues et qu'une de mes amies entra dans ma chambre pour me trouver ainsi, elle me leva de force pour m'emmener dans un club quelconque faire la fête. C'est là qu'on atterrie au Ruby. Je n'eus même le temps de dire / faire quoi que ce soit, que je me retrouvai en robe, maquillée de la tête aux pieds, un verre dans la main. Je reposai doucement le tout sur le comptoir avant de demander une boisson non alcoolisée. « Beh alors, Jordane t'es malade ? » Je ne sus pas quoi répondre quand soudain, une chanson se mit à retentir et je décidai de quand même aller danser même si bien entendu, je risquai à tout moment la fausse couche. J'avais rendez-vous avec Robbyn chez le médecin, vendredi. Je saurais alors à ce moment-là depuis combien de temps exactement je suis enceinte. Pas le sexe puisque c'était trop court. Sans réellement y penser, je me laissais porter par le flot de la musique et un homme s'approcha de moi pour mettre ses mains sur mes hanches. Décidément, je les attirai ou quoi ? Je me laissais donc faire pour sourire à pleines dents. Un sourire bien carnassier. J'allais devenir une femme responsable dans un peu moins de trois mois donc je devais en profiter.

La soirée commençait bien. J'avais déjà une troupe de mecs qui buvait mes paroles. Le barman qui me faisait des clins d’œil à tout va et je riais assise sur mon tabouret, deux mecs en train de se battre verbalement pour savoir lequel j'allais avoir quand soudain, je le vis. Je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas m'approcher de lui parce que je savais que nous deux, ça ne faisait pas bon ménage. Et depuis quelques temps alors je restai là, assise tandis que les autres me payaient des verres sans alcool. Ils avaient bien essayé de me faire boire mais je demeurai inflexible là dessus. J'avais même arrêté de fumer parce que je ne voulais pas que mon bébé naisse avec une quelconque déformation. Nos regards se croisèrent à un moment et je détournai le regard pour embrasser un des gars sans réellement me soucier de qui était le vainqueur. Puis, je me levai pour me rendre sur la piste et danser, entourée de mon futur amant pour la nuit quand soudain, je sentis quelqu'un se mettre dans mon dos et me retournai vivement. Pourquoi est-ce que je sentais que ça allait chauffer pour mon matricule ?
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Anonymous
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Ven 9 Sep - 13:23

Une fois n'est pas coutume, j'avais décidé de sortir seul ce soir. Enfin "seul", absurde, je savais d'avance que vu l'endroit où je me rendais je ne le resterais pas bien longtemps, mais disons que j'avais décidé de m'y rendre seul. Pour une fois. Là était toute la différence. Mains dans les poches de mon blouson, je laissais le taxi qui venait de me déposer devant le Ruby reprendre sa virée nocturne à la recherche d'autres zonards comme moi à emmener en boîte. Mêlé à la foule de badaud plein d'espoir à l'entrée de la boîte, j'attends de me faire repérer par le videur qui me connais comme un habitué sans histoires, et songe un instant à la soirée pyjama entre filles qui se tient à l'appartement. Une des amies de Ciara vient de se faire jeter par son tendre amour de ce que j'ai compris, et la malheureuse est devenue depuis totalement allergiques aux hommes. Par conséquent : Lucan t'es bien gentil mais débarrasse le plancher ce soir, merci ! Je suis un mec sympa, ça ne me dérange pas de me faire jeter dehors par une nuit bien froide, j'ai toujours un endroit où aller, et ce soir, c'est en boite !

J'ai enfin le droit au petit signe de main qui m'ouvre la voie jusqu'à la porte. Une accolade et quelques banalités échangées avec la brave armoire à glace qui garde l'entrée avec rigueur, et je pénètre enfin dans l'établissement. J'ai à peine le temps de confier ma veste à la jolie blonde qui gère le vestiaire, que je tombe sur une connaissance. Une ex, mais le genre de fille toujours prête à retomber dans vos bras aussi salaud avez vous pu être avec. Elle fera bien l'affaire en attendant mieux. Je passe un bras nonchalant autour de sa taille et gagne le cœur battant de la boite, à savoir la piste, et le bar. Comme d'ordinaire l'ambiance et la bonne musique sont au rendez-vous. Plus encore, les jolies filles ne sont pas restées chez elles ce soir ! Mon deuxième bras trouve une autre taille à laquelle se greffer et notre petit trio prometteur se déniche une table sous les lumières tamisées d'un angle. Un garçon pour deux filles, c'est bien sûr ces dames qui allongent l'argent et entretiennent mon gosier à grand renfort d'alcool. J'aime bien me faire entretenir.

Comme j'aime moyennement parler ce soir, je m'amuse à les faire taire tour un tour par mes baisers. L'une d'elle veut danser, l'autre aller aux toilettes. J'y vois une invitation, mais préfère aller danser avec la brunette inédite plutôt que de passer par la case toilette avec mon ex blonde. Nous nous levons et nous mêlons aux danseurs, mais très vite ma conquête s'évertue à me chauffer par un collé-serré à sens unique. Mon attention vient d'être captée par un éclat de cheveux cuivres sous les lampes dorées du bar. Je tends le cou et redouble de vigilance, tous les sens en alerte. J'ai une jolie rousse en hantise et ai souvent tendance à la voir partout à certaines périodes... Pourtant, alors que l'attroupement masculin qui tient le bar s'espace quelque peu, il n'y a plus de doutes possibles. Je croise le regard de Jordane, et tandis qu'elle se détourne je sens mon cœur battre au ralentit. Le temps lui même semble en suspend, englué dans je ne sais quoi... Je secoue la tête et tourne le dos au bar, je dois oublier cette vision, l'oublier elle. J'aurais du me douter qu'elle réapparaitrait un jour, et mieux me préparer. Mais me préparer à quoi ? Je ne comprends simplement pas la vague de chaleur qui me fait bouillir sur place, ni même le battement incessant du sang à mes tempes. Suis-je en colère ? Suis-je en panique ? Peut-être que je fais un AVC ?

J'embrasse avec ferveur ma partenaire enfouis l'espace d'un instant mon visage dans sa chevelure lisse... empestant la laque. Mon regard trouve de nouveau la silhouette de Jordane, qui vient d'arriver sur la piste en compagnie d'un type au sourire benêt. Elle a l'air particulièrement réceptive à lui, ce qui fait naitre instantanément en moi une vague de jalousie. Fut un temps c'était à moi qu'elle était réceptive, l'as-t-elle oubliée ?! Sur une impulsion, et je sens que je risque de sacrément le regretter, je prend congé de ma partenaire dont j'ai déjà oublié le visage et le nom, pour marcher droit sur Jordane. Hors de question que je la laisse partir avec ce mec, elle m'a pourri ma soirée de sa simple présence, je me dois de pourrir la sienne pour rééquilibrer les choses. J'arrive au pseudo couple et m'empare du bras de Jordane, d'un regard je lui fais comprendre mon humeur actuelle et lève rapidement les yeux dans ceux de son cavalier :

-Je vous sauve la vie mon vieux, cette fille m'a refilé une blennorragie le mois dernier. Annonçais-je d'un ton ma fois convaincant, puisqu'il ne retient pas une grimace de dégout, avant de battre en retrait dans la foule mouvante pour enfin totalement disparaitre de ma vue. Parfait.

Ciao le bellâtre, retour à Jordane, et je ne sais pas si j'ai envie de la fusiller du regard ou au contraire lui faire les yeux doux. J'opte pour un regard franc teinté d'une pointe de suffisance.

-Ça ne vaut pas un bon verre de vodka en plein visage, d'ailleurs mes yeux vont mieux je te remercie, mais c'est pas mal non plus qu'en penses-tu ? Ironisais-je froidement, lui rappelant par la même occasion notre dernière et houleuse entrevue.

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Anonymous
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Sam 10 Sep - 0:03

J'étais bien dans mon élément mais je me sentais légèrement en décalage quand même. Certes, faire la fête et sortir alors que j'étais enceinte n'allait pas apaiser mes craintes. Un jour ou l'autre, je devrais penser à me poser. Avoir des enfants, un beau mari, la belle petite maison avec barrière. Euh ! Non, je ne pense pas que j'aurai un jour tout ça mais j'essaierai de me poser après avoir accouchée. Faire quelque chose de mon temps et de ma vie. Il était absolument hors de question que je quitte mon job au zoo mais plutôt me calmer sur les cambriolages. Ho et pourquoi pas prendre une apprentie ou un apprenti pour lui apprendre les ficelles du métier ? Il cambriolerait tandis que je ramasserai le pognon et on ferait fifty-fifty. Hmm. J'allais faire des recherches. Je restai donc assise un moment au bar avant de prendre mon verre de coca – l'alcool me manque déjà – entourée de gars quand soudain, Lucan apparut dans mon champ de vision. Ses paroles firent l'effet d'une bombe et bien que je sois une fille fière, je sentis les larmes me monter aux yeux. Foutus hormones. Je me ressaisis donc pour lui faire front, le fusillant du regard. J'étais habituée à ses chamailleries de gamins. Mais voilà, les sentiments sont terribles. J'ai coulé celle avec Dwight à cause de ça et celle avec Lucan lui ressemble trait pour trait.

« Certes, tu n'auras jamais ma répartie Baxter même en t'entrainant devant le miroir. » Puis enervée, je repris mon verre et lui lançai son contenu sucré dans la figure. « Tu vas sans doute dire que je me répète mais mon pauvre chou, ce n'est pas de l'alcool juste un soda. » Je me rapprochai de lui pour déposer un baiser sur sa joue et tapoter sur son épaule. « Et ce n'était pas de la vodka mais du Gin Tonic. Ho et tes partenaires s'impatientent. Tu devrais retourner à tes jeux de mains. Bye, Baxter. » Je passai à côté de lui, en ondulant des hanches avant de retrouver le mec avec qui j'échangeai un baiser. Il me regarda d'un air dégouté et je fondis en larmes. Comédienne. Parfaite. Le mec me regarda visiblement dépitée et je pris un mouchoir dans mon sac. « Je suis désolée. Il fait croire à tout le monde que je lui ai refilé une MST alors que c'est faux. Il m'a mise enceinte, vois-tu et quand je l'ai quitté en lui disant qu'il n'était pas assez mature, il est devenu fou de rage et se venge en disant n'importe quoi. » Oh mon petit bébé, tu vas me servir ce soir. Le mec commença à me plaindre. « Je suis désolée, je ne vais pas rester. » Puis, je me levai quand le type me rattrapa et posa ses lèvres sur les miennes juste sous le nez de Lucan. Je me tournai alors vers lui en papillonnant du regard qui disait qu'il n'avait qu'à aller se faire mettre au plus profond de son trou du cul.

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Anonymous
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Sam 10 Sep - 17:56

Je crois l'espace de quelques secondes voir les yeux de Jordane s'embuer de larmes suite à mes paroles certes un peu crue, mais d'ordinaires banales entre elle et moi. Le doute me prend, ais-je été trop dur ? Je n'ai nullement l'intention de la faire pleurer, c'est même ma hantise ! Je déteste faire pleurer une femme ! C'est légèrement ironique, au vu du nombre de cœur et de faux espoirs que je brise, mais j'aime à penser que je ne suis qu'un demi salaud. Avec un minimum de principes s'entend. Heureusement que ce n'était qu'une illusion d'optique, car maintenant que j'y regarde à nouveau je ne vois qu'une haine assassine, et c'est tant mieux. Elle a vraiment de jolis yeux, Jordane... Ils sont bleus, et par conséquent moins dur qu'elle le voudrait en cet instant. Je sens un sourire monter, grave erreur, car elle m'envoie aussitôt son verre à la figure, et rebelote ! Mon sang ne fait qu'un tour, j'en ai vraiment assez parfois d'être un homme, et non une autre fille pour pouvoir ouvertement lui crêper le chignon devant les sourires amusés de l'assistance. Mais non, je suis un représentant du sexe fort, autrement dit on attend de moi le plus pur sang froid tandis que cette tigresse rousse me pourris la gueule pour la soirée. Égalité des sexes mon cul !

Je tilte légèrement lorsqu'elle avoue boire du soda - Jordane boire du soda ? - et m'apprête à lui balancer qu'elle se la joue décidément petite joueuse ce soir, mais elle ne m'en laisse pas le temps et enchaine avec virulence.

« Tu devrais retourner à tes jeux de mains. Bye, Baxter. » En parlant de jeu de main je lui adresse un doigt d'honneur bien sentit et m'accoude au bar où je demande qu'on me refile quelques serviettes de papier pour éponger mon visage collant et ma chemise fichue. Je hais cette garce ! La musique baisse en intensité, et le visage enfouis dans mes serviettes je manque de m'étouffer en entendant le discours qu'elle sert à l'autre idiot sur son prétendu polichinelle dans le tiroir ! Et de moi de surcroit, on nage en plein délire ! Je sors ma tronche du papier, les yeux ronds comme des billes et me retrouve en première loge pour voir le poisson appâté par Jordane bien mordre à l’hameçon et s'empresser de l'embrasser sous mon nez. Bien sur elle ne manque pas de m'adresser un regard victorieux auquel je répond en faisant mine de vomir sur elle. Sérieusement elle et monsieur Personne me dégoutent. D'ailleurs en parlant de lui chapeau, Jordane se fait passer pour une femme enceinte et ce gros taré la prend quand même ?

-On est partis sur de mauvaises bases je crois, dis-je en m'adressant directement à lui, je suis très heureux de faire la connaissance du futur père de mon bébé ! L'homme qui va au quotidien élever l'enfant de Jordane ! Félicitations !

Je coule un regard désabusé vers Jordane et secoue brièvement la tête de désaccord. L'homme sur qui elle a jeté son dévolu semble bien imbibé et met un certain temps à décortiquer mes paroles, alors je me penche à l'oreille de Jordane et lui glisse clairement ce que je pense :

-Qui est le plus immature des deux ? Je vote pour celle qui s'amuse à jouer la future mère célibataire pour apitoyer la galerie sur son sort.

Je me redresse et m'écarte d'un pas avant de m'en prendre une et continue d'un ton égal :

-Je te jetterais bien quelques pièces pour ta sublime interprétation larmoyante, à condition bien sûr que tu ne m'aie pas déjà fait les poches. Hé oui messieurs tendez l'oreille, car ce n'est pas seulement une tricheuse doublé d'une mythomane incroyable, c'est aussi une sale petite voleuse ! Sifflais-je, Je vous souhaite bien du plaisir en sa compagnie !

Pour ma part j'en ai assez. Achevais-je dans mon esprit, suivant le conseil de Jordane elle même pour m'en retourner sans un regard en arrière auprès des deux filles à m'avoir tenu chaud depuis mon arrivée. Si je collectionne les chieuses, j'oublie trop souvent la plaisante compagnie des niaises.
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Anonymous
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Sam 10 Sep - 18:47

Je poussai un soupir en sentant les baisers de cet homme. Je n'avais plus envie de jouer. Je ne sais pas pourquoi mais je ne me sentais pas bien. Les paroles de Lucan me revinrent aux oreilles et est-ce que je me conduisais réellement comme une salope tout le temps ? C'est vrai que j'aimais bien coucher de temps en temps mais pas avec tout le monde. Je savais par avance en venant ici que je ne serai pas repartie accompagnée. Les femmes enceintes n'excitent pas les hommes et ça se voyait rien qu'à ma poitrine que je n'étais pas dans le moove 'je suis une salope'. Je sentis une nouvelle nausée et les vibrations de la musique faisaient soulever mon estomac comme une balle rebondissante et je déglutis péniblement quand Lucan se rapprocha de nous. Oh merde. Et là les paroles acides me firent l'effet d'une douche froide. Quoi ? Comment ça ? Mythomane, mythomane toi-même. Je caressai doucement mon ventre et quand il m'humilia à nouveau,  je fondis en larmes avant de me diriger aux toilettes. Là, je m'enfermai à double tour pour me ressaisir. Mon dieu, je pleurai jamais. Je pleurai jamais. Je pleurai jamais. Je n'ai pleuré que deux fois dans ma vie et celle-ci est la deuxième. Fuck. Une fille vint frapper à la porte mais je n'ouvris pas. Ouais, je me mis à vomir. Puis, je relevai la tête pour me sentir à nouveau mal. Les minutes s'écoulèrent et je me relevai finalement pour m'asperger de l'eau sur le visage.

Quand je sortis des toilettes, j'ignorai si Lucan était dans la boite et je m'en fichai comme d'une guigne. Sauf que je finis par repasser devant lui et me tournai pour voir un mec qui me tendait une cigarette. Je dénigrai et il me fit les yeux ronds. Oui, je fume tout le temps, surtout après l'amour mais j'ai arrêté de fumer. Je me mis devant lui et croisai les bras sur ma poitrine. « Dégagez les pétasses ou j'vous défonce. » Les nanas trop bourrées ne trouvèrent rien à redire et je me mordis la lèvre. « Oui, je suis une voleuse, oui je mens parfois mais pas cette fois-ci. Réfléchis. Je bois du soda, je ne danse pas, je drague peu et je viens d'essuyer la plus grosse honte de ma vie. » Je me penchai alors vers lui, lui mettant mon décolleté sous le nez, effleurant ses lèvres doucement. « Tu ne remarques rien ? » Puis, je déposai un baiser sur ses lèvres. 'T'inquiètes, t'es pas le père, chuchotai-je. Amuse toi bien. » Je partis alors pour sortir dans la ruelle, exténuée par le bruit et les vibrations de la musique.
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Anonymous
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Mer 14 Sep - 17:24

Est-ce que la colère décuplait mon ivresse, ou était-ce le fait d'avoir bu qui m'avait mis en colère ? Je me posais cette question sous le coup d'un violent tournis, puisque bien que jaloux par nature, j'étais plus adepte des guerres froides que des réels affronts pimentés et en public comme celui venant de m'opposer à Jordane. A vrai dire la réponse était là, Jordane était Jordane. Je pense d'ailleurs pouvoir dire qu'elle est la seule susceptible de me mettre dans ce tel état de colère. J'aimerais bien en connaître la raison profonde d'ailleurs. Ma jalousie était vis à vis d'elle plus forte encore qu'elle pouvait l'être vis à vis de Ciara, pourtant tellement plus proche de moi. J'avais chaud, je voyais double, et celle des deux filles pendue à mon lobe d'oreille me faisait plus l'effet d'un gros labrador me léchant la moitié de la gueule plutôt qu'une fille sexy occupée à m'aguicher. Allais-je vomir ? Jordane débarqua à cet instant pour m'arracher à mes pensées et ma nausée. A vrai dire elle m'arracha aussi mes deux compagnes, si bien qu'après qu'elle ait dit ce qu'elle avait à me dire, je me retrouvais seul comme un con sur ma banquette, dubitatif face à ses dires et plus du tout dans l'ambiance de la soirée.

Vannée, je ne lui laissais pas deux minutes d'avance avant de me décider à lui emboîter le pas, repassant en coup de vent par les vestiaires prendre ma veste. L'air frais de la rue me sauta immédiatement au visage, et je cessais de mordiller mes lèvres qu'elle venait de toucher d'un baiser avant de sortir. Sa silhouette à la fois familière et sexy marchait lentement au-devant de moi. Trop lentement comparé au pas vif et sûr de la Jordane de d'habitude. Où était donc passée sa vivacité de voleuse ? Curieux et pas décidé à la lâcher, après tout elle venait de me pourrir une fois de plus ma soirée, je la sifflais en bon gros macho et embrayait derechef :

-Allez ! Avoue-le que tu t'es faite refaire les seins ! Tu as quoi, une, deux tailles de plus ? Et tu suis un traitement post-chirurgical qui t'empêche de boire de l'alcool en même temps que tes médicaments !

Je repris le mordillement de ma lèvre inférieur, toujours marchant à quelques pas derrière elle. Lorsqu'elle m'avait balancé qu'elle était enceinte j'avais sentit mon estomac se contracter violemment, comme ce trac précédent les examens. Et le fait qu'elle me balance par dessus que je n'étais pas le "père", à supposer que bébé il y avait - mais je ne croyais pas trop à ma thèse de la chirurgie des seins moi-même - n'avait en rien allégé ce poids. Comme si le problème n'était pas là.
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Anonymous
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Sam 17 Sep - 11:19

Un bébé. J'étais encore jeune. Bientôt 22 ans et je me retrouvais avec un enfant, sans père. J'allais devoir l'élever seule. Laisser tomber mon job de cambrioleuse. Ce qui ne serait pas un mal mais je ne savais pas encore comment faire pour me sortir de là. C'est vrai que j'avais déjà du mal à prévoir ce que j'allais faire le lendemain mais alors avec un enfant. Garçon ou fille ? Et qui était le père ? Avec Caïn, on s'est protégés à chaque fois, tandis qu'avec Maël. Je me mordillai la lèvre, sentant les larmes monter à nouveau et je reniflai péniblement. Je devais prendre la vie comme elle venait. Essayez de positiver. Je n'ai jamais eu une vie normale, alors pourquoi cela commencerait maintenant ? J'entendis des pas derrière moi et me tournais pour voir Lucan se rapprocher de moi. Je fronçai les sourcils et il arriva vite à ma hauteur. Alors, je levai les yeux au ciel et la réplique qu'il me sortit me laissa sans voix. J'ouvris même la bouche pour trouver quoi dire mais rien ne sortit. Ne t'énerves pas Jordane. Le stress n'est pas bon pour le fœtus. Mais je crois que là, il dépassait les bornes. Et clac ! La main est partie toute seule et un aller retour suivi. Je ne pouvais pas en croire mes oreilles. Je sentis la rage monter et je voulais le tuer presque. Etait-ce due à ma grossesse ou tout simplement à ce connard qui me tapait sur le système.

« Tu m'énerves, hurlai-je. » Puis, je voulus partir mais quelque chose m'en empêchait. « D'abord, tu me pourris ma soirée avec tes pseudo crises de jalousie à la con, ensuite pour une fois que je te dis la vérité, tu trouves encore le moyen de te dérober. » Excédée,  je pris sa main et la mis sur mon ventre. « Et là, tu vas me dire quoi ? Que j'ai grossi ? Je vais continuer à grossir parce que je suis enceinte. EN-CEINTE. J'vais avoir un gosse et ça fait exactement une semaine que je me pose la question de savoir si j'allais le garder ou avorter. Alors fais pas chier Baxter. J'suis pas d'humeur. » Je n'arrivai plus à m'arrêter, les larmes se mirent à couler le long de mes joues sans que je comprenne réellement pourquoi et je pris ma tête entre mes mains. Il fallait que je tombe enceinte pour commencer à comprendre le sens du mot 'pleurer'. Putain, mais là j'étais en train de me ridiculiser. « Va t''en ! Va sauter cette Ciara, le monde entier, j'm'en fiche. J'ai d'autres problèmes à régler. Je ne veux plus te voir. JAMAIS. Et si j'te croise dans la rue, j'te massacre. » Puis, là, je tournais les talons pour me barrer à nouveau mais je n'allais pas bien loin. La tête commençait sérieusement à me tourner et je savais que je n'aurais pas du hurler. Ma santé déclinait un peu plus et quand j'avais été voir le médecin, il m'avait clairement fait comprendre que c'était normal pour une femme enceinte. Peut être pas pour moi mais pour les autres oui. Alors, je m'assis et sortis une cigarette. Moi qui avais presque arrêté de fumer. Je l'allumai. « C'est ma dernière, je le promets. »
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Anonymous
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Sam 17 Sep - 14:59

J'aurais dû m'y attendre avec Jordane, mais le fait est que je ne l'avais ni croisée ni vue depuis un moment, et qu'entre temps je n'avais côtoyé que de gentilles filles pas bien farouches et en tout cas certainement pas dotées du même tempérament, Excepté Ciara. J'avais donc oublié ce que c'était que de provoquer une fille de la trempe de Jordane. Sa paire de baffe me fit l'effet d'une douche froide tandis que mes joues s'enflammaient aussitôt. Elle n'y était pas allée de main morte ! Maman ! Stoïque, je sentis pourtant de petites larmes de douleur me picoter les yeux. Bon, j’admets en mon fort intérieur l'avoir bien cherché. Plutôt vexé cela dit, je m'apprête à tourner les talons et rentrer chez moi, quand je sens sous ma main - quelle a prit - le discret arrondis d'une grossesse de quelques semaines. Je retirais presque aussitôt ma main, gêné et pâle. Jordane enceinte... C'était comme une pièce du puzzle de ma vie qui se détachait pour partir de son côté.

Je sentais que cette personne allait sortir de ma sphère, dès lorsqu'elle allait être mère, nous n'appartenions plus au même monde. Elle même devait savoir que tout allait changer pour elle, du moins grandement. Et bordel ! J'avais beau me tuer l'esprit à essayer de penser clair par delà l'alcool embuant mon esprit, je n'arrivais pas à l'imaginer avec un enfant. Ce me fit froid dans le dos. Elle avait raison, je devais m'en aller, rentrer chez moi, retrouver Ciara peut-être, ou du moins ma chambre, oui. Jordane n'était plus une option envisageable, c'était une... maman. J'étais glacé, mais de l'intérieur. Elle avait beau avoir les mots les plus crus pour moi, elle ne pouvait me refroidir plus que je ne l'étais là. En état de choc, voila ce que j'étais.

Je la regarde me tourner les talons et s'éloigner de quelques pas et m’apprête à partir en sens inverse. Je ne sais pas si j'ai les yeux encore trouble d'alcool ou de larmes mais il me semble la voir tituber. Mes jambes refusent de partir, l'inquiétude me ronge. Ce n'est plus Jordane, c'est une femme enceinte seule dans une rue lugubre, de nuit. Elle s’assoit finalement et dégaine une cigarette qui me fait froncer les sourcils. La simple idée de la voir en tenir une choque mon sens moral, car oui, j'ai quand même un soupçon de moralité.

-Tu... as finalement décidé de... le garder ?
Avançais-je, parlant à voix basse car incapable de retrouver un ton normal.

Mains dans les poches je m'approche d'elle à pas trainants. Je pense cependant connaitre la réponse à ma question, elle à dit s'être interrogée une semaine entière sur son choix de garder ou avorter du fœtus. Hors je connais un paquet de filles qui sitôt mises au courant se seraient précipitées dans la première clinique venue pour s'en débarrasser. Son hésitation est somme toute normale, je suis un mec, je ne saurais jamais la pression que c'est ni le poids de cette décision, mais en fin de compte je pense que si elle n'a pas déjà avorté, et qu'elle veille à ne pas consommer d'alcool en soirée malgré les tentations, c'est que son choix est fait. J'extirpe une main de la poche de ma veste et saisit sa cigarette avant qu'elle ne touche ses lèvres.

-Tu dois oublier ça. Dis-je posément, soudainement épuisé de cette soirée. Je sais ce que tu te dis, c'est juste une, c'est sans doute la dernière dans ta tête, mais ça peut déjà être celle de trop pour... ton... bébé. Parvins-je enfin à articuler.

Je referme mes doigts sur la cigarette et l'écrase dans mon poing avant de la laisser tomber dans le caniveau. Je peine à la regarder, mon regard se fait fuyant, mais je me laisse pourtant tomber à côté d'elle.

-Donne moi le paquet. S'il te plais...Murmurais-je, paume ouverte devant elle.
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Anonymous
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Dim 25 Sep - 2:06

On se serait cru dans un épisode des feux de l'amour, ce que je trouvais pitoyable. Nous étions là tous les deux à nous regarder en chiens de faïence par ce qu'en fait j'avais fait la connerie de ne pas mettre de protection une fois. Enceinte, oui c'était bel et bien ça le mot. J'attendais un bébé d'un homme marié, j'allais devoir me dire que je ne pourrais plus cambrioler une maison, que je ne pourrais plus aller au zoo, je serai cantonnée chez moi. Et quand je relevai la tête pour la tête de Lucan, je sentis quelque chose se briser en moi, comme ci le perdre me semblait important, alors je décidai de partir en titubant. Non pas que j'ai bu, j'ai même fait très attention à ne pas ingérer d'alcool mais parce que je me sentais mal, j'avais des nausées – ce qui était normal à ce stade de la grossesse – et j'avais envie de me foutre sous un bus. Alors, je m'assis sur le rebord du trottoir et sortis une cigarette pour me l'allumer. Mais Lunan vint bientôt me rejoindre et je pris une profonde inspiration quand il me demanda si je comptais le garder. « En fait, le temps que je prenne ma décision, il était trop tard. Mais non, je ne comptais pas le garder. Je vais le donner à l'adoption. Il aura une famille heureuse et moi, beh... Je resterai le monstre de cruauté que je suis en ayant ce poids sur la conscience. Mais un de plus, un de moins qu'est-ce que cela change hein ? » Je me tournai vers lui avec un petit sourire en coin. Un sourire qui disait 'je suis un monstre et je l'assume parfaitement'. Peu de personnes savaient comment j'étais en réalité et je me disais que bon, c'était mieux comme ça. Je m'en voulais toujours pour avoir coucher avec Dwight et être tombée amoureuse de lui. Je sentais que le même schéma était en train de se répéter.

Je le sentis poser ses doigts sur les miens, me retirant la cigarette et je baissais les épaules en signe de découragement. J'étais en train de tout perdre aussi. « Est-ce que cela doit dire que je dois t'oublier aussi ? Chuchotai-je doucement. » Je fouillai dans ma poche pour lui donner le paquet. Et je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais quand nos mains se sont frôlées, c'est comme ci un courant électrique avait parcouru mon corps tout entier. Je plaquai alors mes lèvres sur les siennes dans un baiser passionnée, agrippant sa nuque. « Est-ce que tu vas me laisser tomber toi aussi, murmurai-je entre deux baisers. » Je le force à me regarder. « Dis moi dans les yeux que tu ne veux plus jamais me revoir et j'te laisserai tranquille. Tu pourrais coucher en tout impunité avec Ciara. » Je crachai le nom de ma rivale. Elle, je la croise, mais je la tue. Pétasse beaucoup mieux foutue que moi et beaucoup moins enceinte aussi.
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Dim 2 Oct - 23:00

« Est-ce que cela doit dire que je dois t'oublier aussi ? ». J'avais tressaillis à cette remarque car c'était précisément comme si elle se trouvait dans mon esprit en l'instant présent. Pire... car de mon point de vue la réponse ne pouvait être que positive. Enfin non, c'était confus. D'une part je ne me voyais pas de flirter et sortir avec une future maman au ventre rond, ce même à temps partiel. En partie parce que je redoutais qu'au moment venu on ne se rabatte sur moi en tant que père de substitution ! Je crois que me retrouver avec un marmot à même pas vingt-trois ans est ma plus grande frayeur avec celle de me faire dévorer vivant par une araignée mutante de cinq mètre de haut. D'autre part cependant, ne venait-elle pas de dire qu'elle n'allait pas le garder ? Une idée germa en moi comme quoi il me suffirait par exemple de raser les murs le temps de sa grossesse et me repointer la gueule en fleur une fois l'enfant donné à je ne sais qui. C'était possible, et faisait même l'objet d'un chapitre dans mon manuel du parfait connard.

Cruel dilemme, non pas si cruel, mais délicat. Entre conscience et protection j'étais bien mal. On m'avais déjà fait remarquer qu'on ne pouvait pas et jongler entre les filles, et avoir du cœur. Moi je ne pouvais me départir de ces deux traits de caractère. Pour compliquer les choses, Jordane se jette aussi brusquement que passionnément sur ma bouche et broie toute faculté de penser chez moi. Je réponds aussitôt et glisse une main dans ses cheveux, gagné par sa flamme en une fraction de seconde, l'effet Jordane. J'en veux encore, je ne suis pas rassasié de sa bouche ni de l'oubli dans lequel elle me plonge quand sa question fatidique arrive. Je n'ai d'autre choix que de la regarder, longuement. Enfin ma langue semble se délier et j'avance mon front jusqu'à toucher le sien, et murmurer contre ses lèvres :

-Premièrement, impossible qu'un monstre se cache sous un si beau visage, tu es trop dure envers toi même, Jordane... Je ponctuais ces mots d'un baiser prononcé sur ses lèvres charnelles avant de reprendre mon souffle et d'ajouter : ensuite... Laisse Ciara où elle est ! Conjurais-je en roulant des yeux, parfois amusé, parfois inquiet de la jalousie et rivalité animant les deux filles à mon égard.

-Je crois pouvoir passer outre ça. Ajoutais-je, tapotant de l'index la courbe légère de son ventre entre nous. Non, en vérité, je ne pense pas pouvoir me passer de toi, pas maintenant, pas encore... pas si tôt, j'en sais rien ! Je ne sais même pas ce qu'on est, si tu m'énerves plus que je ne t'apprécie ou inversement, mais je sais juste une chose : je n'ai pas envie que ça s'arrête, et pas à cause de incident de parcours dont je ne suis même pas le responsable. Conclus-je avec un rire nerveux, rire que je calme en laissant longuement mes lèvres appuyées sur sa joue chaude malgré la fraicheur nocturne nous grignotant.
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Lun 10 Oct - 23:07

J'avais un vague espoir que ce qui se passait avec Lucan était réel. Enfin, bien sûr que c'était réel, ce n'est pas dans tes rêves Jordane. Mais plutôt que je pourrais ressentir quelques choses pour lui. La réponse était confuse puisque je ne savais même pas ce que j'éprouvais moi même. C'était bizarre. En même temps, tout était bizarre avec moi, jamais simple. J'attendais l'enfant d'un mec qui ne me rappelait pas, parce que son plan avait été mis à exécution et maintenant, qui est-ce qui se retrouvait seule avec un polichinelle dans le tiroir ? Qeuwa ? Tu ne sais pas de qui je parle. Mais de moi voyons. J'suis en train de devenir grosse et moche. Enfin, moche n'exagérons pas, j'suis bonne et je le resterai toujours même vieille avec la peau d'un sharpei qui pend sur le côté, mon déambulateur et un mec pris au hasard que j'aurai épousé - oui, juste pour la robe, le gâteau et l'alcool subventionné par des faux parents qui m'auront adopté parce que reconnaissons-le, j'ai une tête d'ange - une marmaille de gosses, petits enfants et le chat tout miteux qui passera son temps à nous casser les couilles. Eh beh, je ne serai jamais moche. Mais, là, j'étais dans une situation compromettante. Mes hormones partaient en cacahuètes et je me retrouvai à faire une mauvaise scène d'un navet romantique à Lucan. Je me sentais honteuse, monstrueuse de ne pas pouvoir garder cet enfant, chose tout à fait nouvelle pour moi. Quand son front touche le mien, je ferme les yeux, reste stoïque, peine à respirer. Pitié, ne joes pas à ça avec moi. S'il te plaît, j'en ai marre. Je n'en peux plus. Va-t-en! Va-t-en! Pourquoi étais-je incapable de lui dire ? Pourquoi ne pouvais-je pas le repousser définitivement de ma vie ? Je ne sais pas. Je ne savais plus. J'étais trop faible. Je n'étais plus comme avant, plus libre, plus comme accessible. "Tu ne me connais pas Lucan. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Je n'ai que vingt et un ans et je suis recherchée dans de multiples pays." Interpol est mon ami. Quand il ponctua sa phrase d'un baiser, je lui rendis en me mettant presque sur lui. Je savais qu'il appréciait ma jalousie envers Ciara. N'importe quel homme l'aurait apprécié mais je n'y pouvais rien. Je savais que cette bitch se le faisait et je n'arrivai pas à croire que je l'enviai.

De multiples questions qui n'avaient pas lieu d'être se bousculaient dans ma tête. Est-ce qu'il l'aimait plus que moi ? Est-ce qu'elle était meilleure - bien que j'en doute - est-ce... est-ce... ? Tout se mélangeait, tout était confus et je bouillai intérieurement de ressentir ce sentiment que j'avais ressenti jadis à l'égard des nanas qui tournaient autour de mon ex. J'avais même été jusqu'à en tabasser une. Alors cette Ciara... Non, non Jordane. Tu ne peux pas la frapper sous prétexte qu'elle regarde de trop près ton mec. Ce n'est pas correcte. Tiens toi tranquille pendant deux secondes. Je le regardai avec un petite sourire timide tandis qu'il me faisait ce qui ressemblait à une déclaration. Heu, j'réponds quoi à ça moi ? Je me levai tranquillement avant de prendre place à califourchon sur lui et l'embrasser. "Tu m'énerves. Tu m'énerves parce que j'ai envie de toi, que t'es arrogant, que tu couches avec cette tepu. Mais je ne sais pas. J'ai l'impression que pour le moment, j'peux pas me passer de toi non plus." Je posai mon index sur ses lèvres avant de l'embrasser doucement. "On verra ce qu'on est à un autre moment. Que dirais-tu de venir chez moi pour 'approfondir' la discussion ?" NYM-PHO-MANE! Pas possible!
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Lun 17 Oct - 14:07

She's too sexy, she's a party girl.  Tumblr_lpw5b2UPAe1qe0dy1o1_500

Mmmh, ce petit aveux d'ennemie public numéro un était-il censé me rebuter, ou au contraire faire grimper d'un cran mon penchant naturel pour l'interdit ? Les Etats-Unis extradaient-ils les femmes enceintes ? J'espérais bien que non. Je pense comme un con quand on attend de moi un minimum de sérieux, une fois encore mes élucubrations le confirment. Heureusement Jordane me remet sur le bon chemin, ses lèvres d'abord, puis son petit poids plume pesant sur moi, enfin "leur" petit poids plume devrais-je dire, me ramènent à l'instant présent, et à la complexité de la situation. Allongé sur la chaussée, ce petit bout de femme caractériel positionné sur moi, je l'écoute vider son sac et ne peut m'empêcher de rire tant à ses reproches qu'au charmant surnom dont elle affuble ma colocataire, qui doit se retourner dans son lit. En réponse à sa question/invitation, je l'enserre de mes bras et me, nous, relève tant bien que mal. Soulever deux corps humains à la simple force de mes jambes est un coup à se choper un tour de reins. Enfin, encore deux virgule quelques grammes.

Je laisse Jordane retrouver le sol et la pousse en avant d'un petit coup d'épaule pour l'inciter à prendre la route, et échapper à ses yeux de chats auxquels j'ai bien du mal à dire non les rares fois où je ne m'y perds pas. Je ne suis ni fleur bleue au point de la porter comme une mariée jusque chez elle, eut d'égard pour le nombre de bornes, ni assez niais pour lui tenir la main pendant que nous marchons. Par contre, je n'arrive pas à m'empêcher de lorgner tous les vingts pas en direction de son ventre, curieux. J'ai envie de lui parler de deux choses, l'une, du fait qu'une fois chez le dentiste je suis tombé sur un article de magazine assurant que les femmes enceintes avaient l'orgasme facile du fait de leurs hormones déchainées. Ça tourne en rond dans ma tête comme une expérience marante et un peu folle qu'est sur le point de faire un scientifique forcément un peut timbré. L'autre, et c'est celle que je choisis d'aborder en premier, au risque de la mettre encore en rogne, témoigne de mon inquiétude à son sujet. Je ne peux pas m'empêcher de penser que si j'étais elle, je serais morte de trouille face à l’inconnu et ce petit Goa'uld digne de Stargate qui se développe dans son ventre.

-Dis moi, le... "père", il y a une chance qu'il t'aide ? Je veux dire, il y a une chance que tu ne sois pas seule pendant les neufs prochains mois ? Demandais-je doucement, refourguant une de mes mains dans une poche latérale de mon blouson pour tromper le froid. Non parce que figure toi que lorsque ma mère était enceinte de moi elle s'évanouissait à la pelle, n'importe ou, comme ça ! Repris-je en claquant des doigts, le ton un peu plus haut et léger. Une fois elle s'est pris le coin d'un meuble, six points de suture... Alors sois tu pense à manger du chocolat toutes les deux heures, soit tu prend une chambre en cellule capitonnée. Ironisais-je, passant un bras autour de ses épaules pour les frictionner énergiquement.
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Dim 23 Oct - 1:38

Je me sentais bien bizarrement avec Lucan. Mieux qu'avec la moitié des mecs que je côtoyais mais j'ignorai pourquoi. Était-ce son physique de gamin, geek ou le fait qu'il semblait me comprendre ce qui était un exploit parce que personne ne pouvait me comprendre. Certains s'y sont essayés et se sont brûlés les ailes, alors pourquoi lui ? Je ne savais pas. Ma bouche alla s'abattre sur la sienne, tandis que je me retrouvai à moitié couchée sur lui, sur la chaussée. Nous étions si... enfin c'était bizarre. Alors, je lui fis une proposition. Celle de venir finir la soirée chez moi. Est-ce que je comptais m'envoyer en l'air avec lui ? Oh que oui ! Je comptais plus que tout coucher avec lui ce soir. Son sourire de niais, cette fausse répartie et le fait qu'il n'arrivait pas à me résister, cela pouvait être drôle. Doucement, il me releva mais je peinais à garder mon équilibre. Une vraie bonbonne, je vous dis. J'eus un petit vertige et j'inspirai avant de poser ma main sur son épaule. «Saleté de bébé. » Je ne le pensais pas. Je commençai à me faire à ma condition de femme enceinte, ce qui était encore plus weird que moi tombant enceinte de Maël Petterson. Comment faisais-je pour survivre avec un machin dans le ventre. Lucan me donna un léger coup en me faisant signe d'avancer et je commençai à me mettre en marche, sans lui tenir la main, et en me tenant à distance. Nous n'étions pas un couple et on le serait jamais. Cela ne me gênait pas. Ma dernière relation avait été un fiasco puisqu'il a fini par me tromper avec son ex. Je soupirai et les questions affluèrent.

Il était trop mignon. Je me tournai vers lui et le regardai avec un air incompris. Si j'étais toute seule ? Étant donnée que Maël avait clairement stipulé qu'il ne voulait pas de cet enfant et qu'il préférait passer son temps avec sa femme et ses enfants, ce qui était normal. Mais je ne lui avais rien demandé et c'est lui qui était venu me proposer son ex. Se rétracter comme ça, cela m'avait fendu le cœur, non pas pour moi, je m'en fichai. Mais Adam. Je ne lui cacherai pas la vérité. Je lui dirai que son père n'a jamais voulu le connaître. Et il avait eu le culot de vouloir de ses nouvelles par chat privé facebook. Je me retournai en grognant limite avant de répondre aux interrogations de mon amant. « Non, je suis toute seule. Je n'ai aucune aide et oui, j'ai peur. Je suis trop jeune pour ce genre de choses. Je sais pas comment ça fonctionne. Je n'arrive pas à monter les meubles. Tout le monde est horrifié. Je suis devenue un putain de monstre. » Puis, j'inspirai un bon coup, réprimant une envie de vomir et continuai à marcher. « J'vais être toute seule. J'suis habituée. Tout le monde est mort dans mon entourage donc... Si y'a Elena ma colocataire. » Puis, je me stoppai avant de l'embrasser fougueusement, mes bras autour de sa nuque. Je me retirai par manque d'air et en déposai un moins passionnel, plus chaste sur ses lèvres, battant frénétiquement des cils. « Merci de t'inquiéter pour moi. C'est chou. »
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Mer 26 Oct - 23:35

Ça devait être la deuxième ou troisième fois qu'elle me sortait qu'elle était un monstre. Bordel j'avais presque envie de la claquer aller retour et de lui hurler d'aller se regarder dans un miroir ! En cloque de je ne sais combien comme enceinte jusqu'aux yeux elle restait une putain de bombe atomique ! Tout chez cette fille était juste parfait et appelait au sexe ! Bon okay, elle risquait d'avoir une sacré déformation du bide propre à rebuter cinquante pour cents des mecs de cette ville - quoique il y a certains détraqués excités par les femmes enceintes - mais avec ses hormones le ventre n'était pas la seule chose qui allait enfler chez elle : SEINS ! En bon optimiste que je suis, et depuis qu'elle avait attiré mon attention sur son balcon, ce dernier était devenu une espèce de saint Graal. Finalement du moment qu'elle ne me vomissais pas à la gueule entre deux culbutes, j'étais près à trouver du positif dans cette grossesse accidentelle.

Elle vint prendre furieusement possession de mes lèvres, sans crier gare - peut-être encore un coup des hormones ? - et se suspendit quelques secondes à ma nuque. J'eus à peine le temps de répondre comme il se devait, et de laisser à mes doigts le loisir d'effleurer les courbes délicieuses de ses hanches, qu'elle m'éteignait d'un innocent baiser assortit d'un sourire angélique. J'étais chou ? C'était quoi ça ? Bon ? Mauvais ? Est-ce que j'avais seulement envie d'être chou la ce soir ? Non, en fait pas tellement, j'avais envie d'être sex. Être chou sonnait dans ma caboche un peu comme "tu es mon meilleur ami gay". Cela dit c'était déjà ça de gagné, être chou valait mieux que d'être "insupportable", "chiant", ou "saoul comme un porc", pour ne citer que quelques unes des répliques les plus utilisées par les filles à mon égard. Je sais, j'envoie du rêve.

-Faut croire que je tiens à cette espèce de relation tordue qu'on a.
Répondis-je en roulant des yeux, un peu grillé dans mon rôle de faux-salaud. Par contre... sois pas si insouciante Mom', il y a toi, moi, l'alcool dans mes veines et cette rue interminable et déserte : embrasse moi encore une fois comme ça et je ne répond plus rien ! La prévins-je en passant mon pousse sur mes lèvres portant encore sa saveur.

Une minuscule silhouette aux oreilles pointues bien connues traverse soudain la rue à quelques pas de nous, toute silencieuse sur ses pattes de velours. C'est plus fort que moi, je détale aussitôt dans sa direction et course le chat avec un grand cri. J'adore ça, effrayer les chats dans la rue, les voir écarquiller leurs grands yeux tout ronds et foncer les oreilles plaquées sur le crâne, la queue toute en Pikachu là. Je me sens l'âme d'un prédateur... Essoufflé, mais euphorique, je reviens en trottinant vers Jordane, au risque de la voir détaller elle aussi devant le fou que je suis, et m'excuse d'un énorme sourire jusqu'aux oreilles.
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Ven 28 Oct - 2:30

Bizarre. Tout était bizarre avec Lucan. On ne se supportait pas mais on ne pouvait pas s'empêcher de coucher ensembles. Je ne le répéterai pas assez mais c'était bizarre. Alors, je passais une main dans mes cheveux roux avant de déposer un baiser sur ses lèvres et de surprendre son regard, baissé vers mes seins. Les mecs sont décidément tous les mêmes à vouloir ne voir que par ma poitrine. Bon, auparavant, je n'en avais pas beaucoup. Je faisais un bon B quoi, pas comme cette Ciara qui avait un bon D ou E. Cette fille avait des sacrés formes. Je ne suis pas lesbienne mais je sais reconnaître quand une fille est bien foutue et bien que je sois parfaite, elle était tout simplement... bandante serait le mot. Je levai les yeux au ciel finalement avant de claquer des doigts pour lui remonter le regard. « Hé Darling, mes yeux sont plus haut. » Puis, je croisais les bras dessus afin de les cacher à sa vue, histoire de reprendre la conversation, là où nous l'avions laissé.

Je repris alors ses lèvres en otage comme je le faisais souvent. Il était... Mignon ? Pas le genre de mecs sexuels à qui tu as envie de faire des avances. Non, non, il a une tête de geek, de gamin de dix huit ans à peine sorti de l'adolescence et c'est peut être pour ça que je l'ai toujours trouvé charmant. Un peu con aussi. Je levai les yeux vers lui avant de lui lancer un immense sourire pour le voir interrogateur. Relax mon chou, no troubles. J'étais enceinte certes mais furieusement en manque aussi. Je dois être un peu nymphomane quoique même nymphomane, tu ne peux pas t'empêcher d'aller voir ailleurs, hors j'ai toujours été fidèle. Une de mes grandes qualités. La fidélité. Une fois que je suis avec une personne, je ne suis pas avec quelqu'un d'autre. Mais pour l'instant, je ne voulais pas être avec quelqu'un. J'étais très bien toute seule. Enfin, avec le bébé quoi...

Sa remarque me fait sourire et le surnom employé était sympa aussi. Mom. Je me défis de lui pour le voir courir derrière un malheureux petit chat pour lui faire peur avant de revenir vers moi un sourire aux lèvres. Mon dieu, ce que les mecs sont crétins quand il s'y mette. Et il venait de gâcher son coup avec cette intervention inutile. Je le regarde donc d'un air blasé avant de remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille et de dire quelque chose. « T'inquiètes pas, je ne serai pas insouciante. Mais je ne vais pas tarder. Je ne sais même pas ce qu'il m'a pris de sortir, je suis fatiguée. » Ce qui était vrai et ce qui est vrai aussi c'est que je prends les jambes à mon cou. Merci mais non merci. Je préfère encore rester avec mon fils plutôt qu'avec un taré qui s'amuse à effrayer de pauvres animaux sans défense. Sans façon.
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Ven 28 Oct - 11:46

Wow, je connais ce regard féminin parfaitement supérieur. Je cours derrière un chat dans le simple but de l'effrayer donc je suis un pauvre type ? Et que dire d'une fille qui se fait mettre en cloque un soir et balancer comme un vulgaire déchet le lendemain ? Il me semble que le terme c'est "pauvre fille". Ce raisonnement me traversa l'espace d'un instant tandis qu'elle faisait sa maline, mais contrairement à d'ordinaire, je me retins de le lui balancer à la face, ce pour la simple et bonne raison qu'elle me faisait... pitié. Et ça non plus je ne le lui dirais pas, car la pitié d'un type comme moi était vraiment signe qu'une fille comme elle avait touché le fond. Qu'à cela ne tienne, on me refermait peut-être une porte au nez, okay JORDANE, mon point faible comme on dis, mais de toute façon le grand enfant que j'étais devait bien s'avouer stressé comme pas deux à l'idée de s'envoyer une femme enceinte. C'était juste... trop bizarre. Un frisson désagréable me parcourus l'échine tandis que je redescendait lentement sur terre. Probablement que ma course après Félix le chat m'aura donné un coup de fouet et aidé mon sang à se dépatouiller de ma dose de verres ingurgités. Toujours est-il que j'avais l'impression d'y voir plus clair. A moins que ce ne soit le fait de me faire jeter ? J'avoue, ça aide.

-Mmmh, ouais, je comprends. Décrétais-je finalement, Ça doit te pomper pas mal de force, tu n'es plus aussi forte ni endurante qu'avant, ça aurait pu être décevant au final. Fis-je remarquer, me souvenant d'une Jordane au top, probablement assez éloignée de maman dépressive et paumée. Tu as déjà les chevilles enflées ou c'est un effet d'optique ? Quand tu seras rentrée chez toi, prend une bassine d'eau tiède et masse les avec du gros sel, débitais-je, me demandant bien d'où je sortais ça mais le but n'était pas de toute façon pas de lui rendre service : ça devrais désengorger tout ça et éviter la rétention d'eau ! J'y pense... tu as cet espèce de boudin pour femmes enceintes qu'on voit dans les films là ? Tu sais un polochon pour prendre la forme du ventre et te caler au pieux, histoire que tu ne roule pas comme une barrique et finisse échouée sur le plancher comme... on va dire une baleine.

Je me mordis la lèvre et suivis un instant des yeux un papillon de nuit qui voletait au-dessus de la tête de Jordane, baignée du halo trouble d'un vieux lampadaire jaunis. Était-ce la frustration qui me rendait méchant ? Mmmh, je connaissais déjà la réponse pour l'avoir expérimenté avec Ciara moultes fois. Qu'importe, ce soir j'avais Ciara justement, ou peut-être que si j'allais faire un petit tour au Camption Place, je pourrais tomber sur Lexxie, la jolie petit serveuse sexy, et nous offrir un extra à l'arrière des cuisines. En trente seconde, pas moins d'une dizaine de visages féminins défilèrent dans ma tête pour effacer celui de Jordane. Je finis pas hausser les épaules, cette conversation n'irait pas plus loin, tout comme cette nuit qui était un fameux cul de sac :

-Je te raccompagne jusque chez toi ? Si oui par contre je ne viendrais pas te border, relax Mom'. Et sinon... j'en sais rien, fais moi signe dans neufs mois, ou pas. Conclus-je avec un sourire acide et forcé. Vexé moi ? Trait de caractère déplaisant numéro deux, ouais.
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Anonymous
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Dim 30 Oct - 4:41

Les hommes sont bien tous les mêmes. Qu'ils traversent les époques, qu'ils grandissent, s'épanouissent, ils ont toujours l'art de gâcher les moments comme ceux-ci en agissant comme il le fait. Imbécile. Voilà ce qu'il était. Ignorait-il que je bossais au zoo ? Que j'avais une formation d'assistante vétérinaire et que donc je ne supportai pas qu'on touche aux animaux de quelques manières que ce soit ? Qu'on leur fasse peur, qu'on les agresse. Cette pauvre petite boule de poil n'avait rien demandé à personne, elle se contentait de traverser la route, tranquille pendant que la seule chose qu'elle pourrait rencontrer serait une voiture quand un connard surgit de nulle part comme un détraqué et l'effraie. Ca aurait été un petit vieux, il aurait eu une crise cardiaque. Mais non, ce n'était qu'un chat ce que les autres pouvaient penser. Or, j'ai bien plus d'affection pour une bête que pour un homme, bien que techniquement l'homme reste une bête en profondeur. Il se laisse glisser par ses instincts la plupart du temps et les meurtres présentés aux informations résultaient de pulsions incontrôlables signifiant que l'homme était bel et bien incontrôlable. Je lui lance donc un regard, bras croisés sur mon ventre rebondi, jetant un œil à ma montre comprenant qu'une femme de ma situation n'avait plus rien à faire dans une ruelle à cette heure-ci.

Comprenons que maintenant que je suis seule et enceinte, je me balade dans les clubs non pas pour m'amuser et faire la fête mais pour dénicher de potentiels investisseurs dans l'affaire du Burlesque que nous étions en train de monter à trois avec Avery et Hadryin. Pathétique aussi. Monter un bordel n'était pas la meilleure des solutions mais une énorme pompe à frics. Les gens désespérés sont prêt à tout pour s'envoyer des hommes ou/et des femmes. Regardons Lucan par exemple. Et son petit physique de geek, il est incapable de tenir sans se servir de sa queue et se comporte comme le pire salaud avec la gente féminine alors que celle-ci doit se plier à tous ses désirs. La façon dont il me traitait maintenant montrait clairement qu'il détestait être rejeter et devait agir en parfait connard. Alors, je parcourus la distance entre lui et moi avant de laisser ma main s'abattre sur sa joue. Le bruit résonna dans la ruelle vide et ma mâchoire se contracta tandis que je cherchais les réponses à mes questions. « Ne me parle plus jamais de la sorte ou je te jure que je te le ferai regretter d'une façon ou d'une autre Lucan Baxter. » Ma voix se fit plus sèche et je trouvais ça assez déplaisant qu'on dise que mes chevilles ont gonflé alors que je n'ai pratiquement pas pris de poids. « Ta mère serait outrée de la manière dont tu te comportes espèce de mal-élevée. Tu devrais apprendre à parler aux femmes avant de commencer à parler. Ou bien tu penses que coucher avec la fille avec qui tu habites te donne tous les droits ? Grandis un peu et réfléchis avant de parler, crétin. »

Je fais alors un pas stratégique de repli avant de m'attirer ses foudres bien que je me fiche éperdument de ce qu'il pourrait répondre. Il fallait quand même un minimum de respect non pas à moi en tant que femme mais en tant qu'être humain. Je me tourne alors vers lui, le regard méprisant, dégageant une mèche qui encombrait mon visage. « Je suis restée polie en te disant que je devais rentrer parce que j'étais fatiguée. La vérité est que quand on ne respecte pas un simple chat, comment fait-on pour se respecter soi-même ? Et je préfère encore me faire raccompagner par Bill de Tokio Hotel plutôt que par toi. » Alors, je fais volte-face et pars jusqu'à une station de taxi et de m'assoir, jetant mes briquets dans la poubelle et mon paquet de secours. Là, je fouillai pour en sortir un bâton de réglisse que je me collai dans le bec, arrêtai une voiture et rentrai chez moi. Ne décidant pas encore si j'allais lui donner de mes nouvelles dans un avenir proche. Mais il m'avait fait comprendre que je ne pouvais pas abandonner mon bébé. Et que j'allais m'occuper de lui. Avec ou sans aide.
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Anonymous
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Ven 4 Nov - 17:46

Bill de Tokio Hotel ? Je crois qu'elle le mérite après tout. Non, en fait c'est pas un mec qu'il lui faut à cette nana, c'est un Bisounours. Je ne la comprendrais jamais. Il est passé où ce chat que je ne respecte d'ailleurs ? Sérieusement, elle s'imagine que si le chat faisait sa taille et elle la taille du chat, le matou la respecterait ? Ma main au feu qu'il la met en lambeaux comme une vulgaire souri avant de la bouffer. Qu'est ce qu'elle croit ? Je traite les gens, et les animaux, de la façon dont ils me traitent ou me traiteraient s'ils étaient à ma place. Non, je n'ai pas été traumatisé par un chat dans mon enfance. J'en avais même un qui est mort écrasé ! Sans blague, j'aime les chats ! J'aime les chats plus que Jordane en tout cas. Argh la garce, deux fois la même joue dans la même soirée, la prochaine fois je lui apprend à gifler de l'autre côté ! Je masse la partie de mon visage qui porte encore la trace de ses doigts en regardant partir le taxi. Je ne vais certainement pas courir derrière. Une Jordane simple c'est déjà dur à gérer, une Jordane bouffée par ses hormones c'est juste un no man's land.

Je me détourne donc et commence à remonter la rue en sens inverse, me remémorant ses paroles. « Ne me parle plus jamais de la sorte ou je te jure que blablablaaah » Marmonnais-je à voix basse. Et si je ne lui parlais plus jamais tout court ? Ça c'est une idée, après est-ce que je vais être capable de la mettre en pratique ? Humm... Probable, a condition que je ne la revois plus non plus. Mais de toute façon avec son polichinelle dans le tiroir je crois que c'est chose faite, je suis tranquille pour les prochains mois, et à y réfléchir... les dix-huit prochaines années de son marmot. Ma joue va mieux, je peux recommencer à déglutir normalement. Je me demande ce qu'elle a voulu entendre par "tu penses que coucher avec la fille avec qui tu habites te donne tous les droits ?". Qu'est ce que le droit vient faire là-dedans ? Depuis quand coucher avec sa coloc est-il un crime ? Elle n'est pas ma sœur, Dieu merci. Et c'est pas comme si j'avais quelqu'un - petite pensée pour Dalila - ouais, du moins pas encore. Bon c'est vrai Ciara elle a je ne sais qui depuis x temps. En fait j'en ai tellement rien à foutre que je ne l'ai jamais vu son mec. Depuis quand c'est ma faute ça aussi ? J'ai du respect pour les femmes, la preuve, quand Ciara me saute dessus je ne me débat pas. En parlant d'elle, et puisqu'elle a toujours eu le don précieux d'éclipser Jordane de mon esprit, je sors mon téléphone portable - tiens la voleuse ne m'as pas fait les poches - et compose le numéro de l'appartement.

-Cia' ? C'est moi... Dis, la soirée a été plus courte que prévu, je peux rentrer troubler ta soirée pyjama ? Ça marche, t'es la meilleure ma belle. A toute !

Bon, je suis où moi déjà ? Au pas de course je me dépêche de quitter cette ruelle à chats de mes deux, et va me poster sur le trottoir d'une avenue fréquentée. En un rien de temps un taxi répond à mon geste et vient se ranger devant moi. J'y monte et énonce d'une voix éraillée par la fatigue et on va dire l'émotion : Crocker Amazon s'il vous plait.

_________ GAME OVER _________

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She's too sexy, she's a party girl.

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