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 Let's Have Some Fun [feat Domenico]
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Denver Hopkins
Denver Hopkins
all i care about is friendship
AVATAR : Jana
✱ ÂGE : 34
✱ QUARTIER : Sunset
✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
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Sam 8 Oct - 14:59

    J’étais une grosse gourmande par nature. Même si physiquement cela ne se voyait pas, je pouvais manger ce que je voulais et en grande quantité, sans pour autant prendre un gramme. Cela n’excluait pas le fait que je ne devais pas faire de sport. Au contraire, quand j’avais le temps, je faisais du footing. Un peu tour dans le parc voisin et hop, ça me mettait automatiquement en forme. J’aimais faire ça, la musique dans les oreilles, alors que le soleil venait à peine de se lever. J’aimais y aller le matin, vers neuf heures, surtout pendant l’été. C’était le seul moment de la journée où la chaleur ne tapait pas et qu’il n’y avait pas beaucoup de monde dans le parc. Un instant idéal pour courir. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais une sportive de haut niveau, mais je me débrouillais pas mal. Ce n’était pas comme Domenico qui se faisait les muscles tous les jours. Ca c’est sûr, je ne le ferais jamais. C’était plus du plaisir pour moi et aussi pour me dépenser un peu chaque semaine. Je ne pensais à rien quand je courais, je m’évadais plusieurs instants et je me concentrais juste sur chaque bond de mes pieds qui jouaient avec le rythme de la musique dans mes oreilles. Ce n’était même pas une corvée, c’était agréable. Il fallait que je propose un jour à Domenico d’en faire avec moi, ça serait bien drôle.

    Il devait donc comprendre que ce que je venais de dire était une grosse blague. Je m’en foutais de manger comme une grosse et de ne pas faire du sport après. J’avais tellement de chance que mon corps ne prenne pas de poids que je faisais souvent des excès sans trop m’en rendre compte. Je lui disais ça aussi, car je me rappelais qu’il n’aimait pas ce genre de filles qui faisaient attention à leur ligne. Il me l’avait dit dans un restaurant lors de notre dernière petite escapade à Vancouver. Je m’étais donc permise de le lui rappeler indirectement. Comme je m’y attendais, il me répliqua que ce que je disais était complètement insensé. Je ne fis qu’hausser les épaules et je continuais à savourer ces délicieuses crêpes sans pour autant répondre. C’était inutile. D’ailleurs, il ne m’en restait plus qu’une, une petite fraise à côté et un peu de café. J’étais complètement remplie, mais la gourmandise me rappelait encore alors je terminais sans broncher. J’étais tellement concentrée sur mon petit déjeuner que je ne vis même pas les gestes que Domenico effectuait à côté de moi. Il me dit que nous avions encore trois heures devant nous et me demanda ce que je souhaitais faire. Je levais les yeux en mâchant mon dernier morceau de crêpe. Je fis mine de réfléchir en levant mes yeux au plafond puis je terminai ma tasse de café avant de répondre :

    « Hum… Tu veux qu’on fasse du porno? » dis-je en souriant.

    Je reprenais quasiment la même phrase qu’il m’avait dite lorsque j’avais craqué dans mon lit. C’était presque ironique, car je ne savais même ce que c’était. J’étais encore une pauvre petite fille. Et ça, Domenico ne le savait pas. Du moins, je ne lui en avais même pas parlé. D’ailleurs pour quoi faire? C’était en quelques sortes quelque chose que je gardais en moi. J’évitais toujours de parler de ce genre de chose. Même si j’accordais une confiance extrême à mon copain, je m’abstenais pour l’instant. Je sais qu’un jour je devrais le sortir et je devais m’y affronter. Denver la vierge quoi. Ca en fera bien rire plus d’un. J’avais toujours l’air tellement sûre de moi que personne n’irait jusqu’à penser ça. Mais c’était bien la vérité. Alors que je pensais à tout ça, je ne m’étais même rendue compte que je fixais ma tasse de café sans but. Je me ressaisis donc rapidement et j’ajoutais :

    « Du moment que je suis avec toi, ça m’est égal. »

    Je posais ma main sur la sienne en le fixant tendrement. Puis je la retirais en me levant, je pris mon assiette et ma tasse et je me dirigeais dans la cuisine pour tout débarrasser et mettre le sale dans le lave-vaisselle. Parce que moi et le bordel, ça fait bien deux.

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Anonymous
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Dim 9 Oct - 19:59

    Le sport pour moi avait toujours été une seconde nature. Je ne me souvenais pas d'une époque où je n'en faisais ou pas que je détestais ça. Je m'y étais toujours plus. Quand j'étais petit, c'était le foot mon sport. Dans les bidonvilles, tous les enfants y jouaient. Il suffisait d'un ballon et un petit terrain et hop! on était en train de s'amuser. Vint ensuite Hawaï où le surf, la natation et le jogging devinrent mes sports de prédilection. Par la suite, il y eut l'entrée à la fac où je découvris mes talents en football américain (même si je ne pouvais intégrer l'équipe parce que je manquais trop d'expérience). Le tout sans oublier tous les sports extrêmes que je pratiquais de temps à autre dans mes temps libres. Donc, en bref, j'avais toujours aimé faire de sport. La sensation que cela me laissait lorsque j'avais mis tous mes efforts était divinement agréable. Meilleure même que toutes les drogues qui pouvaient exister sur terre. On pouvait aussi dire que le sport me permettait de me défouler, de sortir toutes les ondes négatives qui orbitaient dans mon corps. Comme j'étais très renfermé du côté sentimental, le sport me donnait la chance d'évacuer soit ma colère, ma tristesse, ma déception ou encore mes peurs. C'était pourquoi j'avais toujours vu d'un bon oeil mon jogging nocturne. Il m'aidait à me garder sain d'esprit. Sans ça, je serais sûrement bon pour l'asile depuis belle lurette! Tranquillement, mais sûrement, l'importance du jogging était remplacée par Denver. Elle me faisait le même effet, mais mille fois mieux. Je ne pensais pas que j'allais arrêter éventuellement de jogger, mais je n'en ferais plus pour les mêmes motifs. Ça, c'était certain.

    Denver terminait mon repas et je lui demandais ce qu'elle voulait bien faire avec moi pendant trois longues heures. Je n'avais pas d'idées précises en tête. Elle vint me taquiner avec le porno, ce à quoi j'avais fait référence précédemment. D'un côté, c'était exagéré dans les propos, mais pour ma part, il y avait une partie de vérité. J'appréciais Denver à un tel point. Oui, tous les sentiments que j'avais pour elle étaient nobles et je n'étais pas là pour les mauvaises raisons, loin de là, mais il serait faux de dire que je ne la désirais pas énormément. Quand je m'étais réveillé ce matin, sentant sa peau douce et tiède collée à la mienne, je m'étais senti incroyablement désireux d'elle. Je ne voulais pas lui forcer la main non plus: le sexe pourrait attendre. Toutefois, je savais que quand le jour J arriverait, ça serait trop bon. Je n'avais rien prévu de ce côté là non plus, mais je savais que j'allais essayer de rendre le moment parfait. Après tout, je n'étais pas une bête sauvage sans considération pour ma partenaire. Enfin bref, elle finit par conclure que n'avait pas de préférence, que l'essentiel, c'était d'être avec moi. Elle déposa sa main un moment sur la mienne, puis elle la retira et alla porter son assiette dans le lave-vaisselle. Je me levais moi aussi de table en m'étirant paresseusement. Je n'avais vraiment pas la tête à travailler aujourd'hui. J'étais trop bien avec elle. Je ne voulais pas annuler un autre rendez-vous, car j'avais bonne réputation auprès de mes clients, mais je me promis de ne pas faire du temps supplémentaire comme j'avais l'habitude de faire. Lorsqu'elle revint vers moi, je m'approchais d'elle pour la serrer fort dans mes bras. J'aimais la sentir tout contre moi, respirer son parfum, la protéger avec mon corps massif. Nous restâmes dans cette position un moment. J'y étais bien. Denver devait l'être aussi puisqu'elle ne rompit pas notre contact. À un certain moment, je décidais de la soulever de nouveau de terre et de l'apporter, façon jeunes mariés, sur son canapé. Nous nous y assîmes et dès que nous fûmes à notre aise, je me jetais sur sa bouche pour l'embrasser longuement et passionnément. Mes mains s'attardaient dans ses cheveux pendant que je me perdais en elle. Je savais que je ne m'étais toujours pas rasé et que ma barbe devait être encore plus piquante que la veille, mais je n'en pris pas conscience immédiatement. De toute manière, elle ne semblait pas s'objecter à mes baisers.

    Vint un certain moment où il fallut interrompre le baiser, ce que je fis. Je retirais tranquillement mon visage, observant son visage d'ange. J'eus un petit sourire discret. Une fois, à bonne distance, j'eus une idée.

    - Si t'as des albums photos de famille, j'aimerais bien les regarder avec toi. Je pourrais me dessiner un portrait encore plus juste de ta famille de cette façon.
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Denver Hopkins
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Dim 9 Oct - 21:21

    Il y avait cette citation que je connaissais bien : la vie est comme une grosse boîte de chocolats, tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber. Cette citation était le reflet de ma vie, en quelques sortes. J’étais tombée sur de mauvaises personnes, mais aussi sur des bonnes. Les mauvaises personnes, y’en avaient des tonnes. Passant par mes patrons où je travaillais en job durant l’été, ou encore des lycéens qui me critiquaient à tout bout de chant. Je ne savais pas si inclure mes parents dans cette partie là. J’hésitais un peu, car en y réfléchissant, j’avais l’impression d’être trop dure avec eux même s’il m’avait quand même prise pour une idiote du monde capitaliste du début à la fin. Ils m’avaient tout de même élevée, et j’étais ainsi devenue celle que je suis aujourd’hui. Je n’irais pas jusqu’à les remercier, mais je prenais tout cela en compte. Ils ne m’avaient tout de même pas abandonnée dans la rue pour autant. Par contre, si je me tournais vers les bonnes personnes, je pouvais aisément les compter facilement. Il y avait Victoria, ma petite sœur, puis venait Domenico, mon petit ami tout frais. Après, inévitablement, venait Kyler puis September et Maël. Ils n’étaient pas aussi nombreux en fait! Contrairement à toutes les personnes qui ne disaient que du mal de moi su mon dos, je ne pouvais faire confiance qu’à une poignée de personnes. Mais j’avais appris à vivre avec ça. Ce n’était pas comme si je découvrais tout cela aujourd’hui seulement. Mieux valait quelques bons amis, plutôt que d’en avoir deux tonnes auxquels tu n’éprouves aucune confiance.

    Et il me fallait juste regarder Domenico, pour savoir que c’était le bon. Dans sa façon de me regarder, de me parler. Il faisait tout pour que je me sente bien. Rien que le fait qu’il m’ait cuisiné des crêpes pour le petit déjeuner, ça voulait tout dire pour moi. Quand il me demanda ce que je souhaitais faire pendant ces trois heures, j’aurais pu répondre que je n’avais rien envie de faire à part rester dans ses bras, en silence, tranquille. Et même moi qui suis une hyperactive à courir partout à cause de mon travail, rester trois heures sans bouger avec lui ne m’aurait rien fait. Que du bien en fin de compte. Puis je lui dis que je n’en avais rien à faire, du moment que je reste avec lui. Suivant mes paroles, j’allais débarrasser ma table, mettant mon assiette et tout le reste dans le lave-vaisselle. Une fois le tout terminé, je retournais vers lui où il m’accueillit les bras ouverts. J’enfouis donc ma tête dans sa chemise, tandis qu’il m’entourait gracieusement de ses bras. Je sentais sa chaleur m’envahir et je me blottissais de plus en plus contre lui, durant un certain moment. Il y avait un silence incroyable et je ne bougeais toujours pas. Au bout d’un moment, je sentis Domenico me prendre d’une façon qui fit que je découvris dans ses bras. Un sourire hilare s’afficha sur mon visage tandis qu’il m’amenait jusqu’au canapé. A peine nous nous étions assis qu’il se jeta littéralement sur moi pour m’embrasser. Presque toute heureuse de son acte, je me laissais faire et je répondais à son baiser en portant juste mes mains autour de sa nuque. Je sentais sa barbe rigide frotter contre ma peau, mais je ne bronchais pas. C’était tellement agréable que je pouvais presque arriver à oublier que cette petite barbe existait. Au bout d’un instant, il se sépara légèrement de moi. Pour ma part, j’avais toujours un léger sourire sur mes lèvres et je remarquai que lui aussi l’avait. Puis il proposa quelque chose. Un album de famille. Je méditais sur ses paroles tout en continuant de le regarder. Je devais bien avoir ça quelque part, bien caché, rempli de poussière… Je me levais du canapé en avisant :

    « Je reviens. »

    Je sautillais jusqu’à ma chambre. J’avais un vieux carton qui traînait dans mon armoire. Je ne l’avais même pas encore fouillé depuis mon arrivée à San Francisco. En fait, si Domenico ne m’avait pas demandé ça, je crois que je ne serais jamais allée voir là-dedans. J’ouvrais donc les portes et je me mis à fouiller dans ce vieux carton. J’en sortis plusieurs choses : une peluche, un morceau de tissu, des tétines, des barrettes, des jouets… Tout ce qui m’avait appartenu quand j’étais enfant. Puis c’est là que je le sortis : un vieil album noir, écorché aux quatre coins. Je me relevais, laissant la boîte en carton telle quelle et mettant l’album sous le bras. Je retournais donc dans le salon, retrouvant Domenico au même endroit. Je m’entrepris de m’asseoir en tailleur sur le sofa à côté de lui, puis lui mis mon album sur les genoux :

    « Vas-y, fais toi plaisir. »

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Anonymous
Invité
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Lun 10 Oct - 22:42

    Regarder les portraits de famille, c'était toujours une manière plus juste de s'illustrer la dynamique familiale. On avait une fenêtre exclusive sur le quotidien des gens. On pouvait immédiatement savoir s'ils étaient marginaux, sérieux et professionnels, normaux ou encore gaffeurs. J'avais toujours aimé la photographie pour cette raison bien que je n'étais pas un as de l'appareil. La caméra permettait de capturer des souvenirs, des moments agréables ou plus tragiques pour éviter qu'on oublie. Parfois, certains souvenirs nous échappent en grandissant, mais grâce aux photos, on pourra toujours s'en remémorer un peu ou du moins, voir ce qu'il a été conservé de ce moment précis. Oui, la photographie avait un pouvoir énorme. Avec l'air du numérique, on pouvait tout avoir sur nos ordinateurs et les regarder défiler sur notre écran. Or, de ce côté là, j'étais encore vieux jeu. J'aimais bien les albums photos avec les photos imprimées et développées. Je trouvais que cela avait quelque chose d'un peu plus vivant, de concret. On touchait réellement à nos souvenirs de cette manière. C'était probablement quelque chose qui m'était resté de mon enfance. Grace montait d'immenses albums photos avec tout plein de commentaires inscrits à l'arrière de chaque des photographies. Jusqu'à ce que je quitte pour l'université, elle passait encore beaucoup de temps à monter d'autres albums. C'était sa façon à elle de garder le plus de souvenirs possibles de moi et mon évolution. Elle savait que j'avais souffert du manque de souvenirs matériels de ma famille biologique. Évidemment, nous n'avions pas l'argent de nous payer un appareil photo et encore moins l'argent pour faire développer des photos. Et même si j'avais encore aujourd'hui une mémoire d'éléphant, certains souvenirs de l'Équateur m'échappaient peu à peu. Les photos aidaient à rattraper ce décalage, car en les voyant, on se souvenait un peu.

    Sachant cela, je voulais aussi voir ce qu'avait eu l'air l'enfance de Denver. Elle m'en avait parlé quelques fois, par-ci, par-là, mais je n'avais jamais eu d'images précises de son enfance. C'était ses souvenirs et il était difficile de détailler avec une exactitude exemplaire les endroits où ceux-ci prenaient place. Avec des photos, je pourrais maintenant avoir à l'esprit l'intérieur de sa maison, son environnement scolaire, les écoles qu'elle a fréquentées, l'université de Pennsylvanie... D'autant plus que j'allais pouvoir avoir droit à des commentaires en direct sur des photos plutôt rigolotes, car tout bon album conserve au moins quelques photos loufoques. Elle sembla trouver mon idée bonne puisqu'elle partie en chercher un. Du même coup, je profitais d'observer la décoration de son salon pour voir si je n'aurais pas d'autres photos accrochées sur les murs ou sur un meuble quelconque. Non. Aucune photo. C'était comme si elle avait vraiment cherché à faire abstraction de son ancienne vie, dans l'Est des États-Unis. En n'ayant aucune photo de son passé dans son appartement, elle s'assurait de ne pas s'en remémorer. Bref, elle finit par revenir vers moi avec un album poussiéreux dans les mains. Elle le déposa doucement sur mes genoux et m'invita à le feuilleter. Les premières photos d'elle remontaient à sa naissance où elle ne faisait même pas un an. Elle était trop mignonne avec ses joues rondes et roses. Ses parents avaient vraiment l'air des hypies même si l'époque en tant que telle était terminée. Je reconnaissais son père plus poilu et un peu plus maigre. Je continuais de feuilleter les pages, parcourant ses souvenirs découvrant au passage sa soeur. De ce que je constatais, elles étaient très rapprochées l'une de l'autre. En tout cas, sur chacune des photos, elles semblaient bien s'entendre.

    Je tombais finalement sur une photo plutôt comique. À mes yeux, Denver ne devait avoir que cinq ans, pas plus. Elle prenait la pause tout en faisant une grimace dans un immense jardin qui devait être celui de son ancien foyer. À côté d'elle, sa soeur l'imitait, mais elle, semblait heureuse de se tenir dans cette position tordue. Dans le côté droit de la photo, on voyait la mère de Denver qui les peignait sur une grande toile. Je ne pus m'empêcher de rire.

    - Eh bien! On dirait que tu es la seule à ne pas t'amuser sur cette photo.

    Son petit côté boudeux avait donc toujours été en elle. Du moins, c'est ce que j'en concluais par cette photo. Juste à côté de celle-ci, je vis une photo où Denver était recouverte de peinture. Elle devait être du même âge que la photo précédente. Elle était dans les bras de son père et lui donnait un gros bisou sur la joue. Ils avaient l'air heureux.

    - À ce que je vois, ça n'a pas toujours été la haine entre tes parents et moi.
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Denver Hopkins
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Mer 12 Oct - 19:08

    Si j’avais voulu, je n’aurais jamais pris mon album photo de famille avant de partir pour San Francisco. C’est vrai quoi, je n’aimais pas ma famille, je voulais les abandonner pour de bon, ne plus les voir et tout ce genre de choses. Je ne voyais donc pas pourquoi je devais ramener des photos d’eux, sachant que de toute façon j’allais laisser cet album pourrir au fond de mon armoire. L’unique chose qui me poussait à le prendre, c’était parce que j’avais des photos de ma sœur et moi dedans. Au pire, j’aurais pu toutes les arracher et emmener celles que je voulais avec moi. Mais non, tout se passa différemment. En fait, je n’avais vu l’album une fois que tous mes cartons furent été déposés ici, dans mon nouveau chez moi. J’étais persuadée que c’était ma mère qui me l’avait faufilé entre plusieurs choses sans que je ne m’en aperçoive. Je n’avais pas appelé pour lui demander si c’était bien elle, car d’une je ne voulais pas lui parler car cela serait un prétexte pour que j’engage la conversation entre nous et de deux, je n’avais pas que ça à faire. D’ailleurs cet album resta tout au long, depuis le début jusqu’à aujourd’hui, dans cette boîte de carton. Si Domenico ne m’avait pas demandé de le sortir, je ne l’aurais sûrement pas touché. C’est dire, je ne me rappelais même plus de son existence. J’avais vraiment rayé mes parents de ma vie, et ses photos aussi.

    Tous les fantômes de mon passé allaient ressurgir. Maintenant que j’amenais l’album photo sur les genoux de Domenico, je savais que chaque photo allait me provoquer quelque chose. Même si je savais que je n’en étais pas capable, j’avais peur de retrouver une certaine nostalgie en voyant toutes ces photos. J’avais peur de découvrir ma réaction en fait. Je n’avais pas pris le temps de le feuilleter. J’avais vu quelques photos rapidement, mais j’allais les découvrir une par une, une nouvelle fois, en compagnie de Domenico. Au moins, il m’aiderait indirectement à les affronter. Alors qu’il commençait à ouvrir l’album et à tourner les pages, je me collais contre lui et je regardais les différentes photographies par-dessus son épaule. J’y revoyais mes parents, toujours aussi loufoques, ou encore moi en bébé, ou à deux ans. Ensuite ma sœur, également lors de sa naissance, puis au fil du temps. Domenico continuait de tourner les pages, jusqu’à s’arrêter sur une photo bien précise. Sur celle-ci, on voyait nettement que je n’appréciais pas ce qu’on me demandait de faire. Je m’en rappelais, bien que très vaguement. Ma mère m’avait obligée à prendre une pose complètement ridicule pour qu’elle puisse me peindre. J’avais trouvé ça vraiment inutile, tout au contraire de ma sœur qui avait bien l’air de s’amuser. J’attendais que Domenico y fasse une remarque. Je m’attendais à ce qu’il rigole aussi. Et il fit tout ce que j’avais prévu. Selon lui, j’étais la seule à ne pas m’amuser sur cette photo. Et franchement, il n’avait pas tort.

    « En effet, je ne voyais rien d’amusant à prendre la pose comme ça. » rétorquai-je en haussant les épaules.

    Je ne savais même plus si j’avais continué à poser de cette manière jusqu’à la fin de la peinture. Ca ne m’aurait même pas étonné si je serais partie avant, m’enfermer dans ma chambre à faire des activités qui me plaisaient davantage. C’était leur monde, pas le mien. Je regardais ensuite la photo d’à côté. Domenico l’avait remarquée aussi. Je changeais complètement de visage sur celle-ci, j’étais… contente. J’avais l’air contente en tout cas. J’avais l’air d’aimé mon père aussi. J’entendis Domenico me dire qu’à ce qu’il voyait, ça n’avait pas toujours été la haine entre mes parents et moi. Sur le coup, je ne répondis pas. Je regardais la photo, un peu perdue dans mon regard. Puis, je me lançais :

    « Oui, mais j’étais petite, innocente et naïve. J’ai grandis maintenant. Je sais faire la part des choses. »

    Je lui jetais un bref regard puis je prenais brusquement l’album photo de ses mains, pour le refermer rapidement, une fois en ma possession :

    « Je crois que tu en as assez vu. »

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Anonymous
Invité
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Mer 12 Oct - 23:25

    D'après les photos, la vie n'avait pas toujours été noire pour Denver dans la demeure des Hopkins. Oui, elle avait l'argument que lorsqu'elle était petite, elle ne réalisait pas vraiment que ses parents étaient différents de ceux de ses camarades de classe, mais tout de même. Le visage que je voyais là de la petite fille qui souriait à pleines dents à son père n'était pas celui d'une enfant maltraitée. À mon avis, ses parents étaient seulement maladroits dans la manière d'éduquer leurs enfants. Ça ne s'apprend pas à l'école: alors ils ont fait comme ils ont pu, au meilleur de leurs connaissances. Or, pour la défense de Denver, il fallait quand même reconnaître que ses parents n'avaient pas toujours pris les meilleures décisions. Par exemple, ne pas payer ou ne pas avoir aidé financièrement Denver à payer une partie de ses études universitaires pour des convictions qu'ils leur étaient propres n'était pas une action des plus indiquées surtout quand les parents ont les moyens de le faire et que ledit enfant est encore sous leur tutelle légale. Toutefois, quels parents avaient toujours été exemplaires auprès de leurs enfants? Qui n'avait jamais fait d'erreur? Même mes parents biologiques et adoptifs n'avaient pas toujours pris de bonnes décisions me concernant. C'était le propre de l'être humain: être imparfait. Oui, certaines erreurs étaient moins pardonnables que d'autres, mais c'était possible de passer par-dessus. Après tout, maintenant était majeure au yeux de la loi, elle pouvait faire ce que bon lui semblait! Ses parents ne seraient plus là pour interférer dans ses décisions ce qui implique que les sources de tension risquent d'être éliminées grandement. Je savais qu'elle portait en elle la blessure de douleur de ces années où sa personnalité, ce qu'elle était, a été réprimée. Toutefois, j'étais certain que si elle acceptait de faire la paix avec ses parents, elle pourrait avancer encore plus. Mais bon, je m'étais déjà assez immiscé dans sa vie comme ça.

    Brusquement, Denver ferma l'album sous mes yeux. Bien que je l'avais vu faire, je demeurais surpris. Était-ce trop pour elle de me laisser regarder par cette fenêtre qui me donnait accès à son passé? Était-ce vraiment vis-à-vis moi qu'elle se sentait mal à l'aise ou plutôt face à elle-même lorsqu'elle regardait ces photos? Je me demandais si elle trouvait cela difficile de regarder le deuxième côté de la médaille: l'amour qu'elle avait tout de même pour sa famille. Elle avait tellement passé d'années à écouter le même vieux disque lui dictant que ses parents étaient des fous à lier et qu'ils ne faisaient que l’opprimer que lorsqu'elle en écoutait un nouveau, lui rappelant qu'il y avait eu du bon dans leur relation, cela la troublait. À force de se faire répéter toujours la même chose, on finit par oublier le reste. Bref, peu importe la raison, elle ne voulait pas prolonger l'activité plus longtemps. Sur le moment, j'aurais voulu continuer à regarder les photos de la petite Denver, celle que je n'avais pas connu. Or, je me ravisais, me disant que j'aurais probablement l'occasion de le faire un autre jour. Elle avait été assez confrontée par son passé en un si court laps de temps. Il fallait lui laisser un peu de temps pour décompresser. J’acquiesçais donc poliment avec une moue ferme et déposais l'album en face de moi sur une table. Je serrais ensuite Denver qui était déjà appuyée bien confortablement sur mon corps. Je lui donnais un petit baiser sur la tête.

    - Très bien, déclarai-je sur un ton doux, mais tu ne perds rien pour attendre. Je te le garantis.

    Trouvant le silence un peu gênant, j'allumais la télévision avec la commande qui était juste à côté de moi. C'était une chaîne quelconque où il présentait des nouvelles. Je les regardais sans vraiment écouter. Les images passaient sous mes yeux sans que mon cerveau semblent les enregistrer. En fait, je me plaisais juste à être à proximité de Denver. La sentir blottie tout contre moi, au chaud, en sécurité. Je n'avais aucune idée si l'attention de Denver était fixée sur notre position ou la télévision, mais je la sentais du moins détendue. Je me dis instinctivement que je voulais que ça soit ainsi pour un long moment. Je ne pouvais me projeter dans l'avenir pour savoir jusqu'où notre couple pourrait aller, mais je savais et je voulais que pour le temps qu'il durera, que ça reste comme ça.

    - Je suis bien, dis-je alors que sur l'écran de la télévision, un homme présentait la météo. Je ne veux pas que ça change.

    C'était trop bon, trop parfait pour que je sois assez cinglé pour y mettre fin.


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Denver Hopkins
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Jeu 13 Oct - 19:43

    J’avais l’impression d’avoir tout subit d’un coup. L’arrivée en trombe de mon père puis maintenant les photos. C’était dur car cela allait bientôt faire un an que j’avais quitté Philadelphie et que je n’avais plus eu de retours par rapport à ma famille. Donc, de tout absorber en une matinée… Je n’étais pas préparée. Je n’étais même capable du tout en fait. J’avais pratiquement péter un câble en découvrant mon père chez moi et en compagnie de Domenico et ensuite je venais de claquer l’album de photo alors que Domenico était en train de le regarder. J’avais des réactions certes surprenantes, mais je devais bien le faire comprendre. Je n’étais pas un robot qui peut gober tout ce qui passe devant lui sans craquer. J’étais un être humain, j’avais mes qualités, mes défauts et mes réactions incontrôlées. J’espérais juste qu’avec mon geste un peu trop brusque, que Domenico ne le prenne pas mal. Ce n’était pas par rapport à lui. D’ailleurs cela me plaisait presque qu’il fasse des efforts pour que je puisse me réconcilier avec mes parents. Car même si je n’en avais pas du tout envie, c’était son geste qui me faisait plaisir. Comme s’il voulait que je sois heureuse jusqu’au bout. Mais ce qui me rendait déjà heureuse après tout, c’était d’être avec lui.

    Rien que d’être collée contre lui, ça m’enlevait toutes les préoccupations que je pouvais avoir. Dans tous les domaines, concernant le boulot, le stress… Toutes ses ondes négatives disparaissaient dès qu’il était avec moi. C’était vraiment fou, mais c’était comme ça. Comme une drogue. J’avais l’impression que je pouvais me séparer de tout, sauf de lui. Je ne sais pas si c’est un point positif, mais c’était ce que je ressentais en cet instant même. Juste le fait qu’il n’insiste pas pour rouvrir l’album photo me faisait plaisir. Car je sais qu’il aurait très bien pu essayer de me faire comprendre que de regarder toutes ces vieilles âneries, cela aiderait mon passé à se reconstruire pour mieux affronter le futur. Il ajouta ensuite que je ne perdais rien pour attendre. Je fis une petite moue et j’haussais indifféremment les épaules. Ce n’était pas ma priorité tout cela. Je m’étais bien séparée de mes parents sans avoir le moindre regret, ce n’était pas maintenant que j’allais en avoir. Je ne répondais même pas à sa remarque et je contentais de me coller contre lui. D’ailleurs, il termina par allumer la télévision. C’était le journal télévisé. J’avais pris l’habitude de lire les journaux, donc cela faisait longtemps que je n’avais vu les nouvelles à la télévision. C’était une activité qui me plaisait bien en plus. J’aimais me renseigner sur tout ce qu’il se passait dans le monde. J’aimais apprendre, cultiver ma culture… Ne pas être naïve quoi. Alors je m’agrippais doucement au bras de Domenico et je fixais l’homme qui parlait dans la télévision. Puis vint l’homme de la météo, que j’appréciais un peu moins. Et à cet instant, Domenico en profita pour prendre la parole. Il dit qu’il était bien et qu’il ne voulait pas que ça change. Je quittais mon regard de la télévision pour le poser sur lui, levant légèrement la tête pour mieux le voir :

    « Moi aussi je suis bien. »

    Je tendais mon cou pour lui faire un baiser sur le coin de ses lèvres, puis je me remettais dans ma position initiale. Je mettais ma tête sur son épaule, j’entourais son bras avec mes mains et je fixais d’un air léger le présentateur qui présentait à présent les températures de la météo de demain matin. Un léger silence planait entre nous, mais ce n’était pas un silence gênant. C’était un silence tranquille et paisible. En même temps, je caressais doucement du bout des doigts le long du bras de Domenico. Aussitôt, une question me vint à l’esprit :

    « Pourquoi ça changerait? »

    Je sais que je ne pouvais pas prévoir ce qui allait se passer dans notre couple le mois prochain, demain ou dans cinq minutes, mais je souhaitais vraiment le savoir.

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 15 Oct - 23:25

    Pour un mec, surtout s'il est orgueilleux, c'est tout un pas que de se lancer un amour. Cela implique qu'on doit mettre ses sentiments sur la table même s'ils risquent d'être malmenés. Être en amour, c'était risqué. On ne peut avoir aucune garantie de l'autre, car il ignore ignore autant que nous comment il agira demain ou le surlendemain. Il faut donc se lancer dans le vide, avoir une confiance aveugle envers l'autre en espérant que notre coeur sera entre bonne mains - bien quoi? Les hommes ne sont pas les seuls qui peuvent mal gérer l'amour, les femmes aussi. - C'était comme lancer une pièce de monnaie dans les airs: on espère qu'elle tombe du bon côté, mais on a autant de chance qu'elle tombe du côté choisie que de l'autre. Tout cela, pour moi, c'était nouveau. À vrai dire, pas seulement être en relation était nouveau, mais c'était aussi de devoir accorder autant de confiance envers quelqu'un. Denver avait ma confiance à un niveau proportionnellement similaire à celle que j'avais pour Georges et Grace que je connais depuis quinze ans. Elle avait gravi les échelons très haut, mais elle pouvait redescendre très facilement. Comme j'ai énormément confiance en elle, le moindre geste pouvait atteindre cette confiance pouvait être impardonnable. En fait, je n'étais pas plus sévère envers elle qu'envers un ou une autre. Le truc, c'était que, vu qu'elle était située au-dessus de la masse, sa chute serait proportionnelle à la valeur qu'elle a à mes yeux. Une personne plus insignifiante dans ma vie, quant à elle, si elle me trahirait, en verrait peu les conséquences puisqu'elle n'est pas haute dans mon estime.

    Sans s'en rendre compte, Denver était maintenant sur la corde raide: le moindre faux pas et cela risquait d'être fatale. Je ne savais pas si elle prenait conscience de tout cela. Probablement pas. Nous étions tous les deux trop absorbés par nos sentiments amoureux pour mesurer les enjeux reliés à notre relation toute fraîche. Mieux valait rester à l'affût et oublier l'insouciance: on avait gros à perdre si on se laissait berner! Personnellement, je ne pouvais pas dire que je soupçonnais Denver de pouvoir trahir ma confiance ou me faire du mal - sinon, pourquoi serais-je allé vers elle?- Toutefois, la vie est faite de circonstances et de situations imprévues qu'on pouvait déraper rapidement. Sous l'effet de l'alcool ou encore des drogues, notre perte de contrôle se multipliait. Je ne souhaitais pas qu'on en arrive là, mais mieux valait être prévenant que guérir une fois le mal accomplit. C'était pourquoi j'en avais vaguement fait mention à Denver en lui affirmant que je ne souhaitais pas que cela change entre nous. Je savais que cela allait devenir une crainte qui m’obséderait. Il faudrait que je m'en défasse vite. N'empêche, je trouvais qu'il était tout de même un peu justifié que je l'aie: je ne m'étais pas lancé dans une telle aventure depuis vraiment longtemps et je ne m'étais jamais autant ouvert et compromis pour quelqu'un. S'il fallait que quelque chose de grave se produise, je ne sais pas si je pourrais retenter l'expérience une deuxième fois. Je ne savais même pas si je serais capable de m'ouvrir une nouvelle fois comme cela. C'était pourquoi il fallait que je fasse attention : pour me préserver des erreurs fatales qui m'attendaient.

    Alors, quand me Denver me demandait pourquoi cela changerait, je sus immédiatement quoi répondre puisque j'y avais vaguement songé tout à l'heure.

    - On n'est pas immuables, Denver. Au nombre de couples qui se séparent et se déchirent, on n'est pas à l'abris de faire partie des statistiques.

    Je lui donnais un baiser sur la joue pour la rassurer parce que je savais que je sonnais comme un pessimiste de première qui voyait déjà la fin arrivée. Ce n'était pas exactement ça.

    - Je te le dis, repris-je, parce que je n'ai pas envie que cela arrive. Je crois que tu sais qu'on a autant à perdre l'un que l'autre s'il fallait que notre relation dérape. On ne peut vraiment rien faire d'autre que de continuer à avoir une belle communication. C'est peut-être la seule façon d'éviter de frapper le mur.

    Je pris un temps pour chercher mes mots.

    - Néanmoins, sache que j'aie mis mon coeur sur la table et que tu l'as pris. J'en assume les responsabilités et je suis prendre des risques. Pour toi.

    Je soutins son regard avec soulagement après cette révélation.
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Let's Have Some Fun [feat Domenico]

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