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 Don't save me, I'm just lost, I'm leaving in the hell.
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Anonymous
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Mer 21 Sep - 2:42

Don't save me, I'm just lost, I'm leaving in the hell.  Tumblr_lrtudn3v3E1r2wqfno1_500

Je pense que ma vie n'était qu'une sucession de déception. J'ai du être mentalement programmé pour souffrir, pour ressentir de la douleur et encaisser. Mais cette fois-ci était peut être la fois de trop. Le mariage, le fait que je ne voulais pas accepter, que j'avais passé de longues heures dans la salle de bains à me regarder dans le miroir et ne rien voir dans mes propres yeux, plus une seule étincelle. Il l'avait peut être prise avec lui quand il est parti, il y a deux ans et demi qui sait. Calvin a toujours été quelqu'un d'égoïste. Et si ma vie était partie avec la sienne. Et si je commençai à aller mal que depuis sa mort. Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à lui. Sans que je ne vois son visage passer la porte d'entrée et me regarder avec bienveillance et amour. J'avais essayé de faire mon deuil trop tôt en me mettant avec Sonic et j'avais cru que cette fois ci serait différente. Que j'avais mûri mais la réponse était là, je restai la même gamine. L'enfant perdu de l'orphelinat d'Hambourg qui se cachait derrière la porte pour regarder des étrangers l'emmener loin de tout cet enfer. La petite fille rousse qui regardait par dessus du berceau du nouveau venu en se jurant de toujours l'aimer. Celle qui fait sa première crise, qui s'éloigne en pensant que c'est bien. Celle qui conduit maintenant sans savoir où aller. Je ne sais pas pourquoi ma voiture m'emmenait ici. Mais elle m'amenait jusqu'à lui. Peut être parce que je savais qu'il n'était pas d'accord avec tout ça. Qu'il était derrière le changement de comportement de son père. Je descendis alors de la voiture sous la pluie torrentielle pour lever la tête vers la fenêtre.

Pourquoi mon dieu m'en voulez-vous ? Pourquoi ne pouvez-vous pas me laisser en paix ? Décider de divorcer parce que c'est la bonne chose ? Me marier non pas parce que j'aime quelqu'un mais parce que mes enfants ont besoin d'un père, que je vais probablement mourir demain, tout de suite, dans deux heures. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Je pensais à mes enfants, je ne suis pas une bonne mère. Je ne le serai jamais et je regardai mon téléphone qui ne cessait de vibrer depuis toute à l'heure. Ma décision était comme prise on dirait. Alors, je pris le petit combiné pour composer le numéro qui était la touche deux. « Robbyn... Si tu savais... Comment je suis désolée. Prends soin de ton père. Il le mérite. » Je raccrochai alors pour jeter le téléphone sur la chaussée. Je le regardai se faire mettre en pièces sans réelle conviction puis je m'avançai lentement vers le bord de la chaussée. Mon pied droit foula le sol pour se poser sur la route alors bondée et je commençai à la traverser sans me soucier des gens aux alentours. Perdue, je sentais mon esprit m'abandonner. Les voitures commencèrent à freiner doucement, brusquement, et quelqu'un me saisit par la taille pour me trainer vers l'arrière. Alors, j’atterris sur le sol, n'entendant pas les paroles de mon sauveur. Seul un hurlement de désespoir s'échappa de ma poitrine. Je voulais le rejoindre. Je voulais aller vers lui. Il était tout ce que je désirai à cette heure. Mais on me l'avait arraché, alors je tentais de me détacher comme une diablesse hurlant, me débattant avant de me mettre à pleurer toutes les larmes de mon corps. Mon esprit l'avait rejoint mais mon corps était maintenu en vie. Miracle de la vie.
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Anonymous
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Mer 21 Sep - 17:12

L'impulsivité est un putain de défaut, et ne pas se poser de questions était encore pire. J'étais égoïste, et peut-être même le mec le plus égoïste de mon cercle d'amis.... dans ma tête, je ne devais rien à personne, je remettais tout le monde en question, et soyons honnêtes... dans un sens, je me plaçais au-dessus d'eux. Et alors? Ils ne savaient rien de ma vie, et je n'accepterais jamais qu'on me dise que j'avais eu un existence plus facile que tel ou tel parce que c'était faux. Faux, oké? J'en n'ai rien à foutre, je peux me débrouiller seul. C'était si difficile que ça de m’appeler pour me dire "hé Robbyn, j'ai une nouvelle à t'annoncer!". Non, facebook. Un vulgaire statut balancé comme si de rien n'était. On s'en foutait de me l'apprendre personnellement, hein? Très bien... j'avais envoyé Sonic balader de la pire manière possible en sous-entendant que j'aurais pu me passer de lui. De toute façon, m'avait privé de ma liberté dès le jour où il m'a arraché à mon milieu naturel. On pouvait me sortir de la rue, mais jamais on ne sortirait la rue de moi. Eh bien il l'a apprit ce soir, et je n'ai pour le moment pas le moindre regret de m'être montré infecte avec ce type que je ne pouvais pas appeler "père" à l'heure qu'il est. Et le respect dans tout ça? Il peut aussi aller se faire foutre, pauvre con, pauvre connasse, je vous déteste tous.

À peine ma conversation avec Sonic terminée, je me suis levé pour sortir sans un mot aux filles présentes à la maison. But de la balade; aucun. J'avais envie de couper les ponts avec tout le monde, d'exploser mon téléphone contre un mur, de quitter mon job et de partir de la ville pour recommencer quelque chose ailleurs. De toute manière, j'étais mieux en solitaire.

Alors que je marchais à un rythme qui empêchait qui que ce soit d'approcher mon espace personnel, une scène attira mon attention non loin de là. Quelqu'un était en train de traverser la route au feu rouge, et un tas de voiture venaient de freiner en klaxonnant. Dans l'immédiat, je ne pus m'empêcher de me dire qu'elle avait tout intérêt à se faire shooter, la débile qui traversait la route à ce moment, mais cette partie pourrie de moi-même fut écartée en moins d'une fraction de secondes lorsque je reconnus le visage familier d'Evelyn. Vous me direz que j'étais censé être énervé contre elle. Oui, je l'étais, en surface... mais pas assez pour ne pas bondir vers elle afin de la tirer en arrière et lui éviter un accident de plus. Si j'avais été foncièrement mauvais, je l'aurais juste regarder se faire tuer. Or, ce n'était pas le cas, elle était l'une de ms meilleures amies. Bam, une fois hors de danger, elle se mit à hurler, et je me suis accroupis à côté d'elle en pensant d'abord qu'elle s'était fait mal en tombant, sauf que ça ressemblait plus à une crise de nerfs qu'autre chose.

EVELYN, EVELYN! RÉVEILLE-TOI, BORDEL!


Je me suis mis à la secouer plus ou moins énergiquement dans le but de la ramener à la réalité, mais en sentant des yeux posés sur nous, je m'interrompis. Un grondement s'échappa presque aussitôt de ma poitrine alors que je levais le regard le plus mauvais qu'on puisse imaginer sur le public qui s'était formé.

Vous avez pas autre chose à faire, vous?!


Je crois que j'ai passé plusieurs secondes à les observer les uns après les autres avant qu'ils finissent par s'en aller. Enfin bref... c'était pas le bon soir pour m'irriter. C'était pas la bonne semaine.

Eve, qu'est-ce tu foutais sur la route?
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Anonymous
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Jeu 22 Sep - 0:42

Comment peut-on faire ? Être une enveloppe charnelle sans un quelconque esprit pour l'habiter. Quand quelqu'un me saisit, je ne sentais plus rien, je tombai donc lourdement à terre, comme inerte. Les yeux dans le vague. Qui était à mes côtés ? Qui s'occupait de moi ? Qui s'occupait d'elle ? Je pourrais la désigner par la troisième personne parce que ce n'était tout simplement plus moi. Evelyn n'était plus moi. Je n'étais plus personne. Une sorte de conscience échappée de son corps, une chose indéfinissable. Je pouvais les regarder d'un point de vue extérieur. Elle et son sauveur. Comme ci je ne m'appartenais plus. Elle qui poussait un énième hurlement de douleur, signifiant qu'elle m'expulsait pour de bon telle une mauvaise herbe. Une personne qu'on vomit. Pourtant tout me revint comme une succession de flashback. Mon arrivée à San Francisco, j'étais radicalement plus jeune et plus naïve perdue dans cette grande ville, parlant peu la langue venue ici pour me faire soigner et maintenant j'étais une parfaite américaine même si je gardais mon accent. Je sentis tout s'évaporer comme ci on me vidait de ce souvenir. Ma première rencontre avec Imogen, l'amie que j'ai rencontré en premier mais qui était en réalité ma sœur. « Je m'appelle Imogen, je vais t'aider si tu veux. » Je lui ai alors souri, qu'est-ce que j'étais naïve. Je ne pensais pas une seule seconde que des personnes pouvaient être foncièrement mauvaises. Comme l'homme qui me tenait dans ses bras et qui me hurlait dessus de revenir à moi. Mais si je n'avais pas envie ? Si je me sentais vide, incomplète. Je revoyais le visage de Calvin, heureux quand je lui avais annoncé ma grossesse. Son corps froid à la morgue. Une larme coula sur mon visage. Est-ce que j'avais encore des sentiments bien que mon corps soit vide. Comme une marionnette. Tu ne comprends pas Robbyn, j'en ai assez de tout ça. Je ne suis plus bonne à rien, je ne suis plus à rien. Je ne vaux plus rien.

Le corps automatisé tourna le regard vers l'homme sans le voir. Plongeant mes prunelles dans les siennes. Il hurla quelque chose aux patients mais je ne dis rien. Je restai stoïque, incapable de faire quoi que ce soit. Même bouger le bras. J'étais partie dans une dimmension parallèle. Je sentis toute énergie se vider alors je hurlai à nouveau. Mais rien ne sortit. J'aurai voulu le gifler ce putain d'égoïste. J'aurai voulu lui envoyer une droite. Lui dire de ne pas se mêler de nos vies. Mais rien. Rien du tout. Rien de chez rien. Je semblai bloquer dans cet univers parallèle, au-dessus de mon propre corps. N'oublies de leur dire mon nom sombre crétin et d'appeler mon... époux. Beurk, ça m'écorche presque de devoir dire ça quand on pense qu'il veut divorcer. Bon il s'est excusé sur le message vocal non ? Mon corps commençait à trembler. Non, je te somme de ne pas faire une crise pauvre corps pitoyable. Beh si, il la fait quand même. Je le vis tressauter dans les bras de Robbyn. Si jamais mon corps est abimé, je te défonce Robbyn Thompson. Même si on porte le même nom de famille, que tu es un sombre connard, que je te détesterai pour l'éternité. VA CREVER EN ENFER ! Bon je sais que tu m'entends pas. Mais quand même !
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Anonymous
Invité
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Jeu 22 Sep - 9:10

Un, deux, trois, rien ne changeait, à part peut-être qu'Evelyn avait tourné la tête vers moi pour me fixer avec un air vide que je connaissais pour l'avoir vu des centaines de fois dans les yeux de mes anciens amis. Lorsqu'elle se mit finalement à trembler, cependant, mon premier réflexe fut de sortir mon téléphone portable pour appeler les secours et de voir que j'avais reçu un nouveau message de la part de la jeune femme clouée actuellement au sol. Des excuses... elle s'excusait...

En une fraction de secondes, mon corps s'était totalement figé, parcourut d'un long frisson et de sueurs froides. Je venais de faire le lien entre tout ce qui s'était passé ces dernières heures, et le bilan ramenait toute la faute sur moi. Comment était-ce possible? Je ne sais pas, moi... ce n'était pas possible, je n'étais pas ce genre de personne. Je n'étais pas un "bourreau", comme ils disent. Pourtant, tout semblait prouver le contraire... c'était uniquement de ma faute si on en était là.

Eve était toujours secouée par ses spasmes, mais je ne pouvais pas supporter l'idée de la toucher, alors je l'ai simplement lâchée avant de bondir en arrière pour me relever et reculer lentement de quelques pas sans cesser de la fixer avec horreur. Mon incapacité à exprimer quoi que ce soit était totale en ce moment, et après avoir longuement fixé la silhouette qui se mouvait au sol avec de grands yeux fixes, j'ai finis par simplement me retourner avant de partir en courant dans une direction qui menait je ne sais où. En tout cas, je ne me suis arrêté qu'après dix minutes, et recraché tout ce que j'avais pu manger aujourd'hui sur le côté de la rue. Je ne pouvais parler de ça à personne, encore moins maintenant que je m'étais enfui au lieu d'appeler les secours. Quelqu'un finirait bien par le faire, mais j'étais même incapable de penser à ça. Cette nuit, je n'allais pas pouvoir dormir, et demain... demain, je ne veux même pas savoir où je serai. Sûrement à la place que je mérite.

Après m'être redressé, je me remis en route lentement, tête baissée et mains dans les poches. Je crois que je me dirigeas vers l'église la plus proche du coin, tiens. En tout cas, mes jambes se sont arrêtées devant, mais je ne me sentais pas dans le droit d'entrer, alors j'ai simplement fait le tour pour m'asseoir au pied de l'une des parois pour pleurer à l'abri du regard de tout le monde. Le fait était là: j'avais tué quelqu'un. Et quelqu'un qui n'avait rien fait de mal. Une de mes meilleures amies, même! Dire qu'il y a quelques semaines, je trahissais un autre de mes proches en m'appropriant Mary Jude. Maël m'en voudrait pendant des années, lui aussi. Là, je crois que j'en étais arrivé au point de non-retour concernant la dénigration de moi-même. J'avais sûrement un problème ou un vice encré quelque part en moi. Je croyais à beaucoup de choses, notamment à la possession, et en ce moment, je ne vous cacherai pas que l'idée me traversait l'esprit parce que je ne me reconnaissais pas. D'accord, mon caractère était bien trempé, mais je n'avais jamais fais de mal à mes proches. J'aurais fais n'importe quoi pour eux, et c'est valable encore maintenant... mais toute cette construction longue qu'est la fondation d'un lien de confiance avec quelqu'un se détruisait d'un claquement de doigt à la moindre erreur, comme un château de cartes. Et à présent, quoi? À présent... je ne sais plus rien. Ni qui je suis exactement, ni ce que je suis capable de faire dans mes élans d'égoïsme. Si je pouvais disparaître, c'aurait été une bonne chose. Ça m'empêcherait au moins de tout démolir sur mon passage.
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