histoire

22 juillet 1994, ma mère mis au monde sa deuxième fille. Comme si avec le temps elle n’avait pas compris ça servait à quoi la pilule. Peut-être que si ça avait été la première fois, ses parents l’auraient pardonné, mais la deuxième fois a été celle de trop. La première elle l’a donné en adoption dès sa naissance, mais moi elle a voulu me garder encore un peu. C’est donc à cette journée pluvieuse à Honolulu que je naquis. Si elle m’a aimé ? Je ne sais pas vraiment, s’il elle m’a gardé ? Non. Elle n’a pas été faite pour être mère et ne le sera jamais. Donc déjà à 3 mois je partais pour un long voyage. Je ne sais pas si je saurai un jour la vraie raison du pourquoi elle m’a laissé. Personnellement un jour si je suis enceinte et que je tiens mon bébé dans mes bras, après je ne pourrais jamais le laissé partir. Mais il y a de ses personnes qui n’ont pas l’instinct maternel et ma mère ne l’avait vraiment pas. Je fus donc adoptée par une famille normale, enfin les parents étaient plutôt normaux. Ils ne pouvaient pas avoir d’enfants naturellement donc ils m’ont adoptés. Je n’étais pas la seule enfant qu’ils avaient adopté, apparemment ils aimaient vraiment les enfants. Mais tout ça je ne l’ai su que très tard. Donc pour, je vivais le parfait bonheur à Hawaii avec ma grande famille. Je crois que dans tous les enfants, j’étais celle que mes parents avaient le plus de difficulté, j’étais la plus dérangeante, celle qui courrait partout, celle qui n’écoutait rien. Malgré tout, j’ai été aimé par mes parents comme tous les autres. On se ressemblait tous physiquement, on avait tous nos traits d’hawaïen mais mentalement on était tous différents et on formait un belle grande famille. J’ai commencé très jeune à commettre des «infractions». J’avais tout ce que je voulais chez moi, mes parents étaient très généreux et ne manquaient pas d’argent, mais ça manquait d’action dans ma vie. Alors je commençai à voler au départ des bonbons au dépanneur du coin, puis ensuite dans de grand magasin, dans des maisons. La majorité du temps je faisais ça seule et je disais que je me l’étais achetée avec mon argent. Mais j’ai été quelques fois arrêtées par la police, mais puisque j’étais jeune on ne faisait qu’appeler mes parents pour qu’ils viennent me chercher au post de police. Personnellement je me fichais d’avoir un casier judiciaire, je m’étais bien amusée avant de l’avoir alors ça valait la peine. En cours, les professeurs me détestaient, mais à part m’envoyer en heure de colle après les cours, ils ne pouvaient rien faire puisque malgré le fait que j’étais très dérangeante, j’avais de bonne note. Ça a toujours été pour moi facile les cours, c’est pourquoi je finis toujours par faire autre chose car je trouve ça très emmerdant. Ils n’ont qu’à nous apprendre des choses qu’on ne sait pas, mais surtout intéressantes. Dans toute ma grande famille, la personne avec qui je m’entendais le mieux, avec qui j’avais la plus grande complicité, c’était ma grande sœur Melinie. Je l’ai toujours admiré et adoré. Je savais que je pouvais lui faire confiance et qu’elle allait toujours être là pour moi. Je n’avais pas besoin d’avoir une collection d’amies, en fait je trouvais les jeunes filles de mon âge pas assez bien. J’avais mes quelques mêmes amies toujours, et ma sœur. Ça m’allait parfaitement, je n’avais vraiment pas besoin de plus. J’ai toujours eu une passion pour la musique, j’aimerais bien être chanteuse, mais comme je n’ai pas vraiment une belle voix, je me suis donnée dans des instruments qui créent eux-mêmes leur son soit la guitare et le piano. J’aime créer moi-même des pièces, ça me détend et pendant ce temps je ne pense qu’à la musique. Étant très musicale et aimant le rythme, j’ai commencé jeune à danser. J’aimais vraiment être sur scène et me laisser aller tout simplement et en entrant au lycée je suis devenue pom-pom girl. Dans le fond c’est un mélange entre la danse et la gymnastique, j’ai tout de suite adhérée à cette activité tellement libérante. J’ai toujours su ce que je voulais faire dans la vie, même si quand j’étais jeune mes parents me disaient qu’il n’y avait pas beaucoup de gens qui faisait ce métier car c’était très difficile, j’ai toujours gardé mon idée en tête, devenir médecin. Je veux sauver des vies, sauvé des gens de la misère. C’est mon rêve et puisque j’ai de bonnes notes je sais que je serai capable. De plus, je sais bien que si j’écoutais plus en cours, mes notes seraient encore plus hautes alors imaginé mon potentiel. Jusqu’à 15 ans, je vivais une vie presque parfaite avec ma grande famille, ayant de très grosses ambitions. Un soir, revenant à la maison après les cours, en fait j’avais trainé un peu avant de revenir à la maison, ma sœur n’était plus là, enfin Melinie. Mes parents m’expliquèrent tout, enfin pas que pourquoi ma sœur était partie, mais aussi mon histoire à moi. Je ne pouvais pas croire qu’ils m’avaient caché ça depuis le temps que j’avais l’âge de comprendre. Je n’étais pas triste, je n’ai pas pleuré. J’étais plutôt fâchée, en colère contre eux et un peu contre ma sœur d’être partie, me laissant seule avec ma famille adoptive. Elle était partie à San Francisco pour retrouver sa vraie famille, mais moi je la considérais comme ma vraie seule famille, ma sœur. J’ai donc passé quelques temps enfermés dans ma chambre, je n’étais plus capable de voir mes parents. Je sortais de la maison pour les cours et j’allais manger ailleurs. Jusqu’au jour où je décidai de partir. Je ne pouvais plus supporter mes parents adoptifs, je les détestais. Ma vie au complet était un mensonge, et je leur en voulais beaucoup. J’ai donc quitté mon Hawaii natal pour San Francisco pour aller rejoindre Melinie, même si je savais qu’elle s’était trouvée une nouvelle famille, sa vraie. Je ne savais pas si ça allait être mieux là-bas, mais au moins je n’aurais pas à côtoyer mes parents adoptifs à tous les jours. Aujourd’hui je suis à San Francisco depuis 2 ans. J’ai reparlé quelques fois à mes parents, enfin pas mes vrais, mais je leur en veux encore. Je suis très proche de ma sœur, on fait comme si on était de vraie sœur, j’aimerais tellement que ce soit vrai. J’ai rencontré des gens, je continue mes études pour devenir médecin, mais je n’ai pas changé, je suis toujours moi avec mon caractère et je ne changerai jamais.

caractère

Je suis une personne plutôt difficile à décrire, pour dire vrai. Je suis très extravertie, je dis tout ce que je pense, même si ça peut blesser des gens. Je préfère dire toujours la vérité, ne voulant pas continuer ma vie comme elle a commencé, avec un tas de mensonges. J’ai à présent la confiance très difficile à confier, quand j’ai confiance en vous, vous êtes mieux de ne pas me décevoir car vous n’existerai plus pour moi. Je ne suis pas très attentive, je ne suis pas le genre de personne que les gens viennent se confier, car j’écoute mal. Je suis plus du genre à parler que d’écouter. Je n’aime pas être responsable de choses trop importante car j’ai peur de décevoir les gens. J’ai un caractère plutôt changeant et je suis difficile à cernée. Je n’ai pas beaucoup d’amies car je suis très différente et quand on a quelque chose de pas pareil aux gens, ceux-ci ne vous aime pas. Je me fiche un peu de l’opinion des gens, je suis ce que je suis et je ne changerai sûrement pas pour eux. Je n’aime pas démontrer mon amour envers les autres, en fait c’est assez difficile pour moi de dire mes sentiments. Au début lorsqu’on me côtoie on ne m’aime pas beaucoup, mais vous verrez qu’avec le temps on apprend facilement à me connaitre.