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Anonymous
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Lun 18 Avr - 1:20

Sun & beach
What else ?

C H A R L O T T E & E V E L Y N
Charlotte & Evelyn - Sun & beach, what else ? 9359410


Que le temps passait vite. Je commençai à me languir de l'Europe. D'Erika, de mes amis là bas. Je ne savais pas trop comment faire mais en tout cas pour retourner là-bas étant donné que ma vie était ici maintenant. De nombreuses fois j'avais rêvé de prendre l'avion avec mes bagages, mes animaux et mon gamin pour retourner à Paris voir Charlotte et les autres. Mais maintenant, j'étais ici. Et j'avais le mal du pays. Clairement. Comment faire dans ses cas là ? Je suis enceinte jusqu'au cou, je peux à peine me déplacer et je pleure tous les jours car je ne supporte plus ce pays. Mon copain a couché avec ma sœur, mon ex est mort tué par Hans et je ne sais pas comment réagir parce que j'attends un enfant. J'en ai un autre à charge et je sais m'en occuper. Même si le gosse est un véritable démon. J'étais assise tranquillement en me balançant sur ma chaise, un crayon dans la main pour aider Levanaeh et sa fête qui avait lieu au Rub Skye. J'étais en vacances après tout. Je ne voulais pas revoir Sonic tout de suite même si William m'avait conseillé de lui laissé une seconde chance. Je le ferai pas tout de suite car je suis trop occupée. Vendetta, bébé, plus soirée à préparer et le concert que je devais faire avec Mfaith. Si je continuai mes conneries, j'allais accoucher en avance. Enfin tant mieux parce que plus vite Mélodie sera sortie de mon ventre et mieux je me porterai. J'aimais ce bébé mais ma santé déclinait à vue d'oeil et je ne savais pas trop comment faire pour arranger ça même si j'avais maintenant une raison de me battre.

Perdue dans mes pensées, j'entendis à peine mon portable sonner et ce fut par réflexe que je le choppai pour décrocher. Ma mère. Génial. Elle parlait trop vite et je ne comprenais rien alors je répondais par un « ya » ou « nine » de temps à autre ou par des grognements made in Sonic en me disant que j'avais pas que ça à foutre que d'entendre ma mère me parler de ses états d'âme. Je levais donc les yeux au ciel pour raccrocher et balancer le petit combiné sur la table. Pas d'appels, pas de messages de la part de Sonic. Putain le mec, il me trompe avec ma sœur et il a même pas la décence de s'excuser au moins au téléphone. Je pris le petit morceau de plastique – cadeau de Calvin – et le fis sauter dans ma main avant de l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce. Le cellulaire atterrit contre le mur et vola en éclats. Alors, je me levai difficilement pour aller ramasser la carte SIM et la carte mémoire que j'introduisis dans la fente de mon PC. Là, les photos s'affichèrent. Celles de Calvin, Stuart et moi, celles de Debussy jouant avec le gamin et plein d'autres. J'en avais même prise de Sonic couvert de peinture par le petit. Bizarrement de voir ça, cela me fit un pincement au cœur. Je fermai donc l'appareil rageuse et le collai dans le tiroir. Puis, je me levai, choppai un crayon, mes lunettes de soleil ainsi que mes clés pour partir voir mon amie la française.

Ah une semaine de vacances, loin de toute cette merde. Qu'est-ce que j'en reverrai. J'aimerai partir de San Francisco quelques jours et pourquoi pas emmener le gamin à Disneyland bien que je me doute que mes parents ont fait la même. J'avais envoyé chier les Ginstorm et leurs caractères de merde. Entre mon père bio qui se croit tout permis sous prétexte que je suis enceinte et ma demi-sœur qui faisait sa sainte vierge. Non merci. Qu'elle me traite de salope, qu'elle m'insulte. RAF. Tout de façon, je la connaissais pas il y a huit mois donc elle ne me manquera pas. Il n'y avait que quelques personnes qui me manquaient ces temps-ci. Calvin, mes parents, mon fils... et cette enflure de Sonic. Ouais, décidément les Thompson sont doués pour faire naitre des sentiments chez moi. Entre Robbyn qui me manquait un peu plus chaque jour en tant qu'ami et Sonic qui me manquait en tant que compagnon – même si son fils disait que cela faisait chien, je continuerai de l'appeler comme ça – j'étais servie au pays des ours.

Je descendis les marches à moitié essouflée à cause du fait que j'étais une grosse vache pour prendre une gorgée d'eau et vérifier si nous n'avions pas de courrier. On sait jamais, des fois que je recoive une lettre anonyme d'amour. Ouais l'espoir fait vivre. Haha. J'ouvris donc la petite boîte de métal pour voir que j'avais effectivement une lettre. De ma mère encore. J'en avais déjà une hier. Mais fais chier quoi! Elle me harcelait ou quoi ? Je hélai un taxi, avant d'en voir s'arrêter un juste devant moi. Femme enceinte oblige surement. Je lui indiquai la direction de la plage, lieu où j'avais rendez-vous avec Charlotte et on y fut en quelques minutes. Je lui donnai la liasse de billets pour descendre et chercher mon amie du regard. Je pense que c'est elle qui me réparera avant moi. Parce que vu comment j'étais grosse, on me verra à des kilomètres.
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Anonymous
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Mar 19 Avr - 15:17

Oh b-baby don't you be so mad because I barely remember… As she tried to recognize me with the eyes she saw me with in December…
C’était ce que je chantais depuis ce matin ; The Strokes. Non pas que ça me déplaise. Et puis j’avais l’habitude… Dès que j’entendais une chanson elle restait dans ma tête, pendant plus ou moins vingt-quatre heures. Aujourd’hui, ce serait The Strokes, puisque c’était la première chanson que j’avais entendu ce matin.
En me levant ce matin, j’avais été ravie de voir ce soleil flamboyant briller au dessus de San Francisco. D’accord, il ne faisait pas très chaud, mais c’était toujours mieux que la pluie parisienne. Oh oui, beaucoup mieux.
Bien que… ma mère m’avait téléphoné hier soir, et m’avait annoncé le bulletin météo des quatre coins de la France… En l’occurrence, il faisait plutôt beau, si vous voulez tout savoir « assez pour manger dehors, mais dès qu’il y a de l’ombre, on sent qu’il fait frais… » Oui bon, bref… Merci maman.
Depuis que j’étais partie, tout était prétexte à m’appeler. Pourtant ce n’était pas dans ses habitudes. J’avais grandi avec mes parents, bien sur, mais ils m’avaient toujours laissés une grande liberté. Il m’était souvent arrivé de découcher pendant plusieurs jours, en ne laissant qu’un misérable mot sur la table de la cuisine ‘Pas là pendant 3 jours. Bz, Cha ’ , et alors, mes parents ne s’inquiétaient pas, ils continuaient leur vie, jusqu’à ce que je rentre à la maison…
C’est pour ça que j’étais surprise que ma mère ne cesse de m’appeler. Mais encore plus parce que nous n’avions pas des tonnes de choses à nous dire. C’était même parfois gênant quand elle était au bout du fil sans rien dire, et moi de même de mon coté.
Bref… J’avais appris il y a quelques jours qu’une de mes amies parisiennes (enfin quand elle était sur Paris, du moins) habitait San Francisco, Evelyn. C’était assez troublant de voir qu’il y avait un paquet de monde que j’avais connu en France qui s’était finalement installé dans le coin.
J’avais parfois même l’impression qu’on m’avait suivi. Mais non, ils étaient là bien avant que j’arrive.
Que j’arrive… que je débarque serait sans doute plus adapté. C’était clairement ce que j’avais fait. J’avais sauté dans le premier avion pour San Francisco, pour retrouver Léopold. Sans réfléchir à comment j’allais le retrouver, et comment j’allais faire en sorte qu’il veuille bien me voir, ensuite me parler, et finalement me pardonner. J’avais déjà eu la chance de constater qu’il n’avait pas changé de numéro de portable ; ce qui m’avait facilité la tache quant à le retrouver. Je m’attelais désormais à faire en sorte qu’il me pardonne… Ça m’épuisait.
C’est pour ça que ce rendez-vous avec Evelyn tombait à pic pour moi, histoire de faire un break dans tout ça.
En plus de ça, on s’était donné rendez-vous à la plage, où je n’avais pas encore eu l’occasion d’aller faire un tour.
En arrivant, sur la plage, j’étais assez surprise de voir tout le monde qui était là. Je veux dire, je savais qu’il faisait beau et tout ça, mais quand même, il faisait à peine 20°C, c’était pas non plus un temps caniculaire…
Je n’étais pas très fan de tout ça. IL y avait pleins d’enfants partout qui couraient dans le sable, et avec le vent je prenais tout dans les yeux. Je mis donc mes lunettes de soleil sur le nez. Pauvre protection.
J’étais donc là, assise au soleil sur la plage, j’avais roulé le bas de mon jean, comme ça allait changer quoi que ce soit, et j’attendais Evelyn.
Au bout de quelques minutes, je repéra une jeune femme qui avançait sur la plage, l’air de chercher quelqu’un. Elle était… très enceinte. J’eu un moment de flottement avant de reconnaitre Evelyn.
Je me redressais leva le bras pour lui faire signe.

« Evelyn, j’suis là ! »

Ça me faisait vraiment bizarre de la revoir après tout ce temps, mais ça me faisait surtout énormément plaisir.

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Anonymous
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Mar 26 Avr - 15:14

Sun & beach
What else ?

C H A R L O T T E & E V E L Y N
Charlotte & Evelyn - Sun & beach, what else ? 9359410


La plage et ses environs. J'adorai cet endroit et je savais que je pourrais y passer des heures à écouter le doux murmure des vagues, regarder des surfeurs monstrueusement musclés et des chiens courir dans tous les sens. Auparavant, ma vie passait par le sport. Courir, nager, sauter. J'adorai l'adrénaline, plonger dans des eaux tourmentés et essayer de remonter pour respirer. La peur de mourir accentuait mon plaisir mais depuis que j'étais enceinte, je ne faisais plus rien. Si, j'allais me baigner avec Stuart ou encore faire deux ou trois brasses à la piscine. Bientôt, les cours pour l'accouchement vont commencer et je vais devoir les suivre seule. Oui, parce que j'ai eu la bonne idée de me disputer avec ma sœur, rompre avec mon copain ou encore caser ma meilleure amie avec mon meilleur ami. Quelle galère. Je passais doucement une main dans mes cheveux désordonnés par le vent pour voir des enfants courir sur la plage. Nom de dieu que le mien me manquait tant. Mon fils, ma bataille. Okay, je sors. Mais Stuart était tout pour moi depuis longtemps et le savoir chez mes parents alors que je suis là, toute seule, à San Francisco me faisait mal. Tellement mal que je songeai grandement.

Je devais être complètement perdue dans mes pensées car je ne vis pas mon amie arriver. Charlotte, la petite française. Cela m'avait fait plaisir de la voir ici, à San Francisco, au moins une tête connue et que je connaissais depuis des années, à part Maël. L'amitié. Voilà ce qui m'empêchait de quitter cette ville, de prendre ma valise et retourner en Europe. Heureusement que je recevais ses lettres car je ne savais pas si j'aurai été capable de survivre sans ma correspondance avec Jasper. Je priai tous les jours pour qu'il revienne mais je ne savais pas quand. Le guerre pouvait se montrer cruelle et me prendre l'homme à qui je me confiai et qui représentait bien plus qu'un simple timbre poste pour moi. Mais comment le dire à mes amis ? Comment leur expliquer que je recevais des lettres d'un mec que je ne connaissais pas depuis six ans et que je ne voulais pas arrêter cette correspondance étrange. Je ne l'avais jamais vu et je ne savais pas comment je réagirai si je devais le voir un jour. Je posais doucement mes mains sur mon ventre avant de voir que Cha' était à côté de moi. Je me tournai vers elle et lui souris de toutes mes dents.

« Salut Cha'! »

Je m'approchai d'elle et l'embrassai doucement sur la joue comme chez les français. Elle n'avait pas changé. Toujours aussi belle. Je n'arrivai pas à croire qu'elle était tout juste en face de moi, comme avant. Nos séances shopping, nos soirées beuverie quand on finissait à l'ouest en se demandant quelle boisson nous avions ingurgité et surtout les défiles de mode. Ha, Paris et ses défiles de mode. Paris me manquait énormément. La dernière fois que j'y suis allée, c'était pareil pour la fashion week et j'avais contacté Cha' pour qu'elle vienne avec moi. Mais bon, regarder des pimbêches défiler sur podium et dans des fringues hors de prix, j'adorai ça.

« Alors comment ça va depuis le temps ? »
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Anonymous
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Lun 2 Mai - 17:07

Paris était ma ville. J’y avais grandi, j’y avais ‘fait mes armes’ comme on dit. La décision que j’avais prise de partir était assez insensée, mais je ne la regrettais pas. Et puis visiblement, les gens que je connaissais aimait eux aussi San Francisco puisque je n’arrêtais pas de retrouver des gens que j’avais connu à Paris.
C’était comme si Paris était venu en Californie avec moi. Je souris à cette idée.
Bien sur il y avait Léopold, je le savais puisque c’était la raison principale de ma venue ici. Mais comme il ne semblait vouloir m’écouter, me pardonner complètement, j’avais pensé que je n’aurais plus qu’à repartir, que rien ne me retiendrais encore ici. Mais contre tout attente, je retrouvais assez de gens ici, pour me donner envie de rester, et emménager à San Francisco.
Revoir Evelyn me ramenait en France, à Paris. Je nous revoyais, nous et nos folies parisiennes, nous et les bars les soirs d’étés, à longer la Seine, nous faisant du shopping, dépensant bien trop d’argent.
C’était très agréable de repenser à tout ça. De me rappeler que j’avais de bons souvenirs de la France, pas que mes erreurs. Il y avait du bon dans ce que j’avais vécu. Principalement avec mes amis.
Pendant tout ce temps où je n’avais pas eu de nouvelles, je n’avais pas songé au fait qu’Evelyn puisse me manquer (tout du moins, autant).
Je n’avais de toute façon jamais pensé que quelqu’un me manquerai un jour. Mais débarquer à San Francisco avait au moins le mérite de me faire comprendre une chose : je m’attachais aux personnes. Léo m’avait manqué. Aujourd’hui je comprenais qu’Evelyn aussi.
Je m’étais rapproché d’elle et de son gros ventre en souriant, tout en replaçant une mèche de cheveux.
La voir enceinte me fit perdre un moment le fil. C’était très étrange de la voir comme ça. Je réalisais que nous avions bien changé depuis la dernière fois. Heureusement qu’elle m’avait prévenue à l’avance de sa grossesse, sinon, j’aurais eu un choc.
Je lui souris. Evelyn me salua. Je lui répondis d’un sourire, puis nous nous sommes embrassées.
Quoi de neuf demandait-elle. Ouhlà. J’aurais pu en avoir pour la journée si j’entrais dans les détails. Mais je n’avais pas envie de raconter mes frasques récentes ; celles qui m’avaient poussé ici. Je voulais surtout prendre de ses nouvelles à elle. Autant dire qu’en la voyant, on se rendait bien compte que beaucoup de choses avaient changées pour Evelyn.
Tout en me rasseyant, je lui répondis

« Oh, la routine, tu sais. Boulot. Et puis départ précipité pour San Francisco. D’ailleurs je ne m’attendais pas à te trouver ici. Encore moins enceinte ! Raconte-moi tout. C’est pour quand ? »

Ça me faisait un bien fou de relâcher la pression de ses derniers jours.
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Dim 15 Mai - 20:50

Sun & beach
What else ?

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Je me sentais bien. Serait-ce due à la mer ou à la présence de Charlotte, je n'en avais aucune idée. La voir là me fit plaisir car elle était une de mes rares amies qu'il me restait de l'Europe. J'avais envie d'y retourner car cette période me manquait plus que tout. Je me sentais des plus démunie en Amérique. Ce n'était pas ma terre. J'étais allemande. J'avais aimé y vivre, j'avais grandi en Allemagne et venir à San Francisco était une erreur. Certes, j'avais revu Calvin, j'étais enceinte de lui mais il était mort et je ne savais pas trop comment faire pour survivre sans lui, sans mes parents, sans mes amis d'enfance. Alors un peu d'Europe ici dans la simple présence de Charlotte me fit du bien et je me surpris même à me remettre à pleurer en la voyant ici. Les hormones de femmes enceintes pouvaient parfois jouer des tours et j'en étais la preuve vivante. Je lui souris, la pris dans mes bras avant de m'assoir car je commençai à être fatiguée. A ne pas trop me sentir bien. Je humai donc l'air marin pour faire passer la nausée et regardai mon amie. Elle n'avait pas changé. Toujours aussi jeune, toujours aussi belle, toujours aussi mince.

« Ouais c'est vrai que comme je te croyais en Europe, je n'ai pas jugé bon de te prévenir. J'en suis navrée. Encore quelques semaines d'attente. Et c'est une petite fille. »

D'un geste protecteur, je mis ma main sur mon ventre pour calmer la petite chose qui s'agitait. Encore une hyperactive. J'avais déjà Stuart qui m'en faisait voir des vertes et des pas mûres. Alors comment allais-je faire avec deux bébés à la maison ? Je n'en avais aucune idée mais j'étais heureuse d'être enceinte, même si je venais de me séparer de Sonic, qu'Imogen ne me parlait plus. Tant pis, il me resterait juste mon enfant. Enfin, mes enfants. Une fille et un garçon. Pis cette correspondance avec Jasper qui me permettait de survivre un peu plus chaque jour. Alors, je levai la tête vers Charlotte et tapotai l'endroit à mes côtés.

« Viens t'assoir, restes pas debout. Et toi, pourquoi t'es ici ? »


J'étais curieuse de savoir qu'est-ce qui avait poussé Cha' à venir chez les amerloques.

[HJ: désolée, c'est court, je me rattraperai après...
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Dim 29 Mai - 14:34

J’avais toujours vu une sorte de mère en Evelyn. Enfin, pas jusqu’à la considérer comme une mère par procuration, ou quoi que ce soit. C’était juste qu’elle était prévenante, et ce genre de chose. Alors que moi, j’agissais (mal, la plupart du temps) sans réfléchir aux conséquences que ça aurait.
La voir comme ça, aussi enceinte ne faisait que renforcer cette idée que me faisait d’elle. Elle était radieuse en femme enceinte. Ça me fis sourire. Puis je la vis verser une larme en me regardant, avant de me serrer dans ses bras. Bien que surprise, je lui rendis sont étreinte. J’étais heureuse de la revoir, après tout ce temps.
Je me rendais compte que Paris me manquait, même si je commençais à être bien installée à San Francisco. La France c’était mon pays, je ne pouvais pas le nier.
Puis Evelyn s’assit par terre et je la vis respirer profondément. Je n’étais pas une pro des femmes enceinte mais il me semblait bien que les hormones pouvaient leur jouer des tours n’importe quand. Je l’écoutais me répondre et dire qu’elle attendait une petite fille.

« Je t’en veux pas. Je n’avais pas vraiment prévu de venir ici, à vrai dire. Une fille, t’es contente ? ça se passe bien ? »

Il était vrai que je n’avais pas pensé à prévenir qui que ce soit de mon arrivée en Californie, de un, parce que je ne me doutais pas que j’y retrouverai des connaissances, de deux, parce que tout ça c’était fait assez rapidement pour que « prévenir les copains » ne fasse pas partie de ma ‘to-do list’.
En lui demande si tout ce passait bien, je faisais aussi allusion au fait qu’elle avait déjà un autre enfant en bas âge, comme elle me l’avait dit sur Facebook. Je me doutais que ça ne devait pas être évident de gérer un enfant et une grossesse en même temps.
Évidemment, je n’étais pas un bon exemple, puisque j’avais déjà du mal à m’occuper de moi toute seule…. Mais ça c’était un autre problème. J’étais sure qu’Evelyn était assez organisée et aidée pour ne pas se retrouvée complètement débordée. Enfin, aussi organisée que pouvait l’être une femme enceinte, j’imagine…
Elle me proposa de m’asseoir à ses cotés ce que je fis. J’allongeais mes jambes en réfléchissant. Ce que je venais faire ici ? C’était une question à laquelle je m’attendais, et à laquelle je ne m’étais pas vraiment préparée. Je n’avais pas vraiment envie de développer sur mes actes passés à Paris, ceux qui avaient poussés Léo à me fuir, et moi à venir ici. Je restais donc assez vague.

« Je suis venue… voir quelqu’un que je connaissais…. A qui je devais… demander un truc… »

C’était un peu stupide, le téléphone existait, c’était moins cher que l’avion. Mais, j’aimais bien Evelyn, et la voir aussi mature… ça me donnait l’impression d’être une enfant, et que mes problèmes étaient ridicules. Et surtout j’avais peur qu’elle juge mes actes ou quoi que ce soit. Parce que je savais très bien que ce que j’avais fait n’était pas… Bien.
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Mar 31 Mai - 23:15

Sun & beach
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Me retrouver en compagnie de Charlotte était une véritable surprise pour moi. Nous étions toutes les deux si insouciantes au départ. Innocentes de tout. Puis j'avais connu Calvin, mon seul et unique amour. Il resterait toujours là au fond de moi, le seul qui ait réellement été là pour moi. Mon meilleur ami, mon pire ennemi, mon amant, mon copain, le père de mes enfants et l'avoir descendu en flèche après sa mort avait fait de moi une égoïste, une garce, une femme sans cœur. J'avais tellement souffert de sa trahison mais serais-je capable de vivre avec moi-même ? Surement pas. J'avais besoin de lui, je voulais lui dire de me revenir mais j'en étais incapable. Bien entendu, il y avait eu Sonic, la plus grosse erreur dans ma vie. Je m'étais attachée au libraire. Beaucoup trop vite. Nous aurions du rester de simples amants plutôt que nous embarquer dans cette histoire de couple qui ne nous allaient pas à l'un comme à l'autre. C'est comme demander à un homosexuel de coucher avec une femme. C'est contre nature. Et en repensant à ça, j'avais presque envie de vomir. Je me dégoutais moi-même, sentant que je glissai peu à peu dans la connerie, que je perdais mes amis, que je faisais n'importe quoi, me montrant peu à peu de plus en plus égoïste mais cela allait changer. J'allais me reprendre en main quitte à dégager des personnes peu convenables de ma vie. Je ne pouvais pas interdire à Sonic de voir le gamin, ce dernier l'adorait mais je pouvais m'éloigner, ne plus lui parler, l'envoyer chier. Je serrai les dents, de plus en plus en colère contre moi-même avant de me tourner vers Charlotte. Je l'enviais. J'avais déjà deux enfants à charge, un boulot que je détestai car je désirai avant tout travailler dans la musique et non dans les livres. Deux fois j'avais commise la même erreur, si jamais je me faisais virer, je deviendrai pianiste, essayant d'entrer au conservatoire. Rien à foutre de toute cette merde. Charlotte se mit à me parler et je tournai la tête vers elle. Mon amie me demandait si tout se passait bien. Oh grand dieu! Cette grossesse était pire qu'un cauchemar. J'eus un petit rire amer avant de lui répondre en choisissant bien mes mots pour une fois.

« Oh mon dieu non! C'est un enfer au quotidien. L'homme avec qui j'allais me marier et le père de Mélodie est mort. Bah tu devais le connaître, c'est le gars que j'ai rencontré à Paris, Calvin... Ensuite... y'a eu le mec avec qui je me suis mise qui m'a trompée avec ma propre soeur. Ouais, parce que j'ai retrouvé ma soeur biologique et j'me retrouve toute seule maintenant. Avec un gosse à charge et un à venir... Mais sinon ça va et toi ? »

Je lui avais demandé ça sur un ton purement ironique puisque je me doutais que tout le monde avait son lot de problèmes. Putain, qu'est-ce que je rêvai de repartir en Allemagne. Mes parents me manquaient, mes amis, ma vie quoi. Ici, je n'étais plus rien. Je ne voulais plus rester à San Francisco. Ce qui était compréhensible quand on savait ce qui se passait en ce moment dans ma putain de vie. Je sifflai de mépris, en repensant à ses derniers mois avant de l'entendre me parler du fait qu'elle était venue voir quelqu'un. Surement un mec pour qu'elle fasse un aussi long trajet.

« Comment est-ce qu'il s'appelle ? Je suppose que tu n'as pas fait tout ce trajet pour parler chiffons avec. Qu'est-ce que t'as fait cette fois-ci ? »


Je la regardai avec un rictus mauvais sur le visage. Une expression carnassière qu'elle connaissait bien. Comme du temps où nous étions à Paris et que je m'apprêtais à faire les pires conneries en sa compagnie. Je voulais revivre merde! Et elle allait m'aider...
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Dim 5 Juin - 18:42

Je l’écoutais parler… Je me rendais compte à quelque point je pouvais me prendre la tête pour des trucs qui n’avaient pas d’importance, finalement. C’est vrai comparé à tout ce qu’Evelyn avait pu endurer ces derniers temps, mon petit conflit avec Léopold paraissait dérisoire. Evidemment. Tout dans la vie était une histoire de point de vue, j’imagine. Mes problèmes avec Léo me paraissaient insurmontables, alors que finalement, tout ça n’avait pas une grande importance…
J’essayais de me rappeler qui était Calvin. Bien sur ce nom me disait quelque chose, mais je n’arrivais pas à mettre un visage sur le prénom. Pourtant, apprendre qu’il était mort (alors que nous ne nous connaissions pas, finalement) me laissais perplexe. Contre toute attente, et contrairement à ce que tout le monde pouvait dire, j’avais des sentiments ; et savoir que ce garçon, avec qui Evelyn était sur le point de se marier était mort, ça me rendait triste.
Comme lorsque j’avais appris la mort de la grand-mère d’une amie, quelques années plus tôt : je ne la connaissais absolument pas, et pourtant, la savoir partie me laissait triste, comme si finalement je la connaissais. Bon, d’accord, j’étais étrange comme fille. J’arrivais à éprouver des sentiments pour des gens que je ne connaissais pas mais je pouvais aussi être sans pitié avec des personnes que j’avais côtoyé toute ma vie.

« Tu sais, tu peux compter sur moi. Je suis là. Et je vais rester, alors… n’hésite pas, ok ? »

C’était la vérité. Je le pensais. Si je faisais le point, il y avait peu de gens sur qui je pouvais compter et inversement. Evelyn faisait partie de ses gens là. Alors elle savait qu’elle pouvait compter sur moi. Nous nous connaissions depuis assez longtemps pour avoir confiance l’une en l’autre. Et puis, elle le méritait.
Et maintenant, alors que j’aurais aimé l’éviter, j’allais devoir aborder le sujet de Léopold avec Evelyn. Je me rendais compte que ma situation était ridicule. J’avais parcouru des milliers de kilomètres pour retrouver un garçon qui j’avais blessé, sans doute à vie, et je pensais qu’en arrivant comme une fleur il voudrait me reprendre, comme si rien ne c’était passé. J’eus un sourire amer. C’était. vraiment. ridicule.
Evelyn avait deviné que j’étais là pour un garçon, ça me fit sourire… Mais, la suite serait peut-être moins drôle. Eve faisait partie des gens dont l’avis m’importais, elle j’avais peur qu’une fois qu’elle connaitrait mes péripétie, elle me juge… mal. Ce que je méritais, soit.

« Non pas vraiment, c’est vrai. Je… » Je savais qu’il fallait que je lâche tout d’un coup. Comme un pansement. « Je lui ai fait du mal. Je suis venue m’excuser. Mais j’ai pas l’impression qu’il en ait quelque chose à faire. J’aurais du m’en douter. Mais on était fiancé, alors… ça peut pas être totalement perdu, pas vrai ? »

J’avais même avoué que j’avais été fiancée, ce qui lorsqu’on me connaissait était assez surréaliste, il fallait bien le dire. Charlotte fiancée, c’était un concept…
J’attendais la réaction d’Evelyn, sans la regarder.
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