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Anonymous
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Mer 13 Juil - 0:38



Looking for somebody like you
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La routine. Elle avait été chamboulée par l'arrivée d'un homme dans ma vie. D'un seul homme. Un mâle dominant. Du nom terrifiant de Duncan Michael Robberty. Mon violeur, et mon... je ne sais pas quoi. Il faudra que je mette ça au clair un de ces quatre. En tout cas, pas aujourd'hui parce que nous avions rendez-vous hors de la ville pour faire quelque chose de spécial. What ? J'appréhendai au maximum ce qu'il allait me demander parce que je n'étais pas le genre de nanas qui aimaient les surprises même si les hommes aimaient me faire mariner, non merci. Je me levai donc en maugréant, sentant le lit un peu trop vide. Mais où était-il bon sang ? Il était venu hier soir et déjà reparti. Je lui avais demandé de rester. Bon. Tant pis. Je haussai les épaules pour partir me doucher tout en faisant quelques mouvements pour dérider mes muscles. Depuis ma dernière crise, j'avais l'impression que ma vie tournait au ralenti bordel de merde. Une fois sous la douche, je chantonnai légèrement une chanson. J'allais bien. Imogen avait disparu mais le fait que j'étais en quelque sorte comblée sexuellement. Merci Mike pour ça. Quoi qu'il en soit, j'avais fait réparer ma douche, j'avais bougé un peu à droite et à gauche pour bosser et enfin essayer de trouver un thème pour le film mais c'était difficile. Je sortis de la cabine, enroulant une serviette autour de ma taille pour regarder mon portable. Pas d'appels, pas de messages. Bon. Je ne devais être bonne qu'à baiser finalement. Tiens c'est bizarre, ça me rappelle quelqu'un. Ce connard de Sonic. Je soupirai en attachant mes cheveux avec un pic et partis m'habiller. Tenue confortable. Et si, je venais à poil connard ? Je restai stoïque devant ma penderie avant de porter mon choix sur un chemisier rose et un pantalon assez moulant. Puis, j'enfilai mes Kickers et m'allumai une clope. La toute première de la journée. « Vous devez arrêter de fumer mademoiselle Zimmer. C'est pour votre santé. » Rien à foutre de ma santé. Je ne devais pas fumer / boire / baiser. Je fumais – comme un putain de pompier. Je buvais – pas comme un trou non plus, y'a des limites à la connerie. Et enfin, je baisais – monogame mais je m'envoyais en l'air presque tous les soirs d'une manière différente. Le pied. Sauf qu'il manquait quelque chose. Deux choses pour que je sois comblée. Mon visage s'assombrit pendant un instant et je fixai la photo de mes enfants et moi. J'irai les rejoindre. Quand j'irai mieux, quand Imogen irait mieux.

Un nouveau soupir s'échappa de mes lèvres tandis que mes pieds quittèrent la maison, Chopin et Debussy sur les talons. Mes chiens avaient besoin de prendre l'air et j'avais décidé de les emmener comme une sorte de garantie. Je ne voulais pas qu'ils passent leur temps à courir derrière le chat de la stupide voisine rouquine. Le plus jeune était incontrôlable et je ne voulais pas qu'il mange mes meubles. J'ouvris donc la portière arrière de ma voiture et fis monter les deux molosses qui s'exécutèrent de mauvaises grâces. « Oh ça va hein! Vous aurez un muffin. Bande de sales gosses! » Chopin aboya et je pris ma place avant de démarrer le moteur. Et là... Boum! Non pas boum dans le genre explosion mais dans le genre, j'ai défoncé quelqu'un qui passait par là avec une bagnole beaucoup plus grosse que la mienne. Allez hop! On descend! On fait le constat, on se fait mater les miches. « Mais si vous voulez on peut s'arranger à l'amiable. ». Je battis des cils avant de lui sourire. « Je doute que mon copain qui est un psychopathe aime beaucoup. » Puis, je repris le volant pour remarquer que j'allais être en retard. Bon, on passe la troisième, on s'arrête au starbucks acheter le café et quitter la ville à toute allure, écoutant les consignes du GPS pour se rendre jusqu'à l'adresse donné.

Je m'attendais à un hotel, un entrepôt mais quand j'empruntais un chemin pour me rendre dans un champ, je haussai le sourcil. « Non, il se fout de moi, ma parole. » Stoppant le véhicule, je fis sortir les chiens avant de leur lancer les deux gâteaux, puis, je me penchai par la fenêtre ouverte pour mettre l'autoradio à fond et prendre la balle pour la jeter en l'air et regarder les chiens courir, me déhanchant légèrement sur la musique, sensuellement. Comme quoi, les cours de strip tease avec une de mes amies avaient bien servi puis, j'entendis un moteur au loin et je me tournai un sourire carnassier au visage. « You got one shot, one shot, one shot. »
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Anonymous
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Ven 15 Juil - 23:53


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    Il ne savait pas ce qu'il faisait. Cela dérogeait aux "règles" tacites que l'on se doit de suivre. La confusion intoxiquait son esprit. Son désir de baiser Eve détraquait sa logique — il continuait cependant son existence, passant à la maison Zimmer pour tirer un coup ou l'accueillant chez lui pour que le terrain de jeu change. L'affection, était-ce vraiment cela dont il commençait à être imbibé? Il plaça un chargeur dans une arme. Testant la détente : clic, clic. Dans son garage, l'air soucieux, l'assassin se découvrait une pseudo-âme. Il comprenait Eve, la haine comme de l'essence qui brûlait dans ses veines : elle l'acceptait, pour ce qu'il en savait, comme il était. Violent, colérique, instable. Il pouvait être un parangon de vertu puis s'enflammait et prétendre à être un fils du diable. Lui-même ne parvenait parfois pas à se cerner. Une forme de maladie, que la guerre, les fusillades, les combats n'avaient fait qu'aggraver. San Francisco le calmait, ou bien l'entre-jambes d'Eve le faisait. Qu'importe. Il lui avait laissé un message, succinct, lui demandant de se rendre à une adresse précise. Michael avait constaté qu'elle était au couteau et à se laisser sauter, mais il manquait à la nana des compétences supplémentaires. Surtout si elle devait prétendre à tuer Hans. Il referma le coffre de sa bagnole avant de se caler derrière le volant. Il calcula l'heure qu'il avait donné ; songea aux imprévues, et cætera ; il se rendrait donc sur place un quart d'heure, voire vingt minutes après l'heure fixée. Michael commençait à connaître Eve. A la radio, le rock, en fond sonore léger, lui octroyait une bonne humeur — il coupa la musique. Aujourd'hui, hors de question d'être détendu. De se montrer amical. Il en relevait de la vie d'Eve.

    Il avait choisi un terrain à l'écart. Pour l'armement, principalement des armes de poing : hors de question de filer une mitrailleuse à Evelyn. Des cibles en bois permettraient de jauger les performances ballistiques qu'elle accomplirait. Lorsqu'il repéra la voiture d'Eve, en compagnie de ses deux chiens, il regretta de ne pas l'avoir informé de ce qu'il comptait faire. La blonde se croyait partie en promenade, à marcher dans les champs, à s'extaser de la nature. Il se gara à proximité. Soupirant. L'endroit et le moment conjuguaient ensembles étaient parfaits pour l'abattre. Il tira une clope de la poche revolver de sa veste. Ses battements cardiaques, après un pic, retrouvèrent la normale. Eve se trémoussait. Eve se découvrait une carrière ratée dans la danse. La cigarette créa un bref mur grisâtre devant les yeux de Michael avant qu'il ne place la clope au bord de ses lèvres, sorte, ouvre le coffre. Tenant une mallette, avec ses lunettes de soleil, le meurtrier se dirigea vers la voiture d'Eve. Les chiens le repèrent. Les chiens ne cherchèrent pas à venir le saluer : good idea. Il coupa l'auto-radio et n'ayant, comme salutation, qu'accorder un regard à Eve. Il retira ses lunettes : « Je vais devoir m'absenter d'ici peu. Un contrat. On reprendra l'entraînement à mon retour, on le commence aujourd'hui. Première indication d'ailleurs pour les séances à venir. » Un des chiens débarqua, sa tête butant contre sa jambe — il eut un sourire en coin, attrapant la balle qu'il tenait dans sa gueule. Il ne la lâcha pas immédiatement mais en une poignée de secondes, Michael l'avait et la balança aussi loin. Le chien se mit au course. Michael ouvrit la mallette. Le 9mm, entre ses mains, le fit renaître. « N'entraîne plus jamais tes chiens avec toi. » Il visa rapidement. Il toucha, une fois, deux fois. Trois fois. Il cessa pour ne pas ôctroyer davantage de frissons à Eve. Le bruit des balles ayant sonné particulièrement bien dans le silence qui régnait. Michael expira par la narine sa nicotine, observant le chien qui revenait à toute vitesse vers sa maîtresse. Il avait rebroussé chemin dès le premier tir. « Fais-les rentrer dans ta voiture, et la prochaine fois que je les vois, je ne viserais pas la balle. »

    Il retourna à sa bagnole. Laissant la mallette avec quelques armes à feu dedans : il alla poser les cibles. Une par une, pour un total de quatre. A des distances variables. Nul doute qu'il aurait dû venir plus tôt pour accomplir cette besogne mais cela ne lui prit qu'un quart d'heure, au final. Peu lui importait l'état d'esprit dans lequel il avait plongé Eve. Il se devait de lui rappeler, de temps à autre, avec qui elle était. Ils n'étaient pas un couple glamour. Ils n'auraient jamais d'enfants. N'organiseraient jamais un repas avec des amis. Michael voulait rendre la blonde plus sérieuse, plus dangereuse. S'il devait la bousculer pour cela, il s'en ferait un plaisir. Il revint auprès d'elle, toujours très peu bavard; faisant un bref signe de tête vers les armes à feu. « Prends-en une, et tire. » Il fit exprès de ne pas préciser. Sa propre mort pouvait être une donnée pour améliorer la jeune femme. Il avait pris des précautions pour Joe. La mort n'était qu'un chapitre supplémentaire, alors qu'il écrasait enfin sa clope au sol.


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Anonymous
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Sam 16 Juil - 1:29



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J'étais en train de danser, regardant les chiens qui jouaient au loin quand la musique cessa. What ? Qu'est-ce qu'il y a encore ? Je me tourne pour tomber sur mon amant, sexy en diable avec ses lunettes sur le nez, l'air grave qui me disait qu'il devait s'absenter. Heu, ouais ? En gros, ça voulait dire que j'allais avoir la paix pendant quelques jours, c'est ça ? Je le regarde en haussant le sourcil. Il avait l'air contrarié. Tant mieux. Je ne voulais pas lui faire plaisir. J'avais été faible à l'hôpital, de faire appel à lui comme ça mais je ne devais pas oublier quelque chose, il avait été payé pour me tuer. Me buter. Me mettre dans un cercueil et ce n'est pas parce que j'avais baisé avec lui qu'il allait forcément changer de plan. Je restai donc là, les bras croisés avant de mettre un chewing gum dans ma bouche pour voir Chopin et Debussy revenir vers nous. Mon chien lui donna même la balle et je vis Michael la relancer avant de sortir un flingue de sa mallette. Oh putain. Je retins ma respiration tandis qu'il tirait à vue sur le chien. « Connard, murmurai-je. » Chopin revint jusqu'à moi et je vérifiai qu'il n'avait rien avant de le faire monter dans la voiture accompagnée de son père. Puis, je m'approchai de Michael, les larmes aux yeux, tendant la main pour prendre l'arme. C'est alors qu'une scène s'imposa à mon esprit. Clairement, plus nette. Je revoyais encore cette scène où Sonic a frappé dans le mur de rage parce que Robbyn l'avait renié, suite à l'annonce de notre relation, Debussy qui se jetait sur lui, pour le mordre, me défendre, défendre le petit et mon chien tomber à terre, brisé. Une larme coula le long de ma joue tandis que je revenais à la réalité et je pris le Beretta que me tendait Michael. Comprenant un truc. Je n'étais donc qu'une vulgaire chose pour tous les hommes.

Je me tournai vers lui, sans ajouter un mot avant de prendre l'arme, hésitante. Je devais me persuader dans mon crâne de piaf que Michael n'était pas Sonic. Je cherchai toujours ses motivations à pourquoi il voulait toujours me sauver la vie. Tant de souvenirs remontèrent à la surface. Tout ce flot d'images que je refoulais sans cesse depuis deux ans. La mort de Calvin, mon envie de vengeance, ma décision de prendre des cours de tir avec Robbyn. Je sentis une envie de vomir monter en moi. Alors, je choisis une cible, je la pris bien en vue, me concentrant mais je la loupai. J'étais trop anxieuse. Tout mon être tremblait de peur. Je pointai de nouveau l'arme mais ma main dévia automatiquement. J'étais un peu perdue. Je n'arrivai pas tellement à me concentrer. Je devais me relaxer. Alors, je me dirigeai vers ma voiture pour attraper mon sac et vérifier que les chiens dormaient et sortis le petit flacon pour prendre un petit médicament. Jeter le chewing-gum et me mettre une clope dans le bec. Je l'allumai pour me remettre en position et essayer de me rappeler les cours. Mon esprit était embrouillé. Totalement. Alors, je fermai les yeux, éliminant tous les sons, mettant mes pieds en position. Le corps de profil, la main tendue, je visai le milieu de cette putain de cible et tirai en rafale. Tout le chargeur y passa et une fois qu'il cliqueta dans le vide, je ne regardai pas le résultat – alors que j'avais réussi – et déglutis péniblement lâchant l'arme comme si elle m'avait mordue. Je me reculai toujours aussi mal à l'aise, tremblante avant de m'assoir. Je me revoyais encore à la morgue en train d'identifier mon fiancé, tué par balle. Je me revoyais dans cette ruelle, arme au poing, avec Aaron tabassant ce pauvre type qui avait disparu et enfin, je revoyais la scène du viol. Michael, caressant mon corps avec son arme, Michael profitant de moi et les larmes dévalèrent sur mes joues comme un torrent insatiable. Je ne tournai pas les yeux vers mon amant. « Je crois que tu n'auras pas besoin de m'entrainer, lançai-je, baissant la tête, la voix étranglée de sanglots. Je vais rentrer chez moi si tu veux bien. Et prends ton temps pour ton contrat, je ne suis pas pressée de te... revoir. » Ce qui était vrai. Je n'aspirai qu'à guérir, qu'à aller mieux, me rendre en Allemagne, retrouver mes enfants mais à la place, mon mal empirait, je couchais avec un tueur à gages qui se montrait incohérent. Puis, enfin, les cheveux détachés, balayés par le vent, je me tournai vers lui, sans exprimer une quelconque haine, le regard vide. « Je peux t'accepter comme tu es. Mais si toi tu veux me changer ou que tu ne prends pas la peine de me connaître, ça sert à rien. Autant me tuer tout de suite. Et si t'avais correctement ton job, tu aurais vu que j'avais mon permis de port d'armes depuis un an et demi, que j'en ai même une chez moi dont je ne me servirai jamais. Je ne suis pas une tueuse Michael. Sinon, j'aurai trouvé le temps de buter Hans en deux ans. Mais je ne l'ai pas fait et ce n'est pas parce que je couche avec toi que je vais me transformer en super Evy, la nana qui tue tout le monde. Je n'ai jamais été comme ça. » Un peu calmée, je ramassai l'arme pour lui remettre dans la main et me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser. « Tu devrais m'en coller une tout de suite. Ça nous éviterait bien des ennuis à tous les deux, murmurai-je avant de sceller nos lèvres une nouvelle fois. »
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Anonymous
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Dim 24 Juil - 21:13


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    Impossible de savoir ce qu'il recherchait dans leur relation. Maintenant qu'ils en étaient rendus à se fréquenter au lieu de chercher à s'abattre, les raisons s'effaçaient, les choix prenaient de l'importance. Il fallait qu'il sache où elle se trouve. Elle parvenait à l'encaisser entre les reins. Il se laissait piéger par ses sourires, ses moues, acceptant la faiblesse d'être attiré par elle. Elle gérait ses propres crises ainsi que celles de son amant, sa vie se voyant prise à la gorge par la folie. Régie par celle-ci — asservie plus d'une fois. Le job à L.A. n'allait pas être simple, car maintenant le goût de la mort ne lui était plus aussi attrayant. Le sang aurait dû couler du corps d'Eve dans une ruelle, un soir. Au lieu de ça, ils avaient engendré tout deux quelque chose d'inexplicable. Michael était devenu un prisonnier. Ses pulsions étant des chaînes qui le tiraient vers/en/pour Eve. Leurs lèvres qui se pressaient étant la seule variable apparaissant dans l'obscurité de ses paupières, la nuit, lorsqu'ils n'étaient pas ensembles. Il regretta d'avoir failli de flinguer un des chiens de sa nana — il songea à s'excuser — il prétexta mentalement la rigueur — il souhaita la mort. Evelyn restait faible, à la fois à cause de sa crise récente, à la fois par son mode de vie depuis des semaines et des semaines. Il l'avait assez observé pour voir dans quel gouffre elle vivait (dans quel gouffre elle prétendait à vivre). Tout ceci était en train de la tuer.

    Michael ne l'avait pas aidé comme un individu censé l'aurait fait : au lieu de la réconforter, il l'avait détruite un peu plus. La seule manière de renaître étant de mourir : son arme avait caressé le corps de la jeune femme. Son doigt avait failli appuyer sur la détente. Ce qu'une balle n'avait pas fait, son corps l'avait commis : euthanasiant Eve dans un rapport sexuel qui, comme un retour à la surface après une plongée dans l'eau, lui avait permis de respirer. Pour la première fois depuis des mois. Michael aussi avait été en perdition. Il additionnait les victimes. Il comptait le nombre de personnes à chaque fois qu'il rentrait dans une pièce. Il observait son rétroviseur et cherchait dans sa mémoire s'il avait déjà vu la plaque d'immatriculation. Son esprit était en train de basculer toujours un peu plus. Eve incarnait la rédemption — Eve incarnait la nana à culbuter avec rage/tendresse, à relever quand elle s'effondrait, à gifler quand elle pleurait. Il la martyrisait comme pour mieux prouver qu'il tenait à elle plus qu'à lui-même. Elle rata une première fois la cible. Michael restait en retrait. Elle se battait avec elle-même. Elle se reprit. Elle réussit. Le tueur n'en vint pas à applaudir, regardant simplement l'arme qu'elle avait faite tomber. Songeant déjà à y remettre un chargeur. Evelyn se laissa aller avant qu'il ne le fasse— Evelyn donna ses pensées. Sincèrement. Simplement. Leur relation était nocive, c'était un fait. Le meilleur choix, de tous, s'avérait encore de l'abattre. Cela l'était et le serait toujours. La prime était encore valable. Elle n'aurait plus à souffrir. Il pourrait continuer à vivre, comme avant. Elle revint tout contre lui, déposant un baiser léger sur ses lèvres. Son désir de mourir l'emmerdait. La mort était un business qu'il pratiquait depuis des années ; l'heure viendrait, pour tout deux, mais pas maintenant. Pas par sa main. Celle-la même qui se plaça au creux des reins d'Eve, l'obligeant à rester tout contre lui. « N'évoque plus jamais ta mort. Ne prétend pas que je ne te connais pas. Ton permis d'arme, si séduisant, n'est qu'un déguisement actuellement. Tirer sur une cible en carton est un début, pas une fin. Je ne compte pas que tu deviennes une meurtrière simplement parce que je te baise. Si je meurs à Los Angeles, un autre que moi viendra pour te tuer. Et il ne jouera pas à la balle avec tes chiens. » Michael la relâcha. Michael retourna à sa mallette, récupérant un chargeur, l'employant sur l'arme : il ne ralluma pas une nouvelle clope malgré son désir. « Viens là. » laissa-t-il entendre tout en employant deux doigts pour exprimer encore davantage l'idée.

    Il remit l'arme entre les doigts fins de la blonde. Il se plaça derrière elle. Une de ses mains se plaça à son ventre, parfois même légèrement en dessous, appuyant. Le corps de la blonde se calqua sur le sien. La promiscuité commençait à le faire dérailler mais il s'atreignit à ne pas y penser. « Si tu voulais mourir, tu te serais déjà suicidée. Maintenant, c'est trop tard. Alors laisse-toi faire, ou essaie de m'abattre. Il n'y a pas d'autres alternatives. Je veux que si le moment venu, tu dois défendre ta vie, tu ne chercheras pas à te lancer dans un monologue. Le bras, bien levé. La respiration calme. » Il accompagnait les gestes, appuya sur sa poitrine. Ses lèvres étaient tout contre l'oreille féminine, parfois plutôt à son cou. La tentation de la chair était cruelle. La tentation de la chair se fit exiler. « La cible peut bouger, riposter, implorer, crier, insulter. Tout ce que tu as, c'est un certain sens de l'équilibre, et un talent certain pour vider un chargeur. Tu crois que je ne vois en toi qu'un objet sexuel. N'est-ce pas? » Sa main glissa. Sa main, jusque-là sur le ventre, s'infiltra au creux des reins. Pressant / Stimulant / Masturbant. Puis disparaissant aussi rapidement qu'elle n'était venue. « Si je ne me souciais que de ton corps, tu serais séquestrée dans un de mes logements. Menottée. Vise la cible. Pense à Hans. Pense au type qui a violé ta sœur. Pense à tous ces hommes qui ont obscurci ton existence, la teintant d'un noir dont tu as si peur intérieurement. Pense à moi. Je ne veux entendre qu'une balle. Je ne veux voir qu'un impact à la tête. » Il ne se détacha pas d'elle, gardant ses mains sérieuses sur le corps de la blonde. Il lui avait un peu écarté les jambes. Il la stabilisait. Il s'imprégnait de son odeur. Il la façonnait, malgré son désir de ne pas être modifiée : il le fallait. Qu'importe les conséquences.

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Anonymous
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Lun 25 Juil - 17:26



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J'essayai tant bien que mal de me dire que cette relation n'était pas une bonne idée. Que nous allions nous perdre dans les méandres de la souffrance mais je ne parvenais pas à le quitter. Ce mec exerçait une drôle d'attraction sur moi, je ne sais pas laquelle mais elle était bel et bien là. Il avait failli tuer l'un de mes chiens mais je l'avais trouvé sexy l'arme à la main. Il avait bien aussi failli me tuer mais je ne lui en gardais pas rancœur. Pourquoi ? Je ne savais pas. Tout était si compliqué entre nous. J'avais eu une relation tellement simple avec Calvin, tellement chaotique avec Sonic mais celle là surpassait tous les autres. Je ne pouvais pas me détacher de lui. Je n'y parvenais pas. Je ne pouvais plus. Je n'attendais pas d'excuses cependant. Il était là, face à moi, terrifiant, transpirant le danger. Je l'avais bien vu quand il m'avait accosté dans la ruelle. Cet homme dégageait une telle aura de danger que j'aurai du fuir parce que notre relation allait me bouffer. Je tremblai légèrement à cause de mes précédentes crises. Et dire que je devrais me reposer là. J'enfouis une de mes mains dans ma poche avant de le voir me tendre ce qui ressemblait à une arme et me demander de viser. Mais je ne pouvais pas. Pas comme ça. Quand Calvin était mort, j'avais eu la hargne de vouloir tuer celui qui lui avait fait ça. Mais je l'aimais tellement. Et je crois que je l'aimerai toujours de toute manière. Il vivait à travers ma fille et restera toujours le premier. Sonic se passait de commentaires par contre. Je ne pense pas que je l'avais réellement aimé. Je n'avais été qu'un jouet. Mais en ce qui concernait Michael, je restais sur mon jugement. Il avait l'air de croire que je lui appartenais. Hors, je commençai à en douter. Appartenais-je vraiment à quelqu'un ? Je ne savais pas.

Donc quand il me donna l'arme, je le regardai. Sans réellement le voir puis me tournai vers les cibles. Toutes ses séances avec Robbyn, toute cette haine que j'avais l'année dernière remonta en moi et je déglutis péniblement avant de tirer et de manquer une première fois ma cible. Bon, ce n'est pas si grave, il fallait juste que je me ressaisisse. C'était comme une danse de toute manière. Je fis pivoter mon pied comme je l'aurai fait en classique – ha tous mes cours qui remontaient à la surface – et réajustai doucement ma position pour tirer et vider le chargeur. Puis, me faisant horreur, je lâchai l'arme. Je n'avais jamais été pour les armes à feu moi. Je préférai les armes blanches. C'était plus classe et même, je ne voulais pas changer. Cela n'a jamais été dans mes gênes de tuer quelqu'un. Je me tournai pour regarder Michael et lui dire tout ce que j'avais sur le cœur. Je ne voulais pas de cette relation, même si je le voulais lui. Contradictoire n'est-ce pas ? Oh, je l'étais tellement. A vouloir quitter cet homme qui me ferait souffrir tandis que je resterai là à me laisser flageller. Ses paroles ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd et je restai méfiante sur le coup. Quand je me rapprochai de lui pour l'embrasser et essayer de m'en aller, il me retint près de lui, la main au creux de mes reins et je fermai un moment les yeux, laissant ma main derrière sa nuque. L'écoutant me susurrer ses âneries. « Ce n'est pas parce que tu m'as observée que tu me connais Michael. Et pourquoi est-ce que tu devrais mourir ? » Je pris conscience du danger, du fait qu'il frôlerait sans doute la mort. Inconsciemment ma main passa sous son tee-shirt et caressa quelques une de ses cicatrices. « Pis t'as intérêt à me revenir, sinon j'vais être obligée de te venger et je n'ai pas envie de me salir vois-tu. » Un petit sourire naquit sur mes lèvres. J'étais vraiment contradictoire. Puis, il me lâcha et me força à retirer ma main. Je humectai mes lèvres pour le regarder aller chercher une mallette, jouant avec la chaine que m'avait offerte Calvin, il y a quelques mois. Je m'approchai doucement de lui quand il me demanda de venir et ne le quittait pas des yeux. Le trouvant horriblement sexy.

Puis il remit l'arme dans mes mains. La sienne chaude m'électrisa et il me força à fermer la mienne pour me mettre en position. Je me laissais faire comme toujours. Ses paroles se furent comme un chuchotis et je ne dis rien. Contrôlant ma respiration. « Et qui te dis que je n'ai pas essayé de me suicider ? Jamais, je ne te ferai de mal. La douche était une erreur et je m'en excuse. Je ne suis pas comme toi, Michael. Je ne suis pas une femme violente. Juste brisée. » Et traquée. Il accompagna ses paroles de gestes et je ne comprenais pas pourquoi à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, il se voulait si sensuel, si érotique. Il avait l'art de me mettre hors de moi, le connard. « Pourquoi ce n'est pas le cas, Michael ? » Ne me dites pas que cet imbécile était amoureux de moi en plus. Si c'est ça... J'étais foutue. Vu comment il était sans l'être, je ne pourrais plus le quitter. Imbécile. Je me concentrai donc à nouveau mais sa main perverse se glissa au creux de mes jambes pour me caresser furtivement et je sentis la colère jaillir. « Oh oui, menottes-moi, lâchai-je sur un ton des plus érotiques, et comment veux-tu que je me concentre si tu me colles ? Allez oust! » Je le pousse pour secouer ma crinière et repenser à tout ce qui pouvait me donner envie de tuer quelqu'un. Hans. J'aurai aimé penser à lui mais non. Un seul visage s'imposait à mon esprit. Calvin. Je sentis les larmes monter et je tirai. Sans me soucier de quoi que ce soit, pensant que je tuais le connard qui lui avait ça et m'arrêtai avant que le chargeur soit vide. Il devait en rester une ou deux dedans et je me tournai vers Michael. Doucement, je lui mis le canon sous le menton tandis qu'une main se glissa dans son boxer. Puis, sur la pointe des pieds, je capturai ses lèvres plus sauvagement et toujours collées sur les siennes, je lâchai en murmurant. « Et si je te tuais là, maintenant ? » Ma main continuait la masturbation lente, sensuelle, doucement en prenant mon temps de mes mains de pianiste. « Je serai débarrassée de toi. Hmm. Le problème est que tu me rends folle. » Je gémis doucement contre ses lèvres, ondulant du bassin tout contre lui. « Et si tu n'étais qu'un objet sexuel pour moi ? » Je lui mordillai la lèvre, les yeux dans les yeux. Puis, sans trop regarder, je tournai l'arme, détachant mon regard du sien, et visai dans la cible, entre les deux jambes, en plein dans la virilité. Lâchant l'arme, je jouai mes pieds pour lui faire perdre l'équilibre et me laissais tomber sur lui. Quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber, présageant une grosse averse mais je m'en fichai. Je continuai de l'embrasser / le masturber / onduler contre lui. La tentation était trop forte et j'en avais envie. J'avais envie de réitérer l'expérience ratée de l'hôpital. « Jusqu'où peut aller ta folie, Michael ? Je ne veux pas que tu ailles à Los Angeles. » Je n'eus pas besoin de lui faire comprendre que je tenais à lui, plus que ce que je n'aurai du. Mes gestes, mon regard et ma voix l'avaient chuchoté à son oreille bien malgré moi.
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Anonymous
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Jeu 11 Aoû - 21:07


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WOULD YOU PROMISE TO BE TRUE


    Il cessa de réfléchir, comprenant que ne se dénouerait jamais véritablement le problème qu'incarnait la blonde à ses yeux. Et même s'il continuait à employer comme placebo le fait qu'il pourrait toujours la tuer, intérieurement, l'histoire était déjà réglée. Michael avait frôlé la mort, plus d'une fois, ressentant alors la morsure du désir de vivre : heurtant sa jugulaire, réveillant son cœur. Avec Eve, il n'avait pas besoin de devoir tuer, d'être le plus performant dans l'art de faire rendre l'âme à des personnes. Il lui suffisait de la côtoyer / de la tenir tout contre lui. Jusqu'à ce qu'elle se décide à y mettre : non pas en fuyant — il la retrouverait — mais en l'abattant. Michael la formait pour que des types comme Hans, comme lui, ne dirigent pas sa vie : il incarna et la maladie et le remède. Ses deux visages se superposaient, aidant Eve, baisant Eve. Son seul contrôle étant de veiller qu'au final, elle reste en vie. Qu'importe ce qu'il lui faisait subir, son choix dans la ruelle s'était arrêté sur la "grâce", et même s'il ne pouvait pas prétendre être source de bonheurs, Michael avait le don de la bousculer. Symboliquement, et littéralement. Il avait déversé ses mots, ayant toujours un ton qu'à peine changeant : elle reprit un sourire, ce qui en fit naître et aiguiser un autre sur son propre visage.

    Ils n'étaient pas faits pour être ensemble, et c'était peut être ça qui leur permettaient de se côtoyer. L'amour de l'inconnu, à quand bien même celui-ci peut affaiblir ou faire mal. Michael s'entraînait qu'à peine, elle devait payer le tribut de son obsession en satisfaisant ses désirs les plus salaces. Elle commençait à aimer ça. Il ne voulait plus devoir tuer pour seulement de l'argent. Échange de mauvais procédés — jusqu'à probablement qu'il en vienne à y laisser la vie. Il préféra encore une fois ne pas s'y attarder, lui communiquant à nouveau une arme, refusant de lui laisser croire qu'elle n'était qu'une poupée qu'il tirait constamment. Depuis son épouse, il ne fréquentait qu'à peine les femmes, pressentant qu'elles n'attiraient que des ennuis. Ce qui était le cas. La blonde était parvenue à se faufiler dans ses préjugés, ne craignant désormais plus d'y être déloger : il la prépara à viser — il passa une main entre ses reins. Elle protesta. Il se dégagea, sourire aux lèvres. Eve commençait à lui ressembler : la métamorphose était effrayante, et plaisante. Elle agissait comme il agirait, se retournant vers lui pour à son tour l'exciter tout en menaçant de l'abattre. Cela rappelait une scène, du passé. Eve commençait à démontrer des signes évidents de désirs, ondulant son corps contre le sien, employant une main experte pour passer et repasser sur son membre. Le canon de l'arme, à son menton, était chaud. Michael ne tremblait pas ; Michael se laissait faire. « Je serai alors le sex-toy le plus chanceux. » se contenta-t-il de répondre à sa question, voyant en leur relation l'avènement de bien des fantasmes, mais qui n'était au final que l'engrenage principal qui les liait dans une relation dangereuse. Constamment entre la mort et l'orgasme. Elle envoya une balle dans l'entre-jambes de la cible et employa ses jambes/pieds presque suavement, le faisant chuter au sol. Elle le suivit dans la descente. Leurs corps s'accordaient, leurs mains se caressaient. Elle appelait l'animal, elle s'inquiétait pour lui. La phrase l'excita, intérieurement, extérieurement. Il perdit une main dans la chevelure d'Eve — continuant par ailleurs ses actions terroristes sous la ceinture en ne ménageant pas sa virilité. «Jusqu'à quel point peux-tu m'accueillir en toi? Je dois y aller, cela sera un contrat rapide. Auriez-vous véritablement peur que je ne revienne pas, Mademoiselle Zimmer? » Il la fit basculer sous lui. La pluie commençait à s'instaurer. Le désir le brûlait de l'intérieur. Michael froissa le haut d'Eve, s'accordant à marquer sa propriété en palpant sa poitrine : puis en ôtant un peu les affaires du bas, rapidement, comme s'il récidivait la scène de la ruelle. Le faire vite, magnétiquement, en prenant le plaisir d'une manière animale.

    Tout cela aurait pu continuer à correspondre au schéma basique si ce n'était pas ses lèvres plutôt que son membre qui en vinrent à harceler l'intimité de la jeune femme. Embrassant, caressant, exacerbant. La tête entre les jambes de la blonde, lui laissant encaisser et sa langue et les premières gouttes venues du ciel. Ses mains tenaient les cuisses féminines. Le cunni', commençant lentement, prit des allures plus sauvages lorsqu'il perpétra des mouvements salaces. Michael se repaissait d'Eve, cherchant à la faire gémir pour mieux couvrir le bruit de l'orage approchant. Elle le rendait sauvage, et tendre à la fois. Durant plusieurs minutes, il succomba à la tentation d'égarer la respiration de la blonde jusqu'à culminer au plus près d'un orgasme. Ne cherchant pas à se dérober au plaisir qu'il créait, ne l'arrêtant pas, ne la laissant pas stopper tout ceci jusqu'au final : Michael cessa tant son souhait de la baiser ne lui permettait plus de faire autrement. Il ôta ses habits, une fois revenu tout contre Eve, ayant un peu de mal tant l'eau commençait à coller le tissu contre la peau. Il ne chercha pas à rendre nue totalement la blonde, délogeant juste assez le haut de son corps, et caressant de son sexe le sien. Il chercha à dire quelque chose mais son souffle était déjà court, le tueur le fit perdre dans le cou de sa belle tout en s'insérant jusqu'à la garde — déjà — en elle. La sensation était grisante. La sensation le faisait perdre pied. Il s'appropria les hanches, les jambes d'Eve pour commencer à délivrer ses coups de reins. Sa queue se calant, s'extirpant, revenant, foutant le camp, réinvestissant, s'expatriant, encore et encore. Il maintenait le contact visuel ; il lui faisait l'amour ; utilisant son corps si aphrodisiaque tout en retenant les sentiments qui affluaient dans son âme.
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Anonymous
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Sam 13 Aoû - 2:23



Looking for somebody like you
Looking for you baby


Folie. Voilà comment on aurait pu décrire cette relation. Louche, dangereuse. Je savais, il savait. Je savais que tôt ou tard, tout cela ne pourrait se finir que par la mort de l'un des deux occupants. Que cela soit moi, que cela soit lui. Ou peut être un truc romantique à la Roméo et Juliette même si je doutais très fortement de cette éventualité. J'étais attachée au brun plus que prévu. Je voulais avant tout m'en servir comme un moyen de me guérir, d'exorciser mes démons et je me retrouvais à l'accueillir entre mes jambes à chaque occasion. Celle-ci était trop grande, trop faramineuse pour que je la laisse passer. J'étais juste trop fatiguée pour le fuir constamment. Et je n'en avais plus l'envie surtout. Alors je me retrouvais maintenant à le regarder, le désirer, l'aimer ? Aucune idée mais l'amour était quelque chose d'inutile n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Je le regardai, lui disais de me laisser tranquille, enchainai les mouvements à vouloir à tout prix vouloir reprendre le contrôle de la situation. Je me surpris même à lui ressembler. L'effet de cette arme qui m'avait horrifiée quelques secondes auparavant, m'excitait. Je voyais d'ici là défiler les images sous mes yeux , moi l'embrassant, le masturbant, le mettant à terre pour profiter de lui alors je me tournai vers lui. Un sourire pervers naquit sur mes lèvres et je m'approchai de lui, telle une prédatrice pour poser ma main sous son menton, le flingue pointé vers le haut. L'autre se laissait aller à jouer avec son boxer et mon regard trahissait une certaine envie. Je laissais planer des « Et si » dans l'air auxquels il avait de bonnes réponses. Minutieusement réfléchies ou sur le coup ? Je n'en avais aucune idée. Son esprit était surement encore plus encombré que le mien. Je me perdis dans son regard un instant avant de me tourner et de tirer la dernière balle du chargeur. « Chéri, tu n'es pas chanceux avec moi, dis-je avec un grand sourire, pas du tout. » Puis, je le fis tomber à terre et me retrouvais avachie sur lui, ne rompant pas le contact charnel et visuel. Je continuai de le masturber quand il me demanda si je m'inquiétais sur lui. Un rire naquit dans ma gorge. Un sourire aussi. C'était bien la première fois que je riais en sa présence et de bon cœur cette fois-ci.

Je me penchai scellant nos lèvres dans un doux baiser avant de réfléchir à quoi répondre. « Je pense que tu n'as pas encore vu mon savoir faire sexuel, mon amour, murmurai-je caressant ses cheveux. » Je ne relevai pas le 'mon amour' pis fuck, je suis réputée pour appeler tout le monde mon chaton, mon bichon. Alors pourquoi pas nommer le mec que j'aime par un petit surnom aussi. Atta, rembobines. Le mec que je quoi quoi ? Hein ? Cela me fit l'effet comme un tsunami, Tchernobyl, la Troisième Guerre Mondiale et j'aurai été chez moi, j'aurai couru dans toute la barraque en hurlant les bras levés comme une débile comme on faisait dans les cartoons. Bref, nevermind, reconcentrons nous à nos blackship et essayons de choisir quoi répondre sans que je ne me trahisses cette fois-ci. « Bien sûr que j'ai peur. Je n'ai surtout pas le temps de te chercher un remplaçant, chuchotai-je à son oreille. Tu es tellement accro à moi que tu reviendrais à coups sûrs me hanter. » Puis il posa ses deux mains sur mes hanches et me fit basculer sous lui. Je ne l'entendais pas de cette manière mais me laissais faire. Lorsqu'il descendit lentement, jusqu'à prendre mon sexe dans sa bouche, titillant mon clitoris avec sa langue, je fermai les yeux, laissant échapper quelques gémissements. La pluie choisit de redoubler alors et comme ci nous étions accordés le tonerre et moi, nous jouissions ensembles. Une tempête se préparait mais je m'en fichai. Je ne pensai qu'à mon propre plaisir, le laissant jouer avec moi. Ses deux mains se placèrent sur mes cuisses les maintenant fermement et j'ouvris les yeux, les cheveux trempés, le visage dégoulinant et mon corps s'arc-bouta sous le coup de l'orgasme. Un gémissement sonore sortit de ma gorge. Une sorte de hurlement aiguë qui aurait pu vous percer les tympans et quand il choisit d'abandonner un moment mon vagin, je respirai mais l'attente fut de courte durée puisque je sentis son sexe caresser le mien avant de le pénétrer lentement jusqu'à la garde. Je gémis à nouveau, continuant de le regarder dans les yeux quand j'eus envie de reprendre le contrôle. J'avais été trop inactive dans nos rapports.

Alors, je m'emparai de ses hanches pour le faire basculer à terre et me mettre sur lui, entamant des mouvements lents. Passant une main dans mes cheveux, je libérai ma crinière trempée et me penchai en avant pour l'attraper par la nuque et le relever en position assise, pénétrant son âme à travers son regard. « Inutile de se presser, murmurai-je, tout en douceur. Laisses moi faire et profite. Ce n'est pas une compétition. On fait l'amour, on ne fait pas une baise à la va-vite dans une ruelle, n'est-ce pas mon amour ? » J'avais rappelé volontairement ce moment avec un grand sourire timide avant de poser mes lèvres aux siennes dans un baiser plus que passionné, tandis que ma main agrippait ses cheveux, mon bassin donnait quelques petits mouvements lents à cheval sur son membre. « Es-tu amoureux de moi ? » Aïe, ça m'a un peu échappé ça. Le tonnerre et le vent se firent de plus en plus fort et je balançai la tête en arrière dans un nouveau gémissement. A son rythme, faisons durer le plaisir.
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