Non, je ne fus pas témoin de cet événement, mais croyez-moi, j'en ai eu ma dose. C'est la très chère meilleure amie de ma mère qui m'a tout raconté. J'ai cru bon de commencer avec cette scène, parce qu'elle peut très bien résumer ma petite enfance. Entre mes parents, c'était rarement rose, même que le plus souvent c'était disputes par dessus disputes. Même avant ma naissance c'était comme cela et apparemment, après cela n'a pas arrangé les choses. Ils ont même tenu à faire de mon nom leur sujet de chamaillerie, ce qui explique mon nom très long. J'ai le côté américain de mon père avec Leane et Seabrook et le côté colombien/espagnol de ma mère avec Yasmin et Diaz.

Malgré tout, ils sont resté ensemble deux ans. Ma mère en avait assez de la situation et elle est allé voir ailleurs et a trouvé son mari actuel et ils ont eut une fille ensemble. Je ne fus pas écarter d'eux, même que ma mère m'a amené avec elle et sa nouvelle famille. J'ai profité de la situation car j'avais enfin ce que je voulais : une famille unie. J'ai veillé sur ma petite sœur jusqu'à ce que mon père redemande ma garde. Encore une fois, ce fut tout une bataille. Ça passait des appelles aux lettres. C'était affreux, en plus je ne savais pas si je pouvais revoir Marley. Finalement, mon père a eu ma garde et comme je pensais, j'avais très rarement contact avec mon autre famille.

L'adolescence avec mon père ? Horrible. En grandissant, on aurait dit qu'il me prenait un peu pour ma mère et profitait de toutes les occasions qu'il avait pour me rabaisser. Encore heureux, il était pas soulon, ça aurait été pire. Mais tout le long de mon adolescence – de mes quatorze ans jusqu'à mes 19 ans – il fut sur mon dos. Heureusement, j'avais plus de liberté et je profitais souvent de mes soirées pour aller voir ma mère et ma sœur et malgré tout, je ne fus pas vraiment rebelle. Je faisais mes études comme il se doit, je ne me droguais pas et je faisais la fête que de temps à autre, histoire de me changer les idées. Les seules fois que j'étais vraiment méchante, c'était lorsque je parlais avec mon père.

À mes vingt ans, mon père, qui sentait sans doute que j'allais bientôt partir, était de plus en plus dur avec moi. Il ne cessait de me dire que j'étais qu'une sal*pe de première qui ne réussirait pas dans la vie. Il faisait tout pour me faire échoué mes études et il avait presque réussi. Jusqu'à ce que ma meilleure amie Ackelya ne s'en mêle. C'est tout simple, je fis mes bagages et bye bye papa. C'était bien mieux avec Lya de toute façon, elle m'encourageait et c'était plus simple pour parler. J'ai fini mes études pour être infirmière et je pratique mon métier depuis ce temps. J'adore faire cela, surtout lorsqu'on s'occupe des nouveaux nés, ça me donne envie d'avoir des enfants. J'aimerais tellement fondé une famille bientôt, mais pour cela il me faudrait un petit ami. Bien entendu, mes enfants n'auront pas la vie que j'ai eu.