Ft. Ewan B. Conroy

Tapis dans un coin du parc, ce célèbre et grand parc, d’ailleurs, impossible de m’en souvenir du nom. Le visage abruti par cette question me laissant complètement sans réponse, un sourire malicieux parfaitement conscient de mon état d’ébriété, et tout un tas de sourire idiot sans aucun destinataire précis autre que les buissons. A vraie dire, s’étais lundi après midi deux heures et à une heure et un jour comme celui-ci, peu étais ceux qui avait le temps d’aller flâner le long des prairies vastes de l’endroit. Personne, sauf moi, deux ou trois étudiants en manque de sexe cherchant un coin afin de s’adonner aux ébats, je leurs avait sourie, bouteille de vodka à la main ; signe que je ne les gênerais pas bien entendue, je doute cependant qu’il l’est reçu comme telle. A mon avis, ils ont du me prendre pour une alcoolique complètement bourrer, pourtant, il ne me semblait pas avoir une telle allure, j’étais plutôt bien habillé, parfaitement coiffé et maquillé, la seule chose qui clocher étais la bouteille de Vodka, la classe disparaissait totalement à vue de cette bouteille déjà à moitié vide, ou à moitié pleine, tout dépendais du côté duquel on regardait les choses. Un jeune homme apparus subitement près du sentier rejoignant le coin de la prairie dans laquelle je m’étais confiné, je l’interpellais.

« Hey ! Toi ! J’ai l’air d’une alcoolique ou pas ? Je suis sexy pour une alcoolique alors non ? » Je souriais à ce dernier, je me levais allant à son encontre, j’attrapais ça main d’un geste rapide et le tirais vers le coin précédemment occuper, je m’asseyais l’invitant et lui tendais aussi vivement la bouteille de vodka. « C’est bon la vofka. » à vraie dire, je ne le connaissais pas ; du moins pas encore, cela ne saurais à présent tarder. Cette cuite à vraie dire n’avais pas vraiment de sens, par manque d’occupation ou par envie de noyer un certain chargé j’étais venue m’enfermé par des barrières naturel, dans une prairie, ou il n’y aurait que ciel et terre et je pourrais m’adonner à mes pensées où plutôt à la thématique de la journée, l’alcool déshydrate elle le corps ? Oui, non, nous sommes en plein test voyons, ne gâchons pas le suspense de la fin de journée ; le lendemain serais ; certes, un peu plus dur qu’une simple cuite de soirée, mais l’instant en valais la chandelle ; futur chandelle du moins.

« Je ne t’ennuie pas au moins ? Quoi que, à vraie dire je te demande, mais je m’en fou sans vouloir être grossière. Tu sais que t’es mignon ?» L’alcool, ça rend quelque peu ridicule, ou plus ou moins drôle dans mon cas, je dois dire que je ne suis pas vraiment fière de ce qu’il m’arrive de faire, mais qu’importe, la vie n’est elle pas trop courte pour éprouver quelconques regrets ? J’admirais le jeune homme face à moi, lui souriant tout en pénétrant mon regard bleue cristallin dans ses prunelles, je cherchais à déchiffrer quelques unes de ses expressions ; pourtant cela me semblait être une bien trop grande énigme, sans une quelconque idée d’ébauche de son caractère, il était impossible de prévoir ses réactions, ses pensées, rien, l’attente. Nous étions désormais trois, lui, le suspens et moi.