Le Vermont… Ca me paraissait être un endroit bien sympa, un peu perdu dans la forêt. C’est comme ça que je l’imaginais. Ca m’inspirait le calme, un coin paisible. Si je m’y rendais, en train ce jour là, le fameux 24 décembre, c’était pour rejoindre Gwenaël. Il m’avait invitée lors de son passage au Vermont pour un concert, pour que je puisse passer les fêtes avec lui, durant deux petits jours. J’étais contente au début lorsqu’il m’avait proposé cela, le soir du fin octobre. Néanmoins, il y a quelques semaines, j’apprenais des rumeurs de fiançailles entre mon Gwenou et sa « Lolapute ». Ouais, c’était ainsi que je l’avais baptisée. Je trouvais que ça lui allait bien. Et ce juste parce que j’en étais jalouse. C’était moche et c’était bien bas, je sais, mais elle me volait mon Gwen. Je savais qu’il était bien avec elle et que du coup, il n’avait plus aucune raison de revenir sur SF, revenir vers moi… Bien que souvent il venait exprès à SF pour me voir ou me proposer de le rejoindre. Cependant, je ne sais pas, je n’avais pas l’impression qu’il était autant attaché à moi qu’a elle. Et ça me faisait mal à vrai dire, mais je n’osais pas révéler cette faille en moi. Je la cachais, faisant comme si de rien n’était. Nous aussi on était bien, Gwen et moi à SF, jusqu’à ce qu’il s’en aille… Et depuis l’annonce dans les journaux sur les soit-disant fiançailles, il était clair que là, j’étais véritablement dégoutée et difficile de faire l’indifférente. Toutefois, je préférais à nouveau de ne rien dévoiler. J’étais tenté de ne plus venir le rejoindre. Cependant, je me disais que s’il fallait en finir, autant en finir là. S’il allait me confirmer ses fiançailles, ok, du coup, je pourrais passer à autre chose, l’oublier enfin. Même si je m’étais énormément attaché à ce peace & love man.
Le train s’arrêta. Je commençais à angoisser. Par rapport à ce que je risquais d’entendre de la part du musicien. Je tentais de me calmer, inutile de s’affoler avant l’heure. Et je ne voulais pas qu’il s’en aperçoit. Je soupirai un bon coup puis je me levai, récupérant mes affaires, une valise et mon sac à main. Je ne savais pas trop comment j’allais faire pour retrouver Gwen, je comptais l’appeler une fois à l’intérieur de la gare. Cependant, nul besoin de cela. En effet, à peine je sortis du train que je découvris non loin de moi la petite bouille du beau blond. Impossible de dissimuler mon sourire et de contenir ma joie. C’était une sacrée surprise ! Je ne pensais pas qu’il avait le temps de venir me récupérer à la gare, il ne m’en avait pas parlé. J’étais plutôt satisfaite. Et tiens, prends ça Lolapute ! Je m’approchais de lui, tentant de sourire le moins possible et prendre une voix ultra sérieuse « Tiens donc, t’avais pas d’autres choses plus intéressantes à faire que de venir me chercher ? » C’était dit sur un ton moqueur, mais pas méchant. C’était plus pour le taquiner qu’autre chose. Et je ne pus m’empêcher de lui faire la bise et de le serrer fort dans mes bras. Peut-être pour la dernière fois… Je le regardais avec toujours autant d’émotion, les yeux pétillants. Bien que je lui en voulais, je n’arrivais pas à lui faire la gueule. Ce n’était pas évident. Alors, je chassais mes inquiétudes et ma rancoeur pour profiter du moment présent. Après tout, il ne m’avait encore rien annoncé, alors autant continuer à faire comme si de rien n’était.
L’Amérique, le nord. Le froid. Pas ta tasse de thé c'est certain. Noël généralement tu le passe en Afrique, un Inde, en Australie, toujours un petit pays sans neige. Tu sais pas très bien pourquoi. Sans doute parce qu'étant jeune le cirque partait toujours en Suède dans la période de Noël. Tu aimais ça, faire des batailles de neige avec Sidoine... Mais tu as grandit, tu as quitté le cirque, et tu as changé. Et sur les routes tu ne t'ais jamais vraiment arrêté à quelque chose que tu ne désirais pas. De l'égoïsme, tu le ais, mais tu vois ça autrement. Tu vois ça comme de la liberté. Seulement voilà cette année ça a changé, cette année tu as troqué le soleil et les tongues pour le froid et la forêt du Vermont. Un concert caritatif t'y as encouragé. Ça et l'idée de retourner un peu "plus près de San Francisco", c'était au début pour passer Noël avec ta famille et ton frère. Mais Sidoine en a décidé autrement ne voulant surtout pas voir tes parents, alors voilà tu as changé de plan. Tu n'es pas tellement un mec avec des plans il faut dire, tu vas vraiment au gré du vent. Oui ces derniers mois tu ne fais que cela, tu te poses nul part, pas plus de deux semaines. Tu as les moyens avec le succès de l'album que tu as sortit avec un groupe. Membre par intérim, tu ne veux pas te fixer c'est tout. Et puis la célébrité c'est pas pour toi, tu préfères laisser ça au groupe. Tribulations mentale d'un blond qui attend dans le froid sur le quai d'une gare. Voilà.
Tu observes le ciel que tu vois par le toit coupé au centre où les trains passent. Il fait presque nuit. Presque. Clope entre les lèvres tu joues avec tes bagues en laissant le temps s'écouler. Tu as hâtes oui, ça serait mentir que de dire le contraire. Tu n'aimes pas tellement ces derniers longs mois passé à San Francisco. La principale raison est assise dans le train qui va arriver. Tu as trop trainer en ville, tu t'es trop attaché à tes colocataires, à tes amis, à ces gens dans la ville qui sont habitué à vouloir se voir souvent. Tu ne t'y habituais pas, tu n'aimais pas ce côté dépendant. Tu es partit et maintenant tu te rends compte à quel point c'est rentré dans ton esprit. Tu soupires, tu ries un peu de toi pour chasser ces pensées. Et puis le train est annoncé pour son arrivé alors tu les oublies ces pensées. Pour une bien présente. T'es pas tellement bien habillé, enfin comme à ton habitude, doc marteen pas attachées, jean trouvé, vieux pull troué. Mais t'as prévu mieux pour la soirée... Et quand les gens descendent du train -assez nombreux quand même- tu cherches la jeunes filles voyant sa chevelure blonde. Blonde, tu ne t'y feras pas... Et tu souries ravis de la voir, croisant son regard réjouie à elle aussi. Tiens donc, t’avais pas d’autres choses plus intéressantes à faire que de venir me chercher ? Tu ries à ses paroles la laissant faire quand elle te fait la bise. Juste la bise. Tu souries l'observant un instant avant de l'attirer contre toi pour la serrer dans tes bras. T'es tactile t'y peux rien. Plaquant un baiser presque sur son oreille tu ries doucement. Tu étais dans les choses importantes de ma journée voyons !! Tu t'éloignes d'elle en la libérant attrapant une de ses mèches entre tes doigts en souriant. Toujours blonde.. je ne m'y fais pas. Tu dis avec un rire avant de replonger tes yeux dans les sien. C'est bien de la voir ici. Donnes moi tes affaires... alors tu as fais bon voyage ? Tu questionnes laissant les gens quitter le quai autour de vous.
Fallait-il que je profite un maximum de ces deux jours, au risque d'être déçue au moment où je devrais quitter le Vermont ? Ou quitter définitivement Gwenaël ? Ou au contraire, devrais-je déjà m'habituer à son absence, à être distante de lui ? Tant de questions qui me taraudaient l'esprit. Il avait l'air si tendre, attentionné à mon égard qu'il m'était difficile de ne pas craquer. Je souriais lorsqu'il m'avoua que j'étais une des choses importantes qu'il avait à faire dans sa journée. Il était mignon, il savait comment m'attendre. Il me connaissait de plus en plus. Quant à moi, je préférais le narguer à nouveau, en répondant à sa remarque sur ma chevelure blonde. Il ne s'y faisait toujours pas donc ? « Haha, pourtant je pensais que tu sais un faible pour les blondes moi, mince, je ne t'ai donc pas convaincu ainsi. Je ne te plais donc pas ? » En effet, il semblait apprécier la blondeur de sa Lola, alors pourquoi il n'aimait pas la mienne ? Je n'avais pas fait ça dans le but de lui ressembler non, cette idée de changer de couleur me travaillait depuis bien longtemps puis, j'avais besoin d'un changement, notamment après le départ d'Elyes, où j'avais teint mes cheveux en rouge/roux et après le départ de Gwen, c'était du blond. J'étais plutôt indécise en ce moment. C'était les garçons qui me perturbaient. Gwen semblait tout de même heureux de me voir, jouant avec mes mèches de cheveux, me regardant droit dans les yeux. Ca me faisait tellement plaisir de le voir se comporter ainsi à mon égard. C'était irrésistible, j'avais tellement envie de l'embrasser, mais je m'en empêchais. « Oui j'ai bien voyagé, j'ai pas mal dormi dans le train, ça m'a fatiguée le trajet. Tiens, ma valise, elle ne devrait pas être trop lourde je pense, c'était que pour deux jours donc bon...» Je dis ça avec un peu de tristesse. J'étais assez triste de me dire que tout ça n'allait que durer deux jours, mais bon, c'était comme ça, c'était le jeu. « Alors toi ? La tournée, les concerts ? T'es au Vermont depuis quand ? Ca a l'air vraiment pas mal ici. Ca me semble plutôt joli, confortable. » Je scrutais les alentours, à la recherche de décorations, d'illuminations de Noël et en effet, il y en avait quelques un tout autour de la gare. Et puis, j'étais avec Gwen en plus... Forcément que l'endroit ne pouvait qu'être joli, paisible. N'importe où l'était, une fois à ses côtés. Je lui souris avant de lui prendre la main pour nous diriger vers la sortie, pour quitter les quais. Il faisait froid, je n'avais pas envie de me frigorifier sur place, bien que ça m'aurait peut-être permis d'avoir un petit câlin de sa part hihi. Et je lui avais pris la main, instinctivement, par réflexe... J'avais besoin de cette proximité mine de rien. Cependant, je faisais comme si de rien n'était, comme si c'était tout à fait naturel. Et pour moi ça l'était. Il ne manquait plus que les petits baisers et les étreintes pour compléter et perfectionner le tout.
T'es ravis qu'elle soit là, tu ne le caches pas. Tu sais jamais très bien comment agir avec Julie, c'était facile à l'appartement quand vous viviez ensemble, de parfait colocataires jusqu'à se que la nuit arrive et que vous retrouviez le même lit. T'aimes son amitié, mais depuis que tu as repris la route tu sais que c'est compliqué, dur à suivre, qu'elle aime bien voir ses amis près d'elle. Mais que toi, tu sais pas. Tu n'y arrives pas. Enfin tu n'y arrivais pas là-bas enfermé dans cette ville. La sortie du coma de ton ami a été l’échappatoire qu'il te fallait pour retrouver ton air, tes ailes et tes pensées. Même si celles-ci sont souvent occupées sur Julie. Elle rit un peu à ta remarque sur sa blondeur. Haha, pourtant je pensais que tu sais un faible pour les blondes moi, mince, je ne t'ai donc pas convaincu ainsi. Je ne te plais donc pas ? Tu te mors la lèvre ne voyant même pas la pique qu'elle t'envoie. Si t'étais un tant soit plus posé et habitué aux relations avec les autres, tu saurais le remarquer mais t'es trop dans ton monde comme souvent. Tu ries doucement en l'observant. En blonde ou en brune tu es sublime quand même. Si tu te préfères en blonde, ça me va.. Tu répliques simplement en finissant par lâcher ses cheveux. Oui j'ai bien voyagé, j'ai pas mal dormi dans le train, ça m'a fatiguée le trajet. Tiens, ma valise, elle ne devrait pas être trop lourde je pense, c'était que pour deux jours donc bon... Tu hoches la tête un peu navré qu'elle ait du se prendre tout ce chemin pour venir te voir. Récupérant sa valise, tu lui laisses son sac à main. Oui deux jours. Elle pourrait rester plus c'est vrai. Mais tu auras des trucs à faire avec le groupe, tu auras des trucs à faire pour préparer ton départ en Espagne, et puis une amie doit venir vous rejoindre pour prendre l'avion avec vous. La réelle raison st que tu ais que plus tu passeras de temps avec Julie, plus tu auras envie de l'avoir avec toi en Espagne... Quarante-huit heure c'est déjà mieux que rien et manquer ta présence.Tu répliques avec un clin d’œil. Alors toi ? La tournée, les concerts ? T'es au Vermont depuis quand ? Ça a l'air vraiment pas mal ici. Ça me semble plutôt joli, confortable. Tu ries à ses questions la suivant quand elle commence à marcher et quitter le quai où vous êtes quasiment seul. Tu resserres tes doigts autour des siens quand tu la sens te prendre la main, ne disant rien à cela. La tournée est terminé depuis Août, les gars continuent de gérer le groupe mais j'étais juste là pour les concerts surtout... la notoriété, les déplacements, la presse c'est pas tellement pour moi. J'ai repris la route des festivals. J'suis quand même venu les rejoindre hier pour qu'on passe le réveillon. Tu vas voir on a un chalet génial... Tu répons ravis de faire le réveillon de Noël avec eux et elle. Ils ne peuvent pas retourner à Londres avec leur famille ayant des shooting en ce moment donc autant que tu viennes les voir. Sortant donc de la gare avec Julie le froid plus intense que sur le quai te fait frissonner alors que le vent te fait ne pas regretter d'avoir troquer ton chapeau contre un bonnet. Vive le froid. Tirant doucement la main de Julie vers la voiture qui vous attend le chauffeur à l'intérieur tu ouvres la portière avec un sourire. Grimpes avant que la presse finisse encore par trouver ma vie super intéressante pour venir prendre des photos... Tu reprend en riant quittant sa main pour aller mettre sa valise dans le coffre et revenir ensuite te glisser sur la banquette en refermant la portière. Te frottant les doigts pour te réchauffer tu observes la blonde à tes côtés. Je pensais que tu fêterais Noël avec ta famille...
Quel dommage que Gwen n'ait pas voulu rester vivre à San Francisco, au sein de la coloc. Ca aurait juste été parfait. On aurait été bien. On aurait passé beaucoup de temps ensemble, on se serait amusé, réconforté, aidé, aimé... On s'aimait peut-être déjà. En tout cas, me concernant, je ne pouvais désormais plus nier l'attirance entre lui et moi. J'étais juste trop éprise de lui, difficile de faire comme si de rien n'était. De son côté, je ne savais pas trop... Je n'arrivais pas à lire dans ses pensées pour comprendre son ressenti par rapport à notre relation. Je me doutais bien qu'il devait tenir à moi, mais jusqu'à quel point, mystère absolu. Il venait de me complimenter, affirmant que j'étais belle, peu importe ma couleur de cheveux. Je sentais mes joues devenir pourpres. Mince, grillée ! En même temps quand Gwen sort ça, on ne peut pas rester de marbre, il le dit d'un air si mignon, il ne peut que vous faire craquer. Souriant bêtement, je ne répondis rien, je restais interdite. Et à nouveau, il fit en sorte que je me sente intimidée, comme s'il le faisait exprès, décidément. Il disait que passer 48h en ma compagnie, c'était mieux que rien du tout. Il était embêtant à être aussi mignon, j'avais envie de lui sauter dessus moi ! Cependant, je tentais de garder mon calme, et répondit de manière très naturelle « C'est vrai. Je préfère aussi être avec toi que pas du tout. Même si ça reste court. » Je pensais déjà au retour et à la difficulté liée à ce moment. Gwen me raconta ensuite que sa tournée s'était déjà terminé, que son groupe et lui ne faisaient que quelques concerts ci et là et que justement il était venu au Vermont pour passer le réveillon avec toute la bande. Zut, moi qui pensais que nous serions rien que nous deux, en faux "amoureux" autour d'un bon dîner romantique au coin du feu, eh ben c'est loupé. L'idée qu'il puisse me confirmer ses fiançailles s'imposait de plus en plus dans mon esprit. Je commençais à croire qu'il ne voulait plus du tout de moi, bien que c'était paradoxal avec les propos qu'il tenait depuis tout à l'heure. Je ne savais pas trop quoi penser, j'étais véritablement perturbée. « J'ai donc hâte de le voir ! » Et si Lolapute était là ? Je grognais intérieurement. Y avait pas intérêt, sinon je foutais le camp sur le champ. Hors de question que je me la coltine, alors que je pensais en plus être seule avec mon Gwenou. Ce dernier m'indiqua de vite entrer dans la voiture qui nous amènerait au chalet, afin de ne pas être harcelé par des photographes. Galant, il m'ouvrit la porte et alla ranger ma valise à l'arrière. Ravie par tant de gentilles attentions, je m'installais sur le siège arrière, sourire aux lèvres. Il me rejoignit quelques secondes après et m'avoua qu'il pensait que 'aurais préféré passer Noël avec ma famille. Il est vrai que j'aurais pu, d'habitude je passe certaines fêtes en famille, cependant, là j'avais une bonne raison de déroger à la règle. Puis, ma mère comptait retourner à Seattle pour fêter avec sa famille, je n'étais pas très motivée à aller aussi loin. Bien qu'au final, je passe quand même les fêtes en dehors de SF haha. Et puis, il s'agissait de Gwen... Comment lui dire non ? « Je ne peux rien te refuser voyons. Je suis obnubilée par toi, tu t'en doutes bien. » J'aimais bien lui sortir ce genre de phrase, histoire de le déstabiliser un peu, car je savais bien que ça le déstabilisait. Je souris puis repris rapidement « Non je déconne, j'avais moins envie de passer Noel avec ma famille cette année, puis ça doit être cool de passer Noël avec toi, on va sans doute fêter ça avec des plantes et des cailloux ! » Je ris, me moquant de lui. Evidemment, ce n'était pas du tout méchant, au contraire, je trouve la communion de Gwen avec la nature adorable. C'est super mignon. Je ne savais pas s'il allait comprendre le vrai fond de ma pensée alors je continuais, d'une voix sérieuse et une expression sérieuse également « Non mais j'espère que tu as compris qu'en fait, c'était pour être avec toi hein. » Je le regardais avec attention. J'espérais qu'il puisse me répondre la même chose...
C'est vrai. Je préfère aussi être avec toi que pas du tout. Même si ça reste court. Tu souries. T'es ravis parce que malgré tes voyages elle vint quand même te voir sans même s'en plaindre. Tu sais que pour beaucoup c'est pas facile, avec ton propre frère ton caractère pose beaucoup problème. Ta nature volage n'aide pas tes relations et seuls tes parents semblent l'accepter réellement. Quand Sidoine a décidé de quitter SF pour venir avec toi et le groupe, t'as vraiment eut l'impression de retrouver ton frère. Mais hormis ta relation avec lui, celles de SF restent assez floues. Sierra et toi correspondez énormément par lettre, mais sinon tu n'as plus beaucoup de contact. Sauf Julie. Julie et ses paroles, Julie et ses sourires. Tu réponds cependant rien à cela, même si tu es heureux qu'elle le pense.
Je ne peux rien te refuser voyons. Je suis obnubilée par toi, tu t'en doutes bien. Tu ries, un peu gêné, souriant pourtant. Oui ce genre de truc te met toujours mal à l'aise, ce genre de truc que tu sais pas comment prendre. Tu lui souries te mordant juste la lèvre sachant pas tellement que répondre. Tu as plein de photos de moi coll partout sur tes murs c'est ça ? Tu dis avec un rire retirant ton bonnet en remettant tes cheveux en arrière alors que la voiture quitte la gare pour reprendre la direction du chalet plus loin. Non je déconne, j'avais moins envie de passer Noel avec ma famille cette année, puis ça doit être cool de passer Noël avec toi, on va sans doute fêter ça avec des plantes et des cailloux ! Tu éclates de rires cette fois-ci surtout à la dernière phrase. Cette réputation tu l'as doiit à Mad et Camil, deux personnes de San Francisco. Tu es pas tellement du genre hippie toi, enfin tu le penses pas. Tu apprécies autant les grandes villes que la nature, mais c'est sur que tu préfères les festivals dans les champs et partir en road trip sans technologie. Non mais j'espère que tu as compris qu'en fait, c'était pour être avec toi hein. Oui tu l'as compris, évidement. Si tu l'as invité c'est pour la bonne raison que toi tu voulais la voir, elle. Je dois t'avouer un truc... en faite c'est pas un chalet mais des tentes et on fait un feu de camps... Tu dis en te moquant avec taquinerie avant d'attraper sa main t'amusant un instant avec ses doigts avant de relever le regard vers elle. T'inquiètes, les gars sont pas hyper envahissant tu pourras profiter de ma présence même avec du monde. Tu répliques avec un sourire. Oui tu l'as invité aussi pour être avec elle. Juste avec elle. Avec tes amis. Tout tes amis. Mais précisément une amie en particulier, et t'as bien l'intention d'en passer du temps avec elle. Alors comment ça se passe à SF ? J'ai appris ue Sierra avait déménagé elle va bien ? ça doit te faire vide d'être en coloc juste avec Domenico maintenant.. Oui tu es curieux, curieux de sa vie.
Contente d'être en très bonne compagnie, je ne me souciais presque plus du fait que j'allais repartir tout juste dans environ 48h... Je profitais de la présence du beau blond. Il avait ce petit quelque chose de rassurant, comme si tout ne pouvait que bien se dérouler. Aucun problème ne pouvait subsister. Il était là pour moi, je le savais bien. Et j'espérais qu'il ait compris que je tenais beaucoup à lui. J'avais du mal à le quitter à chaque fois que nous devions nous séparer. C'était un véritable calvaire. Bon j'exagère un peu, cependant, il fallait dire que j'avais vraiment du mal. Je n'avais jamais vécu ce genre de relation longue distance. Je parlais comme si j'étais en couple avec Gwen... Mon Dieu, je m'emballe un peu trop moi je crois. Mais j'étais détendue puis avec Gwen, on riait, tout allait bien. Comme souvent lorsque nous nous retrouvions ensemble. Il me fit une remarque amusante comme quoi je devais avoir des photos de lui partout sur mes murs. Je m'amusais de sa remarque et rétorquai « Haha bien entendu ! Je suis ta fan numéro un, je te traquerai partout s'il le faut. » Je lui lançais un regard plein de malice. En fait, je souhaitais surtout qu'il m'emmène avec lui car je l'aurais suivi partout si ça ne tenait qu'à moi. J'aurais joué le rôle de Lolapute à merveille, elle sert tellement à rien cette nana. Bref. Il riait également à mes phrases, l'ambiance était vraiment bonne, ça faisait du bien. Il plaisantait sur le fait que nous aurions des tentes autour d'un feu de camp. Pendant un instant, je l'ai presque cru. Je le regardais avec de grands yeux jusqu'à exploser de rire comprenait qu'il rigolait. Non mais sérieux, s'il m'avait fait ça, j'aurais piqué une crise... C'est pas comme si nous étions fin décembre ! Puis il me rassura sur le fait que malgré la présence de ses amis, on aurait le temps pour profiter nous aussi. C'était bien ce que je souhaitais. Il jouait avec ma main et j'aimais ce contact. Il avait l'air heureux de me retrouver et ça m'enchantait. C'est agréable de se sentir aussi apprécié, attendu. En plus, il s'intéressait à ma vie, preuve que je ne comptais pas pour du beurre au moins. « T'inquiète, Sisi va très bien. Y a son musicien qui est de retour, donc autant dire qu'elle pète la forme. Mais sinon oui, je me sens bien seule. D'autant plus que Dom est quasi toujours absent. La bonne vieille coloc à 4 me manque énormément. Je songe à prendre de nouveaux colocs, je n'ai pas le courage de quitter l'appart, ça me ferait trop mal... » J'y avais vécu tellement de choses qu'il était difficile pour moi d'envisager d'abandonner mon premier appart. Cependant, être presque toute seule dans un appartement aussi grand, ça n'avait plus aucun intérêt... Je pris une voix douce et une mine triste pour lui demander sincèrement « Pourquoi tu ne reviens pas ? » On aurait dit une enfant qui demandait à son papa séparé de sa maman de revenir vivre à la maison.
La voiture roule tranquillement sur les routes alors que les décorations sont assez sobre par ici, dans le "centre ville" elles sont superbes, mais par ici c'est trop éloigné. En effet vous avez préférez prendre un chalet un peu plus haut, même si ce matin vous avez sonner le réveille bien tôt pour aller jouer avec le si peu de neige qui est tombé avant d'aller en réunion "business". Haha bien entendu ! Je suis ta fan numéro un, je te traquerai partout s'il le faut. Tu ries à sa réplique doutant fortement de ces dires. Non pas qu'elle soit hypocrite, mais c'est de l'humour. Et puis heureusement, être dans le groupe des gars durant quelques semaines t'as suffit avec les fans. T'es un chanteur de festival, le mec qui sort pas d'album, qui est peu connu, si on veut écouter ta musique on vient aux concerts voilà tout. Les fans qui hurlent etc, tu as du mal à gérer. Et même si c'était pas tes fans,mais celle du groupe, ça t'a un peu mis un coup de pression. D'où ce départ rapide sur les routes avec Lola, Melvin et d'autres rencontré au fils du temps. J'adore l'idée que tu me traques à vrai dire.. Tu répliques avec un sourire des plus malicieux en l'observant. Oui tu aimerais bien qu'elle vienne avec toi sur les routes, tu le lui as déjà proposé. Mais tu comprends que sa vie est ici, son travail aussi. T'inquiète, Sisi va très bien. Y a son musicien qui est de retour, donc autant dire qu'elle pète la forme. Mais sinon oui, je me sens bien seule. D'autant plus que Dom est quasi toujours absent. La bonne vieille coloc à 4 me manque énormément. Je songe à prendre de nouveaux colocs, je n'ai pas le courage de quitter l'appart, ça me ferait trop mal... Son musicien .. oh oui le brun. Il a été la raison de la fin de vos "coucheries" ensemble mais c'est la vie. Pas pour autant que tu ne t'entends plus avec Sierra, bien au contraire, le sexe n'était qu'un plus. Ce mec tu l'as jamais rencontré,mais de se que tu as lu des lettres de Sierra, elle a l'air vraiment amoureuse et ça te comble pour elle. C'est génial pour elle, elle doit en effet être ravis de cela. Il faudra que je l'appelle pour lui souhaité un bon réveillon... Cependant toi t'es plutôt stupidement ravis que le Domenico soit pas souvent là. Comme avant quoi. Quand tu vivais avec elle, tu le voyais rarement, mais quand vous étiez à quatre tu te sentais oppressé par ce trop de monde dans un endroits si "citadin". T'es comme ça. Mais voilà, Julie t'as dit qu'elle avait été avec lui et du coup ça te fait étrange de les savoir habitant que tut les deux ensemble. Pourquoi tu ne reviens pas ? Tu ries à ses paroles te penchant pour jouer encore avec ses cheveux tes doigts frôlant son visage. Oui elle t'a manqué quand même cette fille. J'ai plein de festivals à aller voir... puis hormis mes parents y'a pas vraiment de monde à m'obliger à m'enfermer ici... enfin sauf toi et Sissi. Tu dis en riant pour pas qu'elle soit vexée. C'est pas qu'elle n'est pas importante, seulement... même Sidoine a jamais réussit à te faire rester dans une ville pour être proche de lui. Tu y arrives pas. Peut-être un jour. Tu pourrais rester seule dans l'appartement non ? tu aurais plein d'espace pour toi..
La voiture roulait toujours, et Gwen et moi étions assis à l'arrière, parlant, riant. On se taquinait un peu. Qui aime bien châtie bien non ? J'aurais tellement voulu pouvoir partager ce type de moment tous les jours ou du moins plus fréquemment, comme avant, quand le blond vivait avec moi, à la coloc. Souvent, je m'en veux et me dis que j'aurais du profiter davantage lorsqu'il était encore là. Sauf que j'ignorais encore à ce moment-là qu'il me plaisait et qu'il s'en irait bientôt. J'étais encore très amoureuse d'Elyes, d'ailleurs, je ne l'avais pas totalement oublié lui non plus. Gwen me permettait justement de tirer un trait définitif sur le mafieux. Il me faisait oublier mon histoire avec lui, ma rupture douloureuse. Il parvenait à m'apaiser, à me soutenir. Il était devenu cet ami, qui est ensuite devenu plus qu'un ami, sur lequel je pouvais me reposer, pour penser à autre chose, m'amuser. Et c'est pourquoi je considérais tous mes moments avec Gwen comme précieux. Parce qu'ils l'étaient vraiment. Ils m'étaient bénéfiques. Ces moments me manquaient affreusement justement... Gwen n'avait toujours envie de revenir vivre à SF. J'étais un peu déçue, bien que je m'y attendais, bien entendu. Je tentais néanmoins de cacher ma déception en hochant la tête en signe d'approbation. Il voulait me rassurer en disant que seules Sierra et moi étions les raisons qui pourraient le faire rester à SF. C'était mignon, mais, ça voulait dire que nous ne suffisions pas. Du moins, pas encore. Puis Gwen me suggéra de rester toute seule à l'appartement. A vrai dire, je n'aimais pas être toute seule dans un si grand espace, ça me faisait encore plus déprimer, je me sentais terriblement seule et comme délaissée. Je n'aimais pas ce sentiment qui me suivait depuis des mois maintenant. J'avais horreur de cette solitude qui pèse et qui pèse sans cesse. « Je n'aime pas vraiment me retrouver toute seule comme ça... Surtout pas dans un si grand appart. Je me sens tellement seule en ce moment, il me faut du monde, un entourage solide. » Et je continuais de dire dans ma tête "il me faut toi". Mais je ne dis rien à voix haute. Je baissais le regard pour contempler mes chaussures. J'avais envie de lui dire à quel point je l'aimais bien, toutefois, je devais m'en abstenir. Absolument. Je relevais la tête et m'adressa à Gwen, sur un ton très calme « J'aimais bien vivre avec toi. J'aimais bien être avec toi. » Tant de révélations qui s'enchainaient... Dis-donc Julie, mais c'est que tu es au taquet !
Depuis les dernières photos et insinuations sur ta relation avec Lola tu as trouvé Julie beaucoup plus distante. Pendant un moment tu t'en ais voulu de ces journaux stupide qui apportaient tant d'importance à votre amitié. Mais tu as pas vraiment trouvé comme rassuré à distance la jeune femme, ta relation avec Lola n'est pas comparable avec celle qu tu as avec Julie. Elles sont des amies totalement différentes et t'es pas doué pour ce genre de chose. C'est comme ça. Tu n'y peux rien. Je n'aime pas vraiment me retrouver toute seule comme ça... Surtout pas dans un si grand appart. Je me sens tellement seule en ce moment, il me faut du monde, un entourage solide. Tu fronces les sourcils à ses paroles et surtout à son aveux de se sentir seule en ce moment. Sa manière de parler t'inquiète un peu oui et tu n'aimes pas cette impression qu'elle a d'être seule. Déjà elle a Sierra et Ciara, deux amies que tu connais et qui sont présentes. Et puis c'est Julie tu doutes qu'elle puisse être seule tant tu la trouve agréable à côtoyer... Observant son visage sérieux et sa manière de fixer ses chaussures tu ne répliques pas attentif à ses dires alors qu'elle relève la tête. J'aimais bien vivre avec toi. J'aimais bien être avec toi. Sa manière de penser t'embarras de part ton côté volage qui t'empêche de vouloir vivre avec quelqu'un dans un endroit fixe. Évident que SF a été fabuleux, et tes quelques longs mois là-bas on été très instructif et même quand ça n'allait pas tu avais toujours Julie. Mais l'appel du voyagea été trop fort. L'attirant vers toi tu passes tes mains autour de son visage avec douceur en la fixant. T'es pas seule. Tu as de nombreux amis autour de toi, un travail que te fais avancer. Tu dois pas avoir cette impression.. Tu répliques doucement déposant tes lèvres sur son front. Et puis la colocation était génial avec vous. C'est surement pas à cause de toi, et nullement à cause de toi que j'ai repris la route. On passait de super moment ensemble. Tu répliques sincèrement en la fixant alors que le chauffeur ouvre la portière te faisant remarquer qu'en effet la voiture est arrêté. Oh ba elle arrive à occuper tes pensées la blonde. L'observant un moment tu lui souries rassurant avant de la lâcher et sortir remerciant le chauffeur qui a gentillement sortit ses bagages. Le réglant pour la course tu laisses Julie sortir de la voiture et te rejoindre alors que tu passes ton bras autour de ses épaules avec un sourire. Crois moi vu les gars dans ce chalet.. tu te sentiras pas seule. Tu réponds avec un sourire avenant en marchant vers la porte pour l'ouvrir et rentrer bien au chaud à l'intérieur alors que les éclats de voix et de rires se font entendre déjà. Refermant la porte tu laisses la valise de Julie dans le hall l'aidant à retirer son manteau alors que tu attrapes sa main pour la mener jusqu'au salon alors que les gars sont autour d'un verre de jouer avec un tableau à dessin... Ceux-ci se retournant tous pour vous voir arriver et saluer la nouvelle arrivante, tu leur présentes l'amie dont tu leur avais parlé faisant les présentations, alors que les copines (ou femmes) des gars arrivent rapidement au salon pour l'accueillir avec joie. Celles-ci te la volant un peu en discussion et présentation, tu as ravis d'avoir pu aller la chercher seul avant pour profiter de la retrouver.
Tout avait l'air si normal, ici au Vermont. C'était calme, c'était comme si tout allait bien. Je repensais à San Francisco. Je n'avais aucune envie d'y retourner... Non pas que je n'appréciais pas cette ville, c'était juste qu'il s'y passait d'étranges choses... Personne ne comprenait vraiment l'ampleur du chaos qui y régnait. On attendait que cela se termine, mais, et si ça ne prenait jamais fin ? Le Vermont était donc l'escapade parfaite pour moi, en ces temps obscurs à SF. J'étais bien sûr inquiète de ce qui s'y déroulait, inquiète pour mes amis, ma famille... Cependant, il était impossible d'échapper de la ville. Elle était placée en quarantaine. J'avais pu me débrouiller pour me tirer de là, mais ça ne pouvait être que temporaire. Fallait que j'y retourne. Où pouvais-je bien rester ? Gwen ne résidait ici, au Vermont que pendant quelques jours, il me l'avait dit. Mais il m'avait également suggérer de rester avec lui, prendre des vacances, partir avec lui pour voyager, vagabonder. L'idée me tentait énormément. Cependant, je ne savais pas si c'était une bonne idée ou non. Pour le moment, j'essayais de ne pas trop penser à mon retour à SF. Je pensais malheureusement au moment où j'allais quitter Gwen, moment difficile à venir, mais j'essayais de mettre de côté la pensée de revenir dans une ville "prise en otage". Gwen tentait quant à lui de me réconforter en me disant que je n'étais pas seule, que je ne devais pas ressentir de la solitude. Le problème était que maintenant que Sierra avait quitté l'appartement, avec Dom, quasiment absent, je me retrouvais bien seule après des années de colocation à plusieurs. Donc, évidemment, ça me faisait bizarre. C'était vraiment la première fois de ma vie que je me retrouvais à vivre seule. Il me fallait du temps pour m'y accommoder. « Je sais bien. Néanmoins, maintenant que Sierra n'est plus là, je dois m'habituer à vivre toute seule. Je sais qu'avec le temps, je m'y ferai. » Je lui glissais un petit sourire, pour ne pas l'inquiéter. Il enchaîna ensuite sur le fait que la coloc avec Sierra, Dom et moi lui plaisait et que je n'étais pas responsable pour son départ. Evidemment, je ne pus m'empêcher de sourire à nouveau, heureuse et soulagée. Bien sûr, je ne devais pas être la raison qui l'avait poussé à quitter SF, je pensais pas avoir autant d'emprise sur lui haha, cependant, j'avais peur que la coloc se passe mal pour lui, qu'il se lasse de nous et que ce soit une des raisons qui l'avait convaincu de s'en aller. Il était sincère en me révélant ça, je le savais bien. Je hochais alors la tête, rassurée.
Nous sortîmes ensuite de la voiture, on était finalement arrivés au chalet. Le trajet était passé à une vitesse ! J'espérais vraiment que les deux jours ne passeraient pas aussi vite. Pendant une bonne partie du trajet, le contact avec Gwen m'avait beaucoup plus et, le fait de sortir de la voiture me fit sortir de mon joli monde où j'envisageais encore un heureux avenir entre Gwen et moi. Haha, une vraie petite fille parfois. Je m'étais déconnectée du monde réel durant un temps, étant sur un petit nuage et me voilà sur la terre désormais. En fait, le sentiment de rancune que j'avais envers lui quand je venais d'arriver, à cause de ses sois-disant fiançailles avec Lolamachin, s'était dissipé. Je regardais le beau blond s'activer pour prendre nos affaires, et se dirigeant par la suite vers moi pour poser son bras sur mes épaules, visiblement ravi. Il me sortit que je ne risquais pas de me sentir seule avec ses potes au chalet. A vrai dire, il me suffisait d'être qu'avec lui pour ne pas me sentir seule. Pourtant, un peu de compagnie me ferait le plus grand bien, j'en étais certaine. Je souris alors également et me laissais entraîner dans l'antre de Gwen et sa bande, un tout autre univers. Ils avaient tous l'air heureux, insouciants, en train de s'amuser. Je me sentais déjà un peu perdue parmi tant de monde qui m'était complètement inconnu. Cependant, j'étais ravie de faire la connaissance des amis de Gwen, depuis le temps qu'il me parle de sa bande. Mon ami me débarrassa de mon manteau, toujours aussi galant, je le remerciais avant de l'accompagner dans le salon où il me présentait à ses copains, qui étaient aussi avec leurs copines. Cool, je n'étais pas la seule fille ! « Salut tout le monde ! » J'étais un peu gênée, mais j'avais un grand sourire aux lèvres. Les gens semblaient contents de m'accueillir, ça me faisait plaisir et je me détendais peu à peu. Je me présentais rapidement, m'intéressant à eux également. Tout cela dura un certain temps, temps durant lequel Gwen s'était éclipsé. J'avais déjà envie de le retrouver. Non pas que je n'étais pas à l'aise avec ses amis, mais, j'avais vraiment envie de profiter de sa présence à lui avant tout, il m'avait tellement manqué. Je m'excusai alors de m'absenter pour me faufiler et retrouver Gwen, sauf que je ne l'apercevais pas. Alors là, je me sentais complètement perdue... Je passais ma main dans les cheveux, fronçant les sourcils en jetant un oeil partout autour de moi. Mais où était-il passé ? Je décidai de me rendre dans la cuisine, mais il n'y était pas. Je pensais "Merde Gwen, ne m'abandonne pas déjà !" Voyant que je le cherchais, un de ses amis m'avertit alors qu'il était monté déposer mes affaires. J'étais surprise par autant de galanterie, si je puis dire, mais j'étais rassurée, il n'était pas parti je ne sais où. Je remerciai l'inconnu, je n'avais pas encore retenu le prénom de tout le monde ..., et montai le rejoindre dans une des chambres. « Je pensais que tu m'avais abandonnée... A peine arrivée ! » Je ris et m'assis sur le lit. Je ne savais pas si c'était ma chambre ou si c'était la sienne. Il y avait déjà des affaires, qui semblaient être à lui, mais il manquait peut-être de la place dans sa chambre. « C'est ma chambre ? Le chalet est super joli. Il est bien grand également. » "Dommage qu'on ne puisse pas y rester plus longtemps", me disais-je dans ma tête...
Tu es bien plus touché par son sentiment "d'abandon" que tu devrais l'être. C'est un fait, cette fille a vraiment réussit à peu de temps à devenir précieuse à tes yeux. Pourtant tes amis aussi proche généralement sont ceux qui parcourt le monde avec toi. Tu as cette connexion avec eux que tu ne trouves pas forcément chez les autres, ce n'est pas un jugement pour autrui juste ce partage que tu trouves sur les routes. Julie n'était que l'amie de Sierra que tu connaissais que par les lettres de la rousse, un prénom et une personnalité racontée par la jeune femme. Mais en arrivant à SF tu as vite poser un visage sur ce prénom, une voix et un charme réel. Certes à San Francisco au début tu passais plus ton temps dans les bars à jouer, ou alors dans les draps de Sierra ou de Magda. Mais le copain de Sierra a enlevé ce genre de pratiques entre vous deux et tu as finis par passer donc plus de temps à l'appartement sans la rousse et plus en compagnie de la brune/blonde. Je sais bien. Néanmoins, maintenant que Sierra n'est plus là, je dois m'habituer à vivre toute seule. Je sais qu'avec le temps, je m'y ferai. Tu souries simplement à sa phrase, l'homme se fait à tout, tu voudrais bien dire. Mais tu n'as cessé de te répéter cela à San Francisco et pourtant tu n'as vraiment pas réussit à te faire à cette vie encrée dans une seule ville. Être seul tu apprécies, beaucoup de fois tu pars dans un pays sans forcément être avec pleins d'amis. Tu aimes te retrouver seul pour méditer, te retrouver... Mais ça tu le gardes pour toi, à SF tu avais déjà bien assez cette réputation de hippie fou. Tu te contentes donc de la rassurée comme quoi que la colocation était super, et que la raison est tout autre de ton départ. L'appel du voyage... et le besoin de t'évader d'elle. Mais tu le gardes pour toi. Pas sur qu'elle comprenne réellement tes pensées.
Tu observes un temps Julie discuter aisément avec les autres. Au moins t'es ravis qu'elle ne soit pas mise de côté, bien que tu n'avais pas de craintes sur ça, les gars du groupe dans lequel tu es à mis temps, étant très accueillant et ouverts. Allant prendre un truc à grignoter en cuisine tu discute avec Tim' un temps avant de remarquer l'heure, et la tenue habillée de ton amie décidant d'aller en faire autant pour ta part. Tu le laisses donc pour monter les affaires de la jeune femme la haut, allant les poser dans "ta chambre". Pas de piège pour autant. Tu as juste mis tes affaires hier dedans après le départ de Lola qui occupait la pièce, du coup pour plus d'espace dans la chambre de Tim' tu as basculé tes affaires ici. Posant sa valises près du lit tu récupères tes vêtements virant ton jean troué pour enfiler un jean propre et noir. Je pensais que tu m'avais abandonnée... A peine arrivée ! Au son de sa voix tu relèves la tête avec un sourire en la voyant rentrer dans la chambre alors que tu finis de fermer ton pantalon. Oh t'en fais pas, il n'y a aucun risque la dessus... Tu répliques avec un sourire sincère ton regard s'accrochant au sien avec plaisir. Tu n'arrives toujours pas à savoir su tu la préfères en blonde ou avant. Les deux sont différents. Je montais juste tes affaires et me changer. Tu expliques avec un sourire t'éloignant dans la petite salle de bain de la chambre alors que tu vires ton tee-shirt mettant du déodorant et virant ton bonnet par la même occasion. Flemme de te coiffer bonjour, tu hésites à les laisser sous un chapeau. C'est ma chambre ? Le chalet est super joli. Il est bien grand également. Oui bien grand en effet, tu souries revenant dans la chambre en l'observant sur le lit. Il est immense en effet. Et oui c'est ta chambre, désolé pour mes affaires, on a trop de chose dans la chambre d'à côté du coup avec le départ de Lola j'ai juste mis ça et ma guitare.. Tu répliques pour lui faire comprendre que non tu vas certainement pas t'imposer dans son lit. Bien que bon, elle t'a manqué mais tu l'as pas invité pour ça non plus. Attrapant deux chemises tu lui montres en lui demandant laquelle elle préfère entre la noire et la blanche. Au début il était prévu que pour cette nuit vu le manque de chambre Julie dorme dans la chambre à deux lit avec Naya la copine de Tim, puis préférant lui laisser une chambre à elle seule vous vous êtes arrangé autrement. Lits collé pour Naya et Tim, vous avez juste changé pour cette nuit les gars t'ayant clairement fait remarquer que dormir avec Lola dans la chambre où Julie allait être était clairement pas sympa. Malgré le que tu comprennes pas tellement en quoi ça pouvait être horrible, t'as clairement vu qu'ils semblaient trouver ça irrespectueux du coup t'as vite accepté ne voulant en rien l'être envers tes deux amies. Oui parfois ils sont bien plus que tes amis mais plus tes guides de "bonne conduite".
Posée sur le lit, j'observais Gwen en train de se changer. Oops, je devrais peut-être en faire de même ! Il était déjà très beau avant mais là, avec son pantalon noir, tee-shirt, je sais pas, je trouvais que ça lui allait encore mieux. Il était à croquer, je me retenais clairement de lui sauter dans les bras pour l'embrasser et l'enlacer. Je calmais mes pulsions et souriais lorsqu'il m'expliquait que c'était bien ma chambre, qu'il avait ramené ses affaires ici après le départ de Lola. Et là, je perdis mon sourire. Non mais il me sortait ça comme ça... Et je crois bien que c'est là que je venais d'avoir un déclic. Je compris ce que je voulais vraiment. Je voulais être à sa place, celle qui accompagnait Gwen un peu partout dans le monde, qui était tout le temps dans sa vie, qui vivait sa vie en quelque sorte... Je n'aimais pas le fait qu'elle soit collée à lui H24. J'étais donc très ravie qu'elle ne soit pas là durant ces deux jours, néanmoins, sans grande surprise elle l'était avant que je n'arrive. Cette indication me refroidit en l'espace d'un instant. « Ravie d'apprendre que Lola a dormi juste là où je suis présentement assise. » Rires moqueurs. Je ne l'appréciais vraiment pas cette blondasse. Et des fois, je m'en voulais d'être blonde rien que parce que ça me faisait rappeler elle. « Quant à tes affaires, aucun problème ne t'en fais pas. » J'avais même envie d'ajouter un truc du genre "si tu veux rester dans cette chambre, le lit est assez grand pour nous deux hein...", mais je n'osais pas. Pourtant j'étais devenue plus franche qu'avant, ces derniers temps, mais je me refusais ce genre de propos pour le moment. Il n'avait rien évoqué de tel de son côté, alors pourquoi l'aurais-je fait moi ? Surtout qu'il est censé être fiancé, je n'ai donc pas envie de passer pour la briseuse de couple. Bien que j'ai du mal à concevoir le musicien être en couple. Donc carrément moins fiancé. Je commençais à croire que finalement tout le sujet autour des fiançailles, n'était que issue d'une simple rumeur, que je croyais bêtement. Stupide. Je soupirai. Puis, le son de la voix de Gwen m'extirpa de mes pensées. Il me demandait quelle couleur de chemise je préférais, noire ou brune ? Honnêtement Gwenou, je te préfère sans, tu le sais bien... « Si vraiment je pouvais choisir, je t'aurais dit que je te préférais sans rien. Du tout. » Je le dis avec un sourire malicieux. Je ne tentais pas de l'aguicher, il avait déjà très bien compris que j'étais attiré par lui. A mon tour, je me levais, pour aller chercher dans ma valise une jolie robe noire. Je ne pouvais tout de même pas rester en jean et pull. Sans aucune pudeur, je commençais à me déshabiller, en commençant d'abord par enlever mon pull. Bah oui, il m'avait déjà vu nue et dans tous les angles, j'avais envie de dire. C'est donc tout naturellement que j'enfilais ma robe noire, longue jusqu'au sol, mais décolleté assez joli, sans être vulgaire, bien entendu. Ca c'était le rôle de Lola, haha. Je n'en ratais visiblement aucune avec elle. Je me tournais vers Gwenou pour me dévoiler à lui. « Alors, comment tu me trouves ? Pour chaque compliment, tu auras droit à un bisou. » Je lui annonçais ça fièrement, comme une maman qui voulait récompenser son enfant d'être sage. Euh, étrange comparaison tout de même. Mais bref, passons. Je me rapprochais de Gwen, en m'installant à ses côtés sur le lit, toujours en train d'hésiter sur son choix de chemise. « Mets la blanche. J'ai déjà pris le noir. » Il fallait bien que l'on s'accorde, non ? Une certaine proximité s'était à nouveau installée entre nous. Il était incroyablement sexy cet homme, j'en avais marre, j'avais à chaque fois envie de succomber, mais je ne pouvais pas. Ca faisait bien trop mal. De se laisser faire pour ensuite souffrir de l'éloignement, du manque. A SF, ça allait, on se voyait très régulièrement. Dorénavant, rien n'était plus pareil, tout avait changé. On se voyait à intervalle très irrégulier et parfois, j'avais cette sensation qu'il m'avait oubliée, qu'il était déjà passé à autre chose. Que je n'étais qu'une simple relation éphémère dans sa vie menée à SF. Ce n'était même pas sûr que l'on se voit, les dates où l'on se voyait étaient très rarement posées à l'avance. Cette attente, c'était juste affreux. Néanmoins, ce n'était pas pour autant que je souhaitais renoncer à Gwen. Je ne savais pas comment lui vivait la chose, mais, moi ça me faisait mal qu'il soit aussi loin de moi. Le temps de notre colocation me manquait énormément. Je voulais tant qu'il revienne. « Pourquoi tu m'as invitée ici Gwen ? Pourquoi moi et pas une autre, comme Lola ? » J'ajoutai, très vite « Non pas que je ne sois pas ravie d'être ici hein, mais c'est juste que je suis curieuse. » J'étais véritablement heureuse de constater que Gwen m'avait choisie moi et surtout pas cette Lolapute. Mais quelle en était la raison ? Y en avait-il une, au moins ?
Ravie d'apprendre que Lola a dormi juste là où je suis présentement assise. Le ton de sa voix et son rire te surprend alors que tu relèves la tête vers elle étonné de l'intonation de la voix et de son sarcasme. Le fait que Julie n'aime pas Lola est un fait que tu as plus ou moins compris depuis quelque temps bien que la raison t'échappe. Elles ne se connaissent même pas. Quant à tes affaires, aucun problème ne t'en fais pas. Tu ne réponds rien à cette phrase gardant les deux cintres dans tes mains en fixant la blonde encore un moment. C'est juste une chambre Julie, on a changé les draps avec Tim. C'est qu'un lit... Tu réponds simplement en la fixant. Dans un sens tu aurais apprécié que Lola reste pour le réveillon, pour qu'elles se côtoient. Lola semble ne pas avoir d'animosité envers Julie, mais il faut dire que Lola a le même train de vie que toi depuis... cinq ans ? Six ans ? Tu ne sais plus. Quand tu l'as rencontré elle était animatrice d'une radio locale, et elle a finit par prendre la route avec vous. Elle connait donc ta complicité infime avec tes amies filles.
Si vraiment je pouvais choisir, je t'aurais dit que je te préférais sans rien. Du tout. Elle te sort de tes pensées avec cette phrase alors que tu oublies se qui vient de se passer avant pour rire de son choix. C'est en effet un choix plutôt tentant bien que tu risques bien vite d'attraper froid. C'est pas le choix que j'envisageais pour le début de soirée.. Tu réponds amusé, insinuant un peu le fond de tes pensées à son égard avec un léger sourire. Tu poses les deux chemises sur le lit allant chercher une sacoche dans ton sac avec tes bagues et tes bracelets te posant sur le lit pour les attacher autour de ton poignet. Seulement tu relèves le regard au moment où elle se déshabille et t'as vraiment bien du mal à te concentrer sur tes bijoux face à son corps qui se dévoile. Non sincèrement si toi aussi tu avais à choisir sa tenue tu préfèrerais la première, sans jean et sans pull. Cependant la robe qu'elle enfile est tout aussi bien que la première option alors que tu observes le tissu un instant. Alors, comment tu me trouves ? Pour chaque compliment, tu auras droit à un bisou. Tu ries à cela trouvant déjà pas mal de compliment qui te viennent rapidement en tête. Mets la blanche. J'ai déjà pris le noir. C'est une bonne idée. Tu te lèves laissant le reste de côté alors que tu récupères juste la chemise blanche pour l'enfiler sans la fermer. Je suppose donc qu'un simple "wow" ne me sera en rien bénéfique en récompense.. Tu répliques en riant l'observant s'installer sur le lit. Rien à dire sur sa tenue, elle était sublime, trop habillé pour juste un réveillon ? Aucune idée et t'en avais rien à faire à vrai dire appréciant juste sa tenue et la manière de la rendre encore plus attirante. Tu restes debout refermant un instant les boutons de ta chemise pour la rentrer dans ton jean alors que tu réfléchies à comment qualifier sa tenue avec amusement. Pourquoi tu m'as invitée ici Gwen ? Pourquoi moi et pas une autre, comme Lola ?... Non pas que je ne sois pas ravie d'être ici hein, mais c'est juste que je suis curieuse. Le nom de Lola revenant encore une fois tu te dis que c'est bien mieux en effet que tu te sois gardé de dormir avec ton amie la nuit passée. Lola était aussi invitée, mais elle a du rentrer hier en Allemagne pour un problème avec sa famille. ... Tu es mon amie et j'avais envie de te voir, et de passer un moment avec toi. Noël c'est aussi pour être avec ses proches non ? Te tracasses pas avec autant de question Ju'.. Tu répliques avec douceur lui tendant la main pour qu'elle se lève face à toi alors que tu l'observes un temps. Tes yeux glissant de son visage à son décolleté tu relèves juste le regard avec un simple sourire. Et malheureusement pour moi... je trouve que même le qualificatif "magnifique" ne te vas pas alors que je vais rester sur le simple "wow"... et tant pis pour la multitude de bisous que je rate. Tu rétorques l'attirant cependant contre toi tes doigts glissant le long de sa joue alors que tu récupères "le bisou" auquel tu as "le droit" venant poser tes lèvres sur les siennes avec douceur. C'est aussi un aspect de votre amitié qui t'as énormément manqué ça alors que tu l'embrasses, enfin, ta main glissant le long de sa nuque.
C'était bizarre, Gwen avait une conception de la vie, des relations avec les filles que je ne parvenais toujours pas à élucider. Cela restait encore un véritable mystère pour moi. Je ne comprenais pas pourquoi il ne percevait pas cette once de jalousie que je pouvais ressentir à l'encontre de Lola et lui. J'avais moi aussi envie d'être tout le temps à ses côtés, partager pleinement sa vie, l'accompagner jusqu'au bout du monde... Mais bon, à la place, je me retrouvais à SF, loin de lui. Ca me faisait mal et j'étais presque certaine que lui, ne subissait pas la même souffrance que j'avais moi. Bien entendu, je ne souffrais pas au point d'en devenir dépressive hein, mais surtout dans le sens où cet éloignement avait réussi à me peser. J'étais triste dès qu'il repartait, dès qu'il me quittait. Et sa relation avec Lola ne faisait que compliquer mes émotions haha. Il me répondit alors tout simplement que ce n'était qu'un lit, que les draps avaient été changés. Avait-il dormi ensemble ?? Cette pensée me fit l'effet d'un choc, je n'aimais pas ça du tout. Je tentais pourtant de ne pas soulever sa remarque, après tout, nous ne sommes pas en couple et il ne me doit pas de rendre des comptes. Par rapport à sa tenue, il rit lorsque je lui avouai que je le préférais sans vêtement. Cette réflexion était lourde de sens, il y avait de gros sous-entendus. J'aimais bien jouer à ce petit jeu avec Gwen, au jeu du chat et de la souris. On ne pouvait poser un nom sur notre relation, un nom qui pourrait bien la définir, cependant, il y avait une certaine attirance entre nous, c'était indéniable. Et cela me rassurait grandement de constater que c'était réciproque. M'enfin. Il blagua à son tour à ce sujet, je souris puis me mis à me changer également. Là, pareil, je voulais le provoquer, un petit peu au moins. Je me changeais donc bien devant lui, dos tourné mais on pouvait clairement apercevoir les différentes parties de mon corps. Il enfila à son tour son dernier vêtement pour compléter sa tenue. Il était vraiment craquant sous sa chemise. Au début, il me dit simplement "wow" après lui avoir dit qu'à chaque compliment dit, un bisou lui serait offert. Shit, wow ça ne compte pas... Je m'abstins alors du baiser, il finira bien par venir de toute façon. Toujours assise sur le lit, lui s'était relevé et m'avait répondu en disant que Lola était invitée mais qu'elle a du décommander. Et il ajouta qu'il voulait passer son Noël avec des amis et puisque j'en étais une, une amie.. Ahah. Quand je vous disais qu'il était fastidieux de poser un nom sur notre relation. Et il semblait encore ne pas comprendre mon intérêt au sujet de Lola. Je devrais peut-être effectivement de me tracasser pour rien. Autant profiter de la présence de Gwenou autant que possible ! « Tu as raison, je sais mais bon... » Je fis une petite moue puis je fixais le sol, méditant sur mes dernières pensées. Puis, le jeune homme me tendit la main pour me lever. Je m'exécute et avoue qu'il ne trouve aucun autre adjectif que "wow", les autres n'étant pas assez précis. J'eus alors un grand sourire, jusqu'aux oreilles. Il était incroyable. De surcroît, il renonçait aussi à mes bisous. Décidément haha. Sauf qu'il m'attira vers lui pour m'embrasser. Finalement, les rôles avaient été inversés, c'est lui qui offrait les bisous haha. J'aimais bien. Je le trouvais vraiment mignon avec ce comportement. J'étais quelque peu surprise sur le coup, mais j'étais consciente qu'il était du genre à oser, à être culotté. Donc, rapidement, la joie prit la place de l'étonnement. Ce baiser permit de chasser toutes ces idées sombres concernant Gwen et les rumeurs de fiançailles. Et plus j'y pensais, plus je réalisais que Gwen n'était pas du genre à se poser pour le moment, qu'au contraire, il ne se prenait pas a tête avec une relation sérieuse et exclusive. Sinon, ça serait considéré comme de l'infidélité de sa part à l'égard de sa fiancée... Cette idée me calma sur le coup malheureusement, et j'eus un mouvement de recul. « Désolée Gwen, mais je ne peux pas... » Je marquais une pause, il semblait étonné. « Mais, j'ai entendu que tu t'étais fiancé... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne pense pas, néanmoins si c'était vraiment ça, je ne peux pas t'embrasser et faire comme si de rien n'était, ça ne serait correct pour personne. Surtout pour toi. » Je dis le tout sur un ton de panique. Pourquoi donc ? Aucune idée. Je savais simplement que maintenant que j'avais abordé ce sujet, j'allais enfin être fixé.
Tu n'as guère envie de parler de Lola pour le moment, surtout que les dernières fois où tu en as parlé sur facebook que ça soit avec Julie ou Sierra, elles semblaient l'une comme l'autre contre la blonde. Dur à comprend quand tu sais que ni l'une ni l'autre ne la rencontré. Enfin si une fois quand tu vivais encore en colocation avec, Lola avait du passer quand Sierra était là mais sans plus. Une réaction féminine donc que tu ne comprends absolument pas et que tu désapprouves sans pour autant leur en vouloir. Tu as raison, je sais mais bon... Elle ne finit pas sa phrase et tu n'y prends pas gare c'est vrai. Toi quand on ne dit pas les choses directement, tu y penses pas. Les sous-entendus, les signes, les trucs et autres tu ne captes pas. T'es nul pour ça. Tu pars du principe que si les gens veulent quelque chose ou le faire comprendre ils n'ont qu'à le dire. Et cela t'a souvent joué des tours peut-être. Mais tant pis. C'est malheureusement pas à vingt six ans que tu vas changer cela. Et donc tu décides de mettre fin à cette discussion par une autre. Une quine contient pas forcément de parole et qui te trotte dans la tête depuis... pas mal de temps déjà. L'envie de l'embrasser et d'être près d'elle étant présente depuis sa descente du train. Non pas que le fait d'être en présence des autres t'en empêchait, seulement même dans la voiture tu av ais préféré profiter d'abord de ses nouvelles et de sa présence. Savourant le plaisir de retrouver ses lèvres cependant tu l'as lâches quand elle s'écarte de toi pour mettre fin au baiser. Un peu perturbé et surtout par son regard, tu la fixes sans répondre. Désolée Gwen, mais je ne peux pas... Oh... Tu t'y étais pas tellement attendu c'est vrai. T'en sais rien, votre proximité, sa manière d'être et tout... tu pensais que pour elle aussi ça lui avait manqué. Erreur de jugement... Mais, j'ai entendu que tu t'étais fiancé... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne pense pas, néanmoins si c'était vraiment ça, je ne peux pas t'embrasser et faire comme si de rien n'était, ça ne serait correct pour personne. Surtout pour toi. Ses premières paroles te surprennent réellement. Fiancé ? Elle y a donc vraiment cru à ces sottises sorties de nul part pour toi et Lola ? Une des raisons qui t'ont aussi poussé à retourné sur les routes de l'anonymat dans les festivals... Jouer avec un groupe plus célèbre amenaient son lot de popularité que tu n'apprécies guère. Cependant sa manière de dire ça avec un élan de panique t'amuse. Et ça te touche aussi. Te mordant la lèvre avec un sourire tu la fixes avec son air perdu et presque blessé. Non vraiment, elle t'a manqué. Tout chez elle t'a manqué. Tu attrapes son visage entre tes mains avec un rire léger en posant ton regard sur elle, t'enfonçant de son regard qui a diablement tendance à te perde. Julie, je ne suis pas fiancé. Ni en couple avec Lola ou quoi que ce soit d'autre. Ce sont que de stupides paroles de paparazzis sur mes relations qu'ils ne comprennent pas. Mais je ne suis en rien attaché à qui que ce soit. Tu répliques avec douceur voulant la rassurer sur cela. Caressant doucement sa joue tu l'observes. Tu sais très bien comment je fonctionne, comme je suis... Lola est pareil que moi, voir beaucoup plus volage alors je ne vois pas comment pourrait-on sincèrement imaginer un futur ensemble avec elle et moi. Tu expliques alors avec franchise. Hésitant un instant tu reviens poser un baiser sur ses lèvres. Je suis entièrement libre, je n'oserais jamais jouer avec toi ou les sentiments de quelqu'un d'autre de la sorte. Tu reprends doucement restant contre elle. Tupourrais lui demander pourquoi ne t'a-t-elle pas posé la question depuis longtemps si ça lui posait problème mais si elle ne l'a pas fait elle a ses raisons et tu les respectes. "Hé les tourtereaux... vous êtes bientôt prêt ?" Tu relèves juste la tête pour voir un des gars devant la porte avec un sourire aux lèvres alors que tu hoche juste la tête sans lâcher Julie alors qu'il vous laisse à nouveau.
Je ne savais pas vraiment où me mettre lorsqu'il m'admit qu'il n'était ni fiancé, ni en couple, ni quoi que ce soit. Je me sentais stupide d'y avoir cru pour le coup. Bien sûr, je n'en étais pas à 100% sûre, sinon j'aurais annulé ma venue au Vermont, notamment avec toutes les complications en ce moment à SF, cela m'aurait même arrangée. Toutefois, je tenais à m'assurer par moi même de la véracité de ces propos concernant ses éventuelles fiançailles. Et puis, dans le fond, j'espérais que ce ne soit que des conneries. Et c'était le cas. J'étais heureuse et soulagée par cette information, mais mes doutes paraissaient totalement ridicules. Franchement, je savais très bien que Gwen n'était pas du genre à se caser, se marier, fonder famille, maison et chien. Pourtant, il passait tellement de temps avec sa blonde là, que forcément, j'étais méfiante. M'enfin. Finalement, sa réponse m'a arrangée. D'ailleurs, Gwen n'avait pas l'air de me trouver idiote, heureusement. Il devait être surpris, mais pas outré ni vexé. Au contraire, il vint déposer un baiser sur mes lèvres. Il était adorable avec moi, ça me plaisait toute cette charmante attention. J'étais aux anges, là contre lui. A ses côtés, toutes mes inquiétudes, mes craintes par rapport à la situation à SF, s'évaporaient subitement. J'adorais ce qui m'arrivait avec Gwen. J'espérais juste que cela puisse durer très longtemps, malgré la distance. « D'accord. Désolée pour tout ça, c'était stupide... » Je me sentais hyper gênée, je souriais nerveusement. Mais très vite, on fut interrompu par un de la bande du blond. Il nous avait appelé "les tourtereaux", ahah, je me sentais encore plus gênée par cette appellation tiens... « Hmm ouais, je dois juste passer dans la salle de bain vite fait et ça sera bon ! » Je me détachais de Gwen, à contrecoeur, pour me diriger vers la salle de bain pour me recoiffer rapidement et me faire une petite beauté quoi. Je n'en avais pas pour longtemps. Cependant, j'aurais vraiment voulu que mon ancien colocataire me tienne compagnie, qu'il ne descende pas de suite... Maintenant que j'étais fixée et complètement soulagée sur la situation du jeune homme, j'avais une terrible envie de profiter de lui. Non, je ne parlais pas de faire des folies de notre corps haha, mais plutôt de profiter de la présence de l'un et l'autre, pendant que nous pouvions être que tous les deux. Bon après, peut-être que lui n'était pas du même avis que moi. Ce n'était pas grave, je ne serai resté que 5 bonnes minutes alors, le temps de vérifier si j'étais tout de même assez potable haha. Non, je voulais être belle, belle pour Gwen. Et uniquement pour lui.
Les inquiétudes de Julie sur tes fiançailles, tu ne t'en étais pas autant douté que cela avant qu'elle en parle. Même si évidement tu comprends forcement que pensant cela elle n'ait pas voulut t'embrasser. Nullement doué dans le côté relationnel, il y a deux choses que tu sais, que tu es pas doué avec ça et que le mariage ou l'engagement est un truc vraiment important et sacré que tu respecterais que trop bien. L’attachement de tes parents l'un pour l'autre, de tes grand-parents et des gens dans ta famille le prouve. Tu as beau ne pas être doué et ne jamais être tombé amoureux, tu n'as pas été bercé en dehors de cela. Tu as toujours été témoin depuis tout petit de ce genre de schéma d'amour sincère et calme qui régnait autour de toi. Bon certes il y avait ton oncle et ta tante à l'amour tempétueux, où les cris et les vases brisés remplissaient les campement de caravanes le soir. Mais il fallait être fou pour osé mettre en doute leur amour, ils s'aimaient, juste beaucoup trop fort. Le mariage et donc les fiançailles tu peux comprendre que Julie ne veuille pas s'immiscer la dedans. Néanmoins, tu ne penses pas avoir montré que tu étais pas un homme qui ne respecte pas ce genre d'engagement... encore moins celui qui est prêt à se mettre dans ce genre de chose. Pour cela il faudrait déjà que tu comprennes et saisisse pleinement se que veut dire aimer qu'une seule personne de tout son être. D'accord. Désolée pour tout ça, c'était stupide... Sa gêne t'embête autant que te plait. Julie tu l'aimes comme ça, aussi drôle que réservé par moment, aussi "prévisible" que surprenante par instant. Cependant vous êtes interrompu et tu finis par lâcher la belle blonde après le départ de Tim. Hmm ouais, je dois juste passer dans la salle de bain vite fait et ça sera bon ! Tu la laisses s'éloigner alors que tu attaches finalement tes cheveux en arrière récupérant ta veste que tu enfiles par dessus ta chemise. Observant la jeune fille par la porte de la salle de bain, tu l'observes ravis qu'elle est pu -par tu ne sais quel moyen d'ailleurs- venir ici malgré la folie de San Francisco. Tu finis par la rejoindre dans la salle de bain t'asseyant avec souplesse sur le lavabo proche d'elle en l'observant finir de se préparer. Fais taire ma curiosité... comment as-tu pu arriver ici quand une mise en quarantaine sévit dans ta ville ? ... bien que je n'en sois que des plus comblé je suis... très curieux. Tu répliques avec un sourire la laissant finir un instant avant de l'attirer proche de toi serrant un peu sa taille entre tes jambes avec un sourire. Assis ou debout t'es toujours plus grand qu'elle il faut dire. Observant ses traits tu essayes de comprendre comment elle a pu faire.
J'aimais susciter l'intérêt à mon égard chez Gwen. J'aimais ce genre d'attention, quand il s'intéressait à moi. Je m'étais donc rendue dans la salle de bain pour enfiler de nouvelles boucles d'oreille que j'avais pu récupérer de ma boîte à bijoux dans ma valise. Gwen m'avait rejointe, me demandant comment je m'étais débrouillée pour passer outre la quarantaine à SF et venir le retrouver au Vermont. Je souriais timidement, ne détournant pas mon regard du miroir. Je ne savais pas comment lui expliquer la chose. Lui dire que j'avais pu m'arranger avec un agent du FBI pour me faire sortir de la ville clandestinement ? Que j'avais été prête à risquer beaucoup pour lui ? Je ne savais pas comment il allait y réagir à vrai dire. Il aurait pu me prendre pour une folle et être effrayé par autant d'audace parce qu'il ne l'aurait peut-être pas fait, lui. Que justement, j'étais bien trop impliquée dans la relation qui nous unissait, que j'exagérais. Ou bien, il allait considérer que c'était un geste surprenant, et important pour lui car ça signifiait beaucoup pour lui. Pendant que je débattais toute seule dans ma tête, il m'attrapa avec ses jambes, s'étant assis au lavabo, pour m'attirer contre lui, m'entourant de ses jambes. Il était toujours aussi grand pour moi haha. Je devais le regarder en haussant ma tête. Je souris tout en le fixant des yeux. Je pris une grande respiration et me lançais « Tu sais... C'est comme les tours de passe-passe, une fois que tu expliques le tour, que tu dévoiles la vérité, ils perdent de leur magie. Il y a donc certaines choses qui ne doivent pas être expliquées. » A nouveau, je souris amusée. Je pensais m'en sortir correctement avec ce genre de réponse. Enfin j'espérais. Et pour ne pas qu'il me repose de question, je me mis à l'embrasser. Je l'enlaçais avec mes bras autour de sa nuque et déposais des petits baisers sur ses lèvres. Vu le peu de temps que nous avions, il était plus important de se consacrer aux faits, aux actes qu'aux paroles non ?
Tu sais parfaitement sue le temps file, que le temps passe. Que le temps s'arrête pas. Surtout en si bonne compagnie. Tu es pas de ceux à vouloir garder tout pour toujours, tu es de ceux à souvent justement ne pas assez t'éterniser. Tu es comme ça. Mais tu le sais. Que ce réveillon passera trop vite. Pour toi. Mais surtout pour elle. Tu sais très bien qu'elle ne voit pas les choses comme toi. Qu'elle aime avoir ses amis près d'elle, proche d'elle. Mais peut-on tenir vraiment ses amis accroché à soit ? Tu ne penses pas. Tu es de ceux qui laisse s'éloigner n'importe qui, les personnes que tu aimes le plus sont souvent les personnes que tu laisses le plus s'envoler. Tu as cette impression de bonheur quand tu les vois vivre, se réaliser, exister. T'en sais rien. Une heure déjà qu'elle est présente, tu sais que tu ne vas guère avoir le temps et la possibilité de compter les heures prochaines. Tant mieux c'est guère de ton goût. Alors tu décides d'utiliser le temps qu'elle met à se préparer pour l'interroger. Tu la captures entre tes jambes l'amenant près de toi en observant son visage. Tu as encore du mal à t'habituer à ce blond là sur elle. C'est étrange, tu n'aimes pas comparer les gens. Tu n'aimes guère que sa blondeur te fasse penser à Lola.Pourquoi ? Car tu sais très bien que ça ne lui plairait pas de savoir cela. Tu n'en dis rien évidement. Et puis blonde, brune, rousse ou verte, c'est pas tellement cela qui t'intéresse. Tu sais... C'est comme les tours de passe-passe, une fois que tu expliques le tour, que tu dévoiles la vérité, ils perdent de leur magie. Il y a donc certaines choses qui ne doivent pas être expliquées. Tu l'écoutes un instant perdu dans sa réponse un sourire naissant sur tes lèvres en la voyant dévier le sujet en s'approchant de son visage. Tu te doutes très bien que c'est nullement une explication. Mais ses lèvres te laissent un instant hésitant. Et tu finis par cependant la laisser gagner sur cela, passant tes bras autour d'elle en la gardant proche de toi. Tu apprécies sa présence, son calme. Hum je vois... le mystère de la femme c'est ça ? Tu souries revenant l'embrasser, te perdant contre ses lèvres ton esprit se laissant porter par cette simple sensation de stupide bonheur de retrouver sa présence. Elle semble vraiment douée pour réussir à durant un bref instant, oublier le monde et ses tentations, et ses mystères, le monde et tes envies d'évasion. Juste te faire gouter l'envie de rester là, un temps. Tu ramènes ta main sur sa joue t'éloignant un instant en te mordant la lèvre. Ne t'en fais pas, il en faudrait beaucoup pour te faire perdre ta "magie"... Tu répliques avant de la faire reculer pour que tu reviennes sur le sol. Je te laisse finir de te préparer je vais rejoindre le gars voir s'il y a besoin d'aide. Tu souries avant de t'éloigner resserrant l'élastique qui tient tes cheveux tu quittes l'étage pour rejoindre tes amis proche qui te charrient légèrement sur ton "abandon pour la jolie blonde". Tu aides un peu en cuisines finissant de ramener les verres au salon pour prendre l’apéro, servant quelques verres de vins. Bientôt rejoint par Julie, tu lui tend un verre avec un simple sourire en pleine discussion avec quelqu'un.
Et si je n'avais pas pu venir, à cause de tous les obstacles empêchant de quitter SF ? Je m'en serai terriblement voulu. Surtout du fait que j'aurais rien tenté. Donc je devais agir, trouver un moyen de sortir de la ville, de rejoindre le musicien, coûte que coûte. Il le fallait. C'était un événement prévu, prévu pour que l'on puisse le passer ensemble en amou... amis, bien entendu. Je souris intérieurement face à ce lapsus que je venais de faire, mais dans ma tête, heureusement, Gwen n'avait pas pu l'entendre. Puis, je n'étais pa amoureuse. J'étais encore attachée en vain à Elyes, donc impossible pour moi de retomber dans les bras que quelqu'un d'autre, bien que le blond ne me laissait pas indifférent, bien au contraire. Cependant, actuellement, j'étais plutôt dans une optique où je n'avais pas envie de me lancer dans quelque chose de sérieux, je n'avais pas encore envie d'en souffrir et je savais pertinemment que si je m'attachais beaucoup trop à Gwen, au point d'air des sentiments, ça ne marcherait pas, ça me ferait mal puisque le jeune homme n'est ni prêt à tomber amoureux et à se poser qu'avec une seule femme. Inutile alors de compliquer voir détériorer notre relation pour avoir un peu plus, pour l'instant notre amitié avec quelques autres bénéfices me convenait. Pour le moment, du moment. Je savais que je devenais très vite jalouse lorsque des filles, surtout Lola, approchaient de trop près mon Gwenou. Mais bon, je chassais à chaque fois ces crises puisqu'après tout, il en m'appartenait pas, il n'était pas mon compagnon. Bref. Tout ça pour dire que je profitais de tous les instants avec lui, tellement ils étaient devenus rares et précieux. Puis, il me rendait heureuse, il parvenait à me faire oublier tous les points négatifs de la vie. Au contraire, il les transformait en de merveilleux moments. « Haha oui voilà c'est ça, le mystère de la femme ! » Je ris et répondis à sa deuxième phrase qui m'avait particulièrement plu. J'en souris, intimidée. « T'es un beau parleur quand même Gwen... » On avait achevé d'échanger des baisers, baisers tendres et si agréables, il avait remis ses pieds à terre et m'annonça qu'il descendait aider les autres. J'acquiesçais de la tête. Je finis de me préparer en quelques minutes puis descendis à mon tour rejoindre la bande qui m'était encore bien inconnue. Je repérai Gwen en pleine conversation avec quelqu'un, mais à défaut de connaître d'autres personnes, je fus amené à le déranger. Gwen remarqua ma présence et me proposa un verre. Je le pris, le bu tout en fixant le jeune homme discuter. C'est fou comme il pouvait être sexy. Je mordis ma lèvre inférieure inconsciemment, par réflexe. Ah Gwen, si seulement tu étais à moi, tu n'aurais même pas idée de tout ce que je te réserverai... Hahaha.