Ca fait un moment que tu zones. De toute manière depuis que t'es revenus à San Francisco dans le centre c'est ça. Enfin même dans ta caravane c'était pareil. C'est la ville que tu fais ça. Qui te ronge, tu te sens partir, comme si morceau à morceau le fait d'être bloqué te grignotait. Tu perds des morceaux  de toi, un par un, comme ça, sans le voir. Mais tu le sens, ce danger là, ce truc flippant. Ça te bouffe. Alors tu fumes, tu restes dans le canapé des filles, ou tu sors, tu marches au hasard. Tu sors. Encore heureux y'a des gens bien ici, tu peux oublier un peu. Y'a Sid qui dans son petit rôle bien chic te lâche pas d'un pouce, y'a les gars qui passent souvent. Voir comment il va à l'hôpital et comment toi tu vas. Mais tu dépéris, et seul eux le savent, alors ils restent pas, ils repartent pour pas te désagrégé encore plus rapidement. Y'a de bons amis ici, tu fais de la musique c'est encore ça, tu survie. Mais l'attachement des gens pou toi te fait flipper, de les voir quand ils le décident, d'avoir juste à téléphoner pour fixer de boire un verre, des trucs simple mais qui d'habitude se faisait pas. Pas avec toi. Tu débarquais dans une ville, durant une semaine tu étais tout feu tout flamme, tu retrouves des gens, et durant le mois que tu restes c'est l'éclates, à vivre au jour le jours. Ici ils planifient, toi ça te terrifie. Mais qui peut comprendre ça ?!
Encore une fois t'es sortit, t'aérer l'esprit pour virer ces pensées noir, ça va un peu mieux. Tu reprends le dessus, t'es pas non plus au bout du gouffre faut pas exagérer. Poussant la porte du salon tu poses tes clefs sur la table de cuisine. Les filles ? Pas de réponse, tu hausse les épaules, solo. Sauf que ton regards se posent sur le manteau de Sierra et son sac, et y'a son téléphone sur la table basse. Ok... Tu vires tes chaussures pour être pied nu avant même d'avoir viré ton manteau. Allant vers les chambres tu cherches un signe de vie de la rousse poussant sa porte. Hé Sie' t'es... Ton regard se pose sur la chevelure rousse assise au sol, la tête penché sur un cahier... Sérieusement rien d'anormal, si ça n'est le tube dans sa main et les traces blanches de la substance qui a donc du disparaitre dans son nez. Woh, tu... Woh. Sierra quoi. Tu pensais pas ça d'elle. Hey, désolé, j'ai vu tes affaires dans le salon... T'en dis pas plus, t'aurais du frapper. Mais toutes ces histoires de coloc t'es pas bien habitué. Tu enlèves ton manteau restant à sa porte sans rentrer, lui jetant un regard que tu peux pas contrôler. P*tain t'aurais jamais été penser ça...

Tu restes là sans bouger, juste à virer ta veste de dehors, tu bouges pas. Tu rentres pas non plus, c'est sa chambre et puis se que tu as vu à suffit à pas te donner envie d'en voir plus. Faut le reconnaitre. Toi t'as jamais été branché sur ce genre de truc. T'as déjà essayé tu t'en caches pas, mais t'as pas continué, t'aimes pas ça, et tu veux pas jouer avec ta vie, avec ton cerveau. L'herbe ça te suffit, la coke, se sentir excité et énervé comme pas possible... ça t'a jamais servit à rien. Si tu veux avoir la forme tu vas dormir. Et même en ce moment, il te viendrais pas à 'lidée d'en prendre. Mais tu dis rien. Après tout c'est sa vie, non ? T'en sais rien. Tu devrais peut-être en parler à Julie, savoir se qu'elle dirait, comme tu dois réagir. C'est ta coloc, c'est pas comme un engagement de quelque chose ? T'en sais trop rien. Tu l'observe se lever, tu vois ses joues se coloré de rouge. T'en touches pas un mot, son malaise ne t'aidant pas à trouver quoi dire C'est elle qui le fait en venant près de toi. Tu l'observe plus bas. Salut Gwen. Ne t'excuses pas, tu es chez toi. Tu souries simplement sans rien ajouter sur l'instant. Tu passes un regard dans sa chambre, pas pour la fliquer, juste comme ça. Histoire de. Merci... je vais te laisser... à tes occupations... JE réplique pour une fois assez distant. Je veux pas la juger, mais c'est pas pour autant que je dois tolérer ses gestes, non ? Je sourie un peu, à peine, caressant sa joue avant de me décaller et aller poser ma veste dans ma chambre retirant mon écharpe et restant en chemise. Prenant mon paquet de clope je vais au salon songeant à ses actes à elle.

J'ai fini de toute façon. Tu hoches la tête simplement sans t'arrêter à rester avec elle. Tu comprend pas trop et sur le coup ça te laisse un peu... déconnecté. Sérieusement, ele a l'air d'aller mieux que quand t'es arrivé sur SF. Certes elle se confie moins à toi qu'en lettre, mais vous parlez vraiment, ok entre deux corps à corps, mais justement c'est dans ses moments là qu'on est les plus proches. Non tu captes pas. Tu as faim ? Je peux te préparer quelque chose, si tu veux ! Tu lèves le regard en la voyant revenir dans le salon alors qu'elle va jusqu'à la cuisine. Tu t'allumes une clopes l'observant un temps, de loin avant de regarder le ciel par la fenêtre. Non définitivement tu pensais que ce genre de pratique c'était du passé chez elle. Elle te déçois pas, tu juges pas. Seulement ça t'embête ce genre de truc, qu'elle le fasse. Mais tu gardes ça pour toi. Non pas vraiment... mais fais toi un truc si tu veux.... t'as fais quoi de ta journée ? Tu sais pas si tu dois lui demander si elle veut en parler, se confier. Tu sais pas trop. De toute manière tu vas rester là ce soir maintenant, pas question de la laisser seul après avoir consommé, tu veux pas.

Tu la laisses se prparer à manger si elle en a envie. Tu la laisse vivre sa vie. T'es pas du genre chiant comme coloc ça c'est sur, toi t'es plutôt du genre à quasiment être invisible, tu ramènes parfois des potes, mais pas souvent car tu veux pas les déranger. Alors tu vas trainer avec eux en ville, sur le toit ou chez eux. Tu vis ta vie, le soirs tu sors, tu vas faire des concerts, tu vas aux enregistrement d'un groupe que tu aides. Tu bosses même pas. C'est pas comme si t'avais besoin tout de suite, vu l'argent que tu as sur tes comptes, tu l'as jamais vraiment utilisé avant donc bon... tu peux tenir encore un moment. Et puis shooting photo et enregistrement ça fait aussi un boulot de plus. Donc bon t'es pas emmerdant sur ce point là.
Sierra revient sur le canapé à tes côtés et tu l'observes souriant un peu, souriant en l'observant cette rousse flamboyante. J'ai bossé et toi ? Tu te cales contre le fond du canapé tu poses ta tête en arrière sur le dossier la tournant vers elle sans la décoller, t'es bien comme ça, t'es bien posé, bien cool. Tu portes ta clopes à tes lèvres avec un vague sourire aux lèvres. T'es pas son père alors tu fais comme si de rien était. Trainé en ville. J'ai été voir mon frangin aussi rien de bien grand... Tu réplique avec douceur restant ainsi proche d'elle sur le canapé l'observant un long moment. Tu vois bien qu'elle essaye de faire comme si de rien était, de se montrer top alors bon.... tu sais que de toute manière c'est un peu crâmé pour cette fois-ci.

Tu fumes tranquillement, le silence revenant entre vous deux. Tu ne fais rien pour l'interrompre, ça ne te gêne pas le silence. Si elle veut parler, en parler, tu es là c'est tout. Voila. Alors tu restes comme ça.
Un moment. Puis tu la sens et la vois du coin de l’œil se rapprocher. Tu ne dis rien, nullement dérangé par ce geste, bien au contraire. Entre toi et Sierra c'est très tactile, peut-être trop pour de simple colocataire mais peu importe. Avec Julie c'est pas pareil. Mais tu n'as aucune préférence, tu les apprécie énormément toutes les deux. Qu'est-ce qu'il ne va pas ? Sa question t'interloque, te surprend un peu alors que ton front se plisse un petit peu ne comprenant pas sa question. Tu sens ses lèvres sur ta joue et c'est se qui te retient de tourner de suite la tête vers elle. Une fois ses lèvres éloignée de ta peau, tu te tournes donc vers son visage l'observant alors qu'elle reprend la parole. Je veux dire... Je te trouve moins "présent" ces derniers temps. Tu fronce un sourcil comprenant peu à peu où elle veut en venir, tu souries légèrement, un petit peu. Et sa main se pose sur ta cuisse alors que ton regard se baisse sur celle-ci observant le doigt de Sierra sur ton pantalon. Tu reviens observer son visage décalant une de ses mèches de cheveux en caressant sa peau le long de son visage. Je suis pas quelqu'un de très... présent pour les autres, tu le sais... Tu réponds avec franchise, avec douceur. Parce que c'est vrai, autant tu donnerais tout pour les autres, autant tu n'es pas stable et être physiquement toujours là pour les autres, t'as jamais su faire.