Un bruit résonne à tes oreilles, ça vibre dans ta poche, tu souries en découvrant l'identité de ton appelant. "Ouep. Salut Boobzy." et tu t'éloignes vers la réserve du magasin pour être au calme.

"Boobzy au rapport !" tu pouffes de rire comme une dinde ou une conne, quoique les deux c'est un peu la même chose. "Tu fais quoi ce soir ?"

cette fille te fait marrer, ses répliques, ses réactions. t'es là à rigoler bêtement dans la réserve. "quoi d'neuf alors ?" tu tripotes les vieux disques autour de toi en levant les yeux pour réfléchir et tu jettes un oeil par la porte pour avoir un oeil sur le mag. "bah écoutes, j'en sais rien. à la base j'me disais que pervertir mon nouveau collègue pourrait être amusant tu vois. et toi ?"

Tu joues distraitement avec ton briquet, comme lorsque tu réfléchis à un truc "Bof, pas grand chose, j'essaie de retrouver mes marques après ce qui s'est passé. C'était un truc de dingue ces trois semaines, tu trouves pas ?" T'es toujours autant surprise de ce qui s'est passé ces trois dernières semaines "Un pote fait une soirée ce soir et j'ai pas envie d'y aller toute seule, ça te dit pas ?"

tu repenses à cette période de fêtes plus que mouvementées. tu soupires en passant ta main libre dans tes cheveux. "m'en parles pas. c'était l'apocalypse. Les gens devenaient fous. ils auraient pu me buter avec leur conneries ces cons là, j'étais à côté de la banque quand elle a explosé." en y repensant, tu faisais pas la fière quand même, et une soirée en compagnie de Tal, c'était pas une mauvaise idée. "toi t'as envie de foudre le bordel là bas ? comptes sur moi. tu passes chez moi avant ?"

"C'était trop bizarre ce truc quand même, d'un coup on s'est retrouvés coincés chez nous, impossible de sortir sinon on se faisait courser par les flics" tu pousses un soupir, en repensant à ce qui s'est passé "Tu lis dans mes pensées à travers un téléphone, énooooorme" Tu rigoles un peu "Ouais, tranquille, tu finis à quelle heure ? Je peux même venir te chercher au boulot comme un bon petit-ami"

"Ouais... c'était la misère. Contente que ce soit terminé", admets-tu. "J'suis trop forte que veux-tu". Tu rigoles un peu. Puis tu réfléchis à ce soir, à quelle heure tu vas fermer le magasin. "Tu serais un amour", tu souries derrière ton téléphone. "Je ferme la grille à 19h30 donc tu viens quand tu veux"

"M'en parle pas" ouais, tu es plutôt soulagée, maintenant tu pourras reprendre tes vieilles habitudes sans avoir peur de te faire agresser par on ne sait qui pour on ne sait quelle raison. "Okay, cool ! Tu veux que je te rejoigne à la boutique ou chez toi ?"