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 RUN THROUGH MY VEINS LIKE DISEASE // UTZ
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Svetlana Angst
Svetlana Angst
i'm a little newbie
AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
✱ QUARTIER : PACIFIC HEIGHTS.
✱ COLOCATAIRES : SEULE.
i'm a little newbie
Ven 19 Déc - 0:57



Drifting apart like two sheets of ice, my love,
frozen hearts growing colder with time.
And we were in flames. I needed, I needed you,
And now we are strange, strangers.


Tu as voulu t'échapper. Anéantir les mots cacophoniques que ton esprit ne cesse de te murmurer à l'oreille avec agressivité. L'hiver s'est accroché à ton corps et tu sens ton coeur se fissurer sous le gel qui s'installe en lui. Les craquements courent jusqu'à ta trachée pour la serrer, toujours un peu plus, comme un serpent l'aurait fait autour de sa proie. Pour faire taire sa respiration. L'acidité de ta déception fait fondre tes émotions, tu perds le fil et tu ne sais plus. La confusion dans tes pensées s'étend jusqu'à tes mouvements physiques. Qu'est-ce qui compte aujourd'hui ? Qu'est-ce qui t'est essentiel ? Des questions inutiles aux réponses tout aussi inutiles. La stupidité te mortifie, tu ne reconnais plus ton visage dans le miroir. Tu es une autre. Le haut de ton corps semble être paralysé. Tes mains sont glacées. Moites et tremblantes. Devant sa porte, tu es figée depuis plusieurs minutes déjà. Le regard bloqué, tu revois ses images qui vous appartiennent. L'odeur de Berlin qui fait vibrer tes poumons. Cette fusion que vous formiez avant que tu ne t'évades. Tes souvenirs sont des épines. C'est leur beauté qui te blessent, qui te fait saigner. Et tu en as des tonnes. Ta main se pose sur la poignée de la porte. Tu appuies et elle s'ouvre. La compression dans ta poitrine s'intensifie alors que tu t'avances à l'intérieur de la pièce pour refermer la porte derrière toi. L'obscurité étouffante t'engouffre, elle devrait t'effrayer mais il n'en est rien. Ce sont les couleurs de Utz. Tu les connais pour les avoir frôlé des centaines de fois. Tu marches dans la noirceur de l'appartement. Prenant place dans son canapé, tu attrapes le paquet de cigarettes qui traîne sur la table pour t'en sortir une et l'allumer avant de la porter à tes lèvres. Respirer et t'empoisonner. Te jeter dans la gueule du loup, comme tu sais si bien le faire.
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 6 Jan - 20:22

quelque chose cloche. l’entends-tu ? quelque chose cloche, quelque chose est cassé et ça fait des années que tu essaies de le réparer. ta vieille a essayé et a fini au pied des escaliers. ton myocarde bat à tout rompre, il hurle le vide lancinant dans lequel tu le plonges. il hurle à la mort. il hurle ta mort prochaine. il hurle que la fin est proche, alors tu cours. tu cours à t’en exploser les veines. tu cours à en perdre haleine. tu cours à te décomposer en une centaine de millier de cellules. soudain, tu t’arrêtes. tu tournes la tête et regardes derrière toi. pas de vide, pas de manque, juste le néant à son acmé. le néant te consume chaque jour qui passe et tu t’y laisses glisser, fermant les yeux, un sourire béat aux lèvres. tu ne recherches plus la rédemption, les marques fraîches de ton dos soumis à la discipline te contredisent. tu avances à tâtons dans cette existence, effrayé par la chute vertigineuse d’une vie emplie de projets. immobile face au mur, tu cris à l’injustice et à l’affliction. elle te manque. peut-être. c’est certain. ta gueule, tu murmures face au mur. tes tempes cognent, inlassablement, insalubres à l’image de ton âme. le bruit de la porte t’éveille brutalement, provoquant un vacarme dans ton oasis de silence et de tranquillité. tu te redresses, doucement, titubant comme enivré, sens dessus dessous, tes organes ont du mal à retrouver leur place. tu évites de justesse le battant pour déboucher dans le couloir, tu te raccroches au mur pour te guider dans les ténèbres de ton antre et la suite t’apparait tel un fantasme chimérique. ta blonde assise sur ton canapé, son visage diaphane seulement éclairé par la flamme de se cigarette qui se consume,  personnification de la passion qui vous a jadis déchirée. ranimer les miroirs ternis et les flammes mortes tu dis à voix haute, récitant silencieusement ce poème que tu affectionnes tant et dont les vers n’ont plus aucun secret plus toi. tes prunelles avares se posent sur elle et tu sens en toi quelque chose se briser. ta cage thoracique hurle à la mort. t’es dans un état pitoyable. elle hurle à ta mort. qu’est-ce que tu fais là ? tu brises le silence en une centaine de morceaux sur lesquels tu t’aventures ensuite. pour la première fois depuis des jours, tu ressens quelque chose autre que l’opium courant dans ton organisme.
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Svetlana Angst
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i'm a little newbie
AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
✱ QUARTIER : PACIFIC HEIGHTS.
✱ COLOCATAIRES : SEULE.
i'm a little newbie
Jeu 8 Jan - 11:59


Ta mémoire n'est faite que de catacombes. De ruines écartelées par le temps et la disparition de ta propre humanité. Durant longtemps, tu as cru l'avoir perdu pour toujours. Aujourd'hui, les points d'interrogation tournent dans ton esprit à la vitesse d'un manège. Tu te sens égarée entre la réalité de ton identité passée et la sincérité de ton identité présente. Ce sont les nébuleuses de ces temps assassinés qui tapissent les lueurs de tes jours actuels et dans ce cheminement qui ne te ressemble pas, tu ne parviens pas à trouver ta place. Pourtant tu essaies, incessamment mais tu as trop souvent l'impression de ne pas suffire. De ne pas y arriver. Sinon pourquoi serais-tu ici ? Pourquoi revoir son visage atypique ? Pourquoi laisser ton regard s'abreuver de sa quintessence manquée, celle qui a souvent peiné ton muscle moteur ? Tu t'es efforcée d'oublier. De l'oublier, lui. D'effacer son image. En vain. L'échec total. Comment pourrais-tu effacer le premier être qui a éveillé en toi les illusions juvéniles du premier amour ? Comment pourrais-tu effacer cet homme ? Rien que pour cela, tu aurais aimé être plus qu'une femme. Être plus libre dans tes émotions. Pourtant, tu ne l'es pas. Utz est toujours resté là, quelque part. Malgré les kilomètres. Malgré les gens qui vont et qui viennent au gré des années qui passent.

Tout est trop silencieux ici. Tout est trop noir. Dans cet amalgame de noirceurs confondues, il n'y a que la blancheur de la fumée de ta cigarette à laquelle tu peux te raccrocher. Jusqu'à ce qu'il arrive. Maladroitement. Éreinté par tu ne sais trop quoi. Les traits décharnés de son visage te bousculent. Pourtant, tu ne dis rien. Tu restes spectatrice d'une chute. De la sienne. D'un homme pour lequel tu t'es perdue il y a longtemps et l'inquiétude semble hors de ton contrôle. Ranimer les miroirs ternis et les flammes mortes. Un sourire faible se trace sur ton visage lorsque tu perçois ces mots. Ils voyagent en toi depuis tellement longtemps qu'ils se sont pratiquement tatoués à ton être. Ils font partie de toi, au même titre que ce qui t'unissait à Utz il y a quelques années. Qu’est-ce que tu fais là ? Ce que tu fais là, tu te le demandes et pourtant, tu connais parfaitement la réponse. Ton silence ne se délie pas. Tes pupilles se délectant de sa présence trop rare pour toi, tu profites de l'instant. Apportant de temps à autre la cigarette à tes lèvres pour en extraire la nicotine. Ton vocabulaire devient bordel. As-tu une raison valable à lui donner ? Il est comme un morceau de chez toi. Ta maison nomade, ça doit être lui. Après un temps que tu ne définis pas, tu prends la parole et tu te sens fébrile, à vif pour des raisons qui sont trop longues à exprimer. Ton regard se baisse légèrement et tu ne peux t'empêcher de te sentir coupable de cette distance entre vous. J'ai eu envie de te voir. La vérité. Aussi inappropriée peut-elle paraître. Tu relèves alors tes yeux vers les siens qui brillent à peine. Il a des airs de cadavre. Tu finis ta cigarette, abandonnes le mégot dans un cendrier qui traîne avant de te lever, allumant au passage une des lampes du salon et d'avancer pour être face à lui. Tout est plus distinct à quelques centimètres de son visage et tu te rends compte que ça fait longtemps que vous n'aviez pas été aussi près l'un de l'autre.

La faible lueur que tu viens d'allumer te donne l'opportunité de le contempler. Les dégâts sont visibles et tu n'oses pas t'imaginer d'où ils proviennent. Tu prends l'une de ses mains sans crainte et tu l'emmènes avec toi pour qu'il prenne place lui aussi sur le canapé. Ce contact, même s'il est minime, te fait quelque chose. Tu le regardes et tu cherches à comprendre pourquoi il se met dans ces états. Après tant d'années et malgré le fait que tu le connaisses, tu voudrais savoir pourquoi il continue. N'est-ce pas pour la même raison qui t'animait à te perdre auparavant ? N'est-ce pas pour ce besoin viscéral qui te nargue encore quelques fois ? Est-ce que ma présence te dérange ? La question rhétorique que tu ne peux pas t'empêcher de poser. Peut-être aussi le meilleur moyen de l'irriter. Tu veux savoir pourtant.
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Anonymous
Invité
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Ven 9 Jan - 0:57

tu fixes l’apparition fantasmagorique, méfiant. ton esprit te joue encore des tours, te dis-tu. après tout, t’es cassé, utz, un jouet cassé qui ne sert plus à qui que ce soit. tu la fixes, inlassablement. ton myocarde s’affole, sans raison. il cogne violemment contre ta cage thoracique, il menace de s’échapper et tu te dis que tu serais mieux sans. vous ne vous êtes jamais réellement compris, vous n’avez jamais vraiment communiqué, alors son absence ne ferait aucune différence pour toi. tu serais complet, un amoncellement de pourriture attendant paisiblement son jour de péremption, qui ne saurait tarder. tes tempes hurlent d’un besoin viscéral de calme. que ces voix se taisent, qu’il se taise surtout. il rôde, tu le sens, tu le sais, vous ne faites plus qu’un désormais. il te l’a dit, tu ne lui échapperas pas, courir n’a pas été d’un grand secours. on n’échappe pas à son destin disait la vieille et le tien…était déjà tout tracé dès lors que cet inconnu a forcé ta génitrice à écarter les cuisses et l’a prise dans cette ruelle comme une bête assoiffée. fruit d’une union interdite, tu devais devenir la bête. pas de fin heureuse pour les créatures de ton espèce, damné à l’affliction et la douleur. et puis qu’elle se taise aussi, ces mensonges qu’elle crache avec cette facilité déconcertante pénètrent au plus profond de ton être, revigorant ton organe moteur. organe faible qui ignore la différence entre le vrai et le faux, il se laisse berner par ces agréables illusions.

la chimère s’approche sans que tu la voies, entraînant ton être décharné avec elle. la succube saurait faire ce qu’elle veut de toi, docile, tu la laisses faire, tu serais prêt à te jeter à ses pieds pour implorer son pardon et tout ce qui s’en suit. être pathétique attendant vautours et rapaces se délectent de ton corps, tu perds, te raccrochant au souvenir féérique sur fond de sadisme, production d’un cerveau malade possédant un humour plus que douteux. tu contemples l’apparition, tous ses traits et tu te dis qu’elle est très réelle pour une création de ton esprit. tes doigts se posent sur sa joue, la caressant doucement avant de descendre vers son menton, sa gorge qu’ils enserrent dans une étreinte emplie de tendresse et d’amertume pour retomber mollement sur ses cuisses. ta tête va les rejoindre, se posant d’abord sur sa poitrine avant de se laisser glisser vers le bas. tu m’as manqué tu chuchotes à cet être non-existant qui suffira à te consoler pour ce soir. tu la serres contre toi, fort, pour qu’elle ne puisse pas te fuir entre les doigts comme la dernière fois. la tristesse te bouffe les entrailles, les remords et la nostalgie. le manque aussi, et la triste vérité ; elle est partie, définitivement. ne pars plus. au moins, les réminiscences sont là, pour un temps limité certes.
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Svetlana Angst
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AVATAR : CORA.
✱ ÂGE : 37
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i'm a little newbie
Dim 11 Jan - 17:20


Si tu dois te perdre, tu sais que ça sera avec lui. Si tu dois assassiner tes poussées d'innocence, il en sera le meurtrier. Vos couleurs qui s'allient n'ont rien de lumineux, tu le sais et pourtant tu n'arrives pas à te défaire du tout nébuleux que vous formez. De cette fusion passée qui vous effleure encore parfois, sans crier gare. Elle t'emporte dans des idées de renouveau que tu ne pourras plus saisir. Un morceau de ton coeur, bridé par la bestialité d'émotions trop fortes pour l'être humain, te soumet à lui. Ces ombres, tu les as dévoré avec affection. Tu les as chéri et tu les as emporté avec toi lorsque tu es partie. Combien de fois as-tu voulu faire marche arrière ? Combien de fois as-tu failli céder à l'appel de vos deux corps ensemble et loin des autres ? Des centaines. Peut-être même des milliers. À chaque fois tu te souviens des bleus, des os cassés. De l'indifférence vacillante entre vous pour finalement créer des effusions passagères mais qui dépassent l'Humanité toute entière. L'impétuosité pratiquement céleste qui disparaissait en cendres une fois le feu éteint. Et la douleur qui s'en suit. Morale, physique. Tu ne sais plus. Peu importe au fond car tu as vécu. Tu t'es sentie vivre plus que quiconque de cette façon. Alors au diable les qu'en-dira-t-on. Au diable tes efforts de perfection.

Il a ce regard contusionné par la folie, par ces vagues d'atrocité qui siègent à l'intérieur de son esprit malade. Toi, tu as toujours trouvé ça beau. Tu as toujours aimé te noyer dans les tourbillons ravageant son être. Peut-être que c'est ainsi qu'il garde son emprise sur toi. Dans un acte de bonté universelle, tu te dis qu'une douleur partagée à deux est moins lourde. Et c'est en suivant les routes sinueuses de ce schéma que tu lui as pardonné sans cesse. Tu lui as pardonné de te faire saigner. Tu lui as pardonné de t'esquinter, de te traiter comme une marionnette. Tu lui as pardonné car tu devinais sa douleur et bêtement, tu as cru pouvoir le guérir. Le sauver de lui-même, sans jamais y arriver. Il t'a démontré tes faiblesses, saccageant l'assurance que tu avais en toi envers ton endurance. Il t'a mis à terre et tu n'as rien su faire d'autre que prendre tes affaires et t'en aller. T'en aller sans explications, juste aussi silencieusement que ton coeur a été broyé.

Le contact de ses doigts sur ta joue te surprend mais ton expression reste dans une neutralité intriguée. Sa douceur t'est peu commune, tu n'es pas habituée et ça te trouble, à un point tel que ton coeur en rate un battement. L'incompréhension te paralyse un peu. Tu as du mal à trouver ton souffle dans l'amalgame de ce qui vibre en toi à ses gestes soudains mais tendres. Ses phalanges finissent par entourer ta gorge, se resserrant tout autour sans frénésie, plutôt avec un calme alertant et tombent sur tes cuisses. Les pupilles plantées sur son visage, tu cherches à déchiffrer les choses. Tu cherches à comprendre le brouillard dans lequel il te plonge mais tout s'emmêle et tu n'as pas le temps d'assimiler. Sa tête contre ta poitrine s'échoue sur tes deux jambes et tu suffoques. Tu m’as manqué. Ce n'est qu'un murmure, à peine audible, qui retourne complètement tes pensées, qui les dévaste alors que tu ravales ta salive cherchant à savoir s'il dit vrai ou non. Son étreinte te plaque un peu plus contre son corps et tu te laisses faire, guidée par vos souvenirs et ce que ta mémoire a gardé de sa chaleur. Tu te noies entièrement dans cette envie de vous retrouver qui te dévore secrètement depuis des années. Ne pars plus. C'est toujours toi qui revient, qui rejoint vos fantômes. Toujours toi qui espère. Vos rôles avaient été donnés et tu t'étais habituée jusqu'à ce que tu quittes Berlin. Mais que faut-il faire maintenant ? Tes doigts se glissent tendrement dans sa chevelure obscure. Tu le détailles mais ton regard le dévore. Il t'affecte. Il t'a toujours affecté. Ta tendresse le caresse, laissant tes doigts voyager sur son crâne comme pour l'apaiser. Je reviens toujours Utz, tu le sais. Il le sait. Il est juste trop loin pour le comprendre actuellement. Mariée, maman mais là quand même. Avec lui. Demain, il aura certainement oublié. Peut-être mais en attendant, tu profites de ça. De vous. Même si ce n'est que pour quelques minutes. Tu te penches légèrement pour embrasser sa tempe. Ta faiblesse est odieuse, tu le sais mais la retenue t'est impossible cette fois. Plus de manque. Ni pour toi ni pour moi. Pour l'instant et c'est tout ce qui t'intéresse.
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