Je sais même pas pourquoi j’y vais, ouais, sérieux pourquoi ? Sans raison particulière, peut-être parce que j’ai revu des photos de son cul et ça m’a rappelé de bons souvenirs. Faut avouer qu’on s’était bien amusés dans le temps quand, elle, moi, son cul, ma queue, ouais des rencontres qui donnent tout de suite chaud quoi et surtout donnent envie de recommencer. Si je suis nostalgique ? Peut-être un peu, j’ai jamais compris ce sentiment, plutôt émotion et au fond je m’en tape un peu, c’est juste de bons souvenirs qui refont surface et qui me rappellent un peu ce que j’ai perdu. Ca veut pas dire que je regrette hein, ca veut juste dire que j’aimerais lui payer une petite visite interne de temps en temps, histoire qu’on se remémore le bon vieux temps sur un tapis au coin du feu. Ouais, non merci pour le tapis au coin du feu, j’ai déjà testé et c’est pas agréable du tout, c’est comme baiser au bord de la plage, romantique dans les films mais fuck le sable t’en as partout même au cul, le cauchemar quoi. Bref, je m’approche de son immeuble, elle m’attend, je le sais, je l’ai prévenue dans cette optique, qu’elle bouge pas, qu’elle attende mon arrivée même si elle va sûrement faire la meuf qui en a rien à battre, qui veut que je me casse mais on sait tous ce qu’il en est. Son cul me réclame. Je frappe à sa porte.

Tu sais pas ce qu'il te veut, enfin, tu te doutes un peu. Et ça te fais chier. T'as pas envie de le voir, vraiment pas. C'est pas ton pote, alors pourquoi il se ramène comme ça, à l'improviste ? Fin, il t'a prévenu, sur facebook. Mais voilà, ça reste de la dernière minute. Autant tu aurais été contente de voir n'importe qui, là pour le coup, tu sais pas quoi penser. Pourtant, sans même t'en rendre compte, tu te retrouves devant ton miroir à te refaire une beauté. Tu veux qu'il se morde les dents en te voyant, ouais, qu'il se rende compte qu'il a perdu quelque chose. T'as toujours pas digéré ce qu'il t'a fait. Te tromper comme une moins que rien. T'as toujours cette envie de vengeance inassouvi. Tu te changes pas, tu rentres du resto donc t'es encore bien fringué. T'éteins ton pc que tu ranges dans le placard et t'allumes ta télé, pour faire genre que tu fais pas ta geek. T'attends sans vraiment l'attendre, et le voilà qui toque à ta porte. T'attends quelques longues secondes, temps bien calculé, avant d'aller lui ouvrir. Tu gardes une expression neutre, tu vas pas sauté de joie et tu sais qu'il s'attend pas à ce genre de réaction de ta part de toute façon. Tu croises tes bras en te mettant sur le côté, "Qu'est-ce que tu veux, sérieusement ?"

Elle ouvre la porte et ouais, son visage me confirme bien que non, elle est pas ravie de me voir. De toute, c’est pas comme si je m’étais attendu à autre chose, hein et ça m’a pas arrêté pour que je ramène ma queue jusqu’ici et puisque je suis là, je vais pas me casser parce que mademoiselle est pas contente de me voir, enfin j’y ai pas fait attention jusqu’ici donc on va continuer comme ça, ça m’a plutôt bien réussi jusqu’ici. « Te voir, quelle question » je vais dire ‘le’ voir en parlant de son cul tant qu’elle m’a pas invité à entrer chez elle, autant elle peut me claquer la porte au nez même si j’en doute et quand bien même elle le ferait, je sais être un gros lourd au point qu’elle me suppliera d’entrer et d’arrêter de lui foutre la honte auprès de ses voisins. « Et… » je fais semblant de réfléchir, comme si j’ai quelque chose de plus important à lui avouer, un truc dont je pouvais pas parler ici on sait jamais les murs ont des oreilles on dit « Tu tiens vraiment à ce qu’on en parle ici ? Laisse-moi entrer qu’on en discute » je fais un sourire et j’attends un peu, faut se montrer poli et savoir brosser les gens dans le sens du poil pour avoir ce qu’on veut, c’est comme une bonne sodomie faut prendre l’temps d’y foutre un peu de lubrifiant même si on est pressé et qu’on est en manque comme un chien qui traîne sa queue depuis des jours sans trouver d’endroit où la foutre.

Tu te forces à rire à sa remarque, te voir, il aurait pût trouver un truc plus crédible pour le coup. Tu reprends aussitôt ton expression neutre, le truc c'est de rien laisser passer pour pas qu'il pense qu'il peut faire ce qu'il veut de toi. De toute, pour que ça arrive à nouveau, il peut se foutre les doigts dans le nez jusqu'au coude. Mais tu te dis que ça va pas être facile avec sa tête de con, tu risques de rigoler à importe quel moment. Tu te recules de la porte quand il fait semblant d'avoir des trucs importants à te dire, ça prend pas mais bon, tu vas pas rester devant la porte pendant quinze ans. Surtout qu'il a pas l'air d'être venu faire une visite de cinq minutes. "Je te préviens, t'es pas là pour rester.", tu préfères le prévenir directement. Au pire, si tu vois qu'il s'attarde, t'inventeras une pseudo soirée, un truc qui le fasse dégager quoi. Tu finis par refermer la porte derrière lui avant de prendre les devants pour rejoindre ton salon, tu te poses nonchalamment sur le canapé en l'interrogeant. Bah ouais, apparemment il avait des trucs à te dire.

J’entre tranquille, je sais qu’elle a pas gober mes excuses de vouloir lui parler de trucs importants mais tant pis, l’essentiel c’est que j’entre chez elle et contrairement à ce qu’elle pense je compte pas sortir maintenant. Je retiens un rire voire un sourire à sa remarque, sérieux, elle est quand même naïve cette nana. Déjà croire à une pseudo fidélité de ma part, c’est pas comme si elle avait pas eu vent de ma réputation quoi, je l’ai jamais caché moi, j’ai jamais dit à personne que j’étais un garçon bien qui rangeait sa queue dans un seul tiroir quand on parvient à lui causer de couple et elle le savait mais elle a quand même choisi de croire qu’elle me changerait, c’est pas à un vieux singe qu’on apprendre à faire la grimace. Ce que ça vient foutre là cette citation ? Je sais pas, je la trouve cool. Je regard autour de moi, ça pas l’air d’avoir beaucoup changé depuis le temps, peut-être que oui, peut-être non, peu importe, la déco ça jamais été ma tasse de thé et quand je venais ici c’était sûrement pas pour savoir les nouveaux meubles qu’elle avait acheté à Ikea. « Tu m’manquais alors j’ai voulu venir te voir en fait » son cul ouais mais son cul est sur elle donc techniquement elle aussi me manque non ? ‘fin un truc dans le genre.

Tu fronces les sourcils, ce mec se fiche vraiment de ta gueule, y a pas d'autres explications. Il débarque, comme si de rien était, sous prétexte que tu lui manques. À d'autres. T'es pas conne au points de croire à ce genre de chose. "C'est bien pour toi. Je m'en fiche.", fin, tu t'en fiches pas vraiment. Dans le fond, tu serais contente de lui manquer. Rien qu'un peu. Mais on parle de Shyaka. T'es presque certaine, par expérience, que c'est pas une meuf qui pourra lui manquer. Puis dans le pire des cas, il aurait du tenir sa queue en place. Tu restes silencieuse après ça, t'essayes de l'ignorer du mieux que tu peux en fouillant dans ton téléphone à tord et à travers. Bref, t'essayes d'agir comme si il n'était pas là. Même si t'as beaucoup de mal, quand il est prêt de toi, t'arrives pas à rester sereine. T'as besoin de faire quelques choses, surtout pour éviter son regard en fait. "Bon, sérieusement, si t'es venu pour cracher des conneries dans le genre, tu peux dégager.", tu le regardes même pas. Tu te contentes de dire ça sur un tons d'agacement, qui camoufle du mieux que tu peux ton malaise en l'instant présent.

Je l’observe pendant tout ça, pour savoir où je me situe, comment agir par la suite parce que ouais, je compte pas me casser, je suis venu pour un truc et je compte bien l’avoir, ça c’est sûr et certain. Je viens pas perdre mon temps comme ça gratos, le temps c’est de l’argent comme tout le monde le sait, je suis le mieux placé pour le savoir. Pourquoi moi ? Parce que c’est bon, c’est simple non. Bref, je la regarde faire, elle se la joue fille inaccessible qui n’en a rien à battre de ma gueule qui attend qu’une chose que je me tire, genre elle a tiré un trait sur ce qui s’est passé entre nous et pour le reste. Je vais donc m’asseoir à côté d’elle, trop proche peut-être mais c’est clairement le but. Je ne la sens pas très bien, pas à l’aise et je décide de jouer là-dessus pour parvenir à mes fins. « Pourquoi on remettrait pas ça ? On s’éclatait bien ensemble non ? » Bon je devrais la cuisiner un peu plus, la laisser mijoter mais une nuit c’est court et la cuisine ça jamais vraiment été mon truc, je préfère me rabattre sur un bon fast food et je fais pareil avec les meufs, les restos chics c’est trop perte du temps, tu dois faire la queue pour y entrer et surtout pour bouffer peu alors qu’avec le fastfood genre mcdo ou kfc, t’attends pas longtemps et tu bouffes bien. « T’as rien à bouffer ? Je crève la dalle »

Il s'installe près de toi, bien trop près à ton goût. Dans l'normal, alors que tu l'as pas autorisé à le faire. Ouais, le sol c'est cool, il aurait pût s'asseoir dessus. Mais non, faut qu'il se colle à toi. Tu t'recules même pas, même si c'est pas l'envie qui manque. Tu serais même capable de te mettre à l'opposé de la pièce pour pas être si près de lui. Mais faut que tu agisses comme si tu gères la situation, tu relèves le regard sur lui à sa phrase. T'essayes de regarder si il est sérieux ou pas. Tu veux le buter là en fait, y a pas le droit de se ramener et de te dire ce genre de chose. Tu vivais bien à des kilomètres de lui, faut qu'il se ramène et qu'il te sorte ce genre de phrase bidon. Un vrai chieur quoi. « Arrête tes conneries Shya, t'es relou. », tu croises tes bras sous ta poitrine sans le quitter du regard. Tu veux plus baisser les yeux, parce que ce serait admettre que t'es en position d'infériorité et puis tu vas pas mentir, t'en profites pour bien regarder son visage de plus près. T'en as pas souvent l'occasion donc, autant en profiter. T'arques un sourcil quand il reprend la parole, lui faire à bouffer ? Non mais il est pas sérieux ce mec ? Il veut pas non plus que tu lui fasses un massage et tout ce qui s'en suit ? « T'es pas sérieux là ? », tu le regardes pour essayer de décrypter une expression qui montrerait qu'il rigole. Mais rien. Il est très sérieux. Tu te lèves alors tout en soufflant, gardant tes bras croisés. « Tu me fais chier Shya, t'sais pas te payer un mcdo ou je sais pas quoi ? », t'as beau râler, tu te retrouves quand même dans ta cuisine à chercher un truc à lui faire. C'est une bonne occasion pour reprendre tes esprits, donc autant en profiter.

Je la regarde faire, croiser ses bras comme d’habitude, signe qu’elle veut se fermer à moi mais c’est con, elle ouvre plus sa poitrine et y a pas à dire j’ai une bonne vue moi, donc je mâte tranquille, je l’écoute à moitié parce que ses seins sont plus intéressants que ce qui sort de sa bouche, le même discours de toute, je rate pas grand-chose. « Mcdo ça fait grossir » je réponds simplement avec un sourire satisfait quand je la vois se lever et se diriger vers le coin cuisine de son petit studio, bien sûr je mâte aussi son cul, sûrement le meilleur que j’ai visité et j’en ai visité pas mal, le sien reste number one, sûrement pourquoi je reviens toujours la voir, qu’elle le veuille ou pas. J’aimerais le toucher parce que ça fait un bail que je l’ai pas eu entre les mains et les souvenirs sont pas trop mon truc, j’ai une trop mauvaise mémoire et j’ai toujours préféré le concret, je suis concret comme mec et les fantasmes je laisse ça aux ados et aux puceaux et au reste, bref, on s’en branle. Elle est dos à moi, occupée à je sais pas quoi et je m’en tape un peu là, alors je m’approche discrètement et avec toute la délicatesse qu’on me connait –pas beaucoup en fait- je lui fous les deux mains au cul comme si c’était ma propriété…rectification, c’est ma propriété ça. « Tiens, il est plus musclé, t’as bien raison, ce serait triste qu’il devienne tout flasque » Je me colle un peu plus à elle et mes mains vont vite se loger sur son ventre, descendant un peu plus bas, pas trop quand même « Ca me rappelle pas mal de souvenirs, pas toi ? »

Tu cherches un truc à faire, rapide, parce que tu vas pas te casser le cul à lui faire un grand repas. C'est pas le président après tout, t'es pas sa bonne. Tu sors alors tout ce dont t'as besoin pour lui faire un sandwich, et c'est déjà bien que tu le lui fasses. N'importe qui l'aurait envoyé boulé et tu te demandes bien pourquoi tu sais pas faire ça toi. Puis tu sens soudainement deux mains inattendu se plaquer contre tes fesses, suivit d'une petite remarque qui est censée te faire plaisir, tu penses. « Dégage tes mains de là ! », que tu dis en continuant ta petite affaire. Ce mec est vraiment phénoménal, aucun gêne. Il obéit, enfin, il bouge juste ses mains d'emplacement avant de les foutres sur le bas de ton ventre. Des souvenirs ? Ouais. Mais tu te permets pas de te les remémorer sur le moment. Tu termines son sandwich avant de te mettre face à lui, tu mets une certaine "distance de sécurité" entre vous deux avant de lui donner sa bouffe. « Je vois pas de quoi tu parles. » puis tu te casses à nouveau dans le salon. Faut que tu le dégages de chez toi et rapidement, tu sens qu'il va pas tarder à prendre la deuxième. « Tu pars quand ? »

Elle s’éloigne encore, ca va pas être aussi facile que je l’aurais cru mais bon, je n’en attendais pas moins d’elle, si ça avait été facile ça aurait pas été drôle n’est-ce pas ? Je récupère ma bouffe, pour le moment, je vais d’abord pensé à remplir mon estomac, s’il est vide, je risque pas de la faire grimper aux rideaux, tout le monde s’en doute. Je retourne m’asseoir à côté d’elle, bouffant comme si j’avais pas bouffé depuis des jours pourtant j’ai eu mon dîner y a même pas une heure, je crois que je deviens accro ou un truc du genre. Tant pis, je fais du sport pour compenser et d’ailleurs, c’est pas bien de manger après vingt-deux heures comme je le fais là donc va falloir que je fasse un peu de sport pour éliminer tout ça et c’est là que la miss intervient. « Pas avant t’avoir fait grimper aux rideaux » que je réponds comme si c’était la chose la plus normale qui soit avant de croquer encore dans ma bouffe. « Tout dépend de toi, on peut faire ça maintenant et je me tire vite ou tu fais durer le plaisir et on va y passer la nuit » Remarque dans un cas ou un autre, on va y passer la nuit alors, je m’en fous un peu.

Tu peux pas t'empêcher de sourire quand tu le vois bouffer comme un porc. Tu trouverais presque ça mignon, et tu te dis que t'es pas très net pour le coup de penser ça. « On va y passer la nuit, avant que tu dégages. », que tu dis après avoir ris à ses conneries. Ce con arrive encore à te faire rire, il est vache et t'en rigole. Tu sais pourtant que c'est pas en rigolant avec lui qu'il se cassera. Tu restes à ta place pendant un moment, à le regarder bouffer sans rien dire. Puis tu finis par te lever, lui donnant une petite tape sur la cuisse. « Bon, pendant ce temps je vais enfiler quelques choses de plus confortable moi. Je te dirais bien de faire comme chez toi, mais t'as l'air de prendre facilement tes aises. » Tu rejoins ta chambre en faisant un stop dans ta cuisine pour bouffer un truc, parce que t'as faim à le voir bouffer. Une fois dans ta chambre, tu fermes la porte derrière avant de changer rapidement tes fringues pour une nuisette. On sait jamais si il ramène sa fraise et pour être honnête, ça t'étonnerait même pas venant de lui. Bref, tu finis, tu ranges vite fait les affaires qui traînent. De toute façon, faut bien que tu t'occupes pendant qu'il est là, alors autant t'occuper autrement qu'en le regardant dans les yeux, surtout que c'est trop agréable à ton goût, ce genre d'occupation. Tu te retrouves quand même dans le salon au bout d'un moment, une couette à la main, toute fier. « Prend ça, vu que tu comptes rester, je vais pas te laisser crever de froid. Je suis trop gentille. », ouais, ça t'amuse tellement de rire de la situation que tu contrôles même pas ce sourire de conne sur tes lèvres.

Pouah, elle est pas facile la Adaya, enfin elle l’était plus dans mes souvenirs et c’était cool, bon, je sortais avec elle et elle savait pas que j’allais voir ailleurs donc elle était super mignonne avec moi, ça doit changer des trucs ce fait. Mais elle devrait me connaitre et savoir que j’abandonne pas si facilement et que j’obtiens toujours ce que je convoite. Elle disparait dans sa chambre et alors que je pense que tranquille, c’est l’invit du siècle je peux aller la rejoindre sous ses couettes pour qu’on se touche plus intimement, j’entends qu’elle verrouilles la porte, et merde. Bon, tant pis, j’attends de voir comme ça évolue, si elle sort ou pas, là j’improviserai comme d’hab. Et elle resort finalement et en nuisette, s’il-te plait, cette meuf est sérieuse ? En gros, elle fait genre, non je veux pas pour se faire désirer et elle vient me voir en mode sexy, soit elle est inconsciente, soit c’est une petite cochonne…j’ai assez couché avec elle pour pencher pour la second hypothèse. Elle me tend la couette, grossières erreur et j’attrape sa main pour l’entraîner vers moi et ni une, ni deux, elle se retrouve sur le canapé et moi au-dessus, bloquant toute fuite éventuelle. « Bon je crois que le chat a finalement attrapé la souris » je souris, amusé par la tournure des évènements mais comme je suis pas un mec patient, je passe direct au repas en commençant par ses lèvres contre les miennes et une main baladeuse. Une nuisette…elle me facilite vraiment la tâche.

Tu t'attendais à ce qu'il se casse en voyant ton non intérêt pour lui, ou dans le pire des cas, qu'il prenne la couette et qu'il te lâche. Un truc de le genre quoi, tu t'attendais surtout pas à ce que tu te retrouves sous lui sans rien comprendre en l'espace de quelques secondes. Mais c'est Shya, alors t'aurais du prévoir le coup. « Et le chat écrase la souris. », tu t'apprêtes alors à te sortir de là, à essayer de le bouger. Même pas le temps, tu te retrouves avec ses lèvres contre les tiennes et comme une conne tu te laisses faire, tu prolonges l'action même. Tu pourrais pas dire si c'est l'effet de surprise ou si c'est le fait que tu sois pas vraiment contre ça qui te fait pas réagir comme tu devrais, parce qu'après tout c'est pas n'importe qui. C'est Shyaka et on sait tous ce que tu en penses. Tu te surprends même à l'approcher un peu plus en l'attirant contre toi, puis sa main vient se balader sous ta nuisette et le contacte de sa peau contre la tienne te ramène tout de suite à la réalité. T'es censée l'envoyer balader, pas te faire prendre comme une débutante. Il t'a rabaissé comme personne en te trompant et tu cèdes au premier de ses caprices. Apparemment ça t'a pas servit de leçon. T'essayes de le repousser, même si c'est pas une mince affaire. Alors tu libères juste tes lèvres des siennes, « Je devrais pas faire ça. ». Ouais, tu devrais pas. Maintenant, t'en meurt d'envie.

Elle tente de se débattre, un peu, pas beaucoup, pas vraiment de conviction la nana et bien sûr je bouge pas, j’ai déjà assez attendu comme ça et je trouve ça un peu amusant de la voir essayer de combattre son attirance pour moi, j’ai beau avoir été salaud avec elle –même si je décrirais pas ça comme ça mais bon passons- elle ne peut pas me résister mais c’est drôle de la voir essayer, essayer de me dire non, essayer de me repousser même si au fond elle attend que ça, que je lui saute dessus. Ca fait un peu les mecs dans des affaires de viol qui affirment que la meuf attendait que ça, qu’il lui passe dessus, tout en elle le criait, son regard, sa tenue, c’est un peu pareil sauf qu’Adaya irait pas porté plainte pour viol et qu’elle était plus que partante, fallait voir comment elle répondait à mon baiser et comment elle me bouffait des yeux. Effet Shyaka Janssens, dès qu’on l’a essayé c’est dur de s’en passer ou de le zapper, de longues années de pratique au compteur pour en arriver là. Elle devrait pas qu’elle me sort, elle essayer encore, sans grande volonté, elle me veut, autant que je la veux mais je me recule un peu, comme si j’allais mettre fin à tout ça et me casser « T’as peut-être raison » je dis d’un ton compatissant, comme si je comprenais le combat qu’elle menait, non seulement je pige pas mais en plus je m’en tape comme de l’an soixante, mais bon « Si tu veux vraiment pas, repousses-moi et je me tire tranquille »/blockquote>

T'arrives même pas à le croire, il se range limite de ton côté. En fait non, il est même d'accord avec toi. Tu restes étonnée, comme ça, sans rien dire ou faire. Tu comprends pas trop le truc, le mec prétend vouloir à tout prit te chopper mais au final, il s'allie à ta cause. Ouais, tu comprends vraiment plus rien. Et t'es là, à trop réfléchir alors qu'il te demande de le repousser si c'est vraiment ce que tu veux. Non, c'est pas ce que tu veux. Mais c'est ce que t'es censée faire en fait. Parce que t'es une fille censée, parce que tu dois pas te laisser faire aussi facilement. C'est pas en débarquant, en te faisant un beau sourire, qu'il est censée t'avoir. Le minimum aurait été des excuses. Des excuses de quoi ? En vrai tu sais pas trop, tu sais plus trop. T'arrives plus à penser "censée" alors que dans ta tête, c'est une bataille qui commence. Genre, l'ange et le démon comme dans les dessins animés là, quand l'gamin se prépare à faire une connerie, un truc dans le genre. « Tu me saoules putain ! » C'est tout ce que t'arrives à dire alors que tu retournes directement t'occuper de ses lèvres comme si c'était le seul truc qui pouvait t'amener un peu d'oxygène actuellement. Il l'a fait exprès ce con, il savait que tu pourrais plus le repousser.

Comme si je comprenais, ouais, tout est dans l’expression, comme si. Je m’en tape total, on peut dire de moi que je n’ai pas de moral, mais c’est faux, j’en ai une mais elle correspond à tout ce qu’on attend de quelqu’un, pourquoi je ferais comme les autres ? Je suis génial, et je compte bien l’être jusqu’au bout. On dira que c’est mal de jouer avec elle comme ça, peut-être que ça l’est, peut-être que non, au fond, je m’en tape totalement, ça ne va pas changer ma vie. Moi, ça m’amuse et c’est le plus important. J’ai déjà dit que je kiffais la voir essayer de me résister et après l’avoir bien chauffer comme il faut, j’attends de voir comment elle va réagir, si elle va trouver la force de me rejeter et si elle y arrive, ça me donnera encore plus envie d’elle et d’une manière ou d’une autre on finira dans son lit, je précise direct que je ne la forcerai pas au cas où, ce n’est pas mon genre de forcer les nanas, c’est pour les mous ça, je sais leur donner l’envie que je les saute quand je le veux. Et bien sûr sans surprise, elle m’embrasse, accro la meuf, je vous le disais, elle est raide de moi ou de ma queue, je sais pas, on s’en fout non ? Comme j’ai jamais été un mec grave patient, ni romantique dans la baise, mes mains sont déjà entrain de se promener partout sur son corps, surtout sur son cul, putain son cul qu’est-ce qu’il m’a manqué, lui ! Ouais, on peut dire que je le kiffe, c’est même plus que ça, j’en suis dingue, il est rond, ferme, bien rebondi, une claque sur une fesse faire trembler l’autre, pas en mode cul flasque qui a besoin de flasque, mais un bon et sexy tremblement qui grave grimper le chapiteau. Après l’avoir mise à califourchon sur moi, je me lève finalement, ses jambes autour de ma taille et je me dirige vers sa chambre, bah quoi, je ne suis pas patient comme mec, surtout quand mon calbute devient aussi étroit que maintenant.