Ils t’ont tous énervé aujourd’hui, tes gars sont trop cons pour faire le peu de choses que tu leurs demande et tes clients sont jamais contents malgré tous les efforts que tu fais pour les satisfaire. T’es sur les nerfs, t’enchaine joint sur joint dans ton bureau et t’es à la limite de flingué chaque personne qui passe ta porte. Voilà, ils ont réussi à te foutre de mauvaise humeur pour la journée. En plus de ça y’a l’autre con qui nettoie ta piscine qui se met à faire pas mal de bruit et si tu fous pas le camp de là tu sais que ça finira ne bain de sang pour tout le monde. T’attrapes ta veste et tu ignores tout le monde jusqu’à la porte de ton garage où là tu désignes celui qui s’occupera de tout pendant ton absence. T’attends pas plus longtemps pour disparaitre derrière ton volant et tu mets les voiles. Y’a qu’un endroit qui peut te faire du bien dans le moment présent, le stand de tir. Tu serais bien allé faire du sport mais vu la réunion importante qui t’attends ce soir tu te dis que tu vas pas aller transpirer pour ensuite devoir repasser prendre une douche et te changer, perdre du temps quoi. Tu te gares un peu à la va-vite sur le parking et tu contourne ta voiture pour aller chercher ton sac dans le coffre. T’entres dans le magasin, tu salues le patron, montre ton permit de port d’arme comme toujours et finalement ils te laissent te diriger vers les boxs. Ca à l’air calme pour une fois, t’entends pas de coup de feu. Jusqu’à ce que tu passes la porte et que tu reconnaisses immédiatement la personne déjà en train de tirer. « Alors comme ça on aime jouer avec des pistolets ? » Tu lances à Adaya quand le silence revient enfin.

Tu tirs, une fois, deux fois. Puis tu comptes même plus. Tu restes concentré sur ce que tu veux. Le but c'est de tirer en plein milieu de la cible. T'y arrives pas vraiment, mais t'essayes tant bien que mal. C'est avec l'expérience qu'on arrive à un résultat, nan ?  Encore un après-midi que tu passes au stand de tir. Depuis un moment, t'y passes souvent, une fois par semaine au moins. T'étais d'abord venu pour essayer avec des potes. T'en avait marre de te contenter de jouer avec un flingue sur une play, tu voulais des vrais sensations. La manette qui vibre, c'est pas assez. Du coup, t'es revenu. Pour le plaisir de tirer, ça te fait kiffer parce que tu te sens puissante avec ce genre de truc dans les mains. Invincible. C'est cool ce genre de sensation. Ça te servira à pas grand chose dans la vie, quoi que savoir tirer c'est toujours utile, mais tu t'en fiche un peu. C'est comme faire du roller, ça sert à rien mais tu le fais quand même. Plus de balles, t'as vidé ton chargeur. T'enlèves ton casque, alors que tu te prépares à faire le changement. « Alors comme ça on aime jouer avec des pistolets ? », tu sursautes sous l'effet de surprise. Tu pensais être seule, c'est d'ailleurs pour ça que t'étais venu à cette heure là. Y a jamais de monde, les gens bossent. Alors ouais, sur le coup t'as été surprise. Tu te tournes enfin en direction de la personne qui te parle après avoir enfoncer ta recharge dans le flingue, c'est là que tu reconnais Isiah. « ça t'étonne de voir me voir ici ? » Toi par contre, voir Isiah ici, ça t'étonne même pas. Tu le vois bien avec un flingue à la main.

Elle sursaute quand elle entend ta voix, t’as un petit sourire qui apparait. Plutôt fier de ton effet de surprise. Tu jettes un coup d’œil furtif à sa cible pour voir comment elle se débrouille mais elle est trop loin et t’arrives pas vraiment à voir où les balles l’ont traversée. T’es pas tellement du genre à croire que les filles sont bonnes pour ça, t’as jamais vu de meuf se débrouiller mieux qu’un mec quand il s’agit d’armes à feu. Tu poses ton sac de sport sur le comptoir en un bruit de métal, pas le bruit qu’un sac est censé faire c’est vrai, mais t’as ramené plusieurs de tes jouets préférés dedans. Ah l’Amérique, quel beau pays, surtout quand t’es un chef de gang et que t’as le droit de te balader avec ton gun dans ton dos entre l’élastique de ton caleçon et ton jean. « Ça t’étonnes de me voir ici ? » Ouais, nan, tu sais pas trop en fait. T’avais vu des photos d’elle au stand de tir sur facebook c’est vrai, mais tu pensais pas qu’elle y allait aussi souvent en fait. C’est pas tous les jours qu’on croise une meuf comme ça ici. Toutes celles que t’avais vu jusqu’ici avaient l’air soit complètement dingues soit trop laides pour que t’y porte de l’attention. Adaya fait la différence pour le coup. T’ouvres ton sac, tu sors ton Glock et t’enfonces ta recharge dedans. « Nan, c’est juste que t’as pas une tête de fanatique des armes. »  Et tu le pensais, elle avait plutôt la dégaine de la fille qui se prend pour une princesse. Tu prends le casque et tu le mets autour de ton cou, tu tournes la tête vers ta collègue du jour. « Et c’est pas un endroit pour les femmes ici. » T’attends pas de réponse et tu mets ton casque pour tirer tout ton chargeur sur la cible. Ça détend.

« Nan, c’est juste que t’as pas une tête de fanatique des armes. », tu rigoles entre tes dents. Parce que maintenant faut avoir un physique spécifique pour pouvoir aimer les flingues ? Tu relèves même pas sa remarque, t'en vois pas trop l'utilité sur le coup. Parce qu'il enchaîne tout de suite avec un autre truc qui te fait piquer du nez, un truc qui te fait vachement chier en fait. « Et c’est pas un endroit pour les femmes ici. », tu fronces les sourcils. Tu détestes les mecs dans son genre et leurs putains de remarques que tu te manquerais pas de leur faire bouffer si seulement tu le pouvais. T'attends qu'il vide son chargeur sur sa cible, sans manquer de regarder son niveau. Et ouais, t'es bien loin d'y être. ça se voit qu'il a de l'expérience, toi t'es encore débutante. C'est dans ce genre de moment que t'as envie de venir plus souvent, si seulement tu pourrais. T'aimes pas être en bas de l'échelle, t'aimerais bien être en haut, tout de suite. Comme si tout ce que tu entreprenais pouvait te réussir. Pourtant, on sait tous très bien que c'est pas le cas. « C'est pas parce que t'as une queue entre les jambes que t'as forcément ta place ici. », tu masques ton admiration devient ce qu'il vient de faire du mieux que tu peux alors que sans rien ajouter de plus, tu retournes à ton stand. Tu changes de cible puis à nouveau, tu tires. T'essayes de bien ciblé le truc, pour pas te rabaisser. Heureusement que t'es pas nulle à chier quand même, t'aurais honte comme personne. « Tu vois bien que j'arrive à tenir un flingue moi aussi. »

T'appuies sur le bouton qui fait changer de cible sans vraiment regarder si t'as bien visé ou pas, tu sais que t'as mis la plupart de tes balles au centre comme toujours. Bien viser c'est devenu une habitude pour toi, tu te poses même plus de questions à force. T'as déjà tiré en plein cœur sur un ennemie en mouvement, c'est pas une petite cible fixe qui va te faire perdre tes moyens. C'est pas parce que t'as une queue entre les jambes que t'as forcément ta place ici. Tu tournes la tête verre elle, sourcils froncés. Elle veut vraiment partir sur ce débat là, avec toi ? Adaya sait clairement pas dans quoi elle a mit les pieds. T'as pas le temps de lui répondre qu'elle enfile son casque pour tirer à nouveau sur sa cible, t'attends qu'elle ai fini en regardant où ses balles arrivent. Elle est pas si nulle que ça ouais, c'est plutôt bien pour quelqu'un qui a un vagin. Mais tu lui diras pas, plutôt crever que d'admettre que les femmes sont égales aux hommes. Tu vois bien que j'arrive à tenir un flingue moi aussi. Tu rigoles un peu, ouais tu te moques d'elle, même si c'est pas vraiment méchant. C'est pas parce que t'as une grande gueule que t'es obligée de l'ouvrir. Ça c'était pour ce qu'elle a dit avant de se mettre à tirer et ça va surement l'énerver. Rappelles-moi quand tu tireras plus sur un truc en carton qui bouge pas d'un millimètre. Tu te retournes vers ta cible avec un petit sourire fier, près à vider une nouvelle fois tes nerfs.

Tu l'entends rire, tes sourcils se froncent automatiquement alors que tu poses directement le regard sur lui. T'es si nulle que ça pour qu'il se foute de ta gueule ? « C'est pas parce que t'as une grande gueule que t'es obligée de l'ouvrir. », là c'est à ton tour de rire. Pas parce que tu te fiches de sa gueule, mais c'est nerveux, ça devait sortir. Ce mec te donne envie de lui foutre des gifles, il te rappel un peu trop à ton goût les mecs du camp mormon. Il te rappel trop ton père. T'agites la tête de droite à gauche en enfonçant la nouvelle cartouche dans ton flingue, t'arrives toujours pas à croire que des mecs se pensent toujours autant supérieur de nos jours. « Rappelles-moi quand tu tireras plus sur un truc en carton qui bouge pas d'un millimètre. », tu soupires d'agacement. T'étais venu ici pour être tranquille et il vient te faire chier à te prendre de haut comme ça. Tu te places face à lui, posant ta main sur son flingue pour qu'il porte son attention sur toi alors qu'il s'apprête à tirer à nouveau. « Putain, ta mère a raté ton éducation ou quoi ? T'es obligé de te sentir supérieur aux femmes ? », tu le questionnes du regard avant de prendre un expression plus sévère. « Si tu continues comme ça, tu seras ma première cible en mouvement. C'est pas ce que tu veux nan ? » Tu presses ton flingue sur son abdomen un sourire forcé au coin des lèvres, avant de faire deux pas en arrière quelques secondes après ton action. Tu le ferras jamais, ça c'est clair, t'es pas cinglé pour faire ce genre de chose. Puis t'as trop le jetons pour tirer sur une personne et tu veux pas finir en taule surtout. Mais si tu pourrais le calmer, ce serait pas mal.

C'est pas que tu respectes pas les femmes, ta daronne t'as donné une bonne raclée à chaque fois qu'elle a apprit que t'avait mal traité une fille. T'as toujours vécu avec des femmes, ta mère et ta sœur, t'as apprit à prendre soin d'elles. Mais pour toi, elles sont toutes des putes sauf celles que t'aime vraiment et la liste est plutôt courte. T'as toujours été l'homme de la maison, celui qui ramenait la thune et la bouffe sur la table. C'est pas pour rien si t'as cette imagine de l'homme fort et dominant et de la femme faible et soumise. T'as le contrôle sur tout, sur tout le monde, y compris les femelles. Donc, dans le cas de Adaya, elle est inférieure à toi. Tu t’apprêtes à appuyer sur la gâchette quand elle pause la main sur ton flingue, tu soupires et tourne la tête vers elle, un air blasé sur la gueule. Putain, ta mère a raté ton éducation ou quoi ? T'es obligé de te sentir supérieur aux femmes ? T'aimes pas qu'on parle en mal de ta mère, vraiment pas. Si tu continues comme ça tu seras ma première cible en mouvement. C'est pas ce que tu veux nan ? Tu lèves les mains en l'air quand elle colle son flingue contre ton ventre. Comme si elle allait te tuer là tout de suite, tu doutes qu'elle ai les couilles pour ça. Elle va pour reculer et tu l'attrapes avec force par le cul. En quelques elle se retrouve contre toi, ton gun sur la tempe. Oublie pas avec qui tu joues là, tu serais pas ma première victime sans raison valable. T'as le sourire aux lèvres, t'es content d'avoir le dessus comme toujours.

Tu vas pour retourner à tes occupations, en paix. T'espère que tu l'as calmé, qu'il te prend plus pour une petite joueuse et qu'il arrête de te saouler le reste de ta séance ici. Mais ce chieur de première à pas l'air de vouloir te laisser vaquer à tes occupations, il t'attire contre lui sans manquer de te faire mal par la même occasion. ça t'étonne pas, il doit pas connaître la douceur ce mec. Tu t'apprêtes à te retourner et à lui en foutre une, mais il te fout son flingue sous la tempe. Là tu commences sérieusement à flipper, ton cœur bat à cent à l'heure et tu peux l'entendre résonner dans ta tête. « Oublie pas avec qui tu joues là, tu serais pas ma première victime sans raison valable. » Tu gardes une respiration sereine, pour pas trop lui montrer qu'il te fait peur en fin de compte. Tu baisses le regard sur sa main tout en cherchant une solution pour te sortir de cette position d'infériorité tout en douceur. T'analyses la situation, les options qui s'offre à toi. « Va te faire foutre. » Et en un coup de coude dans ses parties intimes, tu regagnes ta liberté, les mecs sont sensibles à cet endroit là. Trop sensible. Tu te remets face à lui, t'as envie de lui cracher à la gueule après ce qu'il vient de te faire, mais tu te retiens. T'as encore un peu de classe. Alors tu te contentes juste de lui en foutre une. Putain, il vient de te foutre la peur de ta vie ce connard. T'estimes être encore trop gentille. « Refais moi encore une fois ça de toute ta vie et je te jure que je te les coupes avant de te les faire gober. »

En vrai tu fais le macho et tout mais faut bien avouer que t'aimes quand les meufs essayent de prendre le pouvoir sur toi, c'est pas pour ça que t'es amoureux de Carmen ? Si surement, parce qu'elle a jamais fermé sa gueule devant toi. T'as pas arrête de lui pourrir la vie et elle s'avoue toujours pas vaincue. Alors ouais, quand Adaya t'as pointé le flingue sur le bide t'avais presque une érection. Et faut pas se mentir, elle est bonne, totalement ton genre. T'as tâté son cul gratuitement en l'attrapant, t'es plutôt content de la tournure que prennent les événements en fait. Va te faire foutre. Elle est minuscule comparée à toi et son coude arrive parfaitement à pleine vitesse dans tes parties. Tu la lâches immédiatement, plié en deux par la douleur. Putain, c'est déloyal ça. Tu lèves la tête pour l'insulter et tu manges une gifle en pleine bouche. Tu baisses la tête, si elle veut que tu la baises c'est la meilleure attitude à avoir. Refais encore une fois ça de ta vie et je te jure que je te les coupes avec de te les faire gober. Tu t'appuies sur le comptoir du stand pour te redresser, t'as l'impression que tes boules sont remontées jusque dans ta poitrine putain. P'tite pute. Et sortant de ta bouche c'est un compliment mais ça elle doit pas le savoir. D'un coup de jambe tu balayes les siennes et elle se retrouve à terre. Tu mériterais que j'te tue pour ce que t'as fait. Tu la pousses un peu du bout de la chaussure. Me fais pas des menaces que tu serais pas capable d’exécuter.

Il est plié en deux et tu le regardes avec ton air supérieur et ton sourire qui doit lui donner envie de te foutre des gifles en pleine face, tu le sais parce que tu le fais exprès. Il fait tout de suite moins le malin. Ils sont tous comme ça. Ils se prennent pour des surhommes mais dès que tu touches aux bijoux de famille, tu les écrases. Isiah échappe pas à la règle apparemment, ça te fait tellement rire dans le fond. « P'tite pute. », t'hausses les sourcils. Y a vraiment aucun gêne se mec, d'abord il se la joue supérieur, il essaye de te flinguer et maintenant il t'insulte de pute. Puis comme si c'était pas assez, comme si il te foutait pas assez les nerfs, un croche pied et tu te retrouves à terre. Tu peux pas t'empêcher de râler parce que tu t'es fait mal et tu te dis que c'était certainement son but premier, te faire autant mal que lui actuellement. « Si je serais vraiment une petite pute, je me trainerais à quatre pattes devant toi. Je pense pas que ce soit le cas. », tu dis d'un ton moqueur alors que tu veux essayer de te redresser. « Tu mériterais que j'te tue pour ce que t'as fait. » puis il te recule avec son pied. Comme une moins que rien, comme on recule un chien qui prend trop de place dans un lit. Tu sais pas trop si il est sérieux ou pas, dans un sens, avec le flingue qu'il pointait sur toi y a même pas cinq minutes, tu serais pas étonnée. Tu donnes un coup dans son pied pour qu'il le dégage de toi. « Je suis pas ta chienne, dégage ton pied de moi tu veux. », tu te redresses, frottant tes mains l'une contre l'autre. Il a beau t'avoir fait tomber, tu tiens toujours debout. Toi t'es pas trop sûr qu'avec ton coup de coude il puisse y arriver et ça te fait sourire. « Me fais pas des menaces que tu serais pas capable d’exécuter. », tu ramasses ton flingue qui est tombé pendant ta "chute" et tu te rapproches d'Isiah. Arriver devant lui, tu t'abaisses pour arriver à sa taille alors qu'avec ton flingue, tu lui fais tourner le visage pour pouvoir te regarder en face. « Je te jure que plus ça va, plus tu me donnes envie de tester les cibles vivantes. », tu marques un silence bien calculer avant de lui sourire. « Tu te sens pas trop en position d'infériorité là ? Tes couilles arrivent à surmonter l'épreuve, enfin, si elles supportent les coups ce serait déjà merveilleux... »

Tu aimes les voir par terre, c'est comme ça que tu les préfères, à tes pieds. Tu espères qu'elle s'est fait bien mal en tombant, histoire que tu sois pas le seul à souffrir pour le coup. En tout cas t'es debout et pas elle, plié en deux mais debout quand même. T'arrives quand même pas à croire que tu sois en train de te "battre" avec une fille. Si tu te battais vraiment avec elle, elle serait déjà inconsciente face contre terre. Cette meuf doit faire moins d'un mètre soixante et toi plus d'un quatre-vingt, faut pas être super intelligent pour savoir qui a le dessus physiquement entre vous deux. Si je serais vraiment une petite pute, je me traînerais à quatre pattes devant toi. Je pense pas que ce soit le cas. T'as dit que c'était une pute, pas ta pute. Mais bon, c'est celle de ton neveu apparemment. Elle repousse ton pied quand tu la touches, ça te fait sourire. Elle lâche pas l'affaire la naine hein ? Tant mieux. Je suis pas ta chienne, dégage ton pied de moi tu veux. Tu souris un peu plus, c'est risible comme situation. Même avec les couilles broyées tu l'as mise à terre et elle continue à jouer la fière ? Tu la vois ramasser son flingue, t'es toujours plié en deux et t'attends de voir ce qu'elle va faire. En tout cas, tu sais que tu te prendras pas une balle aujourd'hui. Adaya te colle le calibre contre la joue et fait bouger ta tête. Tu détestes avoir un flingue prêt du visage, le torse ça se répare, pas la gueule. Tu fronces les sourcils. Je te jure que plus ça va, plus tu me donnes envie de tester les cibles vivantes. Elle sourit. Tu te sens pas trop en position d’infériorité là ? Tes couilles arrivent à surmonter l'épreuve, enfin, si elles supportent les coups de serait déjà merveilleux... Tu lui offres ton plus beau sourire. Ta main attrape son poignet que tu tords, la désarmant immédiatement. Aussi simple que ça, mais tu ne vas pas t’arrêter là. Ta main attrape sa gorge pour aller taper sa tempe contre le comptoir auquel tu es appuyer depuis tout à l'heure. Non ça va, je m'en sors pas trop mal je trouve. Tu sors ton arme de l'arrière de ton pantalon et tu l'agites devant sa tête alors que tu tiens toujours sa gorge. Mais si tu parles encore de mes couilles tu vas finir par les embrasser, sous la menace ça devrait pas être trop dur.

T'es fière, t'as l'impression de gérer la situation, de tenir les reines. Pour une fois le sexe féminin arrive à battre le sexe masculin. Sauf que tu devrais le savoir, un mec a toujours une idée derrière la tête. Depuis le début, il arrive à répondre à toutes tes attaques. T'aurais pas dût crier victoire trop tôt, il te tord le poignet pour te désarmée et il y arrive. Tu le sens craquer et tu serres tes dents pour masquer la douleur. Tu penses qu'il va arrêter là, mais il t'étrangle limite contre le stand. « Non ça va, je m'en sors pas trop mal je trouve. » Tu le regardes, les sourcils froncés alors que t'as envie de le briser. Son sarcasme, tu le mettrais aux chiottes, sa tête avec. Puis le seul truc que t'arrives à identifié par la suite, c'est plus son visage nan, mais le gros calibre qui défile devant tes yeux. Ton sang se refroidit, pour la seconde fois en même pas une heure, t'as peur. Ce mec te fait peur ouais, parce que tu sais pas de quoi il est capable. Après tout, tu le connais pas plus que ça. « Mais si tu parles encore de mes couilles tu vas finir par les embrasser, sous la menace ça devrait pas être trop dur. », tu souris à ses mots alors que tu commences à tousser, si il pourrait desserré sa main tu dirais pas non. « T'es un malade. » puis aussi étonnant que ça puisse paraître, il a beau te faire flipper mais si tu serais pas la meuf qu'il est actuellement en train d'étrangler, tu serais fasciné. « T'es frustré sexuellement ? T'as besoin de menacer une meuf pour te faire embrasser les boules ? » C'est plus fort que toi, tu sais bien que tu devrais fermer ta gueule. Du moins le temps qu'il a sa main enrouler autour de ton cou. Mais c'est plus fort que toi. T'essayes de le repousser avec tes pieds, mais t'arrives à rien. T'as pas assez de force et ça te fait chier de le reconnaître, même rien que mentalement, t'es en position de faiblesse. Tu commences à voir des étoiles comme quand tu te cognes contre un mur, putain, fais chier. « Si tu pourrais me lâcher, ce serait pas mal. »

Elle arrive à sourire alors que t'as la main bien appuyée autour de sa gorge, t'es tenté de mettre la deuxième pour le coup, mais elle est prise par ton arme. T'es un malade. Tu souris à ton tour, elle a peut-être pas tord. C'est ta vie toute entière qui t'as rendu comme ça, si t'étais né dans un palace de beverly hills tu serais surement pas en train de l'étranglée. Toi t'es né dans le queens, les hommes commandent et les filles n'osent même pas sortir en jupe dans la rue de peur de se faire violer après cinq pas hors de chez elle. T'as grandit dans la violence, c'est toute ta vie, ton business même repose sur la violence. Parce que c'est le pouvoir et qu'il n'y a que l'argent qui soit plus fort que ça, c'est cool, t'as les deux. T'es frustré sexuellement ? T'as besoin de menacer une meuf pour te faire embrasser les boules ? Putain, elle est pas décidée à fermer sa gueule juste deux minutes, juste le temps que tu te calmes assez pour la laisser tranquille. Nan, faut qu'elle en rajoute une couche à chaque fois, faudra pas qu'elle s'étonne si on retrouve son corps en morceaux au bord d'une autoroute. Adaya se débat un peu avec ses pieds, utilisant son énergie pour rien puisqu'elle ne t'atteint même pas. Si tu pourrais me lâcher, ce serait pas mal. Tu sens qu'elle est sur le point de perdre conscience, en partie parce que son visage à prit une légère teinte bleue. Tu la relèves avec ta main toujours serrée autour de sa gorge, elle est vachement légère en plus du reste. Tu la pousses violemment en arrière pour la lâcher, comme une poupée de chiffon. J'm'y serais pas prit comme ça si je voulais que tu me les lèches. Enfin, ça te dérangerait pas si elle le faisait de toute façon, tu dis jamais non à une fille de son genre. Bonne, jolie visage, grande gueule. Tu souris alors que la douleur s’estompe enfin au niveau de tes parties. Je peux reprendre ma séance de tir tranquille ou je m’entraîne sur toi directement ? Comme tu veux. Tu agites encore ton arme, juste pour lui rappeler de pas trop faire la maline.

Maya ; Isiah est trop parfait. Fais-moi des bbs.

Isiah t'aide à te relever, en vrai, tu sais pas si c'est de l'aide. ça ressemble plus à du forcing mais bon, le seul truc que t'attends là, c'est qu'il te lâche le cou. Aussitôt demandé, aussitôt fait. Il te pousse en arrière brusquement et tu manques de te retrouver le cul à terre une seconde fois. Tu poses automatiquement ta main sur ton cou que tu masses, putain il t'a fait mal. T'espère que t'as aucune trace de ses mains sinon tu vas vraiment lui briser les couilles là. « J'm'y serais pas prit comme ça si je voulais que tu me les lèches. », t'espère bien pour lui. Il se taperait aucune meuf avec ce genre d'attitude, à la limite, ça tournerait en affaire de viol ce genre de comportement. « Je peux reprendre ma séance de tir tranquille ou je m’entraîne sur toi directement ? Comme tu veux. », tu rigolerais bien suite à ses phrases si tu serais pas trop préoccuper à masser ton cou, ça faisait bien longtemps qu'on t'avait pas fait aussi mal. Ce mec vient te faire chier sur ton terrain puis il te reproche de l'emmerder ? Pas croyable. Au bout de quelques secondes tu finis par relâcher ton cou avant d'aller te repointer devant lui, pas pour l'emmerder, fin si. Mais pas que pour ça. Le truc c'est que ton flingue est à ses pieds et t'en a besoin. Donc tu le pousses sur le côté en lui donnant un coup de cul pour ramasser ton arme par la suite, tu veux pas lui donner l'impression que tu te mets à genoux devant lui. ça lui ferait trop plaisir. « Si tu voudrais vraiment t'entraîner sur moi, ça ferait bien longtemps que tu l'aurais fait. », tu dis alors que tu te remets droite face à lui. Tu lui fais pas de la provocation, loin de là. Juste une petite remarque comme ça, pour lui faire arrêter ses pseudos menaces. Il a déjà eu deux occasions de le faire et il a rien fait, t'as le droit de douter, nan ? Tu soupires, comme si t'étais blasé. « Avoues juste que ça te fait kiffer qu'on te tienne tête. », t'y crois pas vraiment à ce que tu viens de dire. Il a pas l'air d'aimer qu'une meuf essaye de lui rentrer dedans, donc tu crois pas vraiment qu'une meuf qui lui tienne tête, ça le fasse bander. Mais tout les moyens sont bon pour le faire chier, il a lancer les hostilités après tout.

T’y es peut-être allé un peu fort avec elle, tu te dis que t’aurais dû la ménager un peu, elle est pas habituée à ça surement. Mais quelques secondes plus tard tu te dis qu’elle l’a bien cherché de toute façon, si elle avait pensé à fermer sa grande bouche plus tôt vous en seriez pas arrivés là. Son cou est un peu rouge et elle pose sa main direct dessus après que tu l’ai lâché. T’arrives pas à avoir des remords, tu te doutes qu’elle va pas s’arrêter là. T’étais presque en train de la tuer en la menaçant d’une arme et elle continuait à te les briser. Tu te prends un coup de cul qui te fait un peu reculer, t’as le temps d’avoir une magnifique vue dessus quand elle se baisse pour prendre son flingue tombé par terre. Tu comprends mieux pourquoi Shyaka en peux plus de ce boule, c’est le rêve. « Si tu voudrais vraiment t'entraîner sur moi, ça ferait bien longtemps que tu l'aurais fait. » Elle a pas complètement tord mais bon, t’étais quand même pas très loin de lui mettre une balle entre les deux yeux. Et puis, tu peux toujours le faire maintenant, faudrait vraiment qu’elle se calme si elle veut rester en vie. Adaya soupire exagérément, blasée par toute cette histoire qu’elle a lancé. Ouais, t’as dit que c’était pas un endroit pour les femmes et ce n’est que ton avis, mais c’est bien elle qui t’a menacé avec son arme en premier. Et on menace pas un chef de gang sans en subir les conséquences, elle venait tout juste d’apprendre cette leçon. « Avoues juste que ça te fait kiffer qu'on te tienne tête. » T’exploses de rire, te tenant encore une fois au comptoir mais cette fois pour ne pas tomber. T’essayes de te calmer mais c’est dur, t’as mal aux cotes. « T’es tellement égocentrée que tu penses que si je t’étrangles c’est pour te baiser après ? » Tu dis en rigolant encore un peu. Bien sûr qu’elle a raison, t’as qu’une envie depuis qu’elle a fait la forte tête c’est de la plaquer au sol et lui montrer de quoi t’es capable. Tu ranges ton flingue dans l’arrière de ton pantalon en faisant « non » de la tête, soit disant désespéré par son comportement. « En tout cas, crois-moi que si ça fini par arriver, tu comprendras enfin pourquoi on nous appelle le sexe fort. » Ta queue a toujours su faire taire les féministes.

T'aurais jamais pensé que vous en serez arrivé là en le voyant arriver au stand, tu pensais même pas vous auriez parler plus que ça. Bonjour, au revoir. La politesse quoi. Mais il t'a cherché à faire son gros dur et comme une belle expression le dit si bien "qui sème le vent récolte la tempête". Tu dois particulièrement être drôle vu comment ce bouffon rit, t'as limite l'impression qu'il va se faire plus mal en riant qu'avec ton coup de coude dans les couilles. « T’es tellement égocentrée que tu penses que si je t’étrangles c’est pour te baiser après ? », dans l'hypothèse ou il soit un psychopathe, ce qui semble ce confirmer de minutes en minutes, ouais. Pourquoi pas. « Bah ouais. », tu réponds tout naturellement en haussant les épaules, ton regard fixé sur lui alors qu'il bascule sa tête de droite à gauche pour te montrer que t'as tord. « En tout cas, crois-moi que si ça fini par arriver, tu comprendras enfin pourquoi on nous appelle le sexe fort. », tu laisses échapper un petit rire moqueur à sa réplique. T'es pas contre les mecs qui dominent au pieu, faut bien qu'ils servent à quelques choses de temps en temps. Mais c'est pas pour autant que t'es soumise. Et lui, t'as l'impression que c'est ce qu'il insinue avec son sexe fort. Il exige et la meuf exécute, ça te fait bien rire pour le coup. « Pourtant je suis certaine que tu kifferais te faire une dominante, le meilleur coup de toute ta vie. », et tu le penses vraiment. Ils se la jouent gros dur mais kiffent quand une meuf prend les devants, tu les connais à force de fréquenter les mecs dans son genre. T'esquisses un sourire avant de retourner à ton stand, tu poses ton flingue sur le comptoir avant de passer ton casque autour de ton cou. « Faut avouer qu'on vous fiche la trouille. Pas pour rien que les femmes n'ont jamais obtenu le pouvoir. », t'imagines déjà la remarque qu'il est susceptible de te faire. Si les femmes n'obtiennent pas le pouvoir, c'est parce qu'elles sont pas capable de gérer quelque chose. Un truc dans le genre. Des phrases imaginés pas les extrémistes. Tu reprends ton arme et tu t'apprêtes à tirer. « Tu m'autorises à imaginer ta gueule sur la cible pour calmer mes nerfs ? »

« Bah ouais. » Tu rigoles encore un peu pour en rajouter une couche, tu peux pas lui dire que t'aimerais bien qu'elle s'occupe de toi, là tout de suite, enfin que ça te dérangerait pas quoi. Elle t'a cherché, si elle faisait pas autant la forte tête tu serais déjà en train de faire ce qui se joue dans ta tête quand tes yeux glissent jusqu'au bas de son dos. T'as trop de fierté pour ça, elle t'a tellement foutu les nerfs. « Pourtant je suis certaine que tu kifferais te faire une dominante, le meilleur coup de toute ta vie. » Tu hausses les sourcils, l'air choqué avec un petit sourire en coin. Elle parle d'elle là ? T'as foutu la dominante au tapis trop vite pour qu'elle en soit une vraie. Du moins une qui puisse t’impressionner. Genre Carmen, mais t'as pas envie de penser à elle, t'es déjà assez énervé. Adaya fini par s'éloigner de toi, peut-être qu'elle lâche l'affaire cette fois. Dommage, vous commenciez à bien vous amuser quand même, nan ? Ça dépend juste du point de vue qu'on choisit, rien de plus. Elle attrape son arme et la pointe sur la cible, prête à tirer. « Tu m'autorises à imaginer ta gueule sur la cible pour calmer mes nerfs ? » Tu souris, tu vas finir par lui coudre les lèvres un de ces quatre. Tu rendrais surement service à beaucoup de monde, quoique sa bouche peut être utile de temps en temps t'imagines. « Même si j'te dis non tu vas le faire et je croyais que t'étais une féministe, t'as pas besoin de l'approbation d'un gars non ? » T'es plutôt fier de tes blagues franchement. Tu ranges ton arme dans ton sac de sport et t'en sort un autre, un pistolet légèrement plus gros et plus lourd. Faut bien les utiliser, tu les as pas amenées pour rien. « Je t'obsède au point que tu veuilles me tuer ? Dis-le si tu veux ma queue on peut toujours s'arranger hein. » Tu fais un peu comme si t'avais rien dit et tu te mets à tirer tranquillement sur ta cible.

« Même si j'te dis non tu vas le faire et je croyais que t'étais une féministe, t'as pas besoin de l'approbation d'un gars non ? », tu fronces les sourcils. Il joue encore et toujours le mec supérieur avec toi, à te prendre de haut. Ça t'énerve. Tu réponds pas, t'es trop occupé à regarder ce qu'il fait. Il sort un autre flingue de son sac et tu te demandes bien combien il doit y en avoir dedans. Combien Isiah doit en avoir tout court. Certainement plus que toi. Du moins, à ce sujet c'est pas compliqué de te battre. T'en a qu'un et ça te suffit amplement, tu te vois mal avoir une armurerie chez toi. « Je t'obsède au point que tu veuilles me tuer ? Dis-le si tu veux ma queue on peut toujours s'arranger hein. » et comme ci de rien n'était il se met à tirer alors que toi tu te mets à rire, un peu comme lui y a pas moins de cinq minutes. Tu vas pas te voiler la face, ce mec c'est carrément ton style. Il est pas blanc et il te tient tête. Un peu comme Shyaka. Mais t'es trop fière pour l'avouer, ça lui ferait trop plaisir de toute façon. Puis t'es censée être en couple avec Sylv, aux dernières nouvelles. « Tu me fais bien marrer. », tu dis après qu'il ait finit de tirer sur sa cible. Tu te tournes sur toi même pour être face à lui, le regardant avec ton éternelle sourire sarcastique au coin des lèvres. « Fais pas de ton cas une généralité Isiah, c'est pas parce que t'as envie de me sauter que l'envie est partagé. », tu rigoles entre tes dents avant de te remettre en position de tire. T'essayes de te concentrer mais ce que mec te fais trop rire. Il a essayé de te tuer et il ose encore croire que t'as envie de lui.