| Ven 11 Fév - 23:27 | |
| Frénétiquement, je fredonnais la musique s’engouffrant dans mes oreilles, baladeur à la main déambulant dans San Francisco, un petit short en jean, un léger collant dans les teintes de ma peau, un décolleté agrémenter de quelques diamants le tout couvert d’un petit manteau tout à fais chic qui par ailleurs valait parfaitement son prix. Il était certains que certaines filles me dévisageais d’une façon plutôt familière ; en aucun cas cependant les gens ne pouvait me considérer de familier, j’avais cette façon de me détaché de toutes personnes humaines, de rester froide, distante, peu importe l’aide que je bénéficierais de cette relation. J’avais pourtant tenté longtemps de rentrer dans les rangs, de me ranger ; n’y parvenant pas j’avais conclut rapidement que ce n’étais simplement pas fais pour moi, les convenances, la politesse… Les gens me qualifiaient comme un peu déjanter et j’en étais fier, de ce fais il oublier mon égocentricité d’une excellence prodigieuse ainsi que mon égoïsme hors normes. L’égoïsme, voilà la base même de chaque être vivant, qu’on se le reconnaisse où nous, qu’on se prodigue contre ce trait de personnalité, l’omniprésence en fais un trait fréquent, c’est d’ailleurs la base de la vie en société elle-même, si vous ne pensez pas à vous, personne ne le fera. Personne ne vous aimera ; les gens s’écrasent entre eux, ils essaient de donner le change, chaque jour, s’efforçant à devenir meilleure, une bataille sans fin, voué à l’échec, la différence entre eux et moi était que je l’avais compris ; la vie était futile, il ne fallait que s’amuser, ne rien prendre au sérieux jusqu’à ce que la mort nous délecte de nos droits existentiels.
J’étais devant la porte d’Evan et de sa blondasse, j’ouvrais celle-ci sans même frapper car comme je vous disais je n’ai rien d’une fille ordinaire qui se plie aux règles de la société. Bien sur, je ne crée pas l’anarchie autour de moi mais quelques choses y étant quelques peu semblable. J’y trouvais Evan étalé sur un canapé, cigarette au bec, je lui écrasais dans le cendrier déclarant.
« C’est mauvais pour la santé. » Evan, je l’avais pris pour cible, j’avouais m’y être attaché mais rien d’assez suffisant pour lui laissé avoir quelconque entreprise. Le problème entre nous étais qu’il étais mon parfait double masculin, constamment en quête de sa propre identité, rejetant tout formes d’amour préférant le jeu des ébats, le jeu de l’infidélité ; aller au delà des interdits. Nos relations étaient régulière, nous entretenions d’assez bonne relation, bien sur au niveau sexuel si nous revenions s’était certainement que l’un comme l’autre nous y trouvions notre « compte » si je puis-dire. Pourtant, aux yeux d’Evan ce n’étais pas le seule problème, il y avais cette blonde, Lilye me semblait-il, un prénom aussi doux et suave que la demoiselle, il était certain qu’elle étais jolie, mais les gens comme Evan et moi, elle ne nous comprenais pas ; elle ne ressentais pas cette envie de toujours avoir plus, cette manie de ne jamais se contenter de ce qu’on à, de désirer se torturer soi même en quête d’un avenir toujours meilleur, en quête de victimes, de personne à marquer avec notre fer. Je remarquais alors l’absence du cadre, signalement que leurs relations avaient surement connue un tournant dramatique, s’est alors que je laissais échapper un rire coquin, dissimulant bien des secrets à Evan. Je déposais un baiser sur ses lèvres, très court mais fougueux par excellence, j’entamais ensuite annonçant les informations que je désirais, mes phrases étaient toujours précises de façon à ce que je n’obtienne pas des détours interminable car il fallait savoir que la patience n’étais pas l’une de mes vertus. « Il y a eu de l’orage dans l’air ? »
|
|