tu tournes le robinet et te mets sous le jet. tu te demandes encore, pourquoi toi mais bien vite cette question quitte ton esprit. emmerder yaël une belle motivation qui fait ressortir ton côté preux chevalier qui va à la rescousse de la veuve et l’orphelin. cette pensée te fait doucement sourire, utz le chevalier, il n’y a pas pire association à tes yeux. l’eau détend tes muscles tendus par ce long voyage entrepris pour arriver jusqu’ici, et plus encore par ce compagnon de vol un peu particulier qui n’a eu de cesse de perturber ta tranquillité d’esprit à coup de questions inutiles et de monologue un peu trop long à ton goût. ton silence n’y a rien changé tout comme tes écouteurs engoncés dans tes oreilles n’ont pas eu la démotivation escomptée. tu noies ton corps sous le gel douche de yael, après tout, le but de ta présence ici est de lui rendre la vie impossible n’est-il pas ? perspective très réjouissante, tu ne peux que le reconnaitre et tu sais que ça valait le coup tu viennes jusqu’ici, et puis, comme te raillerait certainement sian, un peu de soleil ne pourrait t’être négatif. tu te rinces et après t’être essuyé et avoir attaché une serviette autour de tes hanches, tu vas rejoindre la jeune mariée au salon, tout sourire. tu n’auras jamais autant souri que depuis que tu es ici et tu sais que le meilleur reste à venir. tu te glisses derrière elle, laissant tes lèvres se poser sur ce cou que tu as maintes fois saisi, violemment. tu t’aventures ensuite sur sa joue allant taquiner la commissure de ses lèvres et c’est à ce moment que le mari idéal –ô doux sarcasme- choisit de rentrer en scène. bonjour yaël tu lances après lui avoir laissé profiter de cette scène romantique.