|
|
Donovan & Gillian - Surtout, ne te retourne pas. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Lun 7 Fév - 14:16 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
Une semaine à Paris; c'était simplement parfait. Ses deux sœurs et elle. Elles avaient pu revoir beaucoup de monde, de la famille, de vieux amis. C'était à chaque fois un plaisir. L'accueil toujours aussi chaleureux. Elles ont toujours su qu'elles pourraient y aller a n'importe quel moment, on les recevrait aussi bien. Gillian avait vu Lucas, c'était carrément inévitable. Lorsqu'elle est avec lui, elle oublie tout ce qu'il se passe autour, se vide complètement la tête. Elle est ailleurs. Elle a l'impression de retrouver la petite fille qu'elle était lorsqu'ils étaient tous les deux en primaire ensemble. Son premier chéri, son seul chéri français. Il le restera toujours, son chéri français. Celui qui restera en France, et qu'elle ne pourra avoir qu'en rêve. A moins de retourner vivre a Paris. Mais elle a une vie en Amérique a présent. Où elle pourra avoir une belle carrière. Elle y a un avenir prometteur, et ne veut en aucun cas gâcher cela.
Le jour de son départ, pour revenir a San Francisco, Gillian a eut une conversation assez bizarre avec Donovan. Celui ci avait probablement trop bu, c'était même sur. Il ne savait plus trop ce qu'il disait, c'était incohérent et bourré de faute. Il pensait que Gillian se foutait de lui. Elle aurait tant aimé lui dire que ce n'était pas le cas, mais elle n'avait pas trop envie d'avoir ce genre de discussion alors qu'il n'était pas dans son état normal. Il est vrai qu'avant de partir a Paris, Gillian avait proposé a Donovan de l'accompagner dans une petite boutique où ils faisaient une vente spéciale de vinyle. Et suite à une discussion avec Joyce, celle ci s'est totalement remise en question. Et a eut l'impression qu'elle se lançait dans une aventure qu'elle ne réussirait pas a contrôler. Elle a comme pris peur... C'est pour cette raison qu'elle a trouvé une excuse totalement imaginée pour ne pas s'y rendre. Elle s'en est mordu les doigts, c'est vrai. Parceque durant son petit séjour à Paris, elle a beaucoup penser a lui, et il lui manquait. Il est vrai que ses derniers temps, les deux jeunes gens avaient passer beaucoup de temps ensemble. Donovant avaient proposé a plusieurs reprises à Gillian de sortir dans différentes soirées. Chaque fois, de très bons moments passé en sa compagnie. Mais, depuis son retour... elle ne voulait plus vraiment le revoir...
Elle sortait de cours, la journée enfin terminée. Voila près d'une semaine qu'elle était revenue. La fin des vacances. Il fallait bien s'y remettre. Enfin, ce n'était pas un supplice pour la jeune demoiselle, qui aimait les cours. Elle savait quel en était le but. Elle n'avait rien prévu de spéciale, simplement rentrer chez elle. Elle avait pas mal de boulot a faire. Un conte rendu a rendre pour les semaines qui venaient. Elle ne pouvait pas se permettre de bâcler le travail. Elle devait traverser le campus. Plus loin dans le couloir, elle aperçue Donovan. Il était surement la dernière personne qu'elle avait envie de voir a l'heure qu'il était. Elle tourna alors les talons, si nan elle aurait été forcée de passer juste a coté de lui, et la rencontre aurait été inévitable. Elle prendrait un autre chemin.
|
| | | | Sam 12 Fév - 11:34 | |
| DONOVAN : « Pourquoi tu m’appelles ? », demanda-t-il en riant. BELLIAL : « Vas y, j’en ai marre d’attendre, tu fous quoi ? » DONOVAN : « T’es con ou quoi ? » Il se mit à rire de nouveau. « Je viens de descendre de ta voiture, j’en ai pour 5 minutes, t’inquiète. » BELLIAL : « Ouais allez bouge. Tu dois faire quoi d’ailleurs ? » DONOVAN : « Faut que je dépose un papier pour… Euh, Bellial, faut que je raccroche, j’me dépêche hein. » Donovan n’avait pas trop l’habitude de passer du temps à l’université. Généralement, il ne passait que pour les TDs, cours obligatoires, contrairement aux cours en amphithéâtre qui sont facultatifs. Et il se débrouillait même pour sauter quelques TDs en inventant des excuses plutôt plausibles pour justifier ses absences. Aujourd’hui, il était passé pour déposer un papier à l’administration, à propos du règlement de ses frais de scolarité pour le deuxième semestre. N’ayant pas des masses d’argent, Donovan avait choisi de payer chaque semestre, lui donnant ainsi le temps d’amasser la somme requise en travaillant plusieurs soirs par semaine dans une boite de striptease. Il faisait ça depuis 4 ans maintenant, date à laquelle il a quitté sa capitale française pour rejoindre les plages américaines. Bellial l’avait accompagné à l’université. Ces derniers temps, ils passaient énormément de temps ensemble. Ils travaillaient tous les deux au même endroit, et bien que leurs caractères soient opposés, ils avaient créé un bon lien. En fait, Donovan appréciait beaucoup son collègue car il était toujours partant pour sortir, à n’importe quelle heure, n’importe où, tant qu’on peut boire et faire la fête. Et en ce moment, il avait besoin de tout ça. Depuis son échec avec Mary Faith, son ex. Depuis son échec avec Gillian, la fille inaccessible. Il s’était rendu compte que l’une était une menteuse, et que l’autre n’avait rien à faire de lui, à cause de son silence. Et pourtant, quand il avait vu la deuxième dans les couloirs de l’université, il ne put s’empêcher de couper court à la conversation téléphonique avec Bellial. Il voulait lui parler. Comprendre pourquoi du jour au lendemain, elle avait arrêté toute conversation avec lui. Bellial n’aurait qu’à attendre, même s’il n’aime pas ça, il fallait qu’il ait cette conversation. Il reposa alors son téléphone dans sa poche et se mit à trottiner vers Gillian, qui faisait déjà chemin inverse. Arrivant à sa hauteur, il se plaça devant elle, comme s’il voulait lui barrer le passage pour qu’ils puissent enfin discuter. Maintenant, la difficulté était de savoir quoi lui dire.
DONOVAN : « Hey, Gillian ! J’te vois plus, tu m’as même pas raconté le voyage à Paris ! » Un grand sourire sur le visage, il espérait avoir eu la bonne manière de l’accoster. En fait, il ne savait pas trop comment y faire avec elle, ne la connaissant que très peu, même s’il se côtoyait depuis maintenant 4 ans.
GILLIAN : « C’était bien. » Et sur ces mots, elle reprit sa marche en contournant le blondinet, qui resta bête. Il ne comprenait pas pourquoi elle agissait comme ça, mais il était définitivement déterminé à en savoir la raison. Se retournant, il rattrapa Gillian.
DONOVAN : « J’ai fait quelque chose de mal ? Je m’en excuse si c’est le cas, mais dis-moi parce que je comprends pas là, Gillian ! »
|
| | | | Jeu 17 Fév - 16:52 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
« Hey, Gillian ! J’te vois plus, tu m’as même pas raconté le voyage à Paris ! »
• C’était bien. Elle ne voulait pas lui parler. Elle avait bien eut l'intention de lui raconter en long et en large sa semaine à Paris, mais lorsqu'elle est rentrée et qu'elle l'a vu chez lui, subitement, l'envie lui en était passée. Pourquoi? Parce qu'elle l'a retrouvé chez lui avec une autre fille dans son lit. Enfin " autre ", il fait ce qu'il veut, ils ne sont pas ensemble et jamais Gillian ne lui as dit qu'elle était intéressée. Mais le voir avec, ca lui a fait un sacré coup. Elle s'est senti vraiment mal sur le moment, pas à sa place. Elle ne l'était pas. Heureusement, enfin, pour elle, mais il dormait toujours, du coup, pas la peine de faire une scène où l'un et l'autre sont gênés, et où lui il court après tentant de lui donner une explication quelconque qui ne servirait a rien. Elle avait vraiment été blessée. Peut etre qu'elle ne l'aurait pas ressentie comme ça, si quelques jours auparavant il ne lui avait pas dit qu'elle lui manquait et qu'il pensait qu'elle le rejetait. Seulement, il était saoul, c'était obligé, vu la manière dont il écrivait ses messages. Peut être voulait il la faire marcher, lui faire croire certaines choses. Elle en savait rien, mais c'était autant de scenario qu'elle s'imaginait. L'éviter était sans doute l'une des meilleures choses à faire. Elle traçait son chemin espérant dans un sens qu'il la laisse tranquille, mais elle se disait que si c'était le cas, il se foutait vraiment d'elle... De quoi avait elle vraiment envie? Le revoila juste devant elle, comme s'il voulait lui barrer le chemin pour qu'ils parlent vraiment. Elle ne regarda dans les yeux et soupira alors. « J’ai fait quelque chose de mal ? Je m’en excuse si c’est le cas, mais dis-moi parce que je comprends pas là, Gillian ! » Elle ne savait pas quoi lui dire, quoi lui répondre, comment s'y prendre. Devait elle lui dire pourquoi réellement? C'était surement pas si simple. Elle n'avait cessé de penser à lui lorsqu'elle était en France, mais elle pensait également à ce que sa sœur lui avait dit. Lui demandant si elle se voyait sortir avec un homme qui faisait du strip tease. C'est vraiment pour cette raison, et aucune autre, si Gillian avait voulu prendre ses distances avant de partir. Le jour même où elle devait le voir, elle avait annulé. Amanda, elle, se voyait être plus rassurante, voulant briser les clichés du strip tease. Et voulait montrer a Gillian qu'elle ne devait pas s'arrêter à ca. • Écoute Donovan. Je sais pas pourquoi ni comment on en est arrivé à se voir si souvent y a quelques semaines. Mais sérieusement, on est pas vraiment dans le même délire. Ça va cinq minutes d'aller trainer en boites tous les soirs, moi ca me conviens pas. Alors, sors avec tes amis si tu veux. Mais je crois que toi et moi, on a pas grand chose à voir ensemble. Elle avait pris sur elle, énormément pour lui dire ca. C'était la seule chose qui lui venait a l'esprit. Jouer l'indifférence. Elle ne voulait pas se montrer faible, elle voulait rester cette fille intouchable, que personne n'atteins. Elle resta planté, devant lui, sans rien dire. Elle le fixait simplement.
|
| | | | Mar 1 Mar - 2:15 | |
| GILLIAN : « Écoute Donovan. Je sais pas pourquoi ni comment on en est arrivé à se voir si souvent y a quelques semaines. Mais sérieusement, on est pas vraiment dans le même délire. Ça va cinq minutes d'aller trainer en boites tous les soirs, moi ça me convient pas. Alors, sors avec tes amis si tu veux. Mais je crois que toi et moi, on a pas grand chose à voir ensemble … Ce sera tout ? » En entendant tout ça, Donovan resta figé. Il s’attendait à tout, mais pas à cette réponse-là, qui l’attrista immédiatement. Pourquoi ? Tout simplement parce que pendant des semaines, il s’était monté la tête, en se disant que, peut-être, Gillian pouvait s’intéresser ne serait-ce qu’un petit peu à lui. Elle ne l’avait pas aidé à penser le contraire, comme en lui envoyant quelques jours auparavant un texto lui disant qu’il lui manquait, ou en postant deux photos de lui sur son profil facebook. En soit, ces gestes-là pouvaient être interprétés de manière amicale, et tout ceci le renforça dans l’idée qu’il s’était fait des idées. Mais son entourage aussi l’avait poussé à croire à une attirance réciproque, comme par exemple les deux sœurs de la concernée, qui étaient elles aussi bien sûres que Gillian craquait pour le français. Mais vu ce discours, tout le monde s’était trompé. Il aurait dû le sentir ; après tout, il avait ce don pour sentir ou savoir les choses à l’avance ou sans qu’on lui dise. Mais là, c’était une grosse claque qu’il se prenait en pleine figure et qui lui fit bien mal. Maintenant, tout ce qu’il avait envie, c’était rejoindre Bellial, partir loin d’ici et aller boire pour oublier cette jolie veste. Il était déçu, et même énervé contre lui-même pour avoir pu croire à tout ça. Il s’en voulait, et ses poings se serrèrent, sa colère envers lui-même se reflétant dans ses poings. Il ne frapperait pas, il ne s’énerverait pas ; ça n’était pas dans sa nature. Il se contentait de se contrôler, et de ne pas dire quelque chose qui pourrait le nuire, mais il devait dire quelque chose. DONOVAN : « Alors c’est comme ça que tu me vois ? Le gars qui pense qu’à sortir en boite et qui n’a aucun autre intérêt dans la vie ? » Au final, elle pensait comme son père pensait. Qu’il n’avait pas d’avenir, qu’il se complaisait avec les petits plaisirs de la vie sans avoir de grandes ambitions, ou un avenir déjà tracé. Aujourd’hui, il avait compris que si, il pouvait avoir un avenir tout tracé s’il s’en donnait la peine, car il avait la capacité et l’intelligence de le faire, que ce soit dans la musique ou dans l’informatique. Et là, après réflexion, il ne s’en voulait plus à lui, mais il lui en voulait à elle, de ne pas avoir vu autre chose en lui. Et c’est sous l’effet de la colère qu’on dit des choses qu’on aimerait pas forcément dire, mais que l’on pense vraiment. DONOVAN : « Qu’est-ce que j’ai été con d’avoir pensé que je pouvais te plaire et t’intéresser ! Je … Bye » Et sur ces mots, il tourna les talons en direction du secrétariat où il devait poser son papier, d’un pas décidé, sans regarder en arrière.
|
| | | | Mar 1 Mar - 16:23 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
« Alors c’est comme ça que tu me vois ? Le gars qui pense qu’à sortir en boite et qui n’a aucun autre intérêt dans la vie ? » C'était pas vraiment ce qu'elle pensait non. C'était pas ce qu'elle avait voulu dire non plus, mais elle était prête a acquiescer, jusqu'à ce qu'il poursuive, sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que se soit. « Qu’est-ce que j’ai été con d’avoir pensé que je pouvais te plaire et t’intéresser ! Je … Bye » Ce choc pour Gillian. Elle se sentie plutôt mal sur le coup. Elle le regarda s'éloigner, comme si elle avait fait un arrêt sur image, elle était bloquée. Puis, elle s'activa à le rattraper, cette fois, c'était a son tour de lui bloquer le passage. Elle se posa devant lui, posant ses deux mains sur son torse. Elle avait eut du mal a croire ce qu'elle avait entendu. Enfin, elle ne comprenait pas pourquoi il voulait lui plaire et l'intéresser alors qu'il se tape des filles à tout va. Elle se demandait ce qui clochait chez lui. Bon, okay, en ce qui concerne Gillian, elle coupe avec Drazhyck alors qu'elle n'a que Donovan en tête. Mais c'est seulement parce qu'elle avait cette impression d'avoir eut tout faux à son sujet. La surprise qu'elle avait eut le en voyant au lit avec deux filles à coté de lui, lui avait fait assez de mal. Elle ne voulait vraiment pas se prendre la tête pour une mec qui, selon elle, ne faisait que semblant de s'intéresser à elle. Un beau parleur. Avec Draz, ce n'était pas seulement une histoire de coucherie. Elle se sentait pourtant très bien avec lui, un peu le sentiments de rattraper du temps perdu. Le temps qu'il a passé en prison. Elle se demande souvent ce qu'il ne serait pour tous les deux s'ils n'avaient pas été séparé pendant tout ce temps. Qui sait. •Comment ça? Pourquoi tu me dis ca? Elle le regardait droit dans les yeux, elle ne voulait surtout pas qu'il esquive la question, elle voulait une réponse qui soit des plus claire. Son cœur battait la chamade, elle voulait savoir ce qui signifiait les SMS qu'ils lui avait envoyés, elle les avait d'ailleurs toujours en mémoire dans son portable.
|
| | | | Mar 1 Mar - 22:49 | |
| DONOVAN : « Qu’est-ce que j’ai été con d’avoir pensé que je pouvais te plaire et t’intéresser ! Je … Bye » Et sur ces mots, il tourna les talons en direction du secrétariat où il devait poser son papier, d’un pas décidé, sans regarder en arrière. Il commençait en avoir marre. Marre d’être déçu dans tous les domaines de sa vie. Il avait été déçu de sa dernière rencontre avec son père, qui l’avait descendu plus bas que Terre en lui faisant comprendre qu’il n’avait aucun avenir et qu’il finirait par travailler dans un bar jusqu’à la fin de ses jours. Il avait été déçu de sa relation avec Mary Faith, dans laquelle il s’était investi comme pas possible et qui lui avait permis d’arrêter la drogue. Il avait tout donné, avant de se ramasser au bout de 11 mois de relation. Il était fatigué de tout ça, et avec l’enlèvement de Damon, il commençait à toucher le fond. Et tout ce qu’il avait trouvé à faire, c’était de noyer tout ça dans l’alcool, remplaçant même le contenu d’une bouteille d’eau par de la vodka pure pour passer ça inaperçu, sans compter les chewing-gums pour l’haleine. Là, on pouvait dire que ça l’avait achevé. Lui qui s’était fait des espoirs, qui avaient été alimentés par les autres, et surtout Joyce qui avait presque fait une psychanalyse de sa sœur pour montrer au français par A+B que sa sœur l’aimait bien, il venait de tomber de haut.
Très vite, il vit à nouveau une tête blonde devant lui, et deux mains se posèrent sur son torse. Bizarrement, il frissonna, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que c’était le premier vrai contact qu’ils avaient tous les deux, autre que leurs deux mains entrelacées. Il manqua un battement, ses yeux tombant vers les doigts qui désiraient qu’il arrête d’avancer. Et il s’arrêta, fixant le lien physique qui les unissait. Il reprit sa respiration doucement, tentant d’écouter ce qu’elle lui disait.
GILLIAN : « Comment ça ? Pourquoi tu me dis ça ? » Il prit une inspiration, se rappelant de ce que lui avait dit Joyce. Qu’il fonce, qu’il lui avoue tout, sinon, il allait le regretter. Que se prendre une veste ferait moins mal que de passer à côté du bonheur sans avoir tenté de l’obtenir. De toute manière, vu les paroles précédentes, il n’était plus à ça prêt. Il prit alors son courage à deux mains, releva ses yeux pour s’emparer du regard de Gillian, et démarra son speech.
DONOVAN : « Parce que j’t’apprécie Gillian ! J’aime bien ton sourire. Tes petites mimiques gênées que t’as à chaque fois. Comment tu regardes les gens. Tes gaffes. Ton sens de l’humour. Ta manière d’être tout le temps plongée dans tes bouquins tout en restant adorable au lieu de faire intello. Alors ouais, peut être que j’ai une réputation qui me suit, celui du fêtard qui passe son temps à faire la fête et qui fait fantasmer des femmes plus vieilles en se déshabillant le soir pour se faire du fric. Mais tu vois, je pensais que toi aussi, t’avais remarqué toutes les petites choses qui me rendent spéciales comme je l’ai fait avec toi mais je me suis bien trompé. Sur ce, je te laisse, j’vais sûrement aller trainer avec mes amis en boite en laissant des filles mettre des billets dans mon pantalon. Donc ouais, ça sera tout. » Il roula des yeux, en se passant une main dans ses cheveux maintenant bruns, reprenant sa route vers le secrétariat.
|
| | | | Mar 1 Mar - 23:09 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
« Parce que j’t’apprécie Gillian ! J’aime bien ton sourire. Tes petites mimiques gênées que t’as à chaque fois. Comment tu regardes les gens. Tes gaffes. Ton sens de l’humour. Ta manière d’être tout le temps plongée dans tes bouquins tout en restant adorable au lieu de faire intello. Alors ouais, peut être que j’ai une réputation qui me suit, celui du fêtard qui passe son temps à faire la fête et qui fait fantasmer des femmes plus vieilles en se déshabillant le soir pour se faire du fric. Mais tu vois, je pensais que toi aussi, t’avais remarqué toutes les petites choses qui me rendent spéciales comme je l’ai fait avec toi mais je me suis bien trompé. Sur ce, je te laisse, j’vais sûrement aller trainer avec mes amis en boite en laissant des filles mettre des billets dans mon pantalon. Donc ouais, ça sera tout. » Waow, comment dire... Elle ne s'y attendait pas. Pire que ça même. Elle avait l'impression d'être dans un autre monde. Parce que là où elle était, dans ce couloir, au milieu de tout le monde, c'était impossible que se soit réel. Pourquoi il attendait ce moment là pour lui dire tout ca? Pourquoi pas avant, il avait eut des centaines d'occasions de lui parler, de la prendre à part et lui dire tout ça. Et là, il attendait qu'elle lui balance des choses horribles, qu'elle ne pensait même pas pour lui faire cette espèce de déclaration. Comment pourrait elle être crédible à présent? Enfin, comment lui même pouvait être après l'avoir découvert en charmante compagnie dans son lit? Même scène, il tourna les talons et s'éloigna. Elle resta de nouveau sur place, complètement déboussolée. Elle ne savait pas comment réagir sur le coup. Elle avait a peine murmurer son prénom, puis, leva les yeux et le répéta à nouveau, plus fort, pour qu'il puisse l'entendre. Espérant qu'il s'arrête de nouveau. Elle marcha d'un pas accéléré pour le rattraper et le pris par le bras. Elle voulait pas avoir cette conversation avec lui dans cet endroit. Elle voulait avoir un peu plus d'intimité. Elle regarda alors autour d'elle, puis vit une porte ouverte juste en face, il ne semblait avoir personne dans la salle. Elle le tira légèrement pour lui faire comprendre qu'il la suivre. Une fois dans la salle, elle ferma la porte et s'adossa contre celle ci. Elle pris alors son souffle. • Je suis venue! Je suis venue te voir, quand je suis rentrée de Paris. Tu me manquais, je voulais te voir. Et voila que je débarque et je te trouve avec deux filles, dans ton lit. J'me suis sentie trop mal... J'pensais moi aussi que j'pouvais t'intéresser... et je pensais aussi m'être trompée... elle leva les yeux alors afin de plonger son regard dans celui du jeune homme.
|
| | | | Mar 1 Mar - 23:56 | |
| Il roula des yeux, en se passant une main dans ses cheveux maintenant bruns, reprenant sa route vers le secrétariat. Il l’avait dit. Du moins, il lui avait fait comprendre ce qu’il pensait d’elle et ce qu’il ressentait pour elle, même s’il n’avait pas imaginé la scène comme ça. Il avait imaginé quelque chose de plus romantique, où il lui avouerait qu’il flashait sur elle depuis son arrivée à San Francisco et que, d’années en années, et surtout ces dernières semaines, cette attirance s’était intensifiée. Mais là, c’était tout autre chose. C’était clairement une engueulade, mêlée à de la déception qu’il ressentait étant donné ce qu’elle lui avait dit juste avant. Il se sentait con, oui, et il préférait s’en aller plutôt qu’éviter qu’elle lui rit au nez où je ne sais quoi. Sauf qu’elle tenta de l’interpeler en l’appelant haut et fort dans le couloir. Sa voix, il l’avait bien entendu, et pourtant, il continuait d’avancer dans les couloirs sans se retourner. Avec tout ça, il en avait même oublié Bellial qui l’attendait en bas et qui devait s’impatienter maintenant, vu le temps qu’il mettait pour déposer un simple papier. Sauf que Gillian n’avait pas l’air de vouloir mettre un terme à leur conversation vu que des bruits de talons s’approchèrent de Donovan à vive allure, avant qu’elle ne lui attrape le bras pour le tirer à l’écart, sans même lui donner son avis. Arrivé dans la salle de classe, Donovan s’appuya contre une table, croisant les bras contre son torse et étant prêt à entendre ce qu’elle avait à lui dire. GILLIAN : « Je suis venue! Je suis venue te voir, quand je suis rentrée de Paris. Tu me manquais, je voulais te voir. Et voilà que je débarque et je te trouve avec deux filles, dans ton lit. J'me suis sentie trop mal... J'pensais moi aussi que j'pouvais t'intéresser... et je pensais aussi m'être trompée... » Maintenant, il comprenait mieux. Il comprenait enfin sa réaction après son retour de Paris, pourquoi elle ne lui parlait plus, pourquoi elle l’évitait et surtout, pourquoi elle avait repris son comportement d’avant avec lui quand ils étaient en groupe. Il était donc clair que le voir avec deux autres filles lui avait fait mal, et maintenant, il était sûr d’une chose : c’est que l’attirance qu’il éprouvait pour elle était réciproque, sinon, elle ne l’aurait pas pris comme ça. Un sourire s’afficha sur ses lèvres, chose inappropriée vu ce qu’elle venait de lui dire, mais il avait réponse à la « question ». Il s’approcha alors d’elle doucement, tout en prenant la parole. DONOVAN : « Gillian, sérieusement, je m’en foutais de ces filles. Ce soir-là, j’avais vraiment, vraiment, vraiment … vraiment trop bu. Et j’ai fait des choses sans en être conscient et pour tout t’avouer, le lendemain à mon réveil, j’avais aucune idée d’où j’étais, et j’ai presque pris peur en voyant que j’étais pas seul dans mon lit. Toutes ces filles, je m’en fous Gillian. Je les revois pas après ça alors que toi, c’était différent. Je t’apprécie Gillian, vraiment. Et je pense pas me tromper en disant que malgré ce que tu dis, c’est réciproque. » En disant ça, il s’était rapproché, bien trop proche. Il écoutait les conseils de Joyce jusqu’au bout et il tentait sa chance, et juste au moment où il allait poser ses lèvres contre celles de Gillian, son téléphone se mit à sonner. Sursautant, il s’éloigna de la jolie blonde et posa les yeux sur son écran. Un texto : « tu fois quoi ? ». Il répondit par un simple : « C’est blindé de monde, va faire un tour au pire et je t’appelle quand c’est bon. » Pas très poli pour Gillian tout ça, mais il mit son téléphone en silencieux et le posa sur la table la plus proche, avant de revenir vers Gillian. DONOVAN : « Je disais quoi ? », lui lança-t-il avec un petit sourire sur le visage, bien au courant de ce qu’il comptait faire juste avant, mais voulant tester sa réaction.
|
| | | | Mer 2 Mar - 0:54 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
« Gillian, sérieusement, je m’en foutais de ces filles. Ce soir-là, j’avais vraiment, vraiment, vraiment … vraiment trop bu. Et j’ai fait des choses sans en être conscient et pour tout t’avouer, le lendemain à mon réveil, j’avais aucune idée d’où j’étais, et j’ai presque pris peur en voyant que j’étais pas seul dans mon lit. Toutes ces filles, je m’en fous Gillian. Je les revois pas après ça alors que toi, c’était différent. Je t’apprécie Gillian, vraiment. Et je pense pas me tromper en disant que malgré ce que tu dis, c’est réciproque. » Elle se demandait pourquoi il avait eut ce besoin de boire autant, car il avait vraiment insisté sur ce fait. Qu'est ce qui l'avait pousser a se saouler, au point de ne plus se rappeler le lendemain de ce qu'il avait fait, et aussi de ne pas savoir avec qui il était. Elle sourie lorsqu'il lui dit que ce qu'il pensait d'elle devait surement être réciproque. Ce sourire se dissipa, laissant place à la gène, à une espèce de timidité qui l'envahi lorsqu'il s'approcha d'elle. Elle ne l'avait pas eut si proche depuis pas mal de temps et elle en avait oublier la sensation. Elle sentie la chaleur monter dans ses joues, et sentait qu'elle virait légèrement au rouge. Elle avait toujours ses yeux plongés dans ceux du beau brun, ex blond, d'ailleurs c'était pas si mal cette nouvelle couleur, ca lui allait plutôt bien, même si la blondinette, elle, le préférait avant. Moment qui aurait pu être parfait, momentanément brisé par une sonnerie. Elle provenait du portable de Donovant, il avait reçu un sms. Gillian retrouva un sourire, elle avait presque envie de prendre son portable et l'envoyer valser afin que ses lèvres puissent enfin se poser sur celles du jeune français. • Rien d'important me semble-t-il. Elle leva les yeux au ciel, espérant que le portable n'interviendrait plus pour s'interposer entre les deux jeunes gens car cette fois ci, il risquerait bien de faire un vol plané. Elle toucha le col du pull de Donovan et fit glisser un doigt le long de son torse pour finir par lui prendre la main. • J'ai l'impression qu'on a déjà trop parlé la, non? Elle avait bien l'intention de reprendre là où ils en étaient il y a quelques seconde. Elle s'approcha alors de lui, et enfin, elle pus poser sa bouche contre la sienne. Cette fois ci, personne ne se mettrait entre eux. Pas de Jhordan qui pourrait surgir a n'importe quel moment non plus.
|
| | | | Mer 2 Mar - 23:18 | |
| DONOVAN : « Je disais quoi ? » Un sourire s’afficha sur son visage. Il voulait la taquiner en prononçant cette phrase, et il était sûr que ça marcherait. Ce moment-là, il voulait qu’il dure pour toujours. Dans cette salle, il savait que personne ne les dérangerait, et son portable n’allait pas sonner non plus, connaissant Bellial qui ne prendrait même pas la peine de répondre au texto. Au final, tout devenait parfait, même si l’endroit n’était pas romantique, que le début de la conversation avait été très mauvais ; il se sentait bien à cet instant précis, près d’elle. Il avait remarqué qu’elle commençait à rougir, et il trouvait ça craquant. Mordant sa lèvre inférieure, il n’avait qu’une envie, c’était de l’embrasser maintenant, et de profiter de ce premier baiser qu’ils échangeraient. Il avait attendu ce moment depuis 4 ans, lui arrivant même de rêver de cet instant et aujourd’hui, c’était bien vrai. Son cœur battait la chamade, elle aurait même pu l’entendre si elle aussi n’était pas assourdie par le bruit de ses battements.
GILLIAN : « Rien d'important me semble-t-il. » Il sentit la main de Gillian glisser le long de son torse et il ne put s’empêcher de frissonner, son sourire s’élargissant au fil des secondes qu’il passait aussi proche d’elle. A ce moment précis, il oubliait tous ses problèmes, tout ce qui se passait dans son entourage. Il oubliait son père. Il oubliait Mary. Il oubliait la disparition de Damon. Il oubliait les derniers événements liés aux enlèvements. La seule chose à laquelle il pensait, c’était à eux deux, dans cette pièce silencieuse et peu éclairée, leurs visages rapprochés et leurs mains s’entrelaçant pour la deuxième fois dans leur vie.
GILLIAN : « J'ai l'impression qu'on a déjà trop parlé là, non ? » Il était bien d’accord, et il acquiesça, son sourire toujours planté sur son visage et maintenant devenu indélébile. La voyant s’approcher un peu plus, il ferma les yeux, sentant les lèvres de Gillian se poser contre les siennes. Il avait chaud. Il se sentait bien. Ce baiser représentait beaucoup pour lui, et ses deux mains vinrent se poser tendrement sur les joues de l’ainée des sœurs Arnault, alors qu’il lui rendait son baiser avec autant de passion que possible. Ses paupières restaient closes, il profitait du moment présent, et quand leurs lèvres se détachèrent, il n’eut qu’une seule réaction.
DONOVAN : « Wow … » Il ouvrit les yeux, replongeant son regard dans celui de la blondinette. « C’était encore mieux que ce que j’avais imaginé ! » Il se mit à sourire à nouveau, avant de l’embrasser une nouvelle fois, une de ses mains glissant jusque dans les cheveux de Gillian. Néanmoins, il ne voulait ni la brusquer, ni la faire s’imaginer quoi que ce soit, et il mit un terme à leur baiser. Leurs mains se joignirent à nouveau, leurs regards s’entremêlèrent.
DONOVAN : « Tu … t’es sure, de tout ça ? » Vint la gêne, et l’incertitude. Ou le manque de confiance. Il espérait qu’elle ne regretterait pas ce qu’elle venait de faire, que tout ceci était vrai et qu’ils pourraient le refaire encore et encore.
|
| | | | Mar 15 Mar - 20:13 | |
| GILLIAN & DONOVAN Surtout, ne te retourne pas.
« Wow … C’était encore mieux que ce que j’avais imaginé ! Tu … t’es sure, de tout ça ? » Cette scène ressemblait a de vieux clichés bons pour de mauvais films. Mais sur le moment, Gillian s'en moquait totalement. De plus, il n'y avait personne d'autre pour les voir, pour donner une critiques. Ce n'était pas une scène de théatre, ils étaient là et ils étaient sincère, pas de place au par coeur, rien que de l'improvisation. Peut importe le resultat. Gillian souri, à sa remarque. A quoi s'attendait il, si ce n'était pas quelques chose d'aussi bien? Doutait il alors de ses "talents" ? Quant à sa question, elle fit mine de ne pas comprendre ce qu'il voulait dire, il est vrai qu'elle ne savait pas trop dans quoi elle s'embarquait. Quelle histoire ils allaient vivre, mais laisser place a l'inconnu, avancer à l'aveugle, c'était peut etre ce qui mettrait du piment dans cette relation. Elle n'avait pas envie d'être déçue, mais c'était un risque à prendre. Elle ne pouvait pas passer à coté de cette histoire là. Elle lui adressa un clin d'oeil. Puis, elle fini par lui répondre tout de même. Elle voulait quand même mettre les choses au claire. Pour partir sur une bonne entente. • Je sais pas où je vais. Mais oui, c'est ce que je veux. Elle déposa à nouveau ses lèvres sur les siennes. Puis peu de temps après, elle entendis du bruit derrière la porte de la salle. Apparemment, un cours allait bientôt avoir lieu dans cette même salle. Ce n'était alors plus le moment de squatter, mais plutôt de laisser les lieux libres. Elle sortie alors de la salle, sans rien dire, sans le regarder. Et elle disparue dans la foule, le laissant comme ca. Elle lui enverrait un sms d'ici peu. FIN
|
| | | | | | | | Donovan & Gillian - Surtout, ne te retourne pas. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|