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 painting the world as though it were the sun. - svetlana
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Jeu 26 Juin - 18:05


   


but in thy pose i see a shred of pain caressed within the hand upon thy chest, thine own virtue quite contrary remains;

   

Le ciel pleure aujourd'hui, l'atmosphère est lourde et la nuit est tombée, l'orage va se réveiller d'une minute à l'autre. Nesham est appuyé contre sa fenêtre et il observe attentivement le moindre mouvement qui se déploie devant lui. Impatient que l'orage tombe, que le tonnerre grogne encore sur la Californie. L'homme semble ailleurs, les idées en pagailles qui le font convulser légèrement. Dans le trouble, il se noie sous les bras tentaculaires du kraken. L'usure incalculable s'éprend de lui, il revient de Milan où il a défilé pour diverses marques. Nesham aime les fashions week juste pour revoir ses amis. C'est un peu sa bulle d'air, les moments passés avec eux sont complètement fous alors là c'était la descente.La solitude revint l'enlacer, enfin pas totalement, son portable sonne sans arrêt mais, il n'a pas envie de discuter a distance ce soir. Il a cessé de croire aux effluves illusoires, il erre à travers son propre organisme tel un nomade sans nom. Cette ombre le recouvre dans les moindres recoins, dans une voix chancel tel une sirène beuglante «Tu as fait le con, tu as fait le con ». L'omniprésence de son âme soeur disparue reste épinglé sur ses maux. Il voudrait abolir la fragilité qui le berce mais, il en est incapable. Ses phalanges portent à ses lèvres l'évasion fantasmagorique, sous les feux de ce combat, il s'usait sous le silence royal de l'éphémère et des jeux de corps absurdes absolution. Nesham se remémora qu'aujourd'hui Svetlana allait passer alors il décida de mettre un peu d'ordre dans son taudis. Autrefois ce n'en était pas un, c'était un espace lumineux, un espace où il fessait bon vivre, décoré avec du gout et aujourd'hui il ressemble à un tombaux. Les peintures sont morne sous la faible lumière de la seule fenêtre ou les volets sont ouverts. Cette porte de verre, il l'ouvre pour que l'air entre et ainsi efface disparaitre l'odeur des fumées. Il met à la poubelle tous les papiers écrit dans des délires insomniaque. C'est plus présentable ainsi.


La crinière blonde lui avait singulièrement manqué, synonyme de compréhension mutuelle, leurs symptômes de perditions étaient différent mais tout aussi ; arrachants. Depuis quelques temps, il avait remarqué que Svetlana et Rome s'agenouillaient dans les prémices des boissons pour annihiler les entailles trop présentent dans leurs vies sous les coups des absences. Son instinct de protection c'était alors éveillé de façon translucide mais, bien lucide qu'il tenait bien trop à ses jeunes femmes pour les laisser s'engouffrer dans les abysses liquoreuses. Nesham n'avait pas pour habitude de tenir aux êtres humains, car il avait appris que d'y tenir avait des conséquences qu'il le dépassait. Il admirait l'amitié des jeunes femmes mais il ne souhaitait pas les voir se détruire. C'est pour cela aussi qu'il voulait les revoir rapidement l'une et l'autre. Les étoiles scintillaient dans chacune d'entre elles, Svetlana lui ressemblait énormément, bien qu'il fut difficile de le deviner aux premiers abords. Paradoxalement, bien qu'elle soit plus âgée, il avait la réminiscence de sa petite soeur qui lui éclatées au visage lorsqu'il discutait ou la voyait. Il ne souhaitait pas refaire les mêmes erreurs. Il voyait une tendresse éclatante dissimulé sous les murs de raison qu'elle avait cimenté et avec lui elle pouvait se permettre de laisser danser ses craintes aux delà de ses organes dévorés par l'acide de ses sentiments. Il s'arrêtait quelques instants dans les méandres chaotiques d'une carence. Le sol devait être proche de son crâne. Il a encore trop fumé. Son estomac cri famine, ses muscles sont trop lourds pour qu'il puisse avancer. Il a envie de tomber. Il se tient maladroitement sur la commode vierge. Tout est propre pour l'arriver de Svetlana, il n'accepterait pas vraiment qu'elle voit le bordel qu'il est capable de mettre lorsqu'il est essoufflé. Dans son esprit, la jeune femme était particulière car elle avait décidé de rester en contact avec lui malgré les volontés de son paternelle qui avait l’aversion pour le peuple du père de Nesham.


Svetlana et Nesham, eux, n'était rien. Lors de leur première rencontre il sentit immédiatement la complicité avec Svetlana éclore. Ce qui n'était pas dans les habitudes de Nesham de se sentir à l'aise de cette façon. Il feint dans sa généralité et sa politesse. C'est le travail de mannequin qui lui a appris a feindre les apparences alors que la sincérité pour Svetlana restait intact. Cette envie de colmater ses lambeaux pour la voir respire encore un peu, sur le manège de la vie. Il embrassait les noirs et pourtant il ne voulait pas que ceux-ci touche a elle, même s'il était déjà prise dans le linceul entouré de l'amertume des estropiés. La sonnette se fit entendre, il respira quelques brises et alla ouvrir. La jeune femme était présente, il lui ouvrit la porte avec un demi-sourire qu'il tentait de dissimuler. « Bonsoir, entre Svet' » il la fixa pendant quelques secondes, il la fit entrer, pris ses affaires qu'il déposa dans sur le meuble du hall et avança dans le salon. « tu connais l'endroit, maintenant fait comme chez toi et j'ai pas de téquila par contre, sert toi ce que tu veux dans le frigo » il y avait sans doute des bières ou d'autres choses comme ça. La fatigue cramponné sur ses traits, ou l'herbe qui monte encore, ses membres sont tellement lourds, il s'installe sur le canapé en frottant son visage. «  ça fait longtemps qu’on s’est pas vu, on va pouvoir parler »

   
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Ven 27 Juin - 1:16

Des nuances calcinées restaient immobiles sur ma peau diaphane et fragile. J'ai laissé l'eau salée et la dorure d'un soleil paradisiaque m'apaiser l'espace de quelques jours évadés. Durant mes fuites, je n'ai trouvé de refuge que dans quelques rires alcoolisés et une présence abstraite qui poussait la confusion à éclore dans mon esprit silencieusement. Les esquisses faciales de cet homme s'étaient imprimées dans mon âme. Ainsi il m'accompagnait partout. Sans le savoir. Sans même se douter de l'importance grandissante qu'il possédait toujours un peu plus à chaque étreinte partagée, à chaque mot délivré. Mon cœur malade se nourrissait de son affection singulière et les filaments de mes maux frémissaient à son contact jusqu'à disparaître entièrement sous la ténacité d'un serment tacite. Son silence le préservait mais j'avais cette sensation fantasmagorique de déchiffrer ses secrets dans les vagues azurées de ses iris. Les lueurs juvéniles chatouillaient mes entrailles lorsque ses phalanges se perdaient sur mes joues. Pourtant, la nuit redessinait les courbes de cette femme à la chevelure indomptée et l'éclat adamantin de son regard vibrait dans mon muscle moteur jusqu'à son éclatement. Les allégories que je pouvais écrire dans les méandres indistincts de ma mémoire me rappelait à quel point je n'étais plus moi-même. Ma gorge enserrée par des convulsions spasmodiques ne propulsait plus les bons mots et mes neurones, atrophiés par une folie douloureuse, ne faisaient que transmettre des hypothèses candides et hallucinées par des espoirs suaves.

Mon avion s'était posé ce matin et dans les déluges de mes idées fausses, j'étais rentrée chez moi avec la lourdeur d'une nostalgie atrophiée. Mes troubles m'empêchaient de respirer convenablement. Damnée, je restais coincée dans une torpeur impétueuse et de mes espoirs illusoires, il ne reste que des cadavres haineux. Gaïa m'a laissé dans un néant mortuaire, où les luminescences de vie n'avaient pas leur place. Mes doutes cancéreux emplissait mon oxygène de toxines défigurées. Je respirais sans l'envie. Je mourrais sous les poids d'un sacrifice monstrueux. Revenir à San Francisco multipliait en moi les furies refoulées et lorsque j'ai passé le seuil de mon loft, l'odeur chimique d'un néant agonisant s'est enroulée autour de mon être. J'aurais voulu m'enfuir à nouveau. Ne pas reprendre la fadeur de ce quotidien superficiel que j'avais laissé derrière moi. Encore, je voulais courir en faisant le tour de la Terre. M'envoler jusqu'à l'autre bout du monde en y abandonnant mes souffles futiles. Mon seul faisceau d'allégresse était le fait que j'allais enfin revoir Nesham aujourd'hui. Mon illusion concrète, mon échappée belle vers un ailleurs un peu plus harmonieux. Ses blessures aphones s'encastraient dans les miennes et ensemble, avec lui, je partageais une connexion naturelle et invisible. Nos secrets s'évaporaient dans les volutes de la sincérité. Je ne jouais pas, je ne mentais pas. Il devinait, sans un mot, les cataclysmes qui débordaient de mon impassibilité.

La félicité d'un sourire inconscient a pris place sur mes lèvres teintées de rouge sang. Chaque pas de plus vers l'endroit où le jeune homme vivait semblait me libérer des chaînes de la mélancolie. Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas eu de ses nouvelles et que le son de sa voix n'avait pas empli mon atmosphère. Je suis arrivée face à sa porte et j'ai sonné. Au bout de quelques secondes, il m'a ouvert la porte. Bonsoir. Mon regard le parcourait dans son entièreté durant un instant. Puis il m'a fait entrer et il me débarrassa de mes affaires. Suite à ses instructions, je décide de me servir un verre de coca. Je suis contente de te voir, tu m'as manqué Nesham. Je dis sincèrement, le regard perdu sur ses mouvements éphémères. Pratiquement transparents de vie. Les creux de la fatigue transperçaient son visage sibyllin. J'aurais voulu l'apaiser, d'une quelconque façon mais nos maux étaient parfois trop lourds et l'odeur de l'usure remplaçait trop souvent l'air limpide pour le salir d'ecchymoses. Je décide de m'installer sur le canapé, contemplant en silence la pénombre étouffante qui règne en ces lieux. Mon regard circulaire et curieux revient s'attacher à son visage quelques secondes plus tard. Je pose mon verre sur la table en me calant un peu plus confortablement. Rien n'a vraiment changé, on dirait. Il était temps que je rentre. N'est-ce pas ? Mon regard se noie quelque peu dans la couleur particulière de ses iris et un sourire rassurant apparaît sur mes lèvres. Promis, je vais m'occuper de toi. Parce que je me sentais protectrice envers Nesham. Parfois maternelle. Son silence ne fonctionnait pas avec moi et sa discrétion ne suffirait pas à m'éloigner. Il le savait.
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Lun 30 Juin - 1:05


 


Between the edges of a lost mind one truth, lies in peace. Between one wall of craziness a burial , a celebration, death of mortal sanity .;



 
Les mains du vide l'étripe légèrement, il n'y a pu de rivage sur ses plages, il vit étreint et embrasse le spleen au quotidien, ses psychés virevoltes en regardant la jeune femme, nage légèrement. Ses muscles sont lourds, incompréhensible poids sur son être qui le pousse à s'installer confortablement dans le sofa. Son air serein et sa force tranquille s'affiche à son visage. Depuis enfant, il a compris que les billets rendaient les gens complément aliénée, il a eu se dégoût d'un système et la nonchalance s'est échouée sur ses traits. La révolte compressé à l'intérieur de son estomac, n'est qu'un rejet d'acide comme un autre. Et puis, il oubli. Il oubli comment sourire. Comme un assassin qui cherche à tuer le monde, il glisse à travers les sentiers de l'incompréhension en travaillant pour des marques de luxes. La tyrannie le soulève dans la pénombre mystique. C'est la désinvolture de son paradoxe. Nesham se transvase aux contres courant qui se sème dans son ADN. Il n'est que mirage, il n'y a que l'horizon qui lui donne la vie. Son aveuglement le rend cadavérique.

Svetlana a les blessures d'une guerrière essoufflée. Au coin de ses iris, il s'est installé, il s'est posé doucement en laissant l'océan de leur relation l'envahir. Elle aussi, elle lui avait manqué comme une brise de vent blottie contre lui. « Toi aussi tu m'as manqué » Chose qu'il affirme que rarement ou s'il le fait c'est toujours de façon de vague. Il est érudit de ses lames de l'attachement alors dans sa mémoire, les chants parfois s'éveille comme des étendards au vent. Nesham la prend contre lui, pour qu'elle viennes s'abriter dans le vide de ses bras. Il regarde son sourire enfantin et il s'y perd un peu en la fixant. « Une promesse ? je vais m'occuper également de toi » Il est sincère avec Svetlana même avec toute l'ambiguïté qu'il est capable de faire saliver de ses mouvements et de ses paroles, petit rayon blond qui s'incline parfois sous la sensibilité exacerbé cacher par la dureté qu'on lui a inculqué. Il est pourtant plus mort que vivant, les sens se sont oubliés, il n'en n'a pu vraiment. Cette impression que se lever est inutile. Nesham est fatigué. Il attend que quelque chose se passe qu'un fracas le corrompt, qu'une météorite tombe dans son salon. Les raisons, elles se sont enterrées jour après jour sans qu'il puisse les retenir de s'en aller. Il voudrait rugir encore. Rugir a déchirer les tympans des holocaustes, mais il est incertain.


Entre deux eaux ne sachant plus réellement comment. Il préfère se concentrer sur sa meilleure amie, ce qu'elle vit ce, ce qu'il se passe et l'air de rien, il est inquiet car il n'aime pas ses perdition dans les boissons « C'était bien ton voyage ? » dit-il calmement,  il ne peut parler avec elle, ne peut lui apporter son soutien si la jeune femme garde les secrets sur les nervures de ses contusions. En général, il ne se sent pas concerné par les troubles. Son regard continu de se poser sur sa frimousse précautionneusement à travers ses courbes en la joignant à lui avec lenteur « Tes idées sont plus claires ou c'est toujours flou ? » Les idées flous, les brûlures qui accompagnent celle-ci sont éreintante, mais le jeune homme la garde contre lui en lui offrant ce qu'il possède, des oreilles pour écouter, des bras pour la réchauffer et des yeux qui s'échappent dans les siens. Il aurait aimé effacer les troubles qui la hante et faire naître d'infini sourire sur  ses lèvres d'un rouge éclatant. Splendide profondeur.


 
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Jeu 3 Juil - 17:44

Contrôler ma respiration. Étouffer les hurlements. Un par un. Ne rien laisser paraître. Ô grand jamais. Mes souffles avaient le tranchant des lames les plus aiguisées et chaque inspiration nouvelle ne faisait que taillader, toujours un peu plus, la chair constituant mon être. J'aurais voulu disparaître, m'évaporer dans les volutes d'opium et ne jamais fouler le sol à nouveau. Mon indifférence enterrée sous le regard de Gaïa, je me suis perdue dans des confusions à l'odeur plastifiée, imbibées de lascivité superficielle et de mots illusions, trop pleins de vacuité. Des délices assassins s'éprenaient de mes phalanges, renforçant ainsi le trouble et l'acide désillusion qui ne cessent de grandir au creux de mon estomac. De ce cirque, je ne retenais que la fin inévitable. L'apocalypse de nos idéaux morbides. Le temps détruit tout. Même ce qu'il y a de plus beau. Je ne faisais que me laisser porter par la brutalité des courants. Quitte à y laisser l'essence inutile de mon existence. Rendue indolente par la faiblesse qui m'avale, j'ai arrêté de vivre il me semble. Comme un disque rayé, les cataclysmes se répètent. Crachant leur venin pour labourer tendrement mes entrailles. Marcher pour tourner en rond, mourir sous le poids des pensées cadavériques. M'abandonner simplement au néant qui finit toujours par me rattraper un jour ou l'autre.

Les effluves de mon explosion chatouillaient mes narines et diffusaient en moi la froideur de frissons corrosifs. La désinvolture revenait se blottir contre mon cœur, tuant ainsi chaque émotion qui s'y est égarée par maladresse. Je portais cette angoisse permanente et irrationnelle de perdre pied alors que mon visage avait déjà heurté la poussière du sol. Les tremblements qui secouaient mon organisme rendaient ma démarche incertaine et vacillante. Fermer les paupières et m'anéantir dans le sommeil durant des centaines de siècles étaient mes seules envies. Elles s'emparaient de mon sang et j'ai fini par cracher sur la résistance. Les lueurs s'effacent, aussi rapidement qu'elles apparaissent. Ma confiance meurt face aux sourires amusés et enjoués car plus rien ne m'amuse. Je ne veux plus car plus rien n'est juste. Plus rien n'est vrai. Moi encore moins.

Pourtant j'ai toujours ce rictus collé aux lèvres, dessiné par la béatitude des imbéciles. Forcé par les circonstances, par l'intérieur de ma carcasse brûlé à vif. Sourire. Toujours. Continuer, même lorsque la poussière des ruines obstrue les poumons et ralentit les battements de ce muscle moteur détesté. Mon regard perdu dans celui de Nesham perce ses besoins, souligne ses maux et identifie les couleurs de son aberration. Ses brisures enflées qui saccagent ses pensées et les illusions dans lesquelles il se perd et qu'il croit détenir. Ma fascination s'accentue car je suis cette fille qui comprend les jours de pluie et qui savoure l'ardeur de son malheur, tout comme celui des autres. Malsaine. Atrocement. On se perd et tout ce que j'espère n'est que l'absolution de notre épilogue. Contre lui, l'effusion de mes psychoses me déchire. Pourtant, je ne dis rien à leur sujet. Incapable et aphone, complètement déstructurée par l'espace vide dans lequel je suis tombée. J'ai connu mieux. Et ma froideur ne faisait que protéger les ecchymoses, perdues dans le noir et le bleu. Flou. Rien n'a de sens et je crois que j'en ai fini de chercher. Mon regard s'évade quelques instants, fuyant sans cesse le scalpel aiguisé du sien. Nous sommes tous les deux fatigués, constamment. Mes thèses n'ont aucun sens, aucun but. Puis mes pupilles reviennent contre les siennes alors que mes bras l'enlacent sans que je n'en ai réellement conscience. Je respire à peine, persuadée qu'un jour, je ne serais plus qu'un fantôme. Tu le sais. Puisque nous vivions la même chose, puisque nous saignons de la même façon. Je suis sans doute en train de perdre le contrôle.

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