Electrique, mes pas son surchargés d’ondes. Mon énergie, mes atomes s’embrument l’un dans l’autres. Irrévocablement, je me suis échappée comme une vision d’un trouble inconscient, un chuchotement plastique a mon oreille. Prend l’air. Comme si j’en manquais comme si j’avais soif de le particule de pureté. Dans une lutte acharné contre moi-même, des silences mécaniques qui s’emboitent et que je déteste mais c’est ainsi. J’ai envie d’être ailleurs, d’être loin. Les flux se mélangent avec mes pulsations. Mon arythmies augmente sous les pulsations d’un manque invisible, quelques choses dans le creux de tes artères qui mêlent la pagaille, je ris un peu et puis Mia me parle sur facebook,  elle me dit qu’elle regarde une série, je lui dis bêtement «  Rejoint moi ». Je l’imagine sous ses couettes en train de s’ennuyer et sa m’énerve qu’elle profite pas de la beauté irréelle de l’instant. L’empathie s’entaille en moi comme des lames de rasoirs.

L’absence de sommeil tape mes rétines depuis plusieurs jours, je me dis que les insomnies c’est pour les amoureux, les amoureux de la nuit. J’ai une fascination intime pour la nuit, j’observe la pollution lumineuse qui s’étale dans le ciel. Ma langue passe sur mes dents pour sentir son bout. La nuit, les grandes villes se ressemblent et paradoxalement sont totalement différente.  Les choses bougent autour de moi, je sens la rapidité des lumières inattrapable rayonner de plus en plus fort. La vérité c’est que j’aimerai bien en attraper une pour la dévorer, qu’elle rayonne en moi comme une étoile morte qui s’illumine encore parfois. Je me suis mis a courir comme si je fuyais les néons. J’envoie des coordonnées GPS à Mia via ton Iphone. Je m’allonge sur le sable et puis je décide de faire la morte, totalement morte. Inerte, sans vie. Mes pensées ne s’éteignent pas, elles s’emballent contre moi, me lassére délicieusement l’esprit, prête a s'offrir dans les tréfonds d'éclats. Des secrets qui miroitent dans ma peau. J’ai la hâte dans l’estomac, oui une hâte inexplicable encore une fois mais faut vivre l’instant. J'attend que Mia arrive, ça peut prendre plusieurs minutes, peut-être une heure, qui sait. Mes paupières se ferment et les flashes m'engloutissent. Elle va peut être avoir peur Mia.   

La pâleur de la nuit s’accroche à toi dans les minutes qui défilent, bientôt tu pars retrouver ton père. Ca fait longtemps que tu as pas discuté avec lui et tu vas pouvoir parler a une de ses filles pour tu as déjà une profonde affection car elle t’a touché par son indulgence et ses mots inscrits à l’encre. Le sable est froid et t’apporte un salut presque étrange. Et puis t’entend des pleures et la voix de Mia qui raisonne. Merde, je l’ai fais pleuré, t’es une connasse. Toi, tu t’attendais a ce qu’elle te donne un coup pour te réveiller, tu sens qu’elle te pince. Tu reste allongé en la fixant quelques seconds et tu te met a rire de façon totalement décalé car t’avais vu qu’elle avait enlevé ses chaussures.  Ca va elle sait que c’était pour rire. Tu rigoles encore plus en t’asseyant a coté d’elle en ayant un fou rire presque nerveusement. « pleure pas ! »     C’est tes nerfs qui se perdent. Tu avais oublié que Mia était infiniment émotive sur le coup c’est plutôt sadique. Comment tant de contact peuvent s’effilocher en même temps dans ton putain de corps, t’as affreusement envie d’hurler, pour plein de chose incompréhensible qui travail à l’intérieur mais tu te retiens puis tu finis par te calmer en lui fessant un bisou pour ramasser ses larmes sur tes lèvres. Tu l’entraines avec toi sur le sol pour qu’elle s’allonge a tes cotées.

T’es contente qu’elle soit venu, t’avais envie de lui changer les idées et puis tes tumultes t’as besoin de les évacuer. La plus pars du temps tu les entrechoque en toi ou tu t’échappe. Là, t’avait choisit l’évasion. C’est une nana bien Mia et tu sais qu’elle a besoin de bouger. Tu sors une sucette de ta veste et tu lui en donne une. «  tien, une sucette aux gouts indéfini » indéfini parce qu’elles étaient sous un sachet transparent, tu penses qu’en fait c’était pour les enfants mais le pharmacien t’en avait donner comme ça. Tu enlèves le sachet de ta sucette et tu commence a la mettre dans ta bouche en essayant de définir les parfums qui viennent s’accrocher a ton palais mais la vérité c’est que t’y arrive pas. Tu regarde le ciel, les étoiles en écoutant les vagues. «  Ca me fait plaisir que tu sois là, ça pas été galère avec les enfants ? » c’est ce qui te vient a l’esprit en premier car tu sais qu’elle savait pas si elle était seule ou pas. Tu lui aurai bien dit de les amener mais il était tard sans doute, tu savais qu’elle heure il était en vérité, ils devaient déjà dormir depuis longtemps.   

Tu l’écoute en regardant l’immensité du ciel, tu te perd un peu entre les astres. T’as une subtile admiration pour le ciel, quoiqu’on puisse en pensée t’arrive à t’émerveiller d’un rien qui forme un tout. Tu voulais pas la rendre triste, tu voulais juste qu’elle oublie. T’as un spectre cannibale enfermé dans ton foi, il commence a manger tes organes d’une façon invisible et nerveusement ça te brule. Tu souris naïvement. Tu fais aller ta langue rapidement pour laper en tenant le bâton et tu penses qu’il y a un gout de cerise, t’es pas très sûre car ta le palais un peu anesthésier comme si tu venais de te lever «  c’est à la cerise, je pense » t’admire la façon dont elle parle de ses enfants. Pour toi c’est flou tout ça, tu as pris l’habitude de vivre le jour le jour car tu sais pas de quoi demain sera fait mais tu as une affection toute particulière pour les petits êtres car ils ne savent pas. Leurs innocence te berce dans des flots docilités incompréhensible. D’après ce qu’on t’as dit tu as peu de chance de réussir à en avoir un jour. Faut pas y penser. Non faut pas. Tu trouves que c’est déchirant de grandir au fond. Tu comprends pas comment on puisse faire du mal a un enfant non plus. Mia est une bonne maman. Ca doit être un de ses liens incompréhensibles à mes yeux, le plus fort qui puisse exister. «  ah c’est parfait, oui c’est bien aussi que tu recentre aussi sur toi-même » car elle s’était un peu oublier sur la route des évènements. «  oui je pense qu’ils dorment paisiblement. » toi aussi tu dormais paisiblement petite, ton enfance reste flou car tu fais un rejet, parfois t’as des brides qui t’éclates dans la gueule. Tu te demande, en regardant les étoile qu’est ce qui ferait que Mia soit mieux. Tu la regarde, tu sais qu’il faut avancer. « Tu penses que c’est quoi qui te fera avancer ? » tu prends une cigarette, tu t’éclate la pastille, tu l’allumes et tu l’as regarde. T’aimerai qu’elle guérisse.   

Elle te confirme l’idée de la cerise, c’est bon ton palais est encore actif même dans l’engourdissement. Même si là tu profite de ta cigarette. Mia, elle t’a raconter ses soucies c’est quelques choses d’important. Tu trouves sa remarquable qu’elle puisse se livrer de cette façon. Toi t’as un mal de taré à le faire. A aligné des mots sur les ratures qui t’engloutissent et au fond tu sais que tes douleurs sont de passage même si parfois elles trainent et t’emprisonnes dans des reflets décrochées.  Tu les inondes en toi, parfois tu perds le contrôle. Tu parles dans des langues inconnus, dans des mouvements encastrées dans des nerveuse combinaisons. Tu te suis pas vraiment parfois mais t’es en vie et c’est essentiel. Mia aussi, elle est vivante, elle a des enfants merveilleux alors la voir a mes cotés !a me fait chaud au coeur car je sais que ce n’est pas toujours évident pour elle. Tu penses que fumer une cigarette c’est comme une métaphore de la vie qui s’enfuit. Des cendres, c’est tout ce qui reste à la fin. Tu l’écoutes parler de son don de soit pour ses enfants, pour sa famille pour sa patrie. Tu observes ses traits englouties dans la nuit et les quelques lueurs qui viennent l’éclairer. Tu finis ta cigarettes silencieusement, en respirant lentement. Tu fermes un peu les yeux, c’est le noire qui s’affiche sous tes pupilles et tu les fermes encore plus fort pour voir la lumière se développer. Tu ne sais pas vraiment ce qui fait avancer, peut-être juste mettre un pied devant l’autre. «  Je ne sais pas, simplement vivre les instants qui se présente à toi. » Tu as pas vraiment de conseil a donner non plus car les choses restes floues. Tu penses que l’intensité qui rayonne des moments sont éphémère mais qu’ils sont tout aussi délicieux. Tu reprends la sucette et tu te lèves rapidement ce qui te donne un peu des vertiges mais ça t’es égale tu fixes un point accroché au ciel en respirant l’air de marin. Tu t’approches près de l’eau et tu trempes le bout de tes chaussures en regardant Mia et tu lui souris bêtement.  

Je regarde Mia en me demandant comment ses enfants la regarde, le regard d’un enfant sur ses parents en dit long. C’est la personnes qui te laissera jamais tomber quoi qu’il arrive, qui t’apprendra la vie dans tous les sens du terme, que parfois tu détestera mais que tu aimera le plus. Sans l’adoption de ton père tu serais simplement pas la femme que t’es aujourd’hui, tu veux le rendre fière de toi même si t’es un bordel humain. Vos discussions et ses avis te touchent énormément. Mia arrive vers toi, elle commence a rire à ce mettant a me mouiller. Tu commences à jeter de l’eau partout avec tes pieds avec tes phalanges à la recherche de l’absolution qui n’arrivera jamais. Le temps s’est suspendu dans ta tête depuis des jours, ça passe comme des éclaires dans mon crâne, t’y avait jamais pensé au futur, t’essaie de pas y penser car ça va amorcer un tas de choses. T’as la peur au ventre. Tu tournes dans tous les sens comme pour oublier la structure de ton propre corps. Pupilles fixés sur le ciel. T’y voit un autre ciel qui se dessine. Il y a des proses qui se joue dans tes pensées, t’as envie d’hurler comme une folle, les hécatombes accrochées à toi, coller à ta peau. T’as toutes tes triples qui serrent, qui t’étripent comme une malade. Engloutie Rome. Respire. Ta gueule. Fait des sourires. T’es dur comme de la pierre, reste dur comme comme la pierre. Tu vires ta veste sur le sable en mouillant encore Mia et en prenant sa main. Tu l’entraines avec toi à travers l’horizon de la nuit. Oui vivre le moment présent, vous faites n’importes quoi tu la mouilles partout. C’est gelé mais ça t’es foutrement égale, t’es déjà glacer à l’intérieur. Tu t’es déjà évader sous les overdoses invisibles de la poudres des étoiles qui passent au dessus de vous. Tu t’es enfuis comme une note de musique dans une symphonies de Ravel, tu fuis les contours des seconds. T’emmène Mia dans cette aventure qui se transpose sur les grains de la vie. Tu lui mouilles les cheveux en rigolant et tu vas t’enfoncer un peu plus loin en nageant et tu met la tête sous l’eau.