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i feel so empty now. (+) camil i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 6 Mai - 12:13 | |
| La détresse t'avais prise au dépourvu, tu ne t'y étais pas attendu. Tout commencer à prendre un rythme plaisant dans ta vie. Toi, le bébé. Tu ne te serais jamais pensé capable de pouvoir apprécier une grossesse et l'idée de devenir maman en l'espace de quelques mois, encore moins l'enfant de quelqu'un que tu n'aimais pas. Tu avais certes déjà baisser les bras avant sa naissance en décidant qu'il serait mieux pour lui de le faire garder par tes parents, mais ce gamin, tu le voulais, tu le sentais dans tes tripes. Tu n'imaginais plus ta vie sans. La chute fut fatale. Tu l'avais mis au monde, les poumons même pas encore construit. Les médecins t'avaient juré que tu n'avais aucune raison de t'en vouloir, et pourtant tu savais que tout était de ta faute. Il était trop petit, trop mince. C'est de ta faute, ton métabolisme à deux balles. Il était pas assez costo, alors son coeur s'était mis à ralentir, t'étais resté sous observation quelques jours et le bilan fut sans appel. Le bébé, ton bébé, était mort. Le plus achevant dans l'histoire était certainement le fait que tu avais du le mettre au monde. Debout dans la petite salle de bain, tu finis d'enfiler tes vêtements. Ton ventre de femme enceinte à déjà disparu. Il ne te reste plus rien, déjà. Retour à la case départ. Tu ranges le reste de tes affaires dans ta valise quand t'entends toquer. C'est certainement Camil, tu lui avais demandé de passer te chercher. Tu sors alors de la petite pièce pour rejoindre ta chambre, lui ouvrant la porte au passage. Tu souris avant de retourner à tes occupations. "J'ai bientôt fini.", que tu dis, le nez fourré dans tes affaires. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mar 6 Mai - 12:55 | |
| C'est pas que tu broies du noir, non t'appellerais pas vraiment ça le cafard. Tu conduis sans penser, c'est pas une fatalité. Pas d'une grande banalité. T'es juste... mort ? Non mais totalement paralyser. Du cerveau, pas de quoi être effrayer, pas de quoi sortir un tas de grands mots. Mais, tu sais pas quoi penser. Tu sais pas trop comment agir. Se que t'es censé faire ? Tu as oublié. Pas vraiment, mais un peu t'aimerais effacer. T'as à peine compter les heures de sommeils volé, t'as pas compter les kilomètres engouffré. T'as reçu son sms, et ça t'a .... ça t'a quoi ? Achevé ? Non mais ce sont des tonnes de souvenirs. T'aimerais juste pouvoir ne pas penser, parfois pouvoir arrêter ce genre de mélodrame qui semble progresser. Tu oses pas l'imaginer, t'oses pas vraiment savoir comment elle réagit ou comment elle est. Tu veux pas. Tu repousses depuis des heures cette finalité. Depuis que t'as prit l'avion. Depuis que t'as quitté la Floride, sans un mot, sans délais. Sms envoyé, t'as décollé. Retour avorté, de toute manière Magda est déjà rentré depuis quelques jours alors t'abandonnais personne hormis trois petites réunions. Peu importe. A ta fiancé tu lui as rien expliqué de ce retour précipité. Pour quoi faire ? Elle comprendrait pas. Sur ce point toi et elle vous êtes à des années lumières, tu peux pas lui en vouloir. Mais tu peux pas non plus lui en parler. C'est comme ça. Pas la même égalité. [...] La porte s'ouvre et son sourire te surprend, même s'il ne te dupe pas, il te surprend. Te prend de court. Te prend à la gorge. J'ai bientôt fini. Ok... Tu fais un pas dans ces chambres d'hôpital que tu n'aimes pas. Tu détestes ça. C'est la mort par obligation, tu ne rentres pas sans drames qui te suivent, voila se que t'en penses. Prends ton temps, t'en fais pas... tu veux que j'aille te chercher à manger en attendant ? un café ? Tu demandes pas si elle va bien, la réponse personne veut l'entendre à voix haute. Pas sur qu'elle même le veuille.
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| | | | Mar 6 Mai - 13:42 | |
| T'ouvre l'armoire pour ramasser les quelques habits de nouveau né que tu avais du prendre. C'était ta mère qui t'avait conseillé de les prendre, on sait jamais ce qui peut arriver, qu'elle avait dit. Tu te dis que vous vous étiez pas préparé à une fin pareil. La taille du tissu te donne le vertige, tu revois soudainement l'image du bébé dans les bras des médecins. T'as même pas pu le tenir, rien qu'une seconde. Tu les ranges en boule, tu jetteras tout en rentrant. Tu veux rien garder de plus. De toute façon, t'en aura plus besoin maintenant. "Non, ça va. J'ai pas arrêté d'en boire. Ça commence à me dégoûter.", ouais parce que t'avais pas dormi de la nuit. T'avais pas réussi, tu te sentais trop vide. C'était tellement pas toi, toutes ces sensations, pourtant c'était la première fois que t'arrivais pas à faire semblant que tout va bien. C'est comme ça que tu t'es rendu compte que c'était pas rien. T'as quand même essayé de te rassurer en te disant que c'était mieux maintenant, que heureusement t'avais pas prit l'habitude de vivre avec lui. Tu appuie sur l'interphone pour appeler une infirmière, "Vous pouvez m'apporter mes papiers de sortie ?". Elle te répond qu'elle arrive d'ici quelques minutes, tu les as pas encore signer, tu savais pas quand Camil allait arriver au départ, donc t'avais préférer attendre. Tu mets ta veste que tu fermes, passant tes mains sur ton ventre étrangement plat, trop plat à ton goût. Tu peux revoir tes pieds, et t'aimes pas ça finalement. Y a deux jours de ça, tu devenais complètement folle, tu voulais retrouver ton corps. Maintenant ça à changé. Tu te poses sur le lit, le regard tourner sur Camil. "T'as fait bon voyage ? T'es parti où déjà ?", faut que t'arrêtes de penser à ce qui s'est passé. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mer 21 Mai - 22:12 | |
| Tu restes là le long de la porte, tu sais pas trop quoi faire. C'est ce lieux qui t'insupporte. T'aimerais bien ne jamais y aller. Mais voila, tu vas pas faire ton sale con. Oui tu déteste être ici, mais Lulla' t'a demandé. Toi. Alors t'as pas le choix, et te voila. Alors tu restes ainsi ayant l'impression d'être le pire choix à faire pour se qui est d'être le choix de personne pour ce genre de situation. Peut-être qu'elle s'est dit qu'en ayant déjà vécu ça avec Sierra tu saurais quoi faire. Faux. T'es bien pire que paumé. Elle te répond, refusant ainsi le café que tu proposes alors que tu hoches simplement la tête en avançant un peu. tu la laisses faire, mener à bien ses occupations. Elle semble ne pas vouloir s'arrêter et tu peux pas juger ni dire si c’est bien ou mal.Tu vois bien que déjà, son ventre en si peu de temps à disparut. Plus de bébé. Plus rien. Vide. Toi aussi ça te paraît horrible. Pourtant c'est ps le tiens. C'était, pas le tiens plutôt.
T'as fait bon voyage ? T'es parti où déjà ? Tu relèves la tête en voyant qu'elle s'adresse à toi. tu l'observes assise sur son lit. Tu réfléchis un temps. Au ralentis, limites t'es défoncé mon petit gars. ça va... j'ai connu pire. Floride, avec Magda au début. Tu répond par petite phrase sachant pas trop quoi ajouter, tu vas ensuite te poser sur le lit à côté d'elle, observant le mur face à vous. Handicapé de réaction. Voila se que tu es. Il faisait beau et chaud... mais on la plus part du temps j'étais en meeting pour le boulot donc j'ai pas beaucoup profité.. Tu rajoutes juste comme ça, pour l'occuper.
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| | | | | | | | i feel so empty now. (+) camil | |
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