Elle y était enfin arrivée, après plus de quinze minutes à négocier avec la sécurité, elle y était enfin. Elle s'était faite passer pour une bloggeuse et elle était elle-même étonnée d'avoir finalement pu rentrer dans cette soirée organisé par une grande agence de mannequinat présente à San-Francisco. Elle jubilait intérieurement de sa réussite, ce qu'ils étaient naïfs. Mais comme à son habitude, elle ne laissait rien paraître. Elle avait la même expression lassée sur son visage. Ce qu'elle n'était pas, loin de là. Elle examina la salle du regard, remarquant tout ces mannequins avec un soupçon d'admiration et d'envie. Bien qu'elle se demandait par moment pourquoi d'autres avaient réussit et pas elle. C'est vrai, après tout, où avait-elle échouée ? En quoi étaient-ils meilleurs qu'elle ? Elle méritait autant qu'eux, voir plus que certains, d'être ici. D'être reconnue, d'être demandé par les plus grands.

Le dos posé contre le bar, une coupe de champagne dans la main, elle ne cessait de regarder toutes les personnes qui passaient devant elle. Elle connaissait des personnes qui travailler dans le mannequinat et qui travailler à San-Francisco, elle se disait qu'elle en rencontrerait peut-être. Bingo ! Elle remarqua au loin Bastian en train de discuter avec quelqu'un. Elle enfila sa coupe de champagne en une seule gorgée, posant par la suite sa coupe sur le bar avant de le rejoindre. Étant placé derrière lui, elle posa une main sur son épaule, venant murmurer à son oreille, « Tu aurais pu m'invitée, ça m’aurait éviter de mentir.. ». Un sourire s'afficha sur le coin de ses lèvres lorsqu'elle posa finalement son regard sur Bastian. « Je dérange, peut-être ? », finit-elle par dire, à voix haute cette fois-ci tout en gardant son regard, qui pouvait paraître provocateur, sur le jeune homme.

J’en étais à ma deuxième coupe de champagne, face à une mannequin avec qui j’avais fait quelques photos  un an auparavant.  Contrairement à certaines elle n’était pas très conne, enfin, tout était relatif. Me disant que je parviendrais sans doute à faire semblant de l’écouter pendant une heure et d’en avoir quelque chose à faire de sa vie, je prenais un air intéressé qui m’aiderait à parvenir à mes fins sans aucune difficulté, c’était limite si elle bavait pas d’ailleurs.
Je détestais ce genre de soirées stupides que je trouvais d’un ennui mortel, excepté quelques fois où ayant la flemme de me traîner dans un bar je venais ici et trouvais des femmes beaucoup plus sexy qu’ailleurs. C’était d’ailleurs le seul avantages de ces soirées, ça et le fait qu’on pouvait se montrer auprès de futurs employeurs potentiels mais de ce côté là je n’avais jamais eut à m’en faire, j’avais une carrière toute tracée. Je soupirais une nouvelle fois en regardant la fille me raconter son dernier voyage en Italie, ayant du me perdre un instant dans mes pensées car la dernière fois que je l’écoutais elle me parlait de son road trip en France.
Au bout d’une demi-heure je sentais alors une main se poser sur mon épaule, me sortant rapidement de ma torpeur. Aux quelques mots prononcées au creux de mon oreille je reconnaissais aussitôt la personne et me retournais vers elle, un sourcil relevé. « On t’a pas dit qu’il y a que les vrais mannequins qui ont le droit d’entrer ici et de goûter au champagne ? » rétorquais je avec un rictus amusé dessiné sur mes lèvres. Oubliant un instant la grande blonde écervelée qui m’avait soulé depuis une heure je cherchais un instant de quoi elle me parlait quand elle me demanda si elle ne dérangeait pas. Me rappelant alors de la présence de la bécasse je me retournais un instant vers elle pour lui glisser un bref « On continuera plus tard cette discussion. » avant de glisser ma main dans le dos de Lullaby pour la faire avancer de l’autre côté de la pièce. « Je peux savoir ce que tu fais ici ? » demandais je alors toujours avec un petit air amusé sur le visage, sachant bien qu’elle espérait un jour rentré dans le monde fermé de la mode. Remarquant sa coupe de champagne presque vide je faisais signe à l'un des serveurs de venir et prenais deux nouvelles coupes sur son plateau. Au final son arrivée n'était pas plus mal et m'avait permis d'échapper à la pipelette blonde que je retrouverais sans aucun doute à la fin de la soirée et lui montrais ma reconnaissante en lui donnant sa coupe de champagne.

Elle se contenta de sourire faussement suite aux réflexions de Bastian. Elle le connaissait, il était comme ça. Et puis, rien ne la toucher, non sûrement pas elle. Elle posa alors son regard sur la blonde qui tenait compagnie à Bastian, lui souriant de la même façon lorsqu'il lui annonça qu'il reviendrait vers elle plus tard. L'expression qu'elle faisait amuser Lullaby, passer avant les autres lui avait toujours plu. S'éloignant alors avec le jeune homme, elle changea sa coupe presque vide pour une nouvelle après qu'il ait appelé un serveur. Ce qu'elle faisait ici ? C'était une question complètement débile. Elle faisait la même chose que lui, assistait à une soirée, où elle n'avait pas été invitée et où elle n'avait aucune raison professionnel ou autre d'être, mais elle y était. « J'assiste à la soirée, comme toi. », dit-elle un sourire moqueur aux lèvres. « En tant que blogueuse qui se respect, je ne pouvais pas la manquer. », à vrai dire, la situation l'amuser plus que prévu. Se faire passer pour quelqu'un qu'elle n'est pas, bien que finalement, elle aurait préférée être blogueuse que serveuse dans un starbuck. Buvant une gorgée de son champagne, elle reprit son sérieux avant de poser son regard sur Bastian, « Vue que tu es là, sois utile, tu vas m'aider. ». Elle était venue pour essayer de se faire connaître, il ne fallait pas qu'elle se perde dans des discussions sans importance ou autres. Bastian étant présent, il ne pourrait qu'être utile pour elle.

Je tendais la coupe de champagne à la brune qui venait de m’épargner encore une longue heure de blabla inutile. Je n’étais pas en colère de son arrivée, de toute façon la blonde m’avait bien fais comprendre que si je le voulais je pouvais la rejoindre dans sa chambre d’hôtel ce soir, s’en était limite trop facile et elle pouvait courir pour que je me ramène, ce genre de chiennes me donnaient plus envie de vomir qu’autre chose. Plongeant mon regard dans celui de l’impostrice, un peu amusé de penser qu’elle avait du bien galéjer dans cette soirée alors que j’avais même pas eut besoin de donner mon nom que je m’étais retrouvé à l’intérieur avec une coupe de champagne, c’était limite si on m’avait pas envoyé une voiture pour m’accompagner. « Sauf que toi tu n’es pas invitée à la base » lui rappelais je avec un petit sourire moqueur, sachant très bien qu’elle aimerait beaucoup être invitée à ce genre de soirées. « Oh, la petite menteuse. Bloggeuse hein ? Estime-toi heureuse que tes mensonges soient passés et qu’ils soient assez naïfs pour te croire » ajoutais je en levant les yeux au ciel. Lullaby n’avait rien d’une bloggeuse, elle n’en avait en rien le style. Je prenais une gorgée de champagne, reconnaissant bien vite le goût du vin pétillant bas prix. Un peu déçu je reposais ma coupe, franchement c’est pas comme si ils n’avaient pas les moyens de nous mettre de bonnes bouteilles. Reportant mon attention vers la brune je haussais les sourcils de surprise à ses mots, si elle croyait pouvoir donner des ordres comme ça, elle rêvait. « Voyez-vous ça » soufflais je en riant presque devant la certitude qu’elle avait que j’étais prêt à lui donner un coup de main. J’étais plutôt du genre chacun pour sa gueule, après tout personne ne venait jamais m’aider et je m’en sortais très bien, m’occuper de la vie des autres c’était généralement beaucoup trop d’emmerdes pour peur de choses, parfois même pour rien du tout. « Donne-moi une bonne raison de te venir en aide. » je savais ce qu’elle voulait, sans doute que je lui présente quelques personnes importantes dans le milieu de la mode pour qu’elle ait une chance de percer un jour. Elle devait sans doute ignorer que la seule que j’acceptais d’aider parfois -dans un intérêt commun uniquement- était Erica et que au fond, je me foutais totalement que Lully devienne un jour un grand mannequin ou reste serveuse à vie. « Et qu’est-ce que je gagnerais à t’aider en plus ? C’est plutôt une perte de temps. »

Lullaby ne pouvait être qu'agacée par le comportement de Bastian. Il était face à elle, à la sermonner parce qu'elle est rentrée dans une soirée où elle n'était pas invitée. Elle avait passé l'âge, elle n'avait pas besoin qu'on lui parle comme si ce n'était qu'une enfant. Lullaby ne voyait pas où était le mal, il n'y avait pas eu de blessés, elle se tenait correctement, il pourrait être content de sa performance. Elle ne releva aucune de ses remarques, elle ne voulait pas monter la voix dans ce lieux, et elle était consciente qu'elle risquerait certainement de le faire devant sa mauvaise foie. Si on avait ouvert les portes à Bastian facilement, ce n'était pas son cas à elle. Elle en avait eu, des propositions, mais ce n'avait jamais été à la hauteur de ce qu'elle espérait. Lullaby voyait les choses en grands, elle voulait être sur le devant de la scène, elle en avait plus qu'assez de voir tout son entourage épanouie alors qu'elle ne l'était pas, pour une question de travaille, de rêve qui tarder à arriver. Elle avait prit les choses en mains, une bonne fois pour toute. Elle termina d'une traits sa coupe de champagne, reposant celle-ci sur une table près d'eux. Elle fit rapidement à nouveau face à Bastian, un large sourire de politesse sur les lèvres. Ce qu'il gagnerait à l'aider ? « Absolument rien » fut la première proposition de réponse qui lui vint en tête. Lullaby était le genre de fille qui se faisait aider sans qu'on ne lui demande jamais rien en échange. Mais elle était consciente que ça ne se passerait pas de la même façon avec Bastian. Elle resta silencieuse un long moment, les yeux perdus dans la salle. Puis Lullaby avança d'un pas face au jeune homme, tout en posant son regard sur son visage. « Je n'ai rien à te proposer. Demande moi ce que tu veux, je le ferais. », et ce n'était pas des paroles en l'air. Lullaby serait prête à tout, elle avait une telle détermination, qu'on pouvait se demander si elle avait des limites.  

Il était évident que Lullaby était loin d’être à sa place ici, d’ailleurs ça devait être étrange de se retrouver dans le monde qu’on souhaite réussir à pénétrer sans jamais y arriver. Au fond je m’en foutais, tant que moi j’avais réussi à y rentrer, c’était tout ce qui importait. Pour être sincère, je faisais ça juste parce que j’avais envie, pour m’occuper, car ce n’était pas l’argent que cela pouvait me rapporter qui me tenait lié à ce travail. L’argent j’en avais depuis des années, et c’était simplement parce que si je ne foutais rien de mes journées je m’emmerderais que je travaille. Alors sans doute que c’est pas juste, sans doute que de nombreuses personnes diraient que Lulla mérite ma place parce que c’est ce qu’elle veut et tout le blabla, mais pour la vie est ainsi faite et je ne compte pas m’apitoyer sur son sort.
Je sais à quel point les femmes sont prêtes à aller pour avoir ce qu’elles veulent, certaines vendraient même père et mère pour pouvoir rentrer dans le milieu de la mode, personnellement cela me donne envie de vomir. Prêtes à tout pour faire les putes en lingerie pour des magasines que de nombreux jeunes achèteront simplement pour se branler sur elle. Autant faire la pute de suite et vous serez mieux payées. En voyant Lulla s’avancer vers moi et poser son regard dans le mien je sais déjà qu’elle fait également partie de ce genre de nanas et je me retiens de vomir à cette simple idée. « Tu dois bien avoir une idée de ce que t’es prête à donner. » soufflais je alors sans pour autant détourner mon regard, après tout si elle est prête à vraiment tout et n’importe quoi, je ne compte pas l’en empêcher.

Elle le regarde dans les yeux, elle le fixe, elle essaye d'analyser la moindre de ses réactions face à elle. Mais rien, il ne laisse rien transparaître. Si elle a une idée de ce qu'elle est prête à donner, dit-il ? Tout. Si ça reste dans le raisonnable. Elle s'avance un peu plus vers lui, de façon à avoir leur corps séparer de quelques centimètres seulement, un sourire provocateur au coin des lèvres. « Tout. », murmura-t-elle à l'oreille de Bastian, avec cette voix sensuel qui appartenait bien et qui laisser sous entendre beaucoup de chose. Elle avait laisser glisser sa main le long du torse du jeune homme tout en prononçant se mot. Elle finit par reprendre sa place initial, s'éloignant alors de lui. Elle but le reste de sa coupe de champagne d'une seule gorgée, reposant ensuite la coupe sur une table non loin d'elle. Lullaby pose à nouveau son regard sur le jeune homme, reprenant alors, « Du moment que ça reste raisonnable, bien sûr. ». Elle attendait sa réponse, soit il était pour l'aider, soit il ne l'était pas et dans ce cas, elle devra se débrouiller seule. Mais elle savait que Bastian n'était pas quelqu'un de facile à convaincre, il était un peu comme elle. Chacun pour sa pomme, s'il aidait quelqu'un, il devait toujours avoir un truc à gagner et il fallait aussi que ce soit assez intéressant pour lui.

Elle devait vraiment me prendre pour un con à me faire son petit cinéma de la fille prête à tout. Si je lui disais de se foutre à poil là devant tout le monde pour que je l’aide, sans aucune doute elle ne le ferait pas, il fallait savoir peser ses paroles Lullaby, au lieu de les balancer sans réfléchir. Je la sens alors glisser sa main sur mon torse, le caressant presque sensuellement comme si elle avait envie d’aller beaucoup plus loin. Je haussais simplement un sourcil, cela pouvait devenir intéressant après tout de rendre service à des gens. Je fermais un instant les yeux pour les rouvrir, TOUT, vraiment ? En tout cas son geste était absolument sans équivoque et le laissait bien croire. Je restais un instant silencieux, me doutant bien qu’elle avait envie de rajouter quelque chose, de toute façon elle se devait de le faire, je lui avais posé une question à laquelle elle n’avait répondu que par un pieu mensonge. Tout ? C’était impossible, elle n’allait pas par exemple tuer. Mais voilà qu’elle posait les limites de son mensonge. Raisonnable. C’était en tout cas bien drôle venant de sa part alors qu’elle venait de me caresser le torse d’une façon bien explicite. Je souriais en coin et savais très bien que j’allais bien m’amuser finalement ce soir. Pas forcément dans le sens dans lequel on s’y attend, mais en tout cas moi j’allais bien m’amuser. « Pour être mannequin faut que je vois si tu as le corps qu’il faut. » soufflais je l’air de rien en terminant ma coupe de champagne et en la regardant, l’air de rien. « Mais ce n’est sans doute pas raisonnable de se foutre nue devant moi. Sans compter qu’un bon mannequin doit savoir être souple et sensuel, faut que je teste ça aussi. J’vais pas donner ton nom sans être sûre de ce que tu vaux. » Lâchais je alors comme si je lui parlais de la météo avant de plonger mon regard dans le sien et de souffler. « C’est sans doute pas assez raisonnable pour toi. » murmurais je en m’écartant alors. « Je te souhaite alors bien du courage. » murmurais je en affichant un sourire et en reposant ma coupe de champagne terminée, plutôt prêt à rentrer sur le coup, ou aller me boire un verre ailleurs.

Elle le regarde avec ce petit sourire provocateur au coin des lèvres. Bastian la prenait pour une petite joueuse, elle le savait. Elle le voyait dans sa façon de s'exprimer à son égard. Elle était tout de même satisfaite qu'il puisse imaginer jusqu'à où elle pouvait aller. Elle pouvait le dire maintenant, coucher avec lui, c'était raisonnable pour elle. Contrairement à ce qu'il était en train de lui insinuer. C'était certainement la chose la plus raisonnable qu'elle pourrait faire. Puis il s'écarte d'elle, lui souhaitant bon courage. Il allait partir ? Il attrape alors sa main, se rapprochant alors à nouveau de lui, avec une distance qui les séparé bien trop dangereuse. « Où tu vas comme ça ? », elle penche la tête légèrement sur le côté tout en arquant un sourcil, le regard interrogateur. Puis tout naturellement, elle lâche, « Tu veux pas tester la marchandise, venant murmurer à son oreille, maintenant..? ». Elle sourit, satisfaite d'elle même tout en lui faisant à nouveau face. Elle pince sensuellement sa lèvre inférieur entre ses dents, avant de replacer ses mains sur le torse de Bastian avec toujours la même proximité. « Je suis sûr que tu serais même étonné par mes compétences. », elle plonge son regard dans le sien avant de faire un pas en arrière. « Enfin, si ça ne t'intéresse pas, je peux comprendre. On est pas toujours préparé a avoir un dessert à sa hauteur. », elle le flattait, en même temps. Elle savait les mots exacte qu'il fallait employer pour jouer avec les hommes. Par expérience. Elle lui adressa alors un sourire poli et fit demi tour, faisant mine d'aller rechercher sa veste. Elle avait joué le tout pour le tout. Soit il revenait la chercher, soit elle se barrait, parce que de toute façon, seule ici, elle arriverait à rien.

Je le vois se dessiner peu à peu sur ses lèvres, ce petit sourire qui veut tout dire. Celui qui signifie que tout obstacle vient de disparaître et que je pourrais en faire ce que j’en veux. La foutre dans mon lit ou bien la jeter comme une merde, après tout c’est moi qui possède les cartes entre mes mains désormais. Et faut dire que j’adore toujours ce moment là ou je peux décider de l’humilier ou non. Je fais mine de partir et sens bien sa main attraper la mienne et me retenir, un sourire de victoire s’affichant sur mes lèvres aussitôt. Je me retourne avec toute la lenteur du monde, j’aime jouer à ce petit jeu et la faire languir. « Je me casse, je te l’ai dis. » soufflais je d’un ton presque froid et impatient, voulant lui faire perdre sa confiance légendaire en elle. Après tout rien ne disait que j’allais rester avec elle et accepter sa proposition, surtout que je la connaissais quand même un minimum, je sais très bien qu’elle ne fait jamais rien pour rien, et là encore c’était très clair entre nous, on se l’était clairement dit. Du cul contre des contacts, c’était une vraie promotion canapé comme on pouvait en voir dans les films. Une fois devant elle je la juge du regard, le plantant dans le sien en la dominant de toute ma grandeur, je sais que bientôt je vais entendre les mots qui vont me prouver que j’ai gagné. Trois, deux, un et les voilà ! Voilà qu’elle vend son corps et me propose même d’y gouter sur le champs. Limite je n’y crois pas moi même, elle est véritablement prête à tout. Je l’écoute, sens également sa main glisser sur mon torse, geste que tous les hommes aiment et pourtant je reste presque stoïque à ses mots, seul un mince sourire en coin qui s’étire lentement sur mes lèvres trahit ce que je ressens pour l’instant. Evidemment je suis content, très content de mon coup. « Je savais que tu étais prête à tout pour avoir ce que tu veux Lulla » soufflais je doucement en glissant mon bras autour de ses hanches, l’attirant d’un coup sec contre moi, la bloquant alors que je chuchotais à son oreille. « Ma pauvre fille, tu n’es qu’une traînée. Je baise pas les cas désespérés comme toi. Si je devais baiser toutes les filles qui me proposent leur corps contre des contacts je serais bloquée dans mon pieu H24. » crachais je alors d’un ton glacial, ma main la relâchant aussitôt tandis que je reculais de plusieurs pas, un sourire mauvais sur les lèvres.