Je pense pas réussir à l’avoir, elle serait capable de me dire « non » juste par esprit de contradiction. Tout ça c’était qu’un jeu et j’avais déjà perdu depuis longtemps quand j’avais essayé de la toucher mais malgré ça je voulais lui prouver que je n’étais pas aussi manipulable que ça et que moi aussi je savais y faire. Son corps contre le miens, je faisais de mon mieux pour rester calme et c’était vraiment pas facile. J’essayais de la faire craquer elle, pas de me faire craquer moi-même encore un peu plus. Elek ne se dégage pas tout de suite, ce qui me surprend d’ailleurs, je m’attendais à ce qu’elle pète un câble direct. Elle me passe dessus sans que j’ai le temps de m’en rendre compte et elle maintient mes poignets au niveau de ma tête. Je souris lorsqu’elle s’approche pour murmurer : « Quelle partie de "ne me touche pas", tu comprends pas Dante ? T'es débile ou quoi ? », « nan je comprends pas, j’suis un peu con désolé. ». Son visage encore si proche du miens, j’approche pour que nos lèvres se frôle quelques instants et laisse tomber ma tête sur l’oreiller. « C’est pas en te mettant comme ça que tu m’incites à arrêter tu sais. » dis-je en baissant le regard vers le reste de son corps sur le miens, mon sourire fier toujours là.

J'aime provoquer. C'est ce que je fais tout le temps. Dans la vie courante, et même sexuellement. Il me fallait ça dans la vie pour me sentir vivante et montrer aux autres que ouais, merde, j'existe. C'était ma passion de faire chier, de pousser les limites jusqu'au bout juste par curiosité. Et pour avoir cette putain d'adrénaline qui me suit tous les jours. Pire qu'une drogue celle là. Et là, j'en avais plein dans les poumons. « nan je comprends pas, j’suis un peu con désolé. » M'étonne pas, pauvre gars. Il avait certes un bel engin, mais à l'intérieur de son crâne je me doutais bien que c'était pas une flèche. Sentant ses lèvres passer une nouvelle fois sur les miennes, je me retenais presque de ne pas les prendre fougueusement. Mais, restant stoïque comme à mon habitude, je n'en fis rien, le toisant juste du regard. « C’est pas en te mettant comme ça que tu m’incites à arrêter tu sais. », « Je sais... » dis-je d'une voix mielleuse, alors que je lâchais ses poignets, descendant mes mains le long de ses bras, jusqu'à son torse, toujours le fixant « Et je sais aussi que tu peux pas me résister... j'ai ma preuve maintenant. » ajoutai-je, fière de moi, alors que je descendais encore mes mains sur son ventre, puis le bas du ventre... « Alors tu sais ce qu'on va faire...? » J'avais cette voix mystérieuse, qui poussait n'importe qui à rester accrocher à mes lèvres pour savoir la suite. Mes mains s'étaient piles arrêtées au niveau de son engin, alors que je glissais mon corps sur le sien, laissant mon suspens jusqu'au bout... « Je vais te laisser là, et je vais partir. » terminai-je par dire, avant de sauter du lit, allant chercher ma petite culotte. Et toc.

Elle a envie de moi, surement autant que j’ai envie d’elle, mais elle le dira pas. Mon faire chier jusqu’à la fin, même si elle loupe une occasion avec moi. Qu’elle croit pas que je courrais derrière elle comme un chien si elle se décide à faire plus avec moi un jour. C’est vraiment pas mon genre. « Je sais... », t’avais pas besoin de le dire je sais bien que tu le fais exprès, allumeuse. Elek me lâche les poignets, descendant ses mains sur le haut de mon torse alors qu’elle me lâche pas du regard. « Et je sais aussi que tu peux pas me résister... j'ai ma preuve maintenant. », fière encore une fois d’avoir eu le dessus sur moi, c’était pas bien difficile avec les atouts qu’elle possède. Je sens ses mains descendre doucement jusqu’à mon bas ventre. Ah bah.. Je sais pas si elle s’est décidée ou si elle se fout encore de ma gueule. « Alors tu sais ce qu'on va faire...? », j’attends la suite sans dire un mot alors que ses mains son à la limite de toucher mes parties. Putain, elle fait vraiment tout pour me chauffer et ensuite « Je vais te laisser là, et je vais partir. ». Je vais pas mentir, j’ai un peu cru à son numéro sur le coup. Elle se lève et commence à se rhabiller et je soupire. Je m’assois, adossé à la tête de lit. « Ah bah finalement tu veux plus dormir avec moi ? Tu changes vite d’avis hein. » J’avoue que j’étais dégouté qu’elle parte, on s’amusait bien au moins et elle me laissait tout seul. Je me penche un peu en dehors du lit et je lui attrape le bras pour la faire tomber sur le lit. « C’est bon reste là j’te touche plus, je deviens pur à partir de cet instant. »

J'aurai pu rire encore une fois à voir sa tête. Sa tête de genre "oh mon dieu, elle a changé d'avis...." jusqu'à "fuck, toujours pas". Ah ce pouvoir, je m'en lasserai jamais. Attrapant finalement ma petite culotte, je commence à l'enfiler tranquillement toujours dos à Dante. « Ah bah finalement tu veux plus dormir avec moi ? Tu changes vite d’avis hein. » J'hausse les épaules, tournant juste ma tête vers lui en lui faisant un petit sourire, avant de me baisser pour attraper ma robe de chambre, flemme de remettre mon soutif et mes porte-jarretelles, on s'en fout c'est la porte à côté. Et puis ça va, si la petit Emily me voit à oilpé c'est pas elle qui va être choquée. Quoique... Terminant par me relever, je n'ai même pas le temps d'enfiler l'autre vêtement que je sens (encore) la poigne de Dante me forcer à aller vers lui et tomber dans le lit. Ce qui m'arrache un rire. Ouais un rire, pas moqueur ni rien, mais genre joyeux. Un petit rire comme ça. « C’est bon reste là j’te touche plus, je deviens pur à partir de cet instant. » Restant couchée sur le coup, je tourne ma tête vers lui, toujours assis, lui souriant un peu... « Pur toi ? Je te crois pas. » je réponds en caressant du bout de mes doigts le dos d'une de ses mains.

Elle hausse les épaules, encore. Cette fille ne sait vraiment pas ce qu’elle veut, elle passe son temps à changer d’avis pour tout. Preuve ? Au début j’étais qu’un débile pour elle, un gars qui était venu lui parler sur facebook pour la complimenter sur son physique. Je voulais même pas la draguer à la base, seulement lui dire ce que je pensais d’elle pour ce que j’en avais vu. Maintenant c’était différent, je sentais qu’elle m’aimait bien, amicalement du moins, même si elle ne l’avouerait surement pas. Elektra rit, ça me fait bizarre. C’est pas un rire où elle se moque de moi ou un de quand elle se prépare à me faire chier. Un petit rire joyeux (et mignon au passage). « Pur toi ? Je te crois pas. », je soupire une fois de plus. « Pourquoi personne me croit quand je dis ça ? », j’ai aucune crédibilité je l’avoue, me jugez pas. Elle caresse ma main et ça me fait sourire. « Je me rhabille même si tu veux tsai. », je lui fait un signe pour lui dire de venir dans mes bras. J’y peux rien, j’aime pas être tout seul. Vraiment pas. « Au fait ! T’as pu constater que j’avais pas de troisième couille ! »

« Pourquoi personne me croit quand je dis ça ? » J'eus un rire. Encore une fois. Wow, il me faisait rire quoi. C'est rare. D'habitude j'envoie tellement chier les gens avec leurs vieilles vannes pouraves, ou même direct quand ils me font chier. Mais bizarrement, de se mettre à nu devant Dante, ça changeait certaines choses. « Je me rhabille même si tu veux tsai. » J'ai un sourire, continuant de dessiner des trucs imaginaires sur le dos de sa main, « Ca va, c'est pas comme si je voyais une bite pour la première fois non plus. » répondis-je doucement. Ouais la pudeur, c'était rien pour moi. Quoi, pudeur ? Connais pas. L'observant toujours, je le vois me faire signe pour que je me mette dans ses bras... J'étais pas une fille câlin. Même pas du tout. Mais bon... va savoir pourquoi, j'y allais quand même, l'entraînant ensuite sur le lit, couchés l'un à côté de l'autre. « Au fait ! T’as pu constater que j’avais pas de troisième couille ! » Je rigole. Troisième fois, gros record ! Je mettais ça sur le compte de la fatigue bien sûr. Me soulevant un peu, je regardais sans gêne son paquet, en fronçant les sourcils, faisant mine de chercher, « C'est pas une micro couille que je vois là ? » dis-je avant de tourner ma tête hilare vers lui, retombant brusquement dans le lit.

J’l’aimais vraiment bien cette fille, elle était pas juste bonne. Je m’entendais bien avec elle et si j’avais été ce genre de mec j’aurais surement voulu « sortir avec elle ». Mais je suis pas fidèle et je le serais surement jamais. Voilà l’intérêt d’être dans une relation libre avec Camil, même si je restais jaloux de toute personne l’approchant. Et si je me trompais pas elle avait le même genre de relation avec un gars, dont j’ai oublié le nom puisque je le connais pas. « Ca va, c'est pas comme si je voyais une bite pour la première fois non plus. », ouais je me doute bien que je suis pas le seul mec qu’elle a vu à poil dans sa vie, quand même. Elle finit par se décider à venir avec moi et je me retrouve encore une fois couché à coté d’elle. Elektra se relève pour examiner mes parties, sourcils froncés et je ris un peu. Comme si c’était normal. Je suis pas du genre à avoir honte de montrer mon corps, j’ai plusieurs fois fini à poil dans un endroit où je n’aurais pas dû l’être alors maintenant je n’ai plus aucune gêne. En plus j’ai pas du tout honte de mon corps, comment peut-on avoir honte de la perfection ? « C'est pas une micro couille que je vois là ? », je fronce les sourcils à mon tour. « T’abandonne jamais toi hein ! Tout est très bien à sa place par ici. » dis-je en tapotant le tout par-dessus la couette. Je déplace mon regard vers sa poitrine toujours nue. « C’est un troisième téton là ? T’es une femme mutante en fait ! » et j’appuie mon index sur sa peau. C’est pas vraiment touché, j’avais même pas d’arrière-pensée.

Alors que y'a quoi, cinq minutes on était littéralement en train de se chauffer, et là on rigolait à se dire des conneries comme si on était amis. Ouais on l'était ? J'en sais rien. Je me pose jamais ce genre de questions. Bon au moins l'ambiance était vachement plus légère qu'il y a quelques instants. « T’abandonne jamais toi hein ! Tout est très bien à sa place par ici. » Ah, moi, jamais. J'étais la meilleure dans ce domaine. Et je pouvais rester chiante au possible avec n'importe quel truc. Suivant son regard, je le vis reluquer encore une fois ma poitrine. Petit coquin. « C’est un troisième téton là ? T’es une femme mutante en fait ! » Attrapant la couette, je la mets directement au dessus, cachant ma poitrine et son doigt qui me touchait sans aucun scrupule. Ca va, tant qu'il caressait pas... « Je suis sûre que ça t'excite encore plus. » dis-je en mêlant mes paroles au rire. Il était con. Mais un bon con. Celui à qui on ne lui en voulait pas. Il me faisait rire, c'était déjà bien. Retirant le doigt de Dante, je me mis alors sur le côté, face à lui, l'observant un peu, « T'as pas sommeil ? » dis-je en baillant contre mon gré.

Honnêtement je m’attendais pas à ce que cette soirée se finisse comme ça. Je pensais qu’elle se serait barrée dès qu’elle aurait fini d’exhiber ses attributs devant moi. Tant mieux au fond, depuis le début je voulais bien m’entendre avec elle. Faut dire que je déteste ne pas m’entendre avec les gens, je veux aimer tout le monde moi. C’est mon truc. Elle cache direct sa poitrine, avec ma main aussi, sous la couette. « Je suis sûre que ça t'excite encore plus. » je ris aussi. « J’t’ai déjà dit que mon truc c’était les combinaisons de ski, sinon j’aime bien les filles qui ont des poils, dommage que t’en ai pas. », j’étais pas sérieux hein. J’ai pas des délires bizarres comme ça moi. Elektra se recoucha, tournée sur le côté vers moi et je fis de même. Elle bailla. « Bah alors, elle est fatiguée la petite ? », fallait bien que je foute encore un peu d’elle pour la peine. « J’suis pas très fatigué mais vas-y dors, promis je te viole pas pendant ton sommeil. », je fis le signe de la croix bien que je ne sois pas du tout croyant, pour le coté dramatique de la chose. « Je prendrais juste deux ou trois photos. » chuchotais-je assez fort pour qu’elle l’entende.

« J’t’ai déjà dit que mon truc c’était les combinaisons de ski, sinon j’aime bien les filles qui ont des poils, dommage que t’en ai pas. » On peut pas plaire à tout le monde ! Promis, la prochaine fois je ne m'épile pas et j'arrive en combinaison de ski. So sex quoi. Non je déconne, jamais je pourrais faire une chose pareille, je voulais toujours être au top avec mon corps moi ! « Bah alors, elle est fatiguée la petite ? », « Je suis pas petite... » maugréai-je doucement, en bougeant un peu pour trouver une position confortable dans le lit. Bof, pas trop pratique. D'habitude j'aime dormir sur les gens. Mais là, j'allais m'abstenir quand même. « J’suis pas très fatigué mais vas-y dors, promis je te viole pas pendant ton sommeil. », je souris doucement, attrapant son bras pour poser ma tête dessus, ça faisait office d'oreiller c'était cool. « Je prendrais juste deux ou trois photos. » Aussitôt parlé, aussitôt ma main parti sur son ventre pour le frapper. Avec le bruit et tout, soit il avait un ventre vraiment trop flasque, soit j'avais frappé fort. Ou les deux. Mais je rigolais ensuite. « Si tu fais ça, je t'arrache tes trois couilles. » dis-je en rigolant, avant de me remettre en position de foetus, accrochée à son bras.

« Je suis pas petite... », mais bien sur ! Je devais bien faire une tête de plus qu’elle et elle osait dire qu’elle n’était pas petite. Elektra se tourna un peu dans tous les sens, apparemment pour trouver une bonne position. Je la regardais, un sourcil relevé et un bras sous la tête. Et le deuxième elle me le vola pour l’utiliser elle-même comme oreiller. Je haussais les épaules, ça me dérangeait pas plus que ça. Elle me mit une énorme claque sur le ventre qui me fit me plier en deux. Woh, elle savait comment frapper et où. J’avais pas un ventre très musclé – un peu quand même, je suis pas un gros porc avec plein de gras – et comme j’avais pas vu venir l’attaque j’avais pas eu le temps de contracter les abdos pour amortir le choc. « Si tu fais ça, je t'arrache tes trois couilles. », « Encore et toujours des menaces ! ». Je jetais un petit coup d’œil à mon ventre, une marque de main rouge, parfaitement dessinée. « T’as pas fait semblant hein ! J’ai le droit de me venger. » et un petit suçon dans le cou comme preuve que j’étais passé par là. Sourire vainqueur au lèvres. Plus qu’à dormir maintenant.

Eh, j'étais violente comme fille. Que ça soit dans mes gestes, dans mes propos ou au lit, j'étais adepte de la brutalité. Fallait pas me demander d'être douce et calme au possible, je connaissais pas ça. « Encore et toujours des menaces ! » Toujours, c'était mon mode de fonctionnement. Et la façon de frapper aussi. C'était pour ça que j'avais frappé Dante dans le ventre... à ma façon. Au moins, il avait un souvenir de moi avec cette marque de ma main. « T’as pas fait semblant hein ! J’ai le droit de me venger. » Alors là s'il osait lever la main sur moi... ah non. Super, j'avais un joli suçon dans le cou maintenant. Prions pour que Caleb ne remarque pas ça... De toute façon, je lui raconterai. Je vois pas le mal. Rigolant en sentant ses lèvres qui me font des chatouilles, je le pousse juste au moment où il termine son petit suçon. « T'aurai préféré que je t'en fasse un aussi avoue. » murmurai-je avant de caler ma tête, non sur son bras cette fois-ci, mais contre son torse... Faisait plus chaud là.

Ça me dérangeait pas qu’elle soit violente, au contraire. Moi qui m’ennuie très vite je n’aime pas les filles douces et dociles, tout comme je n’aime pas celles qui se laissent avoir du premier coup. Tout le contraire de Elektra. Non j’aime pas être dominé non plus, faut pas abuser. Je me demande si elle va avoir des problèmes pour tout ce qu’elle a fait ce soir, c’est vrai, elle est censée être en couple. Et moi aussi, avec le mec qui est dans la chambre d’à côté. Je sais pas s’il va me faire la gueule, j’ai rien fait (enfin j’ai rien pu faire surtout). Je sais qu’au pire il m’en voudra pour le fait que je l’ai embrassé, pas besoin de lui dire, autant éviter une engueulade inutile entre lui et moi. « T'aurai préféré que je t'en fasse un aussi avoue. », je sourie, bien sur que j’aurais eu envie. Même pas besoin de le dire. Elektra pose sa tête sur mon torse. « C’est maintenant que tu te décides à etre gentille ? »

« C’est maintenant que tu te décides à etre gentille ? » Je souris, un peu, « Je suis jamais gentille. » dis-je dans un murmure, alors que je laisse ma main se balader un peu sur le torse de Dante. Gentille, c'est pas le mot qui me qualifierait le mieux. J'étais loin d'être gentille. Je pouvais me préoccuper des gens que j'aimais, être drôle des fois... mais gentille, non. Calme plutôt. Mais c'était bien rare. Et bizarrement, ce moment là avec Dante était rare. Ca m'amusait d'être avec lui, il n'était pas aussi froid et méchant que les autres types avec qui j'avais l'habitude de traîner. Bon y'avait Caleb, mais c'était différent... on était "ensemble". D'ailleurs j'allais lui raconter tout ça. Il le fallait, j'aurai pas aimé qu'il me cache des trucs, donc autant ne pas le faire. Restant un moment silencieuse, je terminai par remonter mon visage vers celui de Dante, léger sourire aux lèvres, le fixant un moment avant de lui déposer un (long) bisou sur le coin de ses lèvres, « Bonne nuit alors ? »

« Je suis jamais gentille. », je sais bien ça. Elle a jamais été gentille avec moi, depuis le début. Me dire que j’avais trois couilles c’était effectivement pas la chose la plus gentille à dire pendant notre première conversation. Mais je lui en veux pas, elle est trop bonne pour que je lui en veuille en fait. Et puis même, les gentilles filles ça m’intéresse pas, trop monotone. Elektra joue encore avec ses doigts sur mon torse, faut vraiment qu’elle arrête ça. Qu’elle s’étonne pas si je la viole dans son sommeil après, elle l’aurait bien cherché pour le coup. Elle se relève un peu pour approcher son visage du mien et finalement déposer un long baiser aux coins de mes lèvres. J’ai eu envie de lui voler un baiser mais je me suis retenu, je suis un gentil garçon moi. « Bonne nuit alors ? », je soupire. « Bah ouais, vu que tu veux pas que je t’empêches de dormir toute la nuit. » je dis avec un grand sourire. Je suis pas de ceux qui lâchent l’affaire aussi facilement. Je dépose un petit bisous sur ses lèvres et je repose ma tête sur l’oreiller faisant déjà semblant de ronfler.

On allait enfin pouvoir s'endormir après mon petit (long) bisou. Heureusement qu'il n'en avait pas plus profiter, d'ailleurs c'était un test, et il l'avait réussi haut la main, bien petit Dante. « Bah ouais, vu que tu veux pas que je t’empêches de dormir toute la nuit. » Je souris, fière de moi, le laissant néanmoins me faire un rapide baiser sur mes lèvres. Ca va, c'est un tout petit smack ça, c'est rien du tout. Même s'il aurait pu le faire sur la joue. Bref, j'allais pas chipoter pour ça. « T'as tout compris ! Enfin ! » répondis-je dans un rire alors que je le voyais déjà fermer les yeux et ronfler. Genre. Secouant ma tête en l'observant un instant, je terminai moi même par appuyer ma tête contre son torse, et fermer les yeux... pour enfin peut être, définitivement m'endormir.