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Bloody Hell i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 25 Juin - 17:37 | |
| Bloody Hell
SYDNEY & LERA-ANN
Allez! Levons tous nos verres au ciel, ce soir (et comme plein d'autres soirs) Sydney faisait la fête. En même temps, il fallait bien en profiter tant qu'il pouvait encore être qualifié de jeune. Il avait trente deux ans et le temps semblait passait tellement vite, il lui semblait que s'il fermait les yeux, il se réveillerait soudainement avec quarante longues années au compteur. Alors cette fois on pouvait dire qu'il ne faisait pas la fête pou rien, c'était plus pour se changer les idées et penser un autre chose qu'un coup de vieux imminent. Bon, heureusement pour lui, il ne faisait pas vraiment son âge et on pouvait lui donner dans les 27-28 ans sans problèmes. En fait, Sydney ne fêtez pas seulement sa soi-disant jeunesse actuelle mais aussi le fait que son fiston ait passé cette année avec brio. Certes, son rejeton n'était qu'au primaire mais quand même, il était vraiment fier de lui. Il avait eut peur que Scott ne soit aussi con et attardé que lui concernant les études. Fallait pas oublier que lui n'avait réussi à passer sa dernière année de lycée qu'après vingt ans. Sydney n'était pas vraiment un imbécile, mais l'école, les stylos, les profs tout ça, ce n'était pas vraiment sa tasse. Alors au moins, son fils comblait un peu ses lacunes puisqu'il était toujours premier jusqu'à maintenant. Il devait tenir ça de sa mère sans l'ombre d'un doute, c'était déjà ça! En plus du fait qu'il en est hérité ses magnifiques cheveux blonds, vraiment il adorait les cheveux de Scott. Mais assez parler de cela, lui comptait bien s'amuser en l'honneur de son fils. Il était assis à une table, entouré par de fraiches connaissances, hommes et femmes. Ils étaient tous bourré ou shootés et riaient à gorges déployées de tout ou rien mais pas Sydney. Cette fois, et exceptionnellement, il n'avait pris aucune drogue et son sang ne contenait que l'équivalent de trois verres de gin, il se sentait léger mais était encore conscient de tous ses faits et gestes et comptait bien le rester ce soir. L'un de ses nouveaux amis raconta une vielle blague foireuse sur les blondes, mais il n'en fallait pas beaucoup au groupe pour rire. Sydney s'adossa plus confortablement au canapé et ouvrit deux boutons de sa chemise noire pour s'aérer un peu. Tandis que sa main gauche faisait l'éventail, une jeune femme en petite robe noire vint l'inviter à danser. Le jeune n'étant pas ronchon, accepta et la suivit. Après quelques mètres, il la perdu tout simplement de vue. Il regarda à droite et à gauche, l'air de la chercher mais c'était surtout pour se donner bonne conscience avant de rebrousser chemin. Au moment où il se retourna il percuta quelqu'un. "Pard..." commença-t-il en se grattant le crâne alors que ses yeux se baissaient en direction de la personne en face de lui. Il interrompit son excuse en voyant qui était la jeune femme qu'il avait bousculé. "Merde" ne put-il s'empêcher de marmonner. C'était Lera.
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| | | | Sam 6 Juil - 22:42 | |
| L’ambiance est au rendez-vous. Les baffles crachent la musique tellement forte que Lera a l’impression de devenir sourde. Pourtant, l’on ne peut pas dire qu’elle soit franchement étrangère à ce genre de soirées. Bien au contraire. Il y a encore quelques mois, elle y passait toutes ses nuits, ou presque. Elle enchaînait les verres, se déhanchant lascivement contre un inconnu avec qui elle finirait la nuit dans les toilettes, dans une ruelle, dans une voiture ou bien encore dans l’appartement de celui-ci. Elle n’amenait jamais ceux qu’elle rencontrait en boîte chez elle, c’était un principe. Elle préférait de loin être celle qui s’en va, qu’être celle qu’on laisse. Au fond, elle s’en fichait pas mal, mais étrangement son aversion pour l’abandon lui rendait la chose difficile quand elle devait le subir. C’est elle qui s’enfuit, pas l’inverse. Point. C’est comme ça. Assise sur son siège, sirotant son verre de Vodka/Redbul, elle observe ses amies rires et visiblement s’amuser tandis qu’elle se demande ce qu’elle peut bien foutre ici. Elle n’avait aucun envie de venir, pourtant là voici, à observer les autres prendre du bon temps, marmonnant comme une vieille n’ayant pour but dans la vie que d’embêter les autres. Ses amies ont insisté, prétextant qu’elles ne s’étaient pas vue depuis longtemps, qu’elles n’avaient pas passé de temps ensemble comme elles en avaient coutume. Certes Lera avait-elle un bébé maintenant mais cela ne signifiait pas qu’elle devait se refuser à toute vie sociale avait renchérit l’une d’entres. Ne deviens pas une pantouflarde, qu’elle avait dit. La bonde avait donc consenti à venir et là voilà qui se fait royalement chier. Elijah lui manque. Son bébé. Elle se demande ce qu’il peut bien faire en ce moment. Sûrement dormir, rien de bien palpitant. Pourtant elle se sent mal de n’être pas à ses côtés. Dans la pièce voisine à lire un livre ou bien à regarder la télévision ou bien encore à s’occuper de ses prochains shootings. Se laisser bercer par la respiration régulière de son fils, qu’elle n’entendrait pas à cause de la distance mais imaginerait. Elle veut rentrer. Maintenant. Elle se sent mal. Nouvellement claustrophobe. Elles vont lui en vouloir, elle le sait. La critiquer et sans doute ne l’inviteront-elles plus jamais. Tant pis, elle s’en fiche. Son enfant avant tout. Sa merveille, sa plus belle réussite. Son existence n’était plus vide de sens désormais et il fallait qu’elle s’y consacre corps et âme. Elle murmure à l’oreille d’une qu’elle s’en va et n’attend pas la réponse de cette dernière, qu’elle prend ses affaires et tente de se frayer vers la sortie, le souffle court. Elle n’a qu’une hâte, être hors d’ici. « Poussez-vous merde ! » elle grogne en slalomant difficilement dans la foule compact. Ont-ils besoin d’être aussi collés ? Soudain, alors que la délivrance ne se trouver plus bien loin, elle entre en collision avec un corps masculin, l’envoyant faire quelques pas en arrière. « Ca te tuerait de regarder où tu vas ?! » le réprimande-t-elle sévèrement en ramassant son sac. Ils ont décidé de lui pourrir la soirée ou quoi ? Elle relève la tête afin de le toiser sévèrement et s’aperçoit qu’il s’agit de Sydney, le petit-ami de Cameron. Cela a le don de l’énerver encore plus. Pour une obscure raison, celui-ci l’évite. « Quoi, c’est si affreux que ça que de voir mon visage ?! » elle persifle d’un ton mauvais. « Enfin je peux comprendre, c’est la première fois que tu le vois d’aussi près »
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| | | | Mar 16 Juil - 0:48 | |
| Bloody Hell
SYDNEY & LERA-ANN
Sydney avait perdu de vue la jeune demoiselle qui venait de l'inviter à danser, il haussa simplement des épaules et se décida à revenir sur ses pas. Il percuta de plein fouet une personne qui venait en sens inverse. Il la vit faire quelques pas en arrière et s'apprêta à s'excuser puisqu'il était en faute. Il ne faisait même pas attention à où il posait les pieds. Quand la jeune femme le réprimanda, lui demandant assez sévèrement s'il ne pouvait pas regarder devant lui. Le timbre de cette voix ne put que lui faire baisser la tête vers la demoiselle, tandis que ses lèvres qui commençaient à peine à prononcer une quelconque excuse se refermèrent avant de se rouvrir à peine une seconde plus tard pour laisser sortir une insulte. Bon, pas très charmant, certes, mais il n'y pouvait rien. Dès que ses yeux rencontraient ceux de Lera, il se sentait mal à l'aise, il devait l'éviter à tout prix. Il n'avait pas envie de créer un quelconque lien avec la blonde, aucun. Et pourtant, malgré ce vœux là, le destin faisait que leurs rencontres étaient assez nombreuses. Certes, ils ne se rencontraient pas à chaque coin de rue ou tous les matins devant la boulangerie, il n'y survivrait pas d'ailleurs. Mais les fois où ils se rendent compte qu'ils sont invités au même endroit soit par des amis en commun soit par pur hasard étaient plus qu'excessives pour le cuisinier. Il vit Lera ramasser son sac, il aurait du le faire mais il était plus occupé à se morfondre sur son sort. Elle le toisa et il la fixa à son tour, ça ne sera pas lui qui flanchera en premier, ça c'est sûr. Est-ce que c'était affreux de voir son visage ? Bonne question. Le réponse serait certainement oui. En fait, Lera lui faisait peur, c'était aussi simple que cela. Qu'on ne se méprène pas, elle ne lui faisait pas peur parce qu'elle était moche. Loin de là, d'ailleurs la jeune femme était très belle et il se féliciterait presque d'avoir toujours bon goût même quand il était totalement défoncé. Juste qu'il avait cette inexplicable impression que Lera était là pour lui reprendre son enfant, son bébé. Elle ne le fera jamais, il n'hésitera pas à devenir violent. Car va savoir pourquoi, dès le premier contact avec Lera, il y a pas mal de temps déjà, il s'était mis en tête que c'était elle la mère de son fils. C'est vrai qu'il s'en souvenait vaguement, il n'avait vu cette femme que deux fois. La première quand il avait couché avec elle, il était trop bourré pour se souvenir clairement de son visage, la deuxième quand elle lui donnait son fils avant de disparaitre dans la nature, il était totalement défoncé. Alors, il se souvenait de ses longs cheveux blonds, d'un regard profond et un physique mince et élancé; Lera correspondait à ces critères et du coup il s'est que c'était elle la mystérieuse maman et qu'elle était venu pour le lui reprendre. Fallait pas chercher, Sydney pouvait parfois être très con et dès qu'il avait une idée en tête, il n'en démordait pas même quand il y avait de fortes chances pour qu'il soit en tord. Têtu et borné, voilà ce qu'il était. "Beaucoup trop près à mon avis" répondit-il sur un ton tout aussi mauvais. Elle l'énervait à jouer les innocentes, mais on ne revenait pas réclamer un enfant après l'avoir abandonné pendant sept longues années. "Quelle poisse! Je suis obligé de te rentrer dedans à chaque fois ou quoi ?...Tu me suis c'est ça ?" Mmh, oui, il aimait bien mettre ses fautes sur le dos des gens.
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| | | | Sam 27 Juil - 21:25 | |
| Elle se demande bien ce qu’il peut lui reprocher. En tout cas, ce ne serait pas une remarquer désobligeante puisqu’ils n’ont jamais pris le temps de discuter ensemble, le jeune homme l’évitant cordialement. Au début, elle avait mis cela sur le compte de son imagination, après tout il n’y avait aucune raison pour qu’il l’évite de la sorte. Ils ne se connaissaient en aucun cas. Et étant une bonne amie de Cameron, elle se faisait une joie de rencontrer son promis, ce mec qui lui a permis de remonter la pente, doucement certes. Et lui, refusait tout contact avec elle. Elle a fini par laisser tomber. S’il ne voulait pas avoir un lien avec elle, elle n’allait pas le poursuivre et le supplier. Tant pis. Tant qu’il rend son ami heureux, le reste n’a aucune importance. Cependant, en voyant son regard aujourd’hui, elle a l’impression qu’il la déteste réellement. Profondément. Que diable a-t-elle fait de si horrible qui mérite un tel acharnement ? Est-ce parce qu’elle a couché avec Cameron ? C’était un accident, un stupide accident et ils s’étaient mis d’accord pour que cela ne se reproduise plus. Il est son ami et elle ne voulait pas que leur relation s’oriente sur ce terrain car cela changerait tout pour eux. Lera sait que dès lors qu’elle s’envoie en l’air avec un mec et remet ça, elle finit par ne plus le considérer comme un proche et Cameron est trop important pour elle. Et puis maintenant il est en couple et heureux. « Parce que tu crois que j’ai vraiment que ça à foutre, te suivre ? » Retoqua-t-elle tout aussi mauvaise. « Tu serais pas légèrement parano toi ? » Elle le lorgne de haut en bas avec un léger sifflement. Il est sérieux. Il est vraiment sérieux. La prend-t-il pour une stalker qui aurait jeté son dévolu ou quoi ? Putain, elle n’a pas besoin de ça en plus ce soir. Elle est déjà assez énervée comme ça sans qu’il ait à venir rajouter son grain de sel. Mais bordel qu’est-ce qu’elle lui a fait ? En même temps elle n’a pas envie de pousser plus loin la discussion, son enfant l’attend, bon certes, il est entrain de dormir depuis un long moment déjà mais elle est manque de lui. D’ailleurs, Sydney ne semble pas plus ravi qu’elle de se retrouver à poursuivre cette conversation. « Bon tu m’expliques ce que je t’ai fait ? »Demanda-t-elle au bout d’un moment, son regard s’accrochant au sien. « Je sais que tu m’aimes pas, dans l’absolu je m’en fiche totalement mais j’aimerais en connaître la raison » Elle aimerait bien comprendre ce qui peut bien se passer dans la tête du brun « Qu’est-ce que je t’ai donc fait de si horrible pour tu me fuis comme la peste ? » La bombe est lâchée et elle ne démordra pas tant qu’elle n’aurait pas une réponse claire, si elle doit rentrer plus tard autant que ce soit pour une bonne raison.
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| | | | Lun 5 Aoû - 13:42 | |
| Bloody Hell
SYDNEY & LERA-ANN
Sydney avait de plus en plus l'impression que Lera le suivait ou un truc louche dans le genre, il pouvait vraiment être paranoïaque des fois. Il n'y pouvait rien, d'autant plus quand son fils était en jeu. C'est pour cela que ce soir en sortant, il avait bien l'intention de faire de grands détours avant de rentrer chez lui, comme à chaque fois qu'il rencontrait la blonde. Il avait à chaque fois la peur qu'elle découvre où il habite vraiment et vienne harceler devant sa maison pour qu'il lui donne son enfant. Il était vraiment pénible dans son genre. Il aurait pu juste lui demander si c'était réellement elle, la femme avec qui il avait couché sept longues années plus tôt et qui avait du coup donné naissance au petit être le plus important dans sa vie, mais il n'en faisait rien. L'idée de confirmer ou infirmer ses doutes en demandant ça de but en blanc à la principale concernée ne lui avait aucunement effleuré l'esprit. C'était elle la mère de Sydney, elle était à éviter et il n'y avait pas de raison d'aller chercher plus loin. Lera-Ann se défendait en lui assurant sur un ton mauvais qu'elle n'avait pas que ça à foutre. Peut-être était-ce vrai...et peut-être était-ce faux. Lui, parano ? Qu'elle pense ce qu'elle veut, la sécurité de son fils passait avant tout. Il était sûr qu'une femme qui abandonnait un enfant devant le pas de la porte de son père était indigne de le revoir ou même d'être traité de mère. C'était un monstre. Il est vrai que lui-même n'avait pas été des plus enthousiaste à l'idée de se retrouver avec un gamin mais il ne l'avait pas pour autant lâché. Scott se portait très bien sans maman, il ne lui demandait jamais rien en ce qui la concernait. Parce qu'il savait que c'était un sujet délicat ou qu'il n'en ressentait pas le besoin, ça par contre le jeune homme ne pouvait pas vraiment savoir. Il lui envoya un regard noir alors qu'elle le lorgnait de haut en bas. Quoi ? Elle veut sa photo ? Pour pouvoir bien le regarder une fois chez elle et se souvenir de lui ? Sydney décida qu'il était finalement temps de tourner les talents et rentrer chez lui, dire qu'il voulait passer la soirée à s'amuser, mais la blonde lui avait bien plombé le moral cette fois-ci. Il allait donc partir sans un au-revoir ni rien du genre, après tout ils n'avaient pas élever les cochons ensemble à ce qu'il sache quand la question de la jeune femme l'interpella. "Ce que tu m'as fait ?" répéta-t-il un peu bêtement en la regardant. A un instant, Sydney y aurait vraiment cru. Elle avait vraiment l'air de ne pas du tout savoir ce qu'il lui reprochait. On ne peut pas vraiment dire que ce qu'elle lui avait fait était horrible. Son fils était apparu dans sa vie pendant la période où il allait au plus mal et avait été une sorte de booster pour continuer et ne jamais baisser les bras. Il recula d'un pas. "Tu sais très bien ce que tu m'as fait." dit-il finalement d'une voix basse. Il regarda le sol un instant, contemplant par la même occasion ses chaussures noires parfaitement cirées. Est-ce qu'elle était sincère ? Est-ce qu'il se gourait complétement dans ses suppositions. Il la toisa du regard. "Écoute...tu ne me le reprendras pas, okay ?" C'était son fils, il lui appartenait à lui tout seul. "Tu avais eu une chance pour l'avoir, mais tu ne l'as pas saisi. Maintenant, il est à moi!" continua-t-il en haussant très légèrement la voix. Dans le genre possessif, on faisait rarement mieux.
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| | | | Sam 17 Aoû - 6:08 | |
| Lera reconnait volontiers qu’elle a un caractère de merde, difficile à supporter et qu’elle peut aisément blesser voire amener quelqu’un à la détester mais avec Sydney, c’est différent. Enfin, il s’agit du petit-ami de Cameron et les rares fois où elle l’avait rencontré, il y avait toujours leur relation commune avec eux, du coup, elle avait fait en sorte de ranger ses griffes et de ses montrer aussi aimable que possible. Du coup, elle ne parvient pas à saisir où les choses ont pu capoter, elle avait bel et bien filtré ce qui sortait de sa bouche alors cette puissante animosité qu’elle ressentait constamment de la part de Sydney a le don de la décontenancer. Enfin, au fond, elle s’en fiche un peu, simplement, elle aimerait comprendre. Si on se fait détester, autant en connaitre la raison non ? Plus il parle, plus les mots deviennent incohérents dans le cerveau de la blonde, déjà profondément malmené par la musique aux allures de marteau piqueur de la boîte. Il aurait parlé une langue étrange, de l’hébreu ou bien du grec ancien que cela aurait été la même chose. Seul le sérieux du jeune homme l’empêche d’éclater de rire et de balancer un ‘tu m’as bien eu, où est la caméra ?’ S’il s’agit d’une vaste plaisanterie, elle doit bien reconnaître qu’il est très bon acteur, nul doute qu’il fera fureur à Hollywood. Elle pousse un soupir, lasse. « Et je suis censée savoir quoi au juste parce que là ça devient franchement horripilant ! » lâche-t-elle en posant une main sur son front, voyant venir une violente migraine. Elle regrette soudain de n’avoir pas enchaîné les verres comme à son habitudes, peut-être que la clarté de la situation et surtout le sens de cette discussion lui serait apparu. Lui reprendre quoi ou qui ? Avoir une chance d’avoir quoi ? Bordel, elle croit devenir folle ! En voilà un beau dialogue de sourd ! On dirait deux personnes parlant une langue différente qui tentent par tous les moyens de communiquer, sans grand succès, il faut bien le reconnaître. Lera cherche dans sa mémoire, a-t-elle déjà rencontré Sydney dans d’autres situations ? Ont-ils eu une histoire éphémère tous les deux ? Nashville, Charlotte, Phoenix, New-York. Non, elle mettrait sa main à couper que non. Elle ne devient tout de même pas sénile ! Le souvenir du jeune homme loge-t-il dans la partie manquante de ses réminiscences dû au trop plein de drogues et d’alcool ? « Mais te reprendre quoi bordel ?! » S’emporte-t-elle en haussant également la voix, bien énervée désormais. Elle se rend compte que c’était une mauvaise idée que de vouloir tirer cette histoire au clair, ça ne changera pas quelque chose de le savoir ou non plus, et puis si c’est pour se lancer dans un échange aussi absurde que celui-ci, elle ferait mieux de rentrer immédiatement chez elle et s’occuper de son enfant qui, lui, a besoin de toute son attention. « Tu sais quoi, laisse tomber, continue de me détester si tu veux mais en attendant, je dois aller m’occuper de mon fils » Elle remet convenablement son sac sur l’épaule et entreprend de sortir de cet endroit où elle n’aurait jamais dû venir dans un premier temps.
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| | | | Mar 4 Mar - 18:19 | |
| Bloody Hell
SYDNEY & LERA-ANN
Qu’était-elle sensé savoir ? Elle trouvait ça horripilant ? Elle n’avait aucune gêne oui, comment pouvait-elle faire aussi semblant de ne rien savoir ou même de ne se souvenir de rien. L’enfant en question, elle l’avait porté en elle pendant neuf longs mois, s’en était occupé pendant quelques trois ou quatre autres avant de le lui poser devant la porte de chez lui. Un enfant qu’il avait considéré au début comme une teigne et un frein à sa vie de célibataire fêtard, avant de devenir tout simplement sa source de joie quotidienne et la personne pour laquelle il voulait devenir meilleur pour qu’elle soit fière de lui, en plus de Cameron évidemment. Mais ce qui le tourmentait dans toute cette histoire était de voir à quel point Lera semblait vraiment perplexe de ce qu’il lui disait, normalement sa mémoire aurait du être assez rafraichit. Elle commençait à s’énerver, Sydney fut un instant dérouté et encore plus quand elle décida de tourner les talents en lui expliquant qu’elle devait aller s’occuper de son fils et qu’il pouvait continuer de la détestait s’il le voulait. Elle avait donc un autre fils dont elle comptait se débarrasser d’ici quelques mois lui aussi ou quoi ? Comment Cameron pouvait-il être ami avec une fille pareille et l’apprécier qui plus est. C’était juste impensable et...Attendez ! Juste une toute petite pause…Sydney fixa longuement la silhouette vu de dos de Lera, c’est vrai qu’il était moins doué pour reconnaitre le visage des gens, surtout ceux qu’il n’avait rencontré qu’une ou deux pauvres fois dans sa vie. Mais à cet instant, et peut-être était-ce à cause de l’alcool qui lui faisait remonter des souvenirs, il se rappela de l’allure qu’avait la mère de Scott le jour où elle le lui avait laissé au pas de la porte, il l’avait vu tourner les talons et s’éloigner. La vision en elle-même était restée imprégné dans son cerveau sans qu’il ne s’en rende réellement compte. Elle était blonde et blanche comme Lera, ça s’était un fait. Mais la jeune femme n’était pas la seule à avoir ce genre de caractéristiques physiques. Ils étaient aux Etats-Unis quand même, des blondes ça courraient carrément les rues. La jeune femme avec qui il avait couché était un peu plus grosse – bien sûr, elle aurait pu maigrir entre temps – mais surtout, elle était bien moins grande. Et il ne pouvait que s’admonester pour ne pas avoir remarqué ce détail là qu’à cet instant même. « Et merde ! » ne put-il s’empêcher de pester contre-lui-même à haute voix. Il rattrapa rapidement la blonde, serrant doucement ses doigts autour du bras de la jeune femme afin d’attirer son attention et la faire se tourner vers lui. « Tu as quel âge ? » lui demanda-t-il en fronçant les sourcils. Si elle avait moins de trente ans ou vingt-neuf ans maximum, alors ça ne pouvait tout simplement pas être elle. Détaillant les traits de son visage, Sydney se rendait de plus en plus compte du fait qu’il ait pu faire une grosse méprise. Le visage de Lera semblait bien trop juvénile pour une jeune femme de trente ans même très bien conservé. Mais qu’est-ce qu’il était idiot à toujours foncer dans le tas sans jamais réfléchir. « Je crois que je fais totalement erreur sur la personne. » avoua-t-il assez honteusement à voix basse.
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