histoire

Toute ma vie j'ai été vue comme la fille parfaite. Elève modèle, enfant bien éduquée, sage et polie, nageuse hors-pairs, je n'ai jamais rien fait de travers et on m'a toujours félicité et admiré. Les adultes se demandaient comment une enfant pareille pouvait exister à notre époque, et poussaient leurs enfants, bien que certains aient pu être jaloux, à me fréquenter dans l'espoir qu'ils deviennent comme moi. Je n'ai jamais eu de remarques trop négatives quant à mon attitude. Certes, au lycée, quelques personnes se demandaient ce que cachait ce comportement, si je ne faisais pas tout ça pour cacher une "faiblesse" ou tout simplement si je n'appartenais pas à une secte dont le gourou m'aurait fait subir un lavage de cerveau. Les commentaires de ce genre me font en général sourire. On dit toujours qu'il n'y a que la vérité qui blesse, or là je n'avais aucune raison d'être blessée. Je me suis toujours donnée beaucoup de mal pour être là où j'ai atterri. J'aime atteindre la perfection, j'aime les choses bien faites. C'est pour cette raison que je me donne toujours à fond. Tout d'abord dans mes études. Depuis la primaire, je me suis toujours appliquée à bien consacrer minimum une heure pour étudier chaque jour. Puis j'aimais voir le regard fier et admiratif de mes parents quand je leur ramenais une bonne note. C'est eux qui m'ont pousser à me surpasser en quelque sorte. Ma mère n'ayant jamais fait d'études, m'avait un jour confié que c'était là le plus grand regret de sa vie. Elle aimait ça, apprendre, découvrir de nouvelles choses. Mais elle avait malheureusement dû arrêter après le lycée afin de travailler et d'aider sa mère à entretenir la maison. Son père était très malade et comme ils ne roulaient pas sur l'or... Elle travaillait donc en tant que serveuse dans un bar. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle a rencontré mon père : il était militaire et venait d'obtenir une permission de plusieurs semaines. Ils sont tout de suite tombé amoureux, et se sont très vite installé ensemble. Ma mère est tombée enceinte de moi et m'élevait pendant que mon père n'était pas là. Elle a continué son travail de serveuse et a parallèlement pris des cours de cuisine. Quelques années après ma naissance, mon père ayant pris sa retraite à l'armée, mes parents ont pu ouvrir un restaurant. Ils avaient économisé assez d'argent pour pouvoir le faire et ainsi travailler ensemble. J'ai donc eu la chance d'avoir un père présent pour la majeure partie de mon enfance et mon adolescence. Mon père était mon héros. C'est d'ailleurs de lui qu'est née ma passion pour la natation. Il a toujours aimé l'eau et il m'a fait découvrir toute petite l'univers aquatique. Ca tout de suite été le "coup de foudre" si on peut dire, pour moi. J'étais si bien dans ce monde, j'étais isolée, comme à l'abri de tout. Et c'est ça qui me plaisait. J'ai donc su nager très tôt et dès que je fut assez âgée, je me suis inscrite dans un club natation. Je n'ai jamais arrêté depuis. Je faisais partie de l'équipe du lycée, et on a gagné plusieurs championnats. C'est lors de l'un deux que j'ai été repérée par le coach de l'équipe de Yale et que j'ai pu obtenir une bourse. Ca a toujours été un de mes rêves d'étudier dans une des universités de l'Ivy League, mais mes parents n'avaient pas les moyens. Je m'étais donc résignée à étudier à Austin. Cette bourse était donc la bienvenue et je n'ai donc pas hésité à dire oui. En parallèle, j'ai fais des études d'arts, car je savais à quel point une carrière sportive est difficile et incertaine. Aujourd'hui, je suis une nageuse de haut niveau. Je vis actuellement à San Fransisco depuis environ deux ans, date à laquelle j'ai quitté l'université. Je m'entraine ici et mon but est de pouvoir nager aux prochains jeux olympiques. En attendant, je m'entraine sans relâche pour obtenir la perfection.

caractère

5 LIGNES MINIMUM. blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla