après ta soirée avec dwayne, tu devais rejoindre camil chez lui. c'était lui qui te l'avait demandé dans l'après-midi et visiblement, ce n'était pas négociable. ça t'énerve un peu de devoir disposer comme ça, quand lui l'a décidé. mais apparemment, t'avais pas d'autres choix ce soir là.
t'étais d'autant plus perplexe après cette soirée passée avec dwayne, ça avait été tellement agréable de repasser à nouveau du temps avec lui, que tu ne savais plus trop quoi penser. la jalousie que tu éprouvais avec camil te bouffait de l'intérieur et tu savais que bientôt, tu ne serais plus rien d'autre qu'une boule de nerfs...
arrivée devant chez lui, comme avant, tu entres sans frapper. « jsuis là. » tu dis. qu'est-ce qui va te tomber dessus cette fois ? t'as vraiment un mauvais pressentiment. vraiment, vraiment. si il te parle de denver, tu fais une crise. tu te casses et tu lui reparles plus jamais. voilà ce que t'as décidé.

La soirée est passé entre joint et boulot. Faut dire que j'accumule pas mal quand le soir je décide de bosser dans la chambre du petit. Mais elle est presque finit et hormis les jouets et les peluches qui s'y entassent bientôt il ne manquera plus que le bébé dans la pièce. Je regarde pas l'heure, de toute manière je sais que j'irais pas me coucher juste en fonction de l'heure. Alors je ferme juste mon dernier fichier, lançant un rendu 3D tout en allant me chercher une bière, et me reposer sur ma chaise face à mon bureau où je bosse continuellement. Siloë est repassée dans la soirée avant de filer je sais pas où. On a manger ensemble devant un documentaire bizarre...
Flanant sur le net et faisant le tri dans mes dossiers le temps passe tandi que mon ordinateur travaille tous seul pour le boulot. Et la porte s'ouvre. Elle frappe jamais, c'est pas nouveau. jsuis là. Merci je l'avais remarqué, je tourne le regard vers elle sans me bouger pour autant. Je jette un regard à l'heure, ça va ça aurait pu être pire. Quoi que... je vois ça... ça va ?

quand tu rentres et que tu le vois. enfin, surtout quand tu vois qu'il bouge même pas quand t'arrive... soudin ben t'as carrément envie de faire marche arrière et de rentrer chez toi. et aussi, t'as envie d'une clope. mais tu te dis que tu peux attendre encore deux minutes pour ça... « je vois ça... ça va ? » bon... si ça te fais chier que je vienne, fallait pas me le demander ; tu lui demandes pas si lui ça va, parce que bon… ça a l'air clair. tu hoches la tête sans rien dire, s'il veut faire la gueule, faisons donc la gueule à deux, c'est beaucoup plus sympa. t'enlève ta veste et ton écharpe. même si du coup, t'as un peu froid avec tes bras à l'air, la faute à ta robe de patineuse blanche... « bon alors, c'était quoi ton truc important ? » tu dis, neutre. autant en finir tout de suite avec les trucs qui vont pas.

Je vois très bien qu'elle remarque aisément mon état d'esprit. C'est Mag', elle me connait aussi bien que Dante et avant que Marc. Lorsqu'elle enlève sa veste je remarque deux choses, qu'elle est canon habillé comme ça, et qu'elle n'est pas habillé comme ça quand elle va au boulot. Je soupire avec un léger rire pour moi même fixant un instant mon pc. Putain qu'elle me gave ! bon alors, c'était quoi ton truc important ? Je la fixe un moment silencieux, elle a toujours le dessus sur nos décisions et sur le couple oui. Mais je l'ai toujours laissé faire faut dire. Je ne fais que la fixer durant un moment avant de me lever et aller ouvrir la fenêtre m'attrapant une clope en allant fermer la chambre du futur bébé. J'dois avouer que les filles qui sont pas chiante d'habitude ça me pose pas de problème... mais quand ma copine débarque juste pour savoir se que je veux et sans montrer aucune sympathie... nan j'ai du mal. Je répond avec calme sans répondre à sa question. Tu faisais quoi ce soir ?

« j'dois avouer que les filles qui sont pas chiante d'habitude ça me pose pas de problème... mais quand ma copine débarque juste pour savoir se que je veux et sans montrer aucune sympathie... nan j'ai du mal. » tu soupires et fermes les yeux deux secondes. « tu faisais quoi ce soir ? »  t'entends presque pas sa question, tellement t'as déjà envie de foncer dans le tas. « tu te fous de ma gueule ? c'est toi qui m'agresse presque parce qu'il faut absolument que tu me parles d'un truc. j'me pointe et tu fais la gueule. tu croyais que j'allais te sauter au cou ? » je prends dans ma veste mes cigarettes et en coince une dans ma bouche, je l'allume, inhale une bonne taffe. « et puis ce soir, je faisais un truc. point. » tu sais déjà que tout ça va mal finir. que cette discussion va très mal finir. et encore, denver est pas arrivée sur le tapis. mais t'es pas inquiète, ça finira bien par arriver. elle arrive toujours, celle là. comme un scotch bas prix, collant comme de la glu, impossible de s'en débarrasser.

tu te fous de ma gueule ? c'est toi qui m'agresse presque parce qu'il faut absolument que tu me parles d'un truc. j'me pointe et tu fais la gueule. tu croyais que j'allais te sauter au cou ? JE soupire, c'est bon ça me saoule déjà ! Arrêtes avec ce ton là ! Et puisfaut bien que je trouve quelque chose pour te faire venir. Parce que hormis quand t'as décidé, sinon c'est peine perdu. Tout le monde y passe avant que je sois sur ta liste de gens à voir. Je réplique en allumant moi aussi ma clope. Couple de drogué au tabac. Et pas que... et puis ce soir, je faisais un truc. point. Je rie jaune, la regardant avec énervement sans que mon attitude ne le trahisse étant toujours calme . Mais oui pourquoi je demande ? Sainte Magda... qui le droit de tout faire, voir qui elle veut, faire se qu'elle veut. C'est sur qu'elle n'a pas à faire continuellement ses preuves de fidélité et d'attachement elle ! Oui je voulais y aller plus calmement ce soir, mais j'y peux rien si elle arrive à me chauffer en moins de deux minutes !

« arrêtes avec ce ton là ! et puisfaut bien que je trouve quelque chose pour te faire venir. parce que hormis quand t'as décidé, sinon c'est peine perdu. tout le monde y passe avant que je sois sur ta liste de gens à voir. » tu hausses un sourcil. non mais vas y, fais toi plaisir, déverse ta rage sur moi, j'suis là pour ça ; j'ai que ça à foutre de me pointer chez toi en pleine nuit pour m'en prendre plein la gueule, tu penses. mais tu le dis pas. tu te contente de tirer rageusement sur ta cigarette. « mais oui pourquoi je demande ? sainte magda... qui le droit de tout faire, voir qui elle veut, faire se qu'elle veut. c'est sur qu'elle n'a pas à faire continuellement ses preuves de fidélité et d'attachement elle ! » là, il commence sérieusement à te gonfler. t'as envie de lui retourner deux tartes dans la gueule. c'est facile de dire tout ça. mais toi, tu passes pas ton temps avec ton ex. tu te frottes pas contre lui. t'as vu une fois dwayne, ce soir et il s'est rien passé. alors c'est facile de te faire passer pour la méchante dans cette histoire. « non mais, faut arrêter la drogue, toi hein. tu sais que tu commences sérieusement à me péter les couilles avec ton discours à deux balles ? c'est quoi ton problème, à la fin. vas y fais toi plaisir et arrête de faire ton malin comme ça. moi j'ai rien demandé et j'ai rien fait. alors je vois pas pourquoi je subirais ta mauvaise humeur de merde. si c'est ça, j'me casse et on se verra quand tu seras calmer. » tu craches rageusement. c'est plus fort que toi, tu le sais. et lui aussi le sait. c'est comme ça. c'est inévitable. et de toute façon, un jour ou l'autre, ça aurait bien fini par arriver.

non mais, faut arrêter la drogue, toi hein. tu sais que tu commences sérieusement à me péter les couilles avec ton discours à deux balles ? c'est quoi ton problème, à la fin. vas y fais toi plaisir et arrête de faire ton malin comme ça. moi j'ai rien demandé et j'ai rien fait. alors je vois pas pourquoi je subirais ta mauvaise humeur de merde. si c'est ça, j'me casse et on se verra quand tu seras calmer. Alors là c'est le meilleur ! Riant un court instant j'attrape un cendrier le posant sur le table du salon alors que je regarde de nouveau Magda. Mais oui, c'est toujours ta menace ça "j'me casse". Tu me le sors à toute les sauces. " si t'arrêtes pas d'allumer chaque fille, je me casse", " tu vas avoir un bébé avec sierra et t'es en couple déjà, y'a plus de place dans ta vie, j'me casse" , " si tu romps pas avec cette fille, j'me casse"... Tu vas vivre combien de temps avec ce chantage Mag' ? Tu veux te casser ? Casses toi ! Mais arrêtes de toujours utiliser cet outils là pour montrer que tu dépasses tous le monde. Tu sais très bien que de tous le monde, je pourrais virer n'importe qui pour toi... Mais non tu en as jamais assez ! Alors que toi, pour passer ta vie avec ton coloc où je ne sais quel autre mec alors la t'es championnes ! Je prend une taffe avec énervement expirant presque quasi aussitot la fumé vers le haut. Hier c'était Thankgiving... j'imaginais le passer avec ma copine. Genre tranquille posé, le dernier thankgiving sans de bébé, juste à la cool. Mais non aucune nouvelle de toi de la journée, boulot ou pas boulot je m'en fou de tes excuses Mag'. Mais arrêtes de toujours me pointer du doigt comme le copain qui se fout de tout alors que depuis le début, je suis à ta botte !

tu l'écoutes. à chaque fin de phrase t'as envie d'intervenir. à chque fois t'as envie de toute envoyer chier. t'arrives pas à reconnaître tes tords. oui peut-être que tu en as, peut-être qu'il a raison. peut-être qu'il y a une part de vrai dans tout ce qu'il dit, mais t'arrive pas vraiment à l'accepter. et si t'es comme ça de toute façon, c'est de sa faute à lui. « mais évidemment que je passe ma vie avec mon coloc, c'est mon coloc, on vit ensemble, putain faut pas sortir d'une école d'ingénieur pour comprendre ça ! et moi j'ai pas ton comportement putain. arrête d'essayer de m'inventer une vie de pute, pour te donner bonne consciente de draguer n'importe quelle paire de seins qui passe, tout ça parce que t'es pas capable de rester tranquille avec une meuf sans en mettre une autre enceinte ou sans draguer d'autres filles. arrête putain, arrête. j'en ai marre de tout ça. j'en ai marre d'être en colère tout le temps, j'en ai marre que tu me prennes pour une conne, aprce que tu crois que je me rends compte de rien. j'en ai marre de me demander si t'es en train de te taper denver parce qu'elle passe son temps à te tourner autour. j'en ai marre que tu m'en foutes plein la gueule tout le temps. tu comprends ce que je suis en train de dire là ? j'en ai marre ! » tu lâches. tout ça dans un seul souffle, tu va écraser ta cigarette et tu vas prendre ton écharpe que tu commences à enrouler autour de ton cou. prête à partir.

mais évidemment que je passe ma vie avec mon coloc, c'est mon coloc, on vit ensemble, putain faut pas sortir d'une école d'ingénieur pour comprendre ça ! [...] j'en ai marre de me demander si t'es en train de te taper denver parce qu'elle passe son temps à te tourner autour. j'en ai marre que tu m'en foutes plein la gueule tout le temps. tu comprends ce que je suis en train de dire là ? j'en ai marre ! JE manque de rigoler à plusieurs reprise, mais l'énervement m'en empêche. Bien loin l'euphorie de la nouvelle sur mon future petit garçon, bien loin !!! Mais j'hallucine ! Arrêtes avec Denver, depuis qu'on est ensemble j'ai toujours favorisé le temps avec toi qu'avec elle. Je l'ai vu à peine et c'est bon tu t'excite sur des éventuel plan qui ne se font que dans ta tête ! J'ai pas besoin d'une gamine jalouse et sans confiance alors que je vais bientôt avec un fils ça me suffit dans ma vie ! Je répond en la voyant prendre son écharpe alors que ça me saoule son attitude. L'attrapant je la prend par le bras l'éloignant de la porte. Non u te tires pas on en a pas finit ! Non mais c'est quoi le soucis, t'as à ce point pas confiance en toi pour voir à quel point jamais je te quitterais pour qui que ce soit ? Tu manques de confiance en toi ou quoi pour ne pas me faire confiance à moi ? Où t'es à ce point nombriliste pour vouloir que ma vie ne tourne qu'autour de toi ?! PArce que ma vie tourne déjà assez autour de toi Mag', même en tant qu'amie t'es la fille qui compte le plus ! Et depuis qu'on est ensemble c'est d'autant plus vraie alors stop toi !!!!

« mais j'hallucine ! arrêtes avec denver, depuis qu'on est ensemble j'ai toujours favorisé le temps avec toi qu'avec elle. je l'ai vu à peine et c'est bon tu t'excite sur des éventuel plan qui ne se font que dans ta tête ! j'ai pas besoin d'une gamine jalouse et sans confiance alors que je vais bientôt avec un fils ça me suffit dans ma vie ! » tu lèves les yeux aux ciel. t'as envie d'exploser. de toute casser dans son appartement. c'est pour ça que tu as enfilé ton écharpe et que t''allais faire de même avec ta veste, pour rentrer chez toi. « non u te tires pas on en a pas finit ! non mais c'est quoi le soucis, t'as à ce point pas confiance en toi pour voir à quel point jamais je te quitterais pour qui que ce soit ? tu manques de confiance en toi ou quoi pour ne pas me faire confiance à moi ? où t'es à ce point nombriliste pour vouloir que ma vie ne tourne qu'autour de toi ?! parce que ma vie tourne déjà assez autour de toi mag', même en tant qu'amie t'es la fille qui compte le plus ! et depuis qu'on est ensemble c'est d'autant plus vraie alors stop toi !!!! » « jme tire si je veux, merde ! t'as rien à me dire. et arrête avec tes mots là, tous tes jolis mots pour qu'à chaque fois je me calme et je retombe dans le panneau ! j'en peux plus de ça ! oui je veux être là seule et il est où le problème ? dès que je parle à un mec tu me fais les mêmes crises. alors quoi toi t'as le droit mais moi je ferme ma gueule ? » tu te tais et respire profondément. des larmes ont commencé à perler aux coins de tes yeux. mais tu veux pas pleurer. pas devant lui. pas maintenant. chez toi, oui mais pas ici. rapidement, tu frottes tes yeux. « je suis fatiguée de tout ça ! arrête de dire que tu me quittera pas. tu sais très bien que c'est faux ! et tu sais quoi, je vais te faciliter la tâche. je vais m'en aller, et on est plus ensemble et t'iras te taper toutes les filles, je m'en fous, du moment que tu m'adresses plus jamais la parole. » tu dis, tu cries presque plus. presque, seulement.

jme tire si je veux, merde ! t'as rien à me dire. et arrête avec tes mots là, tous tes jolis mots pour qu'à chaque fois je me calme et je retombe dans le panneau ! j'en peux plus de ça ! oui je veux être là seule et il est où le problème ? dès que je parle à un mec tu me fais les mêmes crises. alors quoi toi t'as le droit mais moi je ferme ma gueule ? Je la fixe stupéfaite manquant de l'interrompre. MAIS ARRÊTES TOI ! Je t'ai jamais rien dit ! tu peux aller flirter avec qui tu veux je m'en fous, je sais qu'on est ensemble, que t'es fidèle bordel ! Je te fais la réflexions vis vis de ces mecs parce que toi tu gueules quand je le fais, alors que moi je te disais rien ! Je la vois s'éloigner après m'avoir fait lâché son bras alors qu'elle continue de s'énerver. Je me mors la lèvre en la voyant essuyer ses yeux. Noway, je vais pas encore une fois la laisser tout gérer, et m'excuser en effaçant tous juste parce qu'elle verse une larme. C'est toujours pareil ! je suis fatiguée de tout ça ! arrête de dire que tu me quittera pas. tu sais très bien que c'est faux ! et tu sais quoi, je vais te faciliter la tâche. je vais m'en aller, et on est plus ensemble et t'iras te taper toutes les filles, je m'en fous, du moment que tu m'adresses plus jamais la parole. Pardon ?!!!! C'est une menace peut-être ?!!! Mais ma fille vas-y barres toi ! Si c'est pour que comme ça tu te pense "sans défauts" que c'est pas toi qui a tord ! Car t'es incapable d'admettre tes tords magda ! Putain mais tu vois pas que je te suis fidèle, que je vois persone d'autre ?!!!

« mais arrêtes toi ! je t'ai jamais rien dit ! tu peux aller flirter avec qui tu veux je m'en fous, je sais qu'on est ensemble, que t'es fidèle bordel ! je te fais la réflexions vis vis de ces mecs parce que toi tu gueules quand je le fais, alors que moi je te disais rien ! » tu te mords la lèvre pour t'empêcher de répondre, de rétorquer quoi que ce soit. « c'est une menace peut-être ?!!! mais ma fille vas-y barres toi ! si c'est pour que comme ça tu te pense "sans défauts" que c'est pas toi qui a tord ! car t'es incapable d'admettre tes tords magda ! putain mais tu vois pas que je te suis fidèle, que je vois persone d'autre ?!!! » tu fais une grimace d'incompréhension. « une menace ? mais t'as rien compris. c'est pas une menace, c'est un acte. tu comprends ? c'est fini nous deux, c'est tout. c'est comme ça. on est plus un couple, on est plus amis. on est plus rien. vis ta vie, amuse toi. éduque ton gamin, avec sa mère ou pas, je m'en bats les couilles. » tu dis, hyper calmement, quand on y réfléchit bien. t'attrapes ta veste et l'enfile. tu sors et claques la porte derrière toi. une fois de l'autre coté, tu laisses enfin des larmes couler sur tes joues. ton cœur bat à cent à l'heure et tes jambes te portent plus. tu te laisse glisser le long du mur et enfouis ta tête dans tes bras, appuyés contre tes genoux, essayant de retrouver ton souffle.

une menace ? mais t'as rien compris. c'est pas une menace, c'est un acte. tu comprends ? c'est fini nous deux, c'est tout. c'est comme ça. on est plus un couple, on est plus amis. on est plus rien. vis ta vie, amuse toi. éduque ton gamin, avec sa mère ou pas, je m'en bats les couilles whhhaat ?! Elle me lance un sale regard et la porte claque. Woaw. Stupéfait la colère descend brutalement alors que je fixe la porte comme un con. Woaw. Y'a rien d'autre à dire! Par contre pour réagir... Lachant ma clope dans le cendrier, je me presse vers la porte pour la rattraper quand même, parce que c'est Mag' merde. Magdaa Je manque surtout cruellement de m'étaler sur elle alors que je freine avant la voyant au sol. Merde ! Merde, merde merde! Me sentant coupable comme pas possible je me mors la lèvre m'insultant de tous les noms alors que je me baisse vers elle l'attirant "sans lui laisser le choix" contre moi. J4suis désolé. J'aurais pas du dire ça..

tu restes là. appuyée contre le mur, à pleurer comme une gamine. dans ta petite robe de soirée. le sol froid te frigorifie, mais t'es incapable de bouger. « magdaa » tu caches ta tête contre tes genoux en l'entendant sortir. « j4suis désolé. j'aurais pas du dire ça.. » tu sens qu'il se baisse vers toi. et qu'il te serre contre lui. tu te débats. « lâches-moi. je m'en fous te ta pitié. » tu dis. mais t'as aussi vite arrêté de te débattre. tu te laisses aller, sans pour autant relever la tête. « je mens pas camil. c'est fini nous deux. » tu dis, comme si t'avais besoin de préciser tout ça. pour que ça devienne vraiment réel. « et j'ai aucune envie de te voir avec d'autres filles après moi. alors c'est mieux qu'on dise qu'on arrête de se voir. c'est tout. » tu ajoutes. tu finis par relever la tête. t'essuies un peu tes joues. tu te relèves et remets en place ta robe. tu le regardes.

Je me fiche de la sentir se débattre entre mes bras, je la tiens fermemant et elle n'a pas vraiment asez de force pour m'en détacher. Les secondes passent, puis elle se calme relâchant ses efforts. je mens pas camil. c'est fini nous deux. Bam, en pleine face. Tu t'y attendais pas vraiment, mais c'est pas comme si tu pouvais pas y faire face. Tu devais le deviner, y'a bien un jour ou l'autre que ça aurait péter. T'es là, comme un con, dans ce couloir que tu commences sincèrement à avoir en horreur, t'es là à la serrer contre toi alors qu'elle t'envoie six pieds sous terres. C'est Magda, tous le monde aura beau te dire que c'est comme ta petite soeur, ta meilleure amie, que vous allier pas vraiment ensemble, que c'était étrange, peu importe ton incapacité à la quitter se transforme en lame cuisante dans ton estomac. Bam ça fait mal, hein Camil ?!
Elle se détache de moi, et cette fois-ci je la laisse faire, elle est calme, je suis loin, sans souffle. et j'ai aucune envie de te voir avec d'autres filles après moi. alors c'est mieux qu'on dise qu'on arrête de se voir. c'est tout. Bam, deuxième coup de couteau, enfoncer ça plus profondément. Je reste un moment accroupit, et je finis par me redresser, plus un automatisme de la voir faire. si tu ve... je... tu me laisses ? J'aurais préféré avoir une voix avec plus d'aplomb, plus de neutralité, plus de banalité. Mais non c'est blanc, c'est rauque, ça déraille. Parce que si Magda me lâche... je deviens quoi moi ?

ce couloir est trop blanc, trop lumineux, trop couloir d'hopital. t'aimerais que la lumière s'éteigne. ouais être dans le noir et pouvoir pleurer tout ton saoul, sans qu'on puisse te voir. tu détestes... tu te déteste en fait, d'être dans cet état là. mais cet état, c'est la faute à camil. pas lui personnellement, mais plutôt lui et ce qu'il représente pour toi. ce qu'il est à tes yeux. ce qu'il était jusqu'à quelques minutes plus tôt, ce qu'il ne serait plus. par ta faute, parce que tu l'as décidé. tu voudrais ne plus jamais le voir. ne plus jamais avoir à subir ces hauts le cœur quand tu penses à lui. ce débat à l'intérieur de toi : l'aimer parce que c'est lui ou le détester parce qu'il est lui. tu mets des mots sur tes actes. tu officialises la chose. tu campes sur tes positions. déjà tu regrettes. t'es déjà jalouse de la prochaine fille. tu sais même pas qui ce sera, mais tu la détestes, tu la hais déjà jusqu'au plus profond de toi-même. tu voudrais lui dire, oublie ce que je viens de dire, on est toujours ensemble ; pour qu'il y ait pas d'autres filles, pour qu'il soit à nouveau juste à toi pour toujours... mais c'est trop tard cette fois... debout, tu sèches rapidement tes larmes, tu remets ta robe qui avait remonté le long de tes cuisses, en place, tu renifles un bon coup. t'as plus besoin d'être sexy, t'as plus besoin de lui plaire... merde. « si tu ve... je... tu me laisses ? » il demande. tu te laisses quelques secondes de réflexion et puis tu hoches la tête de haut en bas. un tout petit « oui. » sort de ta bouche. tu veux même pas le regarder. laisse moi rentrer chez moi, camil. s'il te plait... t'es effondrée.

oui. Et le reste n'a pas d'importance. Plus d'importance. Parce que si même Magda me laisse ainsi, je crois que ça veut tout dire. Que plus rien veut rien dire. Que ... je sais pas. J'sais plus trop en faite. Je la fixe sans comprendre, trop blessé, trop.... trop rien. Y'a plus rien en faite. C'est tout. C'est comme ça. Y'a plus rien à dire, et j'vous dans son regard qu'elle ne veut qu'une chose. Fuir. Je recule, j'vais pas te retenir. J'vais pas encore plus te faire souffrir. Incapable de parler. J'fais que hocher de la tête, attardé. Je comprend même pas comment on en est arrivé ici, comment en être arrivé là ?! Alors qu'on est un tout, une symbiose, un fait irremplaçable. Pas incassable. Maintenant c'est fait! Et jela laisse partir.

il est là en face de toi. toi complètement paralysée. il hoche la tête. tu le regardes. il te regarde. deux parfaits idiots incapables de quoi que ce soit. incapable d'être amis, incapables de s'aimer comme il faut. incapables de tout. tu sais même pas ce que tu dois faire maintenant. juste partir ? t'en crèves d'envie. prendre tes jambes à ton cou, courir jusqu'à ce que respirer te fasse mal. pleurer, un peu aussi...
il hoche toujours la tête. tu dis rien. tu coinces une nouvelle cigarette entre tes lèvres. à une seconde de l'allumer, tu te rends compte que t'es à l'intérieur. merde. tu ranges ton briquet dans la poche de ta veste et serre ta clope dans ta main. tu le regardes une nouvelle fois. « salut. » tu dis, pitoyablement, il faut bien le reconnaître. mais t'as fait de ton mieux, c'est juré.
tu fourres tes mains dans tes poches, tu baisses la tête et tu t'en vas.