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Save me + Nate i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 19 Nov - 21:52 | |
| Bordel qu’est-ce qu’elle avait mal ! Sa respiration était sifflante, ses membres en feu et ses vêtements trempés de sang. Il n’y était pas avec le dos de la cuiller. Il avait vraiment voulu lui faire du mal, les marques de cigarettes sur son ventre en étaient la preuve. Pourquoi avait-elle ouvert sa grande gueule ? Lera dans toute sa splendeur. N’aurait-elle pu la fermer pour une fois au lieu de le provoquer ouvertement ? Elle savait bien qu’il ne plaisantait pas ! Il le lui avait prouvé par maintes fois dans le passé ! Toujours entrain de vouloir montrer qu’elle ne craignait rien, ni personne et la voilà, la gueule en sang et ayant énormément de mal à se déplacer, se tenant au mur pour pouvoir progresser. Elle en était réduite à ça ! « Putain » grimaça-t-elle en faisant une pause. Elle prit une profonde inspiration –douloureuse- et reprit sa route en direction de l’appartement de Nate. Elle ne savait pas pourquoi elle se dirigeait spécialement chez lui, d’autant plus qu’il ne voulait plus rien savoir d’elle. C’était compréhensible, elle lui avait attiré pas mal d’ennuis mais…ce soir, elle se sentait tellement démunie et…seule qu’elle avait décidé vers la seule personne susceptible de comprendre la situation. Elle ne désirait pas s’attarder en épilogue, raconter ce qui s’était passé avant, ce qu’était sa vie avant, l’on ne peut pas dire qu’elle en était franchement, qui l’aurait été ? Devant la porte de son sauveur d’antan elle frappa deux coups et attendit, tête contre la paroi, respiration erratique. « Pitié… » |
| | | | Mar 19 Nov - 22:55 | |
| J'entendis frapper à ma porte. Je levai un œil de mon écran d'ordinateur portable observant la porte d'entrée face à moi. Il était plus de dix heures du soir passé, je ne voyais pas qui ça pouvait être. Mon frère ne vivait plus à l'appartement mais chez son infirmière, Julie vivait de son côté, ma petite amie était à New York (elle me manquait) (et cette situation commençait à me lasser). Je regardais alors mon portable, aucun nouveau message d'un pote. Arquant un sourcil, je me levai de ma chaise et partis jusqu'à cette fichue porte.
Je restais un moment, planté devant la personne qui se trouvait face à moi sans réagir. C'est pas tous les soirs qu'on reçoit une personne ensanglantée chez soi à vrai dire. Je mis toutefois quelques secondes avant de comprendre que c'était Lera. Elle ne ressemblait franchement plus à rien. Mon Dieu, que s'était-il passé ? Je virai la rancœur que j'avais pour elle en la tirant par le bras pour qu'elle rentre. Elle lâcha une plainte dès que je lui pris le bras, merde. Finalement, je l'attrapai dans mes bras et la portai à la façon d'une princesse. Je claquai ma porte du pied et partis direction la salle de bain. Je la fis asseoir sur les toilettes, et en la regardant avec gravité je me demandais comment j'allais faire pour la soigner. Limite, une douche entière pour la nettoyer serait plus pratique. Néanmoins, je sortis le désinfectant de l'étagère ainsi qu'un paquet de coton. M'accroupant face à elle et préparant les cotons je lui demandais: « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » |
| | | | Ven 13 Déc - 11:17 | |
| Elle ne savait pas pourquoi elle était allée le voir, lui, en particulier. Sans doute parce qu’il était le seul à pouvoir la comprendre. A pouvoir le comprendre. Sans qu’elle ait à se lancer dans des explications qui dureraient à ses yeux des heures. Ni à essuyer le jugement d’une personne qui ne connaissait rien de sa vie d’avant. Elle savait qu’elle n’avait pas toujours fait les bons choix -et encore cela était un doux euphémisme. Elle les assumait tous. Ou presque. Il y en avait certains dont elle avait plus de mal mais elle tentait de se rattraper comme elle pouvait. Nate la soulève sans grand mal, mais fière, même dans les situations désespérées, elle tenta de se défendre mais sans grand succès. Elle n’avait plus d’énergie. Plus de force. Plus rien. Se laisser glisser vers le fond serait la bonne solution. Pourquoi se battait-elle inlassablement de la sorte ? Lorsqu’elle pensait qu’elle était parvenue à s’en sortir, son passé la rattrapait encore. Et encore. Et encore. Elle ne s’en sortirait jamais et à force de collectionner les erreurs de la sorte, nul doute que cela n’irait qu’en empirant. Y mettre un terme. Elle aurait dû le laisser faire. Quoique…ce n’était pas son but. Elle voulait simplement s’amuser avec son jouet, l’abîmer mais le laissant tout de même en vie. Après, elle était sa préférée. Elle l’avait toujours été. Bordel, qu’est-ce que c’était douloureux. « T’iras pas loin avec ça tu sais » fit-elle la remarque en esquissant un souriant qui ressemblait plus à une grimace. Elle essayait de garder le contrôle, comme toujours. Cela lui était utile mentalement, un moyen de ne pas faire le seau de l’ange. La solution la plus simple et la plus logique à ses yeux. Mais…il y avait Elijah. Elle savait ce que c’était et voulait à tout prix ne pas l’imposer à son fils. « Il est revenu » cracha-t-elle finalement en lâchant un petit râle alors que le coton imbibé de sang entrait en contact avec sa peau. « T’inquiètes, il saura pas que t’es toi aussi en ville » se pressa-t-elle de rajouter. |
| | | | Dim 15 Déc - 13:05 | |
| Si je m'attendais à voir la blonde chez moi ce soir ? Sûrement pas. En plus Frankie et Katie n'étaient même pas ici. A croire qu'elle avait choisi son coup pour venir au bon moment quand je serais seul. Elle avait voulu se défendre contre moi quand je l'avais prise dans mes bras, mais ce fut un échec. Elle avait l'air totalement vidé de ses forces. La pauvre. Alors qu'elle me disait que je n'irais pas loin avec mon coton, j'observais son corps. J'avais commencé à nettoyer son visage, mais je remarquai qu'elle était aussi blessée au niveau de son cou, son épaule et... Je me décidais à retirer lentement pour pas faire mal sa veste. Je constatais avec amertume que ses bras étaient aussi abîmés. Je soupirai et c'est là que mes yeux bleus revinrent se poser sur son visage. « Il est revenu. » « Quoi ?? » J'avais pourtant bien entendu. On pouvait lire de la surprise sur mon visage, ainsi que de la colère. Je savais très bien de qui elle parlait. Ce pauvre con de dealer qui lui en voulait à mort, et qui m'en voulait également désormais. Elle se pressa d'ajouter que cette ordure ne savait pas que j'étais sur San Francisco... Ouais, quand on veut retrouver quelqu'un, on peut. Je passais ma main dans ma nuque, et jetai le coton par terre. Je me redressais. « Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Comment il t'a retrouvé ? » Alors que je posais ces questions, sans demander son avis, je lui retirais son chandail que je lâchai plus loin. Je me baissai à nouveau et enlevai ses chaussures et ses chaussettes. Mes mains s'abaissèrent à sa taille et je déboutonnai son jean, avant de le tirer sur ses jambes. Lera était désormais en sous-vêtements, et je lui fis d'eau pour allumer l'eau chaude de la douche. Pas trop chaude non plus. « Ça risque de piquer un peu, mais ça sera dans un premier temps plus efficace. » Son corps était sale par le sang et la poussière. Je la soulevai et l'amenai à l'entrée de douche. « Tu vas réussir à tenir seule debout ? » Lui demandais-je. Cette fille je la fuyais comme la peste à cause des emmerdes avec ce dealer mais je ne pouvais m'empêcher d'être protecteur ce soir-là. Je la poussais un peu pour qu'elle se décide à rentrer. |
| | | | Jeu 26 Déc - 1:48 | |
| A la surprise de Nate, elle regretta immédiatement d’être venue ici mais elle n’avait personne chez qui aller, dans cet état, et qui ne lui poserait pas des centaines de questions. « Disons qu’on n’a pas trop eu le temps de parler » dit-elle avec un léger sourire ressemblant plus à une grimace. Oh seigneur marie Joseph, elle souffrait le martyr. Bon dieu, ce genre de situations avec la sale manie de se répéter chez elle, lorsqu’elle pensait enfin s’être sortie de toutes ces merdes, elle y replongeait, tête la première, heurtant violemment le macadam. Une chute vertigineuse était toujours douloureuse, encore plus lorsque l’espoir en était le centre. Elle s’était promis à partir de ce soir que l’espoir pourrait, c’était terminée. Elle ne s’en sortirait jamais, elle continuerait à payer à prix fort ses erreurs passées. Plutôt à coups de poings et de pieds et de brulures. Elle laissa Nate s’occuper d’elle sans broncher, elle n’avait jamais été du type pudique et puis, il avait déjà eu dans son lit il y a quelques années, inutile de se sentir gênée et vu son état, peu de chance qu’il veuille à nouveau lui passer dessus. Elle-même n’en aurait pas envie, déjà que c’était plutôt limite habituellement…m’enfin, ce n’était pas plus le plus important à l’heure actuelle. Fin prête, il la conduisit jusqu’à la porte de la douche et pour seule réponse à sa question, elle hocha simplement la tête. Habituellement, elle aurait sorti une remarque sarcastique dont elle avait le secret, mais pas ce soir. Ce soir, elle souffrait trop pour plaisanter. Heureusement, sa fierté étant toujours présente, elle s’évertua à se démerder par ses propres moyens. Elle pouvait y arriver si elle le voulait. Elle commanda silencieusement à ses membres de ne pas la lâcher, elle n’allait pas être plus pathétique qu’elle ne l’était déjà aux yeux d’Evans. Non, elle s’y refusait. Malheureusement, son corps en avait décidé autrement, puisqu’à peine libéré de l’emprise de Nate, elle manqua de s’écrouler, heureusement, elle parvint à se retenir au rideau, maigre prise. « Ca va ! » gronda-t-elle alors que le blond tenta de venir l’aider. Non, rien n’allait. Et ce n’était pas prêt de s’arranger. Elle le savait. De toute façon, rien ne s’arrangeait avec elle. Elle s’en foutait qu’il lui fasse du mal, mais elle refusait que ce connard ne s’en prenne à son fils. S’il touchait à ne serait-ce qu’un cheveu d’Elijah, elle le tuerait…elle s’en était fait la promesse. Qu’était-ce des cauchemars face au bien-être de son enfant ? De toute façon…un peu plus, un peu moins…elle n’était pas à un fantôme près. Bref, à force de volonté elle parvint à s’installer dans la douche, mais Nate dut à nouveau intervenir pour lui passer le pommeau d’eau avant qu’elle lui demande de sortir. « Merci » murmura-t-elle tout de même avant qu’il ne passe la porte et elle resta seule, sous le jet d’eau qui se mélangeait à ses larmes silencieuses.
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| | | | Jeu 23 Jan - 10:41 | |
| Restant derrière elle, à l'entrée de la douche, je pourrais parier 10£ que ses fines jambes allaient lâcher. Elle se détacha de mon emprise et avança... Jusqu'à qu'elle manque de peu de tomber ! Je m'étais immédiatement rapproché d'elle, les bras en avant, pour être prêt à la retenir. Au final, elle ronchonna et je reculai. Madame n'avait pas besoin d'aide, très bien. Je me retournai et mettait un peu d'ordre dans la salle de bain. Je jetai les cotons sales, et rangeai la solution dans le placard. Je lui sortis une serviette de bain que je posais sur l'évier. Je me rapprochai à nouveau de la cabine de douche quand elle eut besoin de moi pour attraper le pommeau. Une fois, chose de faite, je tournai les talons pour la laisser se laver seule.
Je quittai donc la salle de bain, avec ses habits sales et abîmés dans les mains. Je partis directement les mettre dans la machine à laver, avant de me diriger jusqu'à la chambre de ma colocataire Frankie. Oh si je lui empruntais deux trois fringues pour Lera -c'est sa meilleure amie, non ?- ça ne devrait pas la gêner. Je pris donc une sorte de leggins pantalon, à vrai dire j'y connaissais pas grand chose en mode de filles... Un tee-shirt simple et un pull. Je partis m'installer avec ses vêtements dans le salon, en attendant que Lera donne un signe de vie qu'elle avait fini de se laver, pour que je lui donne les habits propres. |
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