| Sam 25 Mai - 16:18 | |
| Quinn Evans“ you’re not my type, but all your friends are pretty nice.
You know what I mean ”
FICHE D'IDENTITÉ 19 ans Δ études de chimie & physique Δ hétéro Δ célibataire Mon nom complet est Quinncy Bartholomy Evans et j'habite à San Francisco depuis environ 5 ans. Je suis né le 13 décembre 1994 à Seattle, USA et j'entretiens des souvenirs plutôt bons concernant mes jeunes années. Pour moi, le bonheur se résume en un mot: family. Pourquoi ? Eh bien... parce que la famille, c'est tout ce qui compte pour moi, mais vous comprendrez mieux cela en lisant mon histoire. DOSSIER MÉDICAL Physique Δ Poids: 68 kg Taille: 183 cm Vue: ok ! Tatouages: non Maladie: oui*
| Habitudes Δ Tabac: régulièrement/stress Alcool: Lors des sorties Drogue: je fais des prix Sexe: oui Activité physique: -
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*Troubles du sommeil, anxiété [K] | Pseudo: [K] Nationalité: Suisse Âge: 21 Comment as-tu connu POH ? ici S'agit-il d'un scénario? non Multicompte? William & Shawn Personnalité sur l'avatar: Jamie Campbell Bower Code du règlement: :3 Un dernier mot? I feel you.
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[size=10]► <span class="pris">Jamie Campbell Bower</span> ✱ quinn b. evans[/size] |
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| Sam 25 Mai - 16:27 | |
| ❝ 10/08/05 Enfin en vacances tous ensemble ! Ca devenait de plus en plus rare que l’on puisse se retrouver au même endroit, en famille, surtout depuis que Nate avait des envies d’émancipations et passait moins de temps à la maison, alors autant dire que j’étais le gamin le plus comblé qui soit, par le simple fait que mon frère serait à moi pendant deux semaines et que sa petite-amie du moment ne pourrait pas me le monopoliser. Pour retracer rapidement mon histoire, disons je n’ai jamais eu à me plaindre de ma vie, bien au contraire… j’ai toujours été un enfant heureux et même si contrairement à mes aînés, il était plus difficile de nous tenir en laisse, mon cerveau avide de stimulation et moi, mes parents se sont débrouillés comme des chefs pour trouver de quoi nous canaliser. Des trois Evans, je pense d'ailleurs avoir été le plus pénible avec ma mère et mon père lors de ma période "pourquoi". Ouais, vous savez... "pourquoi-ci, pourquoi-ça" - toute la journée, à tel point que le soir, maman me lançait son regard assassin dès qu'elle sentait que j'étais sur le point d'ouvrir ma bouche, ce qui ne suffisait malheureusement pas à me faire taire. Confortablement installé dans mon siège d'avion depuis maintenant près d'une heure, j'avais calé ma tête contre l'épaule droite de Nate pour l'observer jouer à la game-boy, tandis que Julie lisait son magasine de fille à côté de nous. Bouarf, qui est-ce que ça pouvait bien intéresser, ces trucs ? Pas moi, en tout cas (notons que j'étais dans cette période où le but principal de ma vie était de coller aux basques de notre frangin, parce qu'il représentait l'image-même du gars cool et que tout ce qu'il faisait était super intéressant. Avec huit ans de différence entre nous, c'était assez facile pour moi de le prendre comme modèle et je crois qu'il était conscient de son influence). ❝ 20/07/12 Mes yeux fixaient le cercueil qui descendait, lentement mais surement, au fond du trou qui lui était réservé. Voila ce qui nous attendait tous : finir six pieds sous terre, enfermés dans une boite en bois. Au final, peu importait à quel point nous étions fort et courageux de notre vivant, peu importait le nombre de choses accomplies ou non accomplies, puis-ce que nous allions terminer notre chemin dans le sol, à nous faire manger par les insectes… peu importait… qu’est-ce qui importait ? C’est exactement ce que j’étais en train de me poser comme question alors que l’un des collègues de feu mon père entamait un discours relatant les qualités de son compagnon qui nous avait quittés trop vite. Je ne l’entendais même pas, vous savez… j’étais bien trop perdu dans mes pensées pour écouter ce que ce type avait à dire et bien trop triste aussi pour lever les yeux du cercueil dont je ne pouvais me détacher. Tout ce dont je me souviens, après ça, c’est la main de ma mère qui s’est posée sur mon épaule pour me rappeler que je devais aussi dire un petit mot personnel. Alors, j’ai commencé à parler, tant bien que mal, de ce que j’avais sur le cœur... mais moi, je prenais cette obligation comme une punition, comme une véritable torture psychique… car tout ce que je voulais, c’était le droit de rester silencieux pour pouvoir canaliser mes émotions de mon mieux et non pas les exprimer publiquement. Je peux vous dire, après coup, que ce fut le plus grand raté de mon histoire, de ce point de vue-ci… À la moitié de mon petit speech, à peu près, je me rappelle avoir relevé la tête pour observer tous les gens présents pour les funérailles et je me rappelle de l’air indescriptible sur chacun de leurs visages. Qu’est-ce qu’ils attendaient de moi, au juste ? Qu’est-ce qu’ils attendaient ? Était-ce simplement de la politesse ou y avait-il un peu de compassion de leur part ? Étaient-ils attristés, eux aussi ? Les questions se bousculaient de plus en plus dans mon esprit et c’est ce qui m’a poussé à refermer la bouche pendant près d’une dizaine de secondes, juste pour « décrypter » les gens autour de moi. Bilan : ils semblaient tous soit abattus, soit de marbre… et ça, je ne le comprenais pas. Alors, j’ai simplement lâché mon papier et ai agrippé mes cheveux d’une main, d’un air furieux, avant de me mettre à hurler pour réveiller ces esprits engourdis. « MON PÈRE EST MORT D’UN PUTAIN D’ACCIDENT DE VOITURE ! QU’EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ PAS LA-DEDANS ? IL REVIENDRA PAS AU BOULOT, DEMAIN ! IL REVIENDRA JAMAIS À LA MAISON ! IL REVIENDRA JAMAIS AUX FÊTES ! IL VERRA PAS SES PETITS-ENFANTS ET POURRA JAMAIS LES PRENDRE DANS SES BRAS ! CA PEUT ARRIVER A N’IMPORTE LESQUEL D’ENTRE-NOUS DU JOUR AU LENDEMAIN, QU’EST-CE QUE VOUS… » Ce sont mes sanglots qui m’ont empêché de continuer, et sans l’intervention de mon frère, j’aurais sans doute fini à genoux sur le sol, car mes jambes, presque aussi fines que celles de Julie, ne me soutenaient plus. J’étais achevé. Peut-être pas autant que ma mère, mais pour moi, c’était tout comme et je ne m’en suis toujours pas remis au jour d’aujourd’hui. ❝ 21/12/12 " Aujourd'hui, je confirme, c'est bel et bien la fin du monde. Ma mère a recommencé à faire sa crise -_- " J’ai toujours été un bon garçon, toujours, et sur ce point, personne n’osera me contredire… néanmoins, après le décès de mon père, je me suis retrouvé seul en compagnie de ma mère, à la maison, et là, les choses se sont compliquées du point de vue de mon attitude. Si vous ne savez pas ce que c’est que d’être quotidiennement au contact d’une personne qui a perdu son compagnon de vie, je peux vous assurer que vous n’avez en tout cas pas envie de le découvrir. Même si j’aime sincèrement ma maman, j’en suis rapidement arrivé à un point où je ne pouvais tout simplement plus supporter de me retrouver dans la même pièce qu’elle, parce qu’elle m’étouffais. J’avais 18 ans et pourtant, elle a commencé à agir vis-à-vis de moi comme si j’étais à nouveau un petit garçon de 10 ans, fragile, insouciant et profondément ancré dans une relation fusionnelle à ses parents. Je ne suis pas stupide, je comprends très bien qu’elle avait besoin de décompenser sa perte en se rattachant à quelqu’un, mais à mon âge, je n’avais pas spécialement envie de passer mes journées avec ma mère, d’autant plus que ses sautes d’humeurs étaient ravageuses et très culpabilisantes, pour elle tout comme pour moi. Après deux mois, j’en suis arrivé au point où je ne savais même plus comment m’adresser à elle sans avoir une boule à l’estomac, de peur qu’un mot ou une tournure de phrase la fasse entrer dans une crise hystérique, suivie de pleurs, puis d’excuses en même temps que les pleurs. C’était dur, parce que j’étais moi aussi effondré, mais que par la force des choses, on me demandait d’agir comme un point d’appui pour un adulte, ce que je n’avais encore jamais expérimenté, puis-ce que j’ai toujours été « le petit ». Mais maintenant, je devais être l’homme de la maison, un point c’est tout, personne ne m’avait demandé mon avis. Oh, oui, dites moi donc que ce n’était pas mon rôle, allez, improvisez-vous psychologues de quartier pour me déresponsabiliser un peu, je vous écoute ! Mais oui, volontiers, prenez ma place, je vous en prie, occupez-vous de ma mère, je ne demande que ça. C’est facile de spéculer lorsqu’on n’est pas dans la situation-même, mais beaucoup plus difficile d’y être acteur. Ca m’a demandé énormément d’énergie mentale de supporter le poids de la dépression de quelqu’un d’autre et pour m’échapper un peu de tout ça, j’ai multiplié les sorties de nuit, ce qui a complètement déréglé mon horloge interne et m’a poussé à compenser les heures de sommeil perdues pendant les cours. Oh, oui, le bulletin de résultat n’a pas été brillant, au premier semestre… moi qui étais généralement un excellent élève, je n’ai obtenu la moyenne que dans une seule branche, alors que toutes les autres avaient coulé significativement. Peut-être était-ce quelque chose de mauvais, mais au final, ça a fait prendre conscience à ma mère de ce qui se passait dans ma tête et elle a peu à peu retrouvé une attitude plus équilibrée vis-à-vis de moi tout comme elle s’est décidée à aller chez le psy, dans un effort pour arranger les choses à la maison. Problème ? Eh bien oui, évidemment qu’un problème avait émergé ; j’étais devenu intenable et généralement angoissé pour tout. Un rien me mettait en état d’alerte, les frustrations me faisaient parfois hurler, même pour des choses bénignes et au fond de moi, j’avais comme un besoin de me venger pour ce que maman m’avait fait « subir ». C’était ma crise d’adolescent, arrivée un peu en retard mais bien présente, et ça, elle n’a pas été capable de le gérer à elle seule, alors on a trouvé un arrangement : j’allais vivre chez mon frère à partir de mi-mai. Et mi-mai, je l’ai attendu comme un enfant attendait sa fête d’anniversaire… oh, oui. ❝ Actuellement Je revis, damn it ! Ces deux dernières semaines ont été une véritable libération pour moi, d’autant plus que je suis bien content de retrouver Nate à San Francisco. Avec lui, j’essaye d’être plus sage parce que je suis reconnaissant qu’il ait accepté que je vive chez lui, mais c’est de toute façon plus simple qu’avec ma mère, puis-ce qu’il ne m’énerve pas dès qu’il a le malheur d’ouvrir la bouche, ce qui est un avantage non-négligeable, n’est-ce pas ? Bref, voila… en ce moment, les choses vont mieux pour moi, le plus dur est derrière, mais il y a deux ou trois trucs dont je me peux pas vraiment parler qui se sont mis en place depuis que j’ai commencé mes sorties nocturnes… notamment mon petit jeu avec les produits chimiques qui m’amuse beaucoup et me rapporte même de l’argent, vu que j’ai trouvé comment synthétiser de la méthamphétamine pour pas trop cher, ainsi que quelques potes pour la revendre. Et ça marche bien ! On nous dit que c’est dangereux, mais je n’ai jamais eu de problèmes jusqu’à présent, mis-a-part que les sous pour m’acheter les pièces qui me permettent de construire des gadgets électroniques sont gagnés au noir. Ouais, avoir un cerveau qui fonctionne… c’est vraiment coolos, et je rigole bien quand je vois des amis qui galèrent pour se faire engager chez Mcdonalds, alors que je touche plus de pognon qu’eux en jouant à l’alchimiste. De quoi, si on m’attrape ? Aucun risque, je fais attention, voyons… |
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