Sydney marchait avec nonchalance dans sa maison, pieds nus en soupirant. Son regard se posa sur l'une des nombreuses photos posées au-dessus de sa cheminée. Il sourit assez bêtement devant la photo prise il y a quelques années déjà et était toute simple. C'était juste lui et Cameron qui souriaient en face de l'objectif et pourtant il l'aimait bien. Il pensa vaguement à ce qui s'était passé il y a trois semaines déjà. Le jeux homme aux cheveux bouclés se rappela qu'il s'était réveillé toute chose et cela avait du lui prendre plusieurs minutes avant de se souvenir plus ou moins bien de tout ce qui s'était passé. Sydney sourit à nouveau mais son sourire se transforma rapidement en grimace alors qu'il sentait sa tête tourner. Cela faisait exactement cinq jours qu'il n'avait pas touché à n'importe quelle drogue, de même pour l'alcool. En fait, c'était assez facile de ne plus boire, il ne ressentait pas du tout l'envie d'aller s'assoir au comptoir de n'importe quel bar et se filer plusieurs bouteilles. C'était déjà ça. Pour la drogue, c'était une autre histoire. Il n'en prenait pas tous les jours et ça lui parut donc assez facile au début. Sydney avait entendu que c'était vraiment très dure la première semaine, mais lui était fier de lui car il pensait qu'il gérait. Ce n'était pas le cas et depuis avant hier, le besoin se faisait de plus en pressent. Il n'arrivait plus à se concentrer et foirait tout ce qu'il entreprenait. Il arrivait vraiment à bruler une omelette, lui qui était chef cuisinier. D'ailleurs aujourd'hui était le troisième jour où il n'était pas parti au travail. Il en comptait de même en ce qui concernait la dernière fois qu'il avait vu Scott. Sydney se sentait tellement irritable et pathétique qu'il ne sentait plus la force d'aller voir son propre fils. Il lui manquait comme pas possible, et dire qu'il avait l'habitude de passer plusieurs heures avec lui chaque jour. Tandis qu'il y pensait, son téléphone fixe sonna. Un nouveau soupir et il répondit. "Hope! J'ai l'impression que ne te rends plus compte que tu as un fils et des parents." C'était sa mère dont la voix incroyablement aigüe criait au téléphone. Il détestait qu'elle l'appelle par son deuxième prénom. Sydney raccrocha rapidement après quelques minutes en promettant qu'il viendrait demain.
Sydney se dirigea vers la cuisine, il n'avait rien avalé depuis hier et voulait se faire quelque chose à manger. Ses mains tremblaient alors qu'il sortait une poêle de son placard. A peine avait-il commencé à réfléchir à ce qu'il devait préparer qu'il eut à nouveau mal à la tête. Ce fut la fois de trop, le jeune homme grogna en s'accroupissant vers la placard le plus bas. Quelques minutes après, Sydney était assis à même le sol dans son salon, les jambes négligemment allongées devant lui après avoir poussé la table plus loin. Il avait tout à portée de main, sa poudre, sa seringue, son demi citron et son stéricup...Il hésita un petit instant mais se dit qu'il était trop faible et qu'il n'y pouvait rien. Sa seringue était finalement prête. Une nouvelle hésitation alors qu'il cherchait une veine. Il ne voulait surtout pas toucher à son avant-bras. Depuis toutes ces années, il faisait attention à ne jamais avoir de cicatrices à cet endroit là, pour au moins pouvoir retrousser ses chemises sans avoir honte. On ne pouvait pas en dire la même chose pour son bras. Il avait sa seringue dans la main droite quand on sonna à la porte. Son cœur battait incroyablement fort dans sa poitrine. Sydney fit le mort mais on continua à sonner. Bon, il allait devoir aller voir qui c'était, il lança un regard désolé vers sa seringue et se releva. Il portait un pantalon de survêtement vert et vieux polo noir. C 'était bien loin de l'image soignée qu'il abordait d'habitude. Il resta quelques secondes devant la porte, il sentait le parquet froid sous ses pieds. Il ouvrit la porte et se figea en voyant la personne devant lui. Il était mal barré. "Cameron." Sydney se mordilla la lèvre inférieure nerveusement. Ce n'était vraiment pas le bon moment.
Aujourd'hui j'avais décider d'aller voir Syd. Mon petit ami. Cela me faisais toujours quelque chose que je disais ou pensais ça tellement c'était incroyable. Cela faisait trois semaines, trois semaine ou j'avais repris ma vie en main réellement. Enfin. Et tout ça c'était grâce à une seule personne. Ma moitié, Sydney. Il avait vraiment tout changer en un rien de temps et jamais je ne le remercierais assez pour tout ce qu'il avait fait pour moi, même si il ne le savait pas. J'étais vraiment heureux même si plusieurs choses devaient être régler des deux cotés. Mais je ne m'en faisais pas sinon je n'arrêterais pas. Je savais qu'un jour ou l'autre tout rentrerait d'en l'ordre. Cela prenait du temps. J'étais confiance, peut-être même un peu trop. Je ne voulais pas commencer à devenir paranoïaque Cela n'arrangerais rien. Au contraire. Alors je prenais mon mal en patience. J'espérais vraiment que out irait bien par ce que jamais je n'étais été aussi moi-même depuis longtemps. J'aimais Sydney et je serais capable de tout pour lui. J'étais totalement à lui. Mes sentiments étaient vraiment fort et cela me faisait un peu peur.
Aujourd'hui, je ne travaillais pas. Je comptais en profiter pour la passer avec mon fils et voir si je pouvais voir Sydney car il me manquait à chaque seconde passé sans lui. Je m'occupais de mon fils lorsque le téléphone sonna. J'attrapais le petit garnement et allais répondre. Lorsque j'entendis la voix à l'autre bout du téléphone, je fronçais les sourcils. Pourquoi est ce que la mère de Sydney m'appelait. Ma surprise passé j'engageais la conversation. Elle semblait vraiment inquiète et même un peu en colère. Je la rassurais sachant bien comment était Syd. Je lui proposais de passer prendre Scott et d'aller ensuite chez son fiston adoré pour vérifier que tout aller bien et qu'elle soit rassurée. Je raccrochais, me disant qu'elle se faisait surement du soucis pour rien par ce que je pensais bien que Syd m'aurait appeler si cela n'allait pas. Il savait que je serais toujours là pour lui. Même si c'était pour aller le chercher dans un bar. Je souris en repensant à la nuit ou nous étions devenus plus que des amis. « Allez Andy, on va allait chercher Scott et ensuite, on va voir Sydney ! » Lui dis-je en souriant. Il s'agita dans mes bras, heureux comme tout comme à chaque fois que je parlais de Scott ou de Sydney. Il les adorait et cela me comblait. J'allais dans sa chambre lui mettre ses chaussure et une veste. Une fois cela fait, j'attrapais mes affaires et on était partit. J'installais bien comme il faut Andy dans son siège auto avant de prendre place devant le volant. Je mettais le contact et j'allais d'abord direction la maison des parents de mon petit ami pour récupérer Scott. J'espérais que ma petite surprise ferait plaisir à mon homme. Je rassurais la maman de Syd en lui disant que je prenais les choses en main et qu'il n'y avait surement pas de quoi s'en faire. Scott monta dans la voiture et on partit tout les trois direction l'appartement de Sydney.
Quelque minutes plus tard on était arriver à destination. Je me garais et laissais Scott sortir pendant que je détachais Andy. Je le faisais sortir et il rejoignit directement son super copain/grand frère un peu plus loin sur le trottoir. Je fermais la voiture et les rejoignais en souriant. On monta alors tout ensemble jusqu'à l'appartement de mon petit-copain. Les petits se cachèrent pour lui faire encore un surprise. Je souris. Ils étaient si mignon tout les deux. Je sonnais. Pas de réponse. Je continuais de sonner. Puis, enfin, la porte s'ouvrit sur Sydney. " Cameron. " Dit t-il simplement. Je le regardais un peu et je sus que quelque chose se passait. Il n'était pas comme d'habitude. Il se mordilla la lèvre. Soudain, les deux garçons sortirent de l'ombre tout souriant. Scott fonça vers son père et Andy fit son timide même si je savais que cela ne durerait pas longtemps. Je souris même si je me posais beaucoup de question. On semblait vraiment le dérangé. Plus je le voyais et plus je me demandais si sa mère n'avait pas raison et que quelque chose n'allait vraiment pas. Bon dieu j'espérais que non. « Salut. Je me suis dis qu'on allait te faire une petite surprise ! » Expliquais-je en souriant, le regardant les yeux.
Quand il vit qu’on continuait de sonner, Sydney dut bien se rendre à l’évidence qu’il devait absolument aller voir qui était de l’autre côté. Il s’étira en se levant alors qu’il se demanda vaguement qui cela pouvait bien être. L’image de sa mère passa rapidement dans sa tête mais il l’éloigna rapidement, n’y croyant pas vraiment. Il avait raison puisqu’après s’être trainé jusqu’à la porte ce fut le beau visage de Cameron qui s’afficha devant ses yeux. Il souffla simplement son prénom en le regardant dans les yeux, ne sachant pas trop quoi dire de plus. C’est là qu’un mini boulet de canon fonça dans ses jambes, le jeune homme fronça les sourcils de surprise avant de baisser les yeux, il les écarquiller n’arrivant pas à croire que c’était son fils. Il le souleva pour qu’il soit à sa hauteur pour l’embrasser et le serrer doucement contre lui. Sentir le petit corps chaud de Scott tout près lui fit un effet incroyable. Il sentit presque totalement bien…presque. « Ça va mon bébé ? » demanda-t-il et le garçon lui fit un beau sourire en hochant de la tête. Sydney osa presque penser qu’il aurait du amener son fils plus tôt à ses côtés pour se sentir mieux et réussir à vraiment gérer tout ça. Il reposa Scott au sol et ce dernier se dirigeait déjà vers l’intérieur de la maison.
Sydney put alors voir qu’il y avait aussi le fils de son petit-ami, l’enfant était timidement en retrait. Le cuisinier s’accroupit au sol, essaya de limiter du mieux qu’il put les tremblements de ses jambes et ouvrit les bras en souriant. « Tu ne viens pas me dire bonjour bonhomme ? » fit-il doucement. Andy finit par sourire et s’approcher de lui pour avoir son câlin et le jeune homme déposa un baiser sur le haut de son front. A peine desserra-t-il son étreinte qu’il pu entendre Scott prononcer le prénom d’Andy pour qu’il vienne près de lui. Son fils semblait en bonne voie pour devenir aussi possessif que lui. Il se releva et soutint pendant quelques secondes le regard de Cameron qui était ancré dans le sien. Il savait qu’il n’avait peut-être pas du trop en donner l’impression mais il était vraiment heureux de voir le brun. En même temps, comment pouvait-il en être autrement ? On parlait quand même de l’homme dont il était fou amoureux depuis…depuis il ne savait plus combien tant cela semblait lui remonter à loin. « Salut. Je me suis dis qu'on allait te faire une petite surprise ! »Il eut un timide sourire, Cameron n’allait surement pas être fier de lui, pensa-t-il rapidement. Sydney fit deux pas en avant pour s’approcher de lui et déposa un chaste baiser sur les lèvres de son petit-ami tout en serrant sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. Ses lèvres dévièrent vers l’oreille de son ainé. « Salut. Tu m’as manqué ! » S’exclama-t-il et cela était tellement vrai. Il se décala et lâcha la main de Cameron. « Entre » dit-il alors qu’il laissait la place libre, restant en retrait pour fermer la porte quand son petit-ami entrera. Il fixa la silhouette du brun qui s’éloigna et sourit, il était tellement heureux d’avoir réussi à sortir avec lui. Il ferma la porte et jura à voix basse contre sa main tremblotante posée sur le poignée. Il n’arrivera jamais à rien comme ça, il se sentit si pathétique. Alors qu’il se tournait lentement, une pensée traversa comme l’éclair son cerveau : sa seringue et tout le reste. Il courra rapidement jusqu’au salon, Cameron était déjà là et les deux enfants étaient accroupis dans un coin à se raconter il ne savait trop quoi. Il marcha jusqu’au canapé et poussa le tout du bout du pied sous le ce même canapé et lançant un doux sourire à Cameron comme pour couvrir ce qu’il faisait. Sydney se dit qu’il finira bien par trouver un moment d’inattention pour prendre la seringue après de sous le canapé et la jeter…hum, ou au moins la mettre de côté, parce qu’il était absolument sûr qu’il finira par s’injecter cette dose. « Je suis vraiment content de vous voir, c’est une très bonne idée que tu as eu Cam’ » Cela aurait été parfait si tu avais tardé à venir d’au moins une demi-heure et m’avait donc laissé me piquer tranquillement, aurait-il voulu continuer de dire. Mais il n’était assurément pas suicidaire et c’était donc évident que tout cela se passa juste dans sa tête et il resta plutôt là à sourire comme le dernier des idiots en se passant une main dans ses cheveux. Il les avait coupés il y a quelques jours et ils étaient maintenant vraiment tout courts.
Sydney voulait donner l’impression de quelqu’un qui était bien, vraiment, mais avec son petit-ami qui le connaissait mieux que quiconque, ça allait s’avérer particulièrement difficile. Il entendit les rires de Scott et Andy qui étaient dos à eux et parlaient, tous les deux ne semblaient pas du tout faire attendre à eux. Il profita alors de ce moment pour s’approcher à nouveau de Cameron et il enroula ses bras autour de son cou et le serra contre lui aussi fort qu’il pouvait. « Je t’aime Cam’ » Il ne savait pas trop mais il avait ressentit le besoin de le lui dire, il ne pensait pas qu’il y ait quoi que ce soit derrière ce geste. C’était juste ce genre d’envie irrépressible qu’on pouvait avoir des fois. Il essaya de ne pas être trop brusque alors qu’il se dégageait de cette étreinte. Il finit par aller s’assoir sur le canapé et regarda Cameron en tapotant la place vide à côté de lui. Il ne pouvait pas décrire à quel point il était heureux de voir l’homme qu’il aimait. Il sentait des papillons dans son ventre et c’était autant de bonheur que d’appréhension.
Lorsque j'avais décidé de faire une petite surprise à Sydney, je ne m'étais pas attendu à ça du tout. Il semblait content mais légèrement absent aussi. C'était très bizarre à décrire. J'espérais que ce n'était rien de grave mais je ne pouvais m'empêcher de penser au pire et à me faire des scénarios dans ma tête. Je voulais tellement qu'il aille bien. Bien sur je savais qu'il avait des problèmes de dépendance mais on en avait parler et je lui avais promis mon aide. J'espérais que je me faisais des idées par ce que j'avais amener avec les enfants et je ne voulais qu'ils assistent à une dispute ou quelque chose dans le genre. Heureux de voir son père, Scott ne mit pas long avant de foncer dans ses bras. Je comptais sur lui pour faire en sorte que Syd retrouve le sourire. Je savais combien il comptait pour Syd et que comme moi avec Andy, il serait capable de tout pour que Scott soit heureux. Je souris. J'avais réussis mon coup. Mon homme avait l'air vraiment surpris de voir son fils. Syd prit son fils dans ses bras et lui faire un bisou. Je les regardais, touché. Je voulais vraiment faire en sorte que Syd puisse avoir Scott avec lui. C'était injuste de le de privé de sa présence même si il y avait des raisons à ça j'en étais conscient. « Ça va mon bébé ? » Demanda t'-il au petit garçon qui sourit avant de hocher vivement la tête. Voilà pourquoi je l'avais amener par ce qu'ils se rendaient heureux mutuellement. Sydney ne pouvait pas vivre sans son fils et je ne pouvais pas vivre sans lui. J'avais tellement eu peur de la réaction de Scott mais en faite tout c'était bien passé, pour mon plus grand bonheur. Il reposa Scott sur le sol qui s'empressa de se faufiler dans l'appartement. Ensuite, Syd remarqua qu'il y avait Andy tout près de moi qui faisait son timide. Monsieur mon fils était plutôt faire pour faire craquer les gens avec son petit minois d'ange. Il s'accroupit près de nous et ouvrit ses bras en souriant. « Tu ne viens pas me dire bonjour bonhomme ? » Bien sur, monsieur Andy ne tarda pas à aller dans les bras de Syd. Je roulais des yeux en riant doucement. Quel comédien je vous jure ! Mon fils eut droit à un bisous et dès que Syd le relâcha, il s'enfuit dans l'appartement rejoindre son grand copain Scott qui l'appelait. « Mon fils est un vrai comédien je te jure ! Il fait le timide mais c'est que du cinéma. » Me plaignais-je en secouant la tête alors que mon Syd se remettait debout.
Quand il fut debout, nos regards se croisèrent et comme à chaque fois des petits frissons parcoururent mon dos. Je le regardais, sans jamais me lasser. Il était si beau, même si il avait un peu les traits tirés. Je l'avais dans la peau et je serais capable de tout pour lui. Il m'avait fallu des années pour me rendre compte de mes sentiments mais là ils étaient plus fort que jamais. Je lui disais quelque mot en guise de salut. J'étais comme un gamin quand j'étais avec lui. Il fit un petit sourire avant de faire quelques pas vers moi. Je ne le quittais pas des yeux. Je lui souris doucement et il vient déposer ses lèvres sur les miennes chastement. Je souris un peu plus le regardant toujours. Il enlaça ensuite nos mains. Être à ses cotés me faisais du bien. « Salut. Tu m’as manqué ! » S'exclama t-il. Je le regardais, serrant sa main dans la mienne. « Tu m'a aussi manqué. T'a pas idée … » Lui dis-je en soupirant. Je crois que j'allais avoir du mal à me passer de lui. C'était grace à lui que j'avais retrouver mon vrai moi. J'avais besoin de lui pour ne pas replonger comme il avait besoin de moi pour plusieurs choses. « Entre. » Me dit t-il en s'écartant de la porte pour me que je puisse entrer. Je ne me fais pas prier et le suis à l'intérieur. J'avançais jusque dans le salon ou les deux garçon faisait leur truc. Enfin Scott dictait et Andy suivait, tout content. Je les regardais, attendis puis je fonçais les sourcils en voyant Sydney arrivait au salon en courant. Il se remit à marcher pour aller jusqu'au canapé. Son comportement était vraiment très bizarre et je dois dire que cela m'inquiéter un peu. Mais bon j'avais peur de me faire encore des idées ... il me fit d'ailleurs un sourire.
« Je suis vraiment content de vous voir, c’est une très bonne idée que tu as eu Cam’ » Me dit t-il. Je souris, content de moi et de ma bonne idée. J'étais le plus heureux des hommes si il était heureux. Et franchement, je n'aurais rien faire d'extraordinaire. Je m'étais dis que j'aurais aimé qu'on fasse un truc pareil pour moi. « Merci … Je me suis dis que ça te ferais du bien et j'avais surtout très envie de te voir, je ne le cache pas. Et puis on est aussi super content de te voir nous aussi ! Surtout Scott. Il était super content de te faire la surprise. C'était super mignon à voir … » Dis-je en souriant, le regardant.
Après s'être regarder dans le blanc des yeux un petit moment, Sydney vint me rejoindre pour mon plus grand bonheur. Les enfant eux ne faisaient aucunement attention à nous. Ils jouaient tout les deux, Scott veillant sur Andy. Il enroula ses bras autour de mon cou et j'entourais sa taille tendrement. « Je t’aime Cam’ » Me dit t-il en me serrant plus fort. Et là je sus qu'il y avait quelque chose. Non pas que son je t'aime n'était pas sincère mais je sentais que cela cacher quelque chose. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert, même mieux, et tout mes signaux me disait que quelque chose clochait même si j'ignorais jusqu'à quel point … Je le serrais à mon tour, silencieux. Je souris légèrement. « Je t'aime aussi Syd … » Soufflais-je dans ses bras. Cela me faisais encore bizarre de le lui dire. Je restais un moment dans ses bras, pensif. Peu être un peu trop mais qu'importe. Je le relâchais et le regardais. « Tu es sur que ça va ? … Je te sens bizarre depuis qu'on est arrivés. Un problème au boulot ? » Tentais-je de deviner ce qu'il le mettait dans cet état. « Tu sais que tu peux tout me dire … On s'est promis de s'entraider tu te rappelle donc si jamais t'a un problème, j'espère que tu sais que tu peux venir m'en parler. » Lui rappelais-je avant de lui donner un furif baiser.
Sydney était conscient du fait qu'il n'était pas au mieux de sa forme, après des minutes de calme, les tremblements de ses mains et parfois jambes reprenaient; idem pour les maux de tête. D'ailleurs, il profita d'un moment où son corps ne le trahirait pas pour pouvoir prendre la main de Cameron dans la sienne et l'embrasser avant de lui dire qu'il lui avait manqué. Cela faisait quelques petits jours qu'il ne l'avait plus vu après tout. Et si cela ne tenait qu'à lui il aurait voulu pouvoir l'avoir à ses côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre. " Tu m'a aussi manqué. T'a pas idée … " lui répondit son petit-ami en soupirant et Sydney lui sourit, heureux. Il le fit rentrer dans la maison et se souvint alors de la seringue qui était restée dans le salon, libre à la vue de tous et c'est pour cela qu'il accourut jusqu'au salon. Il caché tout le petit matériel sous le canapé et accompagna le tout par un sourire qui avait pour but de ne pas faire naitre de doutes dans le cerveau de Cameron. Il se sentait vraiment nul de faire mais il savait qu'il se sentirait encore pire s'il venait à avouer à son meilleur que, finalement, c'était vraiment difficile quand on voulait décrocher pour de bon. Il était déjà passé par des centres de désintox, un peu plus jeune, ça marchait au début et il reprenait par la suite. Il avait fini par abandonner en se disant que c'était juste parce qu'il n'avait pas une raison suffisante qui le pousse à arrêter puisqu'après tout il avait plus ou moins fini par se faire à l'idée de ne pouvoir voir son fils que quelques heures par jour. Mais maintenant qu'il avait trouvé une autre raison qui était que Cameron puisse être fier de lui et surtout qu'il ne finisse pas par avoir honte de sortir avec un junkie, il se rendait compte qu'il n'y arriverait jamais. Il se voyait déjà baisser les bras.
Sydney réfléchissait à tout ça alors qu'il félicitait son petit-ami de l'idée qu'il avait eut de venir à la maison avec les enfants. « Merci … Je me suis dis que ça te ferais du bien et j'avais surtout très envie de te voir, je ne le cache pas. Et puis on est aussi super content de te voir nous aussi ! Surtout Scott. Il était super content de te faire la surprise. C'était super mignon à voir … » Sydney sourit à son tour en baissant les yeux. Cameron avait raison, cela lui faisait vraiment du bien de voir des personnes auxquelles il tenait réunies près de lui. Il avait tout autant eu envie de voir Cameron aussi, la preuve c'est qu'il s'arrêter à chaque qu'il se retrouvait devant l'une des photos d'eux deux dans la maison pour la fixer. "Je n'ai pas pu voir Scott ces derniers jours, j'avais peur qu'il finisse par me bouder." avoua-t-il à voix basse alors qu'une légère grimace s'afficha sur son visage. Heureusement, son fils ne semblait pas être du genre rancunier comme il s'était comporté normalement avec lui, toujours aussi souriant et câlin. En même temps, il lui avait semblé impossible de risquer d'être seul avec Scott dans l'état où il était, ne sachant pas quand un accès de colère pourrait pointer le bout de son nez alors qu'il était en manque. Bien qu'il était d'une nature très, voire trop, calme ce qui aidait pas mal dans cette situation.
Quelques petites minutes après, mes bras de Sydney était autour du cou de son homme et il lui chuchotait qu'il l'aimait. Il sentait les bras de Cameron sur sa taille alors qu'il le serrait un peu plus fort contre lui; et c'était la plus délicieuse des sensations. « Je t'aime aussi Syd … » C'était drôle à quel point ces court mots lui faisaient de l'effet bien que du temps ait passé depuis la première fois où Cameron le lui avait dit. Pourtant il avait toujours cet agréable frisson et cette petite boule de bonheur qui se formait à l'intérieur de lui quand il les entendait, comme si c'était la première fois. D'un certain côté c'était tant mieux parce qu'il n'avait pas envie que tout ça se transforme en simple routine, banale. Il s'avança vers le canapé pour s'y assoir et tapota la place près de lui dans une invitation muette pour Cameron vienne à ses côtés. « Tu es sur que ça va ? … Je te sens bizarre depuis qu'on est arrivés. Un problème au boulot ? » Sydney se mordit la lèvres inférieur, c'était dit et il savait bien qu'ils finiraient plus ou moins rapidement par y arriver, son petit-ami le connaissait mieux que quiconque après tout. "Non." souffla-t-il simple, il n'avait pas de problème au bureau. « Tu sais que tu peux tout me dire … On s'est promis de s'entraider tu te rappelle donc si jamais t'a un problème, j'espère que tu sais que tu peux venir m'en parler. » Évidemment, tout cela il savait très bien. S'il ne faisait pas confiance à l'homme qui était en même temps son meilleur ami et son petit-ami, à qui le ferait-il ? L'anglais ferma les yeux une seconde alors que Cameron l'embrassa rapidement. "Je n'ai pas de problèmes au boulot, ne t'en fais pas...Je n'y suis plus allé depuis trois jours de toute façon." finit-il par dire en haussant légèrement les épaules. Il jeta un regard vers les enfants et se rendit finalement compte qu'ils jouaient avec des petites voitures que Scott avait du prendre avec lui dans son sac. C'était donc pour ça qu'ils ne faisaient aucunement attention aux deux adultes. Sydney se passa la main dans les cheveux. Stupide manie, surtout quand on pensait au fait qu'ils étaient maintenant trop courts pour un tel geste. Il fixa ses pieds nus pendant quelques temps, au moins il ne risquait pas de se les salir tellement le sol était propre. Il ne savait que faire de ses journées et avait donc passer beaucoup de son temps à frotter et laver le sol avec beaucoup d'ardeur. "Je voudrais que tu sois fier de moi Cameron, tu sais. Je ne veux pas qu'un jour tu aies honte de sortir avec moi en te disant que ton copain est un toxicomane." Il eut une moue boudeuse. Sydney parlait toujours à voix basse en fixant tout sauf le principal concerné par ces paroles.
C'était vraiment bizarre. Quand je voyais Syd, rien ne m'échapper. Je le connaissais mieux que personne d'autre. Il ne pouvait pas avoir des secrets avec moi car il savait que je le saurais si il ne me disait pas tout. Je le connaissais vraiment par coeur. Cela faisait si longtemps qu'on était amis et maintenant ce n'était pas autant qu'il n'ait plus de secret pour moi. Et là, en le regardant, je sentais bien qu'il ne me disait pas tout. Il était bizarre, secret. J'essayais de me dire que je n'avais pas à m'en faire, qu'il allait m'en parler si c'était vraiment grave, après tout il savait bien qu'il pouvait tout me dire et que jamais je ne le jugerais. Peu m'importer ce qu'il faisait. Je l'aimais et je serais toujours là pour lui. Une chose qui me rassura, c'est de voir que j'avais bien fait d'amener les enfants et surtout Scott, Syd semblait aller un peu mieux. " Je n'ai pas pu voir Scott ces derniers jours, j'avais peur qu'il finisse par me bouder. " Je souris. Il était tellement mignon quand il parlait de son fils, il fallait être aveugle pour ne pas voir l'amour inconditionnel qu'il avait pour son fils. Je ne pouvais que craquer encore plus pour lui. « T'en fais pas. Je ne pense pas qu'il t'en veuille. Il sait que tu fais au mieux pour lui ! Et même si il t'en voulait, le fait de te revoir le réjouirait trop pour qu'il te boude. Crois-moi. » Le rassurais-je. C'est vrai, c'était la peur de tout parent : que notre enfant nous en veuille, pour une raison ou une autre, futile ou non. Surtout que la situation de Sydney était loin d'être simple. J'étais déterminé à faire de mon mieux pour faire en sorte que tout aille pour le mieux et que rien ne vienne gâché ce que l'on construisait petit à petit.
Il ne fallut pas longtemps avant que l'on se rapproche. Sydney passa ses bras autour de mon cou. J'étais si bien quand il était près de moi, c'était tellement étrange. Je n'avais jamais imaginé mériter d'être aussi chanceux. Bien sur c'était pas aussi simple que je l'aurais voulu, on avait tout les deux des choses à régler mais je savais qu'on y arriverait. Je lui soufflais alors que je l'aimais et j'étais le plus sincère du monde. Pour qu'on soit mieux et voyant que les petits s'amusaient bien, Syd alla s'asseoir et m'invita à le rejoindre sur le canapé. Je m'assis près de lui et inquiet par son comportement, je lui demandais alors si tout aller bien ou si il avait un problème quelconque, peut-être au boulot. Cela ne me plaisais pas de le voir comme ça, comme éteint. Et il savait qu'il pouvait difficilement me cacher quelque chose. " Non. " Sa réponse un peu sèche et le fait qu'il souffle me surpris. Je le regardais et puis je lui dis qu'il ne devait pas hésité à me parler si il avait un problème, que je ne voulais que l'aider, rien d'autre. Pour le réconfortait alors qu'il fermait les yeux, lasse semblait t-il, je l'embrassais furtivement attendant patiemment qu'il me parle, quand il serait prêt. " Je n'ai pas de problèmes au boulot, ne t'en fais pas...Je n'y suis plus allé depuis trois jours de toute façon. "M'avoua t-il en haussant les épaules, comme si cela n'était rien. Je le regardais, mes yeux écarquillait sous la surprise. Ce n'était pas normal ça. Il avait pourtant l'air d'aimer son job alors pourquoi est ce qu'il n'y était pas aller, et pendant plusieurs jours en plus ? « Mais ? … Tu étais malade ? Je comprend pas Syd … » Dis-je en le regardant, un peu perdu je dois l'avouer. Ensuite, je le sentis partir loin de moi. Je le regardais, ne cherchant pas à le brusquer.
" Je voudrais que tu sois fier de moi Cameron, tu sais. Je ne veux pas qu'un jour tu aies honte de sortir avec moi en te disant que ton copain est un toxicomane. " Continua t-il en parlant à voix basse et sans me regarder. Moi, au contraire, je ne le quittais pas des yeux. Je cherchais à comprendre ce qu'il le mettait dans cet état. Je fronçais les sourcils en l'entendant parler. Je crois que je commençais à comprendre ce qui n'allait pas. Il se croyait incapable de sortir de son addiction. Mais ce n'était pas une chose simple et encore moins une chose rapide. Il fallait du temps. « Écoute moi, je n'aurais jamais honte de toi d'accord ? Peu importe ce que tu pense de toi, ou ce que les gens pourraient dire. Je suis avec toi et sache que je suis fier de toi. Je sais que tu as peur, que tu crois que tu t'en sortira jamais, mais c'est faux. Tu dois te laisser du temps. Tu fais des efforts et c'est déjà beaucoup. On y arrivera, je te le promet. » Je m'approchais de lui et venais poser mon front sur le siens en glissant une main dans sa nuque. J'aurais tellement voulu pouvoir l'aider d'un coup de baguette magique et résoudre tout ses problèmes mais il y avait bien longtemps que je savais que le monde ne marchait pas comme ça, que rien n'était jamais simple dans la vie. C'était comme ça et il fallait bien s'y faire. « T'es pas seul. Jamais je te laisserais tomber. Jamais. » Lui promis-je en souriant tendrement. Je voulais qu'il se sente mieux même si je me sentais inutile au plus haut point.
Je lui avais promis de l'aider et je le ferais, coûte que coûte Il était trop important pour que supporte de le voir comme ça, au prise avec son addiction sans pouvoir rien faire. C'était au dessus de mes forces. Je le regardais sans ciller. « Syd, est ce que tu as replongé ? » Lui demandais-je même si cela me faisais du mal. Je ne voyais que cette explication à son comportement, ou alors au manque.
Il n'y avait pas de doutes, Sydney avait été particulièrement soulagé en voyant que son fils ne semblait même pas lui en vouloir de ne pas être venu le voir ces derniers jours. L'enfant se comportait normalement, comme si la veille encore, ils avaient passé du temps ensemble. Le cuisinier leva les yeux vers son petit-ami avant de lui faire signe de venir s'asseoir à ses côtés, Cameron fut rapidement près de lui et il se rapprocha de lui doucement. Il ne dit rien au début quand il lui demanda si quelque chose n'allait pas. Il répondit simplement par la négative. Il savait que Cameron serait toujours là pour lui, à l'encourager, à couvrir ses arrières, à corriger ses erreurs et croire en lui sans jamais le juger. Le jeune homme ne pouvait dire à quel point c'était soulageant et agréable de savoir qu'il y aurait toujours quelqu'un avec lui, qu'il ne serait jamais tout à fait seul. Il n'arrivait vraiment plus à soutenir le regard de son petit-ami. Il frissonna en sentant les lèvres de Cameron sur les siennes dans un contact très bref. Il voudrait juste se blottir dans les bras de son ainé et ne jamais en sortir, pour ne plus penser à rien et se sentir complétement engloutit par la présence de son petit-ami.
Il lui avoua un peu honteusement que s'il n'avait pas de problème dans le restaurant c'est parce qu'il n'était même plus allé y travailler dernièrement. Il se demanda vaguement comment ils s'en sortaient là-bas sans lui. Mais il n'y pouvait pas grand chose, dans l'état où il était à présent, il se doutait de pouvoir ne serait-ce que faire la différence entre du sucre, du sel et de la farine. Il ferait surement un carnage en cuisine. Il voyait que Cameron semblait confus par sa déclaration, il était le premier à savoir qu'il adorait son travail. Être chef cuisinier, pouvoir ouvrir son propre restaurent, c'était ce qu'il avait voulu depuis plusieurs années déjà. C'est sûr que quand il allait à son travail, c'était le sourire aux lèvres alors que des dizaines d'idées nouvelles recettes à essayer ou améliorer traversaient sa tête. « Mais ? … Tu étais malade ? Je comprend pas Syd … » Il se contenta à nouveau de bouger la tête de droite à gauche comme pour dire non. Pouvait-on vraiment dire qu'il était malade.
Sydney se sentait lui-même complétement lamentable alors il pouvait imaginer la vision que finirait par avoir son petit-ami sur lui. Il n'avait pas envie qu'il finisse par avoir honte de s'afficher avec, voire seulement de le côtoyer. Bien sûr, Cameron était beaucoup trop gentil pour faire ça, car il savait à quel point cela lui ferait du mal. Mais il avait vraiment peur qu'au fond de lui, il est honte de sortir avec un mec qui n'arrivait pas à régler des problèmes d'addiction qui devaient durer depuis plus qu'une quinzaine d'années peut-être. Sydney ne le regardait pas, ses yeux était baissé en direction du sol mais il pouvait sans mal deviner le regard de Cameron sur sa personne. « Écoute moi, je n'aurais jamais honte de toi d'accord ? Peu importe ce que tu pense de toi, ou ce que les gens pourraient dire. Je suis avec toi et sache que je suis fier de toi. Je sais que tu as peur, que tu crois que tu t'en sortira jamais, mais c'est faux. Tu dois te laisser du temps. Tu fais des efforts et c'est déjà beaucoup. On y arrivera, je te le promet. » Sydney ne put s'empêcher de sourire à ses mots, c'était fou à quel point les mots de son meilleur pouvait lui faire du bien, beaucoup de bien. Il pourrait presque lui faire croire n'importe quoi. Il se sentit se rapprocher de lui et poser son front sur le sien alors qu'une main venait se glisser sur sa nuque. Le jeune homme ferma les yeux en soupirant d'aise à ce contact. Il se sentait en sécurité à chaque fois que Cameron posait la main sur lui. « T'es pas seul. Jamais je te laisserais tomber. Jamais. » Sydney rouvrit les yeux et ancra ses yeux dans ceux de son vis-à-vis et lui sourit timidement. "Merci...Merci pour tout." répéta-t-il, la seule présence du brun lui faisait le plus grand bien.
Cameron continuer de le regarder. « Syd, est ce que tu as replongé ? » Sydney ouvrit grand les yeux. Il se demandait pourquoi il lui posait cette question alors qu'il avait l'impression qu'il connaissait déjà parfaitement la réponse. Il avait tellement envie de reprendre n'importe quelle drogue qu'il se demandait presque pourquoi il voulait arrêter à la base alors que les deux principales raisons étaient là, juste devant ses yeux : Cameron et Scott. La drogue ne le dérangeait pas lui, personnellement. Il avait vécu ainsi depuis très longtemps déjà et savait qu'il se contrôlait assez pour ne pas risquer une overdose un jour, du moins il l'espérait. Il s'éloigna de Cameron et se mordilla légèrement la lèvre inférieur, nerveusement. Il finit par se lever et faire quelques pas jusqu'aux deux petits garçons. Il s'accroupit devant son fils et sentit qu'il aurait presque pu s'effondrer par ce simple geste. Il posa sa main sur l'épaule de Scott pour attirer son regard. "Tu ne voudrais pas aller montrer ta chambre à Andy ?" Scott sembla demander son avis au fils de Cameron avant d'accepter et se lever. "Et va voir dans la cuisine, il doit encore y avoir des cookies." Ajouta le jeune homme. Il vit Scott courir jusqu'à la cuisine, tout souriant, et revenir peu après avec la boite remplie de biscuits. Sydney suivit du regard les deux enfants et s'assura qu'ils montaient les escaliers sans problèmes, la chambre de son gosse étant au deuxième étage.
Il se releva finalement, ses jambes tremblotantes toujours sous son poids. Il se rapprocha de Cameron et vint s'assoir sur ses jambes et se blottir contre lui. "Pas encore." Répondit-il finalement. "Mais j'allais le faire...tout juste quelques minutes avant que tu ne sonnes à la porte. Si tu étais venu un quart d'heure plus tard, j'aurais surement été une bien meilleure compagnie que maintenant." ajouta-il en riant doucement. Certes, il aurait été complément défoncé, mais beaucoup plus souriant et pétillants. Il posa ses lèvres sur l'épaule de Cameron, ce qui lui permit par la même occasion de sentir son parfum. "Ça fait quelques jours que je n'ai plus touché à aucune drogue. J'ai entendu dire que le sevrage seul sans l'aide d'un spécialiste était très difficile...Et ils ont bien raison." Il rit à nouveau dans une tentative vaine d'atténuer le sérieux de la situation. "Je n'arrive plus à rien faire avec mes mains tellement elles tremblent." C'était tout son corps qui tremblait une fois de temps à autres, de toute façon dans la position où il était, Cameron devait facilement s'en rendre compte.
" Merci...Merci pour tout. " Il me remerciait, mais il n’en avait pas besoin. C’était plutôt moins qui devait le remercier car il m’avait en bien des points sauver. Car avant qu’il entre dans ma vie, en tant que petit-ami s’entend, j’étais comme on dit sur une pente descendante et c’était vraiment pas joli à voir. Je commençais à guérir, mais c’était lui qui avait vraiment tout changer pour moi et il ne semblait pas s’en rendre compte. Par sa confiance, par sa foi en moi, il m’avait ouvert les yeux. Il avait eu le courage de m’ouvrir son cœur et cela m’avais fait l’effet d’un électrochoc. Voilà pourquoi j’étais avec lui, envers et contre tous. Jamais je ne pourrais assez le remercier. Ce que je fais pour lui, l’aide et le soutiens que je lui apporte, je le fais en guise de remerciement et sans rien attendre en retour. Je l’aime et je sais qu’on est capable de s’entraider mutuellement. La presque contre lui, j’étais au paradis. J’aimerais ne jamais avoir à bouger. J’ignorais le pourquoi du comment mais ce que je ressentais pour Syd était fort, voir même trop fort pour être sains. Je m’en fichais pas mal. Le plus important pour moi c’est que Syd et les garçons aillent bien, si c’est le cas, tout mon monde peut s’écroulait que je ne vacillerais pas, car ils seraient avec moi. Je le prenais dans mes bras, sentant qu’il en avait besoin. Il semblait préoccupé et je finis par en connaître la raison, ce qui ne fit qu’augmenter mon anxiété.
La drogue. Quel poison. J’espérais que tout ce passe bien pour sa désintoxication, avec mon aide, mais je m’étais trompé, et j’aurais du le savoir. Je m’en voulais de ne pas avoir été là. J’aurais du rester chez lui ou alors le faire venir chez moi. Inquiet, je lui demandais, même si cela me coûter beaucoup si il avait replongé. Je préférais de loin savoir plutôt que de le laisser tous seul dans cette situation précaire et qu’il ne peut pas géré. Hors de question qu’il gère ça tout seul. Il finit par se lever. Je le suis des yeux alors qu’il se dirige vers les enfants. Je pourrais me dire que ce n’était pas la meilleur chose que de laisser traîner un drogué près de mon fils, mais je sais que Syd ne lui fera jamais rien. Je le vous s’accroupir devant Scott et j’attend. "Tu ne voudrais pas aller montrer ta chambre à Andy ?" Oh, je comprend maintenant. Il veut que nous soyons seuls pour qu’on puisse parler tranquillement, entre grandes personnes. Scoot regarde son copain Andy, qui tel que je connais mon fils, ne refuserait pas une tel proposition. D’ailleurs, voilà que Scott accepte. Je souris. On risque pas d’être dérangés. Les deux petit garçons se levèrent, pressé d’aller reprendre leur jeu dans la chambre. C’était vraiment un soulagement pour moi de savoir que Andy s’entendait bien avec Sydney et son fils. "Et va voir dans la cuisine, il doit encore y avoir des cookies." Ajouta mon petit ami et Scott ne mit pas longtemps avant de courir dans la cuisine pour y prendre la boite avant de revenir et d’emmener mon fils dans sa chambre. En papa poule que nous étions, on regarda nos fils montaient les escaliers pour s’assurer que tout aller bien. « Je crois qu’on va pas les revoir de sitôt. » Fis-je remarqué en souriant, histoire de détendre un peu l’atmosphère et de destréssé mon homme. Maintenant qu’ils étaient partie, je regardais Sydney de dos, inquiet pour lui. Il se releva, et il vint vers moi.
Il me rejoignit et s’assit sur mes genoux, se blottissant contre moi. J’aurais vraiment voulu avoir le pouvoir de l’aider mais il n’y avait que lui qui pouvait vraiment faire quelque chose. Moi je ne pouvais que lui donner mon amour, mon soutiens, et la force dont il avait besoin pour gagner un dur combat. "Pas encore." Me dit t-il et je compris qu’il répondait à ma question. " Mais j'allais le faire...tout juste quelques minutes avant que tu ne sonnes à la porte. Si tu étais venu un quart d'heure plus tard, j'aurais sûrement été une bien meilleure compagnie que maintenant. " Ajoute t-il en riant légèrement. Quelque part, j’étais soulagé. J’étais arrivé à temps on dirait … C’était comme si j’avais su qu’il fallait que je passe. Je le regarde, pose une main sur ses cuisses. Je soupire. « Bon … Plus de peur que de mal. Le plus important c’est que je sois arrivé à temps et que tu n’a rien pris. Pourquoi tu ne m’a pas appeler ? J’aurais tout lâcher pour venir … Tu le sais Syd. Maintenant je suis là et je vais pas te lâcher. » Lui assurais-je. Il pensait peut-être y arriver tout seul, par fierté sûrement, mais les faits étaient là. Il avait besoin d’aide. Je frissonnais quand je sentis ses lèvres sur mon épaule. Je glissais ma main dans ses cheveux. Voilà, ça c’était le plus important. Lui et moi. Le reste je m’en fichais pas mal. Il sortirait de l’enfer de la drogue, je m’en fais la promesse car cela sera une libération pour lui mais aussi pour Scott et toute sa famille. " Ça fait quelques jours que je n'ai plus touché à aucune drogue. J'ai entendu dire que le sevrage seul sans l'aide d'un spécialiste était très difficile...Et ils ont bien raison. " Il riait encore, pour dédramatiser certainement, mais moi je ne riais pas, j’avais trop peur pour lui. Je le couvais des yeux, s’en pouvoir m’en empêcher. J’étais fière de lui. Bien sûr, ce n’était que quelques jours, mais maintenant que j’étais là, je ferais en sorte que cela devienne des semaines, des mois et enfin des années sans drogue. « Evidemment de que c’est dur, surtout sans soutiens. C’est pour ça que tu aurais dû m’appeler dès que c’est devenu difficile, j’aurais été avec toi et ça aurais été peut-être plus simple. T’es pas tout seul, tu as Scott, et tu m’a moi. On est là pour toi, pour te donner la force de continuer alors sers toi en ok ? » Lui dis-je en le regardant dans les yeux. « Je veux plus JAMAIS te voir comme ça Syd, tu m’entend ? Jamais. » Soufflais-je doucement.
" Je n'arrive plus à rien faire avec mes mains tellement elles tremblent. " Je me mordillais l’intérieur de la joue, pour ne rien laisser paraître. Oui, il tremblait et ce n’était pas seulement ses mains, c’était tout son corps. Doucement, je prenais ses mains dans les miennes et le gardais tout contre moi. « C’est à cause du manque … Ca va passé je te le promet. Il faut juste que tu tienne le coup même si c’est difficile mais je serais là, quoi qu’il arrive, et si il faut te mettre des baffes, je le ferais. Tu peux en être sur ! » Le prévins-je en riant doucement, histoire de rendre les choses moins pesantes pour tout le monde. Tendrement, je venais déposer mes lèvres dans son cou et sur sa clavicule. « Moi je sais que tu va y arrivé. Faut juste que tu ne sois pas seul et que si ça va pas, tu m’appelle ! Je suis déjà très fière de toi. Je sais que tu as la force de le faire par ce que tu sais qu’après, ça ne sera que du bonheur. » Je souris en le regardant, histoire de lui donner du courage. Bien sur, moi j’étais stressé et inquiet pour lui, mais je ne montrais rien car je devais être fort pour deux.
C’est vrai que leurs enfants ne faisaient pas vraiment attention à eux, tout occupés qu’ils étaient à jouer et discuter entre eux. Mais Sydney décida tout de même de les tenir loin pendant la conversation que son petit-ami semblait bien vouloir entamer. Andy était encore tout jeune et ne comprendrait certainement pas de quoi il s’agissait même s’il tendait l’oreille. Cependant, c’était autre chose en ce qui concernait son gamin à lui. Il commençait à grandir et à avoir des suites dans les idées. L’anglais avait toujours réussi à le tenir loin de ses problèmes et il comptait bien que ça dure le plus longtemps possible. Si papa n’était pas là, c’était parce qu’il avait beaucoup de boulot et qu’il lui était difficile de se charger de tout, seul. C’était l’explication qu’on donnait à Scott et jusque là cela lui convenait et il n’y trouvait rien à dire. Alors qu’en fait son père avait juste peur de lui faire du mal que ce soit quand il est drogué ou quand il est en manque ; on ne peut trop dire dans lequel de ces deux cas il serait le plus dangereux. « Je crois qu’on va pas les revoir de sitôt. » Il avait bien raison, Sydney acquiesça de la tête avant de revenir sur ses pas pour se rapprocher de Cameron. C’était vraiment cool que les deux petits garçons s’entendent aussi bien. Le jeune homme se blottit contre son petit-ami, il avait besoin de sentir proche de lui, besoin de sentir ses bras autour de lui comme pour se redonner confiance. C’est vrai qu’à cet instant il n’avait pas la moindre substance illicite dans le corps mais cela aurait été le cas si Cameron n’était pas venu ou si au moins il avait attendu un petit quart d’heure au moins. Plus de peur que de mal, en effet. Pourtant, il avait toujours envie de cette dose ; et dire qu’elle était cachée juste sous ce même canapé où ils étaient assis. Ce serait vraiment simple, il suffisait de se baisser, de prendre la seringue, se piquer et tout serait vraiment bien. Il n’aura plus les mains qui tremblent et pourra enfin revenir à son restaurent. Il adore cuisiner, il adore son boulot et ne plus y aller le rendait franchement malade. Du coup, il ne savait même si Cameron avait bien fait de venir à temps comme il le disait. Oui, il aurait du l’appeler mais Sydney n’était pas le genre de personne qui aiment s’imposer, et c’est bien l’une des raisons qui a fait qu’il n’avait jamais rien dit sur ses sentiments envers celui qui était son meilleur ami pendant de longues années même quand il avait le champs libre. Il n’avait jamais voulu imposer ses sentiments à qui que ce soit et si ce fameux soir il n’avait pas été bourré et défoncé, il n’en aurait rien fait. Alors même si au fond, il savait très bien que Cameron serait toujours là pour lui et qu’il ne l’importunait pas, cela aurait été dur pour lui de l’appeler et lui demander de venir parce qu’il se sentait mal. « Je ne voulais pas te déranger, c’est pour ça que je ne t’ai pas appelé ». avoua-t-il a voix basse. Sydney avait même l’impression que maintenant qu’ils étaient ensemble, il avait encore plus peur de déranger que quand c’était juste son meilleur ami, comme si son copain aller le jeter s’il l’importunait un peu trop.
Il l’embrassa sur l’épaule et ne put s’empêcher de sourire en sentant le brun frissonner doucement sous ce geste et venir lui caresser les cheveux. Il n’y pouvait rien, il aimait vraiment voir à quel point il pouvait faire de l’effet sur Cameron, ça aussi l’aidait à avoir plus confiance. « Evidemment de que c’est dur, surtout sans soutiens. C’est pour ça que tu aurais dû m’appeler dès que c’est devenu difficile, j’aurais été avec toi et ça aurais été peut-être plus simple. T’es pas tout seul, tu as Scott, et tu m’a moi. On est là pour toi, pour te donner la force de continuer alors sers toi en ok ? ». Le problème avec Sydney c’est qu’il ne voyait absolument pas pourquoi cette fois marcherait mieux que les autres. Il était déjà passé en centre de désintoxication, son père l’avait envoyé dans les meilleurs de la ville même. Mais il rechuter toujours, et cette fois il décidait de le faire seul, sans aucun spécialiste pour suivre le sevrage. Son sourire s’agrandit pourtant. Il avait raison. Il avait Cameron. Il l’avait toujours eut mais cette fois, son rôle avait changé. Ce n’était plus qu’un ami, c’était l’homme avec qui il voulait vivre pour toute la vie si possible. Il l’aimait et ferait tout pour le garder, pour qu’il soit toujours à lui…rien qu’à lui. Sydney était possessif, il était le genre qui aimait dire "à moi". Mais il avait peur que la drogue devienne un problème de plus en plus gros dans leur relation. La vie pouvait être bien drôle des fois. Quand il était adolescent, la drogue avait été la solution quand il ne put pas avoir la personne qu’il voulait. Quinze après, c’était cette même drogue qui risquait de tout ruiner. « Je veux plus JAMAIS te voir comme ça Syd, tu m’entend ? Jamais. » Est-ce que c’était des menaces ? Il avait tout de même baissé les yeux car il n’arrivait pas à soutenir le regard de Cameron tellement il se sentait nul. Il ne promit rien. Sydney ne portait pas une grande importance aux promesses et ne les tenaient jamais en plus, il n’y arrivait pas. Alors il resta juste silencieux, ça lui semblait bien mieux.
Cameron posa ses mains sur les siennes et il les serra doucement, il les couva du regard. Elles étaient chaudes, douces et réconfortantes, tellement qu’il eut presque l’impression que ses tremblement avaient diminués, voire s’était arrêtés. En fait, c’était une bonne chose que son petit-ami soit là avec lui. Il ne pensait qu’à lui ainsi et cela lui permettait de ne plus penser au manquer. Contrairement aux moments où il était juste seul dans cette grande maison, à marcher de long en large à l’intérieur de quatre murs. « C’est à cause du manque … Ca va passé je te le promet. Il faut juste que tu tienne le coup même si c’est difficile mais je serais là, quoi qu’il arrive, et si il faut te mettre des baffes, je le ferais. Tu peux en être sur ! » Ohw, des baffes ? ça avait l’air un peu douloureux tout ça. Un gémissement clair sortit de sa gorge quand il sentit les lèvres de Cameron sur son cou et ensuite glisser vers sa clavicule. « Je ne sais pas si j’ai très envie de jouer la femmes battue. » répondit-il à son tour sur un air taquin. « Moi je sais que tu va y arrivé. Faut juste que tu ne sois pas seul et que si ça va pas, tu m’appelle ! Je suis déjà très fière de toi. Je sais que tu as la force de le faire par ce que tu sais qu’après, ça ne sera que du bonheur. » S’il avait connu Cameron pendant la période où il était encore perdu et qu’il avait fait tout ça, il était sûr qu’ils ‘auraient jamais eut ce problèmes et qu’il n’aurait jamais vraiment touché à la drogue. Mais il ne l’avait rencontré que deux ou trois ans après avoir commencé. « Je me sens déjà mieux maintenant que tu es là. » Il leva une de ses mains et la posa sur la joue pour la caresser affectueusement, il l’embrassa tendrement sur les lèvres. Sydney posa ensuite sa tête sur l’épaule de son petit-ami et ferma doucement les yeux, il se sentait exactement comme un petit enfant. « Supposons que, finalement, je ne sois pas vraiment arrivé à arrêter tout ça. Je dis bien " supposons ", hein ?....Ca ne deviendra pas un sujet de conflit entre nous ? Tu ne vas pas finir par me quitter ? » Cameron l’avait bien supporté toutes ces années malgré ça, mais il ne savait pas si ça serait toujours le cas en vue de leur relation actuelle. « Tu peux me répondre franchement, tu sais. » Sydney aimait bien voir une vue claire sur tout. Pour sa part, il essayera de ne pas mourir d’une overdose.
« Je ne voulais pas te déranger, c’est pour ça que je ne t’ai pas appelé. » M’avoua t-il à voix basse. Je soupirais tout en secouant la tête. Oh Sydney … il savait pourtant qu’il ne me dérangeait jamais, surtout si il avait un problème. J’étais toujours libre pour ma famille et mes amis. Bien sur, parfois j’étais en consultation mais si c’était urgent et grave, je pouvais très bien reporter la séance avec mon patient à plus tard pour avoir le champ libre, tout comme parfois, je devais quitter Syd et Andy pour aller voir un patient en crise. C’était normal d’être là pour les gens qui avaient besoin de moi. « Si je t’aimais pas autant, je te secourais va ! Espèce d’idiot ! Tu me dérange jamais tu sais bien. Si ça va pas, que tu as un problème : appelle moi nom de dieu ! » Lui dis-je en venant l’embrasser avec force. J’aimerais vraiment qu’il est confiance en moi, qu’il se mette en tête que j’étais là, avec lui et que cela ne changerait pas de sitôt. Ça en devenait ridicule ! Il devait avoir confiance en lui et en moi. « Et puis même si tu me dérange, c’est vraiment pas la fin du monde. On trouve un moyen de régler le problème plus tard. C’est simple non ? Jure moi que si jamais tu ne va pas bien, tu m’appellera sans hésiter ! » J’avais besoin de savoir qu’il le ferait car sinon j’allais passer mon temps à m’en faire pour lui si je n’étais pas sur qu’il me prévienne. Et je ne voulais pas avoir chaque jours la peur au ventre qu’il lui arrive quelque chose et que je ne sois pas là pour lui. Je fixais mes yeux dans les siens un moment, un discret sourire sur mes lèvres.
Je souris en l’entendant gémir doucement lorsque je déposais des baisers dans son cou. Un son bien agréable à entendre je dois l’avouer. Heureusement que les enfants étaient en haut et bien occupés à autres choses comme s’inventer leur petit monde parfait. « Je ne sais pas si j’ai très envie de jouer la femmes battue. » Me répondit t-il avec son air taquin auquel je ne pouvais résister. Je ris doucement. Celui la alors, toujours les mots qui faut ! Si j’avais parler de claques, c’était pour qu’il comprenne que je serais toujours à ses cotés quoi qu’il se passe et même si ça devait en arriver là. Je voulais qu’il s’en sorte, que la drogue ne le possède plus. «Rassure-toi, je ferais en sorte que cela ne se voit pas ! » Lui dis-je avant de me mettre à rire gaiement. Mon dieu, je devais vraiment me calmer, ce n’était plus de mon âge. « Plus sérieusement, sache que je ferais tout ce qu’il faut pour t’aider au mieux. Crois-moi d’accord ? » Lui promis-je, sérieux au plus haut point. « Tu as trop une place essentielle dans ma vie pour que je te laisse te démerder tout seul. » Voilà, c’était dit. Par les mots, les gestes, j’essayais de lui faire comprendre que j’avais confiance en lui et qu’il arriverait à se sortir de là même si cela prenait du temps et qu’il avait besoin d’aide. « Je me sens déjà mieux maintenant que tu es là. » Je souris, ravis d’entendre ça car je ne demandais rien d’autre. Qu’il soit bien, qu’il oublie le reste. Je fermais les yeux alors qu’il glissait sa main sur ma joue tendrement et ne les réouvraient même pas lorsque ses lèvres touchèrent les miennes. Je souris, aux anges. « Tant mieux. » Soufflais-je doucement.
Il posa alors sa tête sur mon épaule et je réouvris les yeux pour voir que c’était maintenant lui qui les avaient fermés. Je souris, le regardant, émerveillé. « Supposons que, finalement, je ne sois pas vraiment arrivé à arrêter tout ça. Je dis bien " supposons ", hein ?....Ca ne deviendra pas un sujet de conflit entre nous ? Tu ne vas pas finir par me quitter ? » Je fronçais les sourcils en entendant tout ça. « Dis pas ça ! Je suis certain que tu va y arrivé. » Lançais d’un ton presque dur. Il fallait qu’il y croit lui aussi pour que cela marche et si il se posait pleins de question, ce n’était pas bon non plus. « Tu peux me répondre franchement, tu sais. » Je le regardais, me demandant depuis combien de temps ses choses lui trottait dans la tête. Je réfléchissais et recherchais une façon clair d’exprimer ce que je ressentais vraiment au fond de moi puisque il me demandait d’être franc. « Hm … Comme je te l’ai dis, pour moi, il est certain que tu va t’en sortir. Mais je pense que dans le cas ou tu n’y arriverais pas, je peux pas te dire que cela me ferait plaisir, c’est sur, mais pas pour les raisons que tu crois. Ça m ferait beaucoup de mal car je sais bien les ravages que fait la drogue et je n’ai pas envie de te voir dépérir et ne plus être l’homme que j’aime … » Je frissonnais rien que d’y penser. Je refusais de penser à une telle chose. Sydney s’en sortirait. Il le fallait. « Il y aurait forcément des disputes par ce que je me ferais beaucoup de soucis pour toi mais non, je ne te quitterais pas. Cela serait au dessus de mes forces. » Soufflais-je, tout tremblant. « Il faut que tu batte, de toutes tes forces pour surmonter ça d’accord ? Une fois que tu sera sevré, je pourrais géré afin que tu replonge pas.» Lui dis-je, confiant. Je le serrais plus contre moi, en ayant soudainement besoin.
Cameron lui disait qu’il ne le dérangeait jamais et qu’il devait l’appeler en cas de problème. D’un certain côté il avait totalement raison, au vu de leur relation actuelle, Cameron avait à présent autant de responsabilité que lui pour le maintien de leur lien et le cuisinier savait que s’il perdurait à vouloir tout cacher et régler ses problèmes tout seul comme grand, ils n’iraient pas bien loin tous les deux. Et Sydney n’avait aucune envie que leur couple se fragilise à cause du manque de confiance qu’il avait, surtout, en lui. Cameron lui avait à plusieurs reprises prouvé qu’il n’allait pas s’enfuir juste à cause de son addiction. Le jeune homme le regarda longuement, le psychologue avait des épaules fortes et c’était exactement ce dont il avait besoin en cette période. Quelqu’un qui serait là à ses côtés et qui n’hésiterait pas à la guider quand il le faudrait. Il se laissa faire par le baiser fort que lui offrit Cameron et continua docilement à l’écouter parler. Il devait lui jurer de toujours l’appeler sans aucune hésitation alors. Sydney avait bien envie de le faire mais on ne changeait pas facilement les habitudes. « Je vais essayer. » Leurs regards se croisèrent et le discret sourire que lui envoya son petit-ami accéléra doucement les battements de son cœur. C’était affolant comme un simple sourire de sa part pouvait presque lui faire tourner la tête.
«Rassure-toi, je ferais en sorte que cela ne se voit pas ! » Sydney ne peut empêcher un rire de passer ses lèvres, c’était vraiment drôle. Il tapota doucement l’épaule du plus vieux. «Idiot ! » prononça-t-il tendrement. Ce petit mouvement d’humour avait été vraiment la bienvenue. Mais Cameron reprit rapidement son air sérieux. Le problème n’était de croire en son petit-ami, il avait déjà en lui une confiance aveugle. Il n’y avait pas l’ombre d’un doute à ce sujet. C’était en lui-même et en ses capacités personnelles qu’il ne croyait pas. « Tu as trop une place essentielle dans ma vie pour que je te laisse te démerder tout seul. » A ces paroles, Sydney ne put stopper un léger voile de rose de venir teinter son visage. Il savait tout cela mais l’entendre à haute voix avait un autre impact sur lui. Il baissa un peu la tête avant de lui avouer qu’il se sentait déjà mieux maintenant que Cameron était à ses côtés. Il posa alors sa main sur la joue de son petit-ami et sourit en le voyant fermer les yeux. Il admira les beaux traits de son visage un long moment avant de venir l’embrasser. C’était bizarre comment il ne pouvait se permettre de fixer le visage de Cameron que quand ce dernier avait les yeux fermés ou ne faisait pas attention à lui. En fait, Sydney craignait à chaque fois de passer pour un pervers ou un obsédé tellement il aimait juste fixer son petit-ami. « Tant mieux. » Le sourire de Sydney s’élargit, il se demandait ce qu’il avait bien pu faire de bien dans sa vie pour avoir mérité d’avoir près de lui un homme aussi gentil. Déjà qu’en tant que meilleure ami Cameron avait toujours été parfait.
Mais Sydney avait toujours cette peur, peut-être irrationnel, que son petit-ami finisse par le quitter à cause de la drogue. Il allait mettre œuvre tous les moyens possible pour arrêter mais on n’était jamais loin d’une rechute. Il voulait une réponse franche, même si elle pourrait douloureuse. Mieux valait savoir à quoi s’attendre que d’appréhender le moment où Cameron en aurait marre et le laisserait tomber. Il avait assez bien vécu le fait de n’avoir été qu’un simple ami pendant des années mais maintenant qu’il avait experimenté le fait d’être en couple avec le plus vieux, il se savait incapable de vivre sans lui. « Hm … Comme je te l’ai dis, pour moi, il est certain que tu va t’en sortir. Mais je pense que dans le cas ou tu n’y arriverais pas, je peux pas te dire que cela me ferait plaisir, c’est sur, mais pas pour les raisons que tu crois. Ça m ferait beaucoup de mal car je sais bien les ravages que fait la drogue et je n’ai pas envie de te voir dépérir et ne plus être l’homme que j’aime … Il y aurait forcément des disputes par ce que je me ferais beaucoup de soucis pour toi mais non, je ne te quitterais pas. Cela serait au dessus de mes forces. Il faut que tu batte, de toutes tes forces pour surmonter ça d’accord ? Une fois que tu sera sevré, je pourrais géré afin que tu replonge pas. » Il sentait Cameron le serrer plus fort contre lui et il en profita pour se coller autant que possible à lui, agrippant ses mains autour de ses épaules alors que sa tête venait s’enfouir dans son cou. « Je suis sur que j’irais bien tant que tu resteras à mes côtés. Je penserais à tes paroles à chaque fois que je me sentirai faible, je te le promets. » Il murmura ses paroles alors que ses mains remontaient au niveau des cheveux de son petit-ami qu’il caressa doucement. Cela avait un effet apaisant sur lui.
Sydney recula légèrement, rompant leur étreinte avant de se lever. Il tendit sa main en direction de son petit-ami comme pour l’aider à se lever à son tour, ne ressentant plus vraiment beaucoup de honte à ce qu’il sente ses tremblements. « On va à la cuisine ? » proposa-t-il simplement. Il n’y avait pas de doute que la pièce qu’il préférait le plus dans sa maison ou chez n’importe qui était la cuisine, il pouvait presque dire que la simple vue de quelques ustensiles suffisaient à le calmer. Il guida Cameron jusqu’à la cuisine et prit place sur un tabouret avant de le regarder en souriant. « Ca te dirait de t’occuper un peu de moi ? » demanda-t-il sur un ton taquin. « J’ai une faim de loup. » Et comme pour confirmer ses dires, son ventre émit un petit gargouillement qui le fit rire, après tout il n’avait rien mangé depuis la veille.
Hors-RP:
Pardon, pardon, pardon pour le retard T___T et la qualité de ma réponse aussi ._. j'espère quand même que ça te conviendra
« Je vais essayer. » Je le regardais, levant les yeux au ciel. Si il croyait que juste essayer allait me suffire, il me connaissait mal. Non, il devait comprendre que je serais toujours là pOur lui, pour l'aider, quoi qu'il se passait. Il devait avoir confiance en moi comme moi j'avais une confiance aveugle en lui tout comme je savais qu'il sortirait plus fort de son addiction. Je serais là pour le soutenir. Je tenais trop à lui pour imaginer le laisser tout seul alors qu'il a besoin d'aide. C'était pas du tout moi. J'avais trop de la chance de l'avoir dans ma vie. C'était la personne la plus importante de ma vie avec mon fils. Sans eux je ne sais pas ce je serais. Probablement rien d'ailleurs. Ma vie était beaucoup plus belle avec eux. Ils apportaient la lumière dont j'avais besoin dans ma vie pour vivre. « N'essaye pas. Fait le ok ?! Pour toi et aussi pour nous. » Lui dis-je pour l'obliger à se donner à fond pour s'en sortir, pour que sa vie lui appartienne à nouveau sans qu'elle soit dictée par la prise de substance, telle qu'elle soit. Je ne voulais plus qu'il soit dépendant de quelque chose. Ce n'était pas une vie. Vraiment pas.
Je lui faisais ensuite une petite blague, lui disant que si il fallait je lui mettrais des claques. Il m'a dit qu'il ne se sentait pas l'âme d'une femme battue. Cet idiot alors ... Rieur, je lui disais que je ferais en sorte que cela ne se voit pas. Bien sur, je rigolais. Ce n'était pas mon genre. Je n'étais pas un homme violent. J'étais incapable de faire du mal à quelqu'un et si je faisais du mal involontairement, je m'en voulais aussitôt. Il rit et moi aussi. « Idiot ! » Me dit t-il tendrement après m'avoir gentiment frapper l'épaule. Je sentais que cette petite dose d'humour avait été la bienvenue autant pour lui que pour moi après cette conversation plus que lourd. « Oh ça va je plaisante bien sur ! Tu sais bien que je suis du genre pacifiste comme garçon. » Lançais-je en riant, amusé de sa réaction. Je savais qu'il avait peur, qu'il doutait de lui. Je voulais qu'il prenne confiance en lui mais c'était plus facile à dire qu'a faire. Se faire confiance prenait du temps. Ce n'était pas facile. Mais c'était le lot de chaque personne. Et moi je serais là pour l'aider, pour toujours. Sentir sa main sur ma joue me fit du bien. Je me sentais bien, même si je savais que cela ne serait pas facile ni pour lui ni pour moi. Je savais qu'il allait passer par des moments difficiles et que je ne pourrais rien y faire. Cela faisait partit du processus même si j’allais détester me sentir si impuissant. Je tentais du mieux que je pouvais de le rassurais en choisissant mes mots qu’il sache que je serais là pour lui. Quand il me dit qu’il se sentait mieux maintenant que j’étais là, je n’avais pas gagner la guerre mais un bataille et c’était déjà pas mal.
Sydney me fit ensuite part de ses peurs. Moi le quitter ? Cela n’arriverait jamais. Il était maintenant toute ma vie. Je ne serais pas grand chose sans lui. Il me demandait d’être franc et je le fus, le plus possible. Il était certain que si il n’arrivait pas à se défaire de la drogue, tout serait de plus en plus compliqué mais j’étais prêt, pour lui, à affronter les pires choses. Juste pour lui. Inconsciemment je le serrais plus contre moi. Je ne voulais pas penser à ce genre de chose par ce que j’étais convaincu qu’il y arriverait. Il ne le voyait pas mais moi oui. Il était fort, bien plus fort que ce qu’il pensait. Il en profita pour se caler encore plus dans mes bras, sa tête dans mon cou. « Je suis sur que j’irais bien tant que tu resteras à mes côtés. Je penserais à tes paroles à chaque fois que je me sentirai faible, je te le promets. » Me dit t-il en venant passer ses mains dans mes cheveux. Je le regardais, souriant, apaisant. Je venais caresser sa joue tendrement. Je l’aimais tellement. C’était presque trop je crois. J’étais je le savais bien incapable de vivre sans lui maintenant. J’avais besoin de lui pour rester debout, pour rester celui que j’étais. « On s’aidera mutuellement, comme on l’a toujours fait d’accord ? Rien ne va changé. Je te le promet. Je serais toujours celui que tu as connu, ton meilleur ami, celui qui t’aime comme un fou. A nous deux, on va y arrivé, c’est sur ! » Confiant, je lui faisais un clin d’œil. La crise était belle et bien passé. C’était tant mieux. Je me jurais d’avoir toujours un œil sur lui. A chaque seconde. Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quelque chose. Quoi que ce soit.
Je grognais alors qu’il décida de se reculer et donc de s’éloigner de moi. Je le regardais, me demandant ce qu’il faisait. Il se leva et tendit sa main tremblante vers moi. Je levais les yeux vers lui. « On va à la cuisine ? » Me demanda t-il, tout content. Il semblait vraiment aller mieux et du coup, j’allais mieux moi aussi. Je ris en secouant la tête et mettais ma main dans la sienne pour me lever. Je le laissais me guider jusqu'à la cuisine. Je savais que la cuisine était son entre, peu importe ou il se trouvait. Il s’assit sur un des tabourets. Je me plaçais en face de lui. « Ca te dirait de t’occuper un peu de moi ? » Me demanda t-il sur un ton taquin. Je le regardais avec de gros yeux. Comme si je ne m’occupais pas assez de lui. Non mais ! « J’ai une faim de loup. » Et comme pour confirmer ses dires, voilà que son ventre se manifester. Il rit et moi aussi. Je me calmé et le regardais. C’était beaucoup mieux de le voir comme ça rieur et souriant. « Très bien monsieur le flemmard ! Qu’est ce que tu veux ? Sandwich ? » Lui demandais-je en le regardant, attendant sa réponse pour sortir ce dont j’aurais besoin pour le restaurer. Une fois qu’il m’eut répondu, je lui préparais son sandwich et lui apportais dans une assiette. Je restais à coté de lui, essayant d’écouter les bruits de l’étage. « Je crois qu’on devrait jeter un œil en haut. C’est trop calme. » Lançais-je en riant avant de lui piquer une bouchée de son sandwich.
Se sentir autant aimé…ça faisait quand même assez longtemps que Sydney n’avait pas ressenti ça. Mais juste le fait de regarder son petit-ami le couver suffisait à combler toutes les années passées. Il se blottit doucement contre lui, posant sa tête sur son épaule, il humait son parfum et soupira d’aise. Le cuisinier se promettait de faire de son mieux et encore plus pour ne plus à avoir à toucher à une quelconque drogue, il le fallait. Il voulait que son couple avec Cameron dure aussi longtemps que possible et n’avait pas envie de renoncer à ce qu’ils s’étaient construits tous les deux en devenant invivable et ingérable ou pire, en se perdant dans une overdose. C’était de son petit-ami qu’il devrait être indépendant, lui au moins ne risquait pas de lui causer du mal.
Sa seule crainte était que Cameron le quitte le jour où les choses entre eux se corseraient et où ça serait plus dur de le supporter. Ses tremblements auraient presque pu doubler face à cette peur, vraiment il était certain de ne pas le supporter. Il aurait pu plus ou moins avaler le coup si Cameron le laissait tomber quand ils n’étaient encore que meilleurs amis (même cela continuerait à être difficile pour lui) mais maintenant qu’il avait goûté au bonheur d’être avec celui qu’il aimait, c’était tout simplement impossible de s’imaginer vivre sans lui. « On s’aidera mutuellement, comme on l’a toujours fait d’accord ? Rien ne va changé. Je te le promet. Je serais toujours celui que tu as connu, ton meilleur ami, celui qui t’aime comme un fou. A nous deux, on va y arrivé, c’est sur ! » Il lui fit un clin d’œil et Sydney essaya de lui offrir son plus beau sourire, le brun avait tout à fait raison, il n’avait rien à ajouter. Le jeune homme finit par se lever. Il ne tomba pas et ne trébucha pas en voulant quitter les jambes de Cameron et c’était un assez bon signe. Il tendit ensuite sa main vers son petit-ami…il espérait que Cameron n’ait pas cru qu’il puisse quitter le salon en le laissant là-bas tout seul. Sa main enserra finalement cette du psychologue, liant étroitement leur doigts. Un coup d’œil à leurs mains et un faible sourire idiot éclaira son visage. Il se sentait heureux comme un poisson dans l’eau. Franchement, il n’y avait pas à dire, il avait beaucoup de chance d’avoir Cameron dans sa vie. Il était une aide, une épaule sur laquelle se reposer et une personne à aimer sans limites. Sydney avait envie de le garder entièrement pour lui…son côté possessif commençait à se manifester.
Ils se rendirent à la cuisine et Sydney s’assit sur un tabouret, lâchant avec grand regret la main de l’homme qu’il aimait. Il avait une faim de loup et son ventre ne se fit pas prier pour confirmer ses paroles, alors il le fit savoir à haute voix et demanda à Cameron de prendre soin de lui et lui faire à manger. « Très bien monsieur le flemmard ! Qu’est ce que tu veux ? Sandwich ? » Sydney eut une moue enfantine, non il n’était pas flemmard. Il adorait cuisiner après tout, ce n’est pas pour rien qu’il était devenu cuisinier après tout. Mais là, il n’était pas certain de pouvoir arriver à quelque chose. « Je veux bien me faire à manger moi-même, mais c’est toi qui passera le balai sur la vaisselle que je risque de casser…Et un sandwich serait parfait. » Il se mit à rire doucement. Presque toute sa vaisselle était en porcelaine ou en verre et ce n’était pas la meilleure combinaison avec des mains qui tremblotent. Il devrait peut-être investir dans du plastique ! Il prit le sandwich que lui présenta Cameron et lui sourit. « Merci. » Il gouta avec joie à une première bouchée de son sandwich et le finit en quelques minutes seulement, grognant un peu pour la forme quand Cameron prit une bouchée de son plat. Il lui proposa d’aller voir les enfants pour s’assurer de ce qu’il faisait et Sydney était tout à fait d’accord avec lui.
Il se mit rapidement sur pieds, laissa son assiette sur la table et suivit Cameron en direction des escaliers. Sydney ressentait toujours une certaine fierté en voyant la chambre qu’il avait aménageait pour Scott. Il s’était occupé de tout, que ce soit la peinture, la décoration, la moquette, le choix des meubles et même le lit en forme de voiture dans un style cartoon. Il avait passé des heures dessus il y’a quelques années de cela et Scott semblait toujours autant aimé cette chambre même si le jeune papa savait que son enfant ne supporterai plus sa chambre une fois arrivé à l’adolescence. Les posters de personnages de mangas et les nombreux jouets seraient certainement remplacés par des photos de stars et il ne voudra certainement plus dormir dans une voiture en bois. Enfin, on n’y était pas encore. Les enfants semblaient être encore entrain de jouer. Sydney regarda son petit-ami du coin de l’œil, il avait vraiment de l’avoir toujours prêt de lui. Il se mordilla les lèvres alors qu’une idée traversait son esprit. Il attrapa Cameron par le pan de son haut et tira légèrement sur lui pour attirer son attention comme l’aurait fait un enfant à un adulte. « Dis…hum… » Il ne savait pas comment mettre des mots à son envie, pourtant ça faisait presque deux bonnes semaines qu’il y pensait. « Est-ce que ça te dirais qu’on emménage ensemble ? » demanda-t-il dans un souffle, ne sachant même pas si Cameron l’avait entendu ou pas. Il se passa une main nerveuse dans ses cheveux, s’était dit. « Enfin…je comprendrai si tu penses que c’est encore trop tôt pour nous. » Ils avaient beau se connaitre depuis des années, cela n’empêchait pas qu’ils n’étaient ensemble que depuis très peu de temps. Mais la maison était grande et ils s’entendaient tous très bien…Ohw, qu’est-ce que c’était gênant comme proposition quand même. « Non, non…oublie ! » finit-il par dire rapidement, c’est qu’il n’était pas très courageux. Il fit un petit sourire à Cameron avant de s’éloigner de lui et aller s’accroupir près des enfants pour voir de plus près se qu’ils pouvaient bien faire.
Maintenant que Sidney allait mieux, j’avoue que je respirais plus facilement. J’avais tellement eu peur, peur de le perdre, peu de ne pas pouvoir l’aider. J’étais si mal de le voir en proie à ses démons. En tant qu’ami et maintenant petit ami j’aurais aimé pouvoir faire en sorte qu’il oublie ses problèmes, qu’il aille mieux mais je savais aussi pertinemment que c’était un long chemin qu’il commençait à emprunter avec mon aide et mon soutien. Le plus important c’est que maintenant il allait mieux et qu’il avait oublié l’idée de replongé. J’étais fière de lui. J’étais certain qu’il ne se l’aurait jamais pardonné si il avait repris. C’était un bon père, et un compagnon extraordinaire. Il voulait faire les choses biens et je serais là pour faire en sorte que cela soit le cas. Je ne laisserais pas tomber. Jamais. Même si cela devenait plus difficile. Je le lui faisais bien comprendre. Il pourra toujours compter sur moi. Il fait complètement partie de ma vie maintenant et je compte bien faire en sorte qu’il y reste pour toujours. D’une manière ou d’une autre. On alla alors dans la cuisine et Sid me demanda de lui préparer quelque chose à manger. Je lui proposais un sandwich. Je pestais mais en faite ça ne me dérangé pas du tout de faire ça pour lui. Au contraire même. Je comptais bien prendre soin de lui aujourd’hui et tout les autres jours. Histoire qu’il se repose un peu sur moi et reprenne du poils de la bête. « Je veux bien me faire à manger moi-même, mais c’est toi qui passera le balai sur la vaisselle que je risque de casser…Et un sandwich serait parfait. » Me dit t-il en riant. Je le regardais, souriant. Je roulais des yeux. « Je plaisante. Ça me fais plaisir de nourrir mon homme. » Je ris tout en m’afférant pour préparer son sandwich. J’y mettais tout mon cœur comme on dit et quelques minutes plus tard, je lui apportais son assiette et restais près de lui. Tout en le regardant, je me disais combien j’avais de la chance de l’avoir dans ma vie. Il l’a rendait tellement plus belle, plus lumineuse même si il croyait le contraire. J’aurais voulu le garder pour moi, dans une bulle protectrice ou il pourrait enfin être apaisé. Oui c’était un beau rêve … « Merci. » Dit t-il avant de prendre le sandwich et d’en prendre une bouchée. « Mais de rien. » Lui répondis-je, heureux de le voir comme ça. Je souris, le regardant manger tout en écoutant vers l’étage. Cela faisait un moment qu’on avait rien entendu et tout parent sait que quand c’est trop calme, ça veut forcément dire qu’une bêtise est en préparation ou a déjà été faite. Sachant ça, je lui proposais de monter à l’étage vérifiait que tout été sous contrôle. Je lui piquais un morceau de sandwich et il grogna ce qui me fit rire. C’est moi qui l’avait préparé, j’avais quand même bien le droit d’en profité moi aussi non ? J’attendis qu’il finisse son repas et on alla à l’étage. Sid se leva de sa chaise et me suivis. Il semblait vraiment aller mieux. Plus confiant. Je me remerciais encore d’avoir eu l’idée de passer chez lui aujourd’hui. Je n’ose pas imaginer ce qu’il aurait pu se passer si je n’avais pas été là. Rien que d’y penser, j’en avais la boule au ventre. Comme quoi, inconsciemment, j’avais du sentir qu’il avait besoin de moi, d’être entouré par les gens qui l’aime.
On monta donc ensemble les escaliers et on alla directement dans la chambre de son fils, ou nos garçons jouaient ensemble. On était vraiment content qu’ils s’entendent bien. Je crois que Andy avait prit Scott pour modèle. Il fallait le voir des fois à la maison. Scott par-ci, Scott par là. Au début, j’avais eu un peu peur de la réaction de mon fils, et de celui de Sid. Bon je crois pas qu’ils comprenaient vraiment ce qu’il y avait entre leur papas. Scott peut-être un peu mais Andy était trop jeune encore. Je les regardais jouer, comblé. J’avais vraiment beaucoup de chance. J’étais plongé dans l’observation des enfants quand je sentis qu’on m’attrapait le tee-shirt. Je tournais la tête vers Sidney, le questionnant du regard. « Dis…hum… » Commença t-il avec une moue tout simplement craquante. Je le regardais, attendant la suite, l’encourageant. Il savait qu’il pouvait parler librement avec moi et de tout ce qu’il voulait. Je serais toujours là pour l’écouter. « Est-ce que ça te dirais qu’on emménage ensemble ? » Souffla t-il, l’air penaud. Je le regardais, franchement surpris par sa proposition. Si je m’étais attendu à ça ! Je le regardais, légèrement choqué je crois. « Oh … » Ne réussis-je qu’a dire. Bravo Cameron. Bravo. « Enfin…je comprendrai si tu penses que c’est encore trop tôt pour nous. » Poursuivit t-il en se passant nerveusement une main dans ses cheveux. Mon cerveau étaient assaillit de question, de pensées. Je tentais de mettre de l’ordre dans mes idées mais avant que j’ai pu dire un mot … « Non, non…oublie ! » Conclut t-il avant d’aller s’accroupir près des enfants. Eh ! Il n’avait pas le droit de me lancer ça comme ça et puis de se carapater ! Je secouais la tête, amusé de sa réaction. On aurait dit un enfant tout honteux. Je souris. On allait donc en reparler plus tard. Je m’avançais et rejoignais tout ce beaux monde. Je m’accroupis près de Sid. « Comment ça va par ici ? Bien on dirait ! » Je souris et vis que Scott souriait et qu’Andy hochait la tête frénétiquement avant de se lever pour venir vers moi. Je souris. Mon fils était ma joie quotidienne. Je ne savais pas ce que je ferais sans lui. « Papa ! » Me dit t-il en arrivant sur moi. Je le regardais et passais une main dans sa chevelure blonde. « Ca va bonhomme ? » Lui demandais-je. Il me regarda avec ses grands yeux. « Oui oui ! Voiture ! » S’extasia t-il en me montrant une des petites voitures avec laquelle il jouait. Je souris. « Elle est très belle oui ! » Il rit et retourna avec Scott. Je tournais la tête vers Sid. « T’es trop mignon tu sais ça ? » Lui soufflais-je pour qu’il soit le seul à entendre. « On reparlera plus tard de ta proposition. »
C’était un vrai bonheur de voir Cameron s’occuper de lui en s’affairant devant le plan de travail de la cuisine dans le but de lui préparer un simple sandwich. Et pourtant ce simple geste rendait Sydney presque fou de joie. Il ne put s’empêcher de rougir comme une fillette quand son petit-ami lui avoua que cela lui faisait plaisir de nourrir son homme. Ouais, c’était lui son homme…Le cuisinier avait parfois encore un peu de mal à réaliser qu’ils sortaient semble et ce qui est sûr c’est qu’il ne changerait son statut contre rien au monde. Il prit le temps de remercier le brun pour le sandwich avant de commencer à le dévorer, il n’y avait pas à dire, on avait de l’appétit après avoir passé un quinzaine d’heures sans rien avaler, si ce n’est un peu d’eau. Le rire de Cameron quand il grogna le détendit doucement et il finit rapidement son sandwich…Ohw ! les enfants, il les avaient presque oublier…en même temps, dans l’état où il était actuellement, ça pouvait se comprendre. Il n’y avait pas de doutes, Scott était vraiment mieux chez ses grands-parents et encore plus pendant cette période où il était entrain d’essayer de décrocher de la drogue. Il savait très bien qu’il pouvait devenir violent en ces moments et la présence d’un enfant était loin d’être préférable. Cameron avait raison, c’était trop calme et il espérait que les enfants n’aient pas fait tro de bêtises. Il regarda pendant quelques secondes son petit-ami avant de monter les escaliers, c’est sûr qu’il était arrivé à temps. Sydney n’aurait eu aucune hésitation à se piquer, il s’était senti tellement faible. Il avait quel plaisir cela lui aurait procuré même s’il se serait senti coupable après et regretterait d’avoir une nouvelle fois échoué. Et puis, honnêtement, il aurait eut tellement honte que Scott le voit dans cet état là. Jusqu’à présent, il s’était bien débrouillé et avait toujours fait en sorte que son fils le voit frais, pleins d’énergie et totalement conscient, sans l’ombre d’une seule goutte d’alcool ou d’une quelconque drogue dans son sang. Aujourd’hui il était un peu faible mais il se consolait en disant que son fils pensera seulement qu’il était un peu malade. Ca arrivait aussi aux papas d’être malade de temps à autre de toute façon.
Arrivé dans la chambre de Scott, Sydney put voir les deux garçons au sol entrain de jouer tranquillement. Il savait que son fils ressentait un grand plaisir à jouer le grand frère quand il était en compagnie, après tout il devait bien se douter qu’il ne risquait pas d’avoir une vrai petit-sœur ou petit-frère de si tôt. Timidement, il attrapa le t-shirt de Cameron pour attirer son attention. Non, ce n’était pas parce qu’il était jaloux de l’attention de son petit-ami sur les enfants qui faisait qu’il le délaissait pendant quelques secondes…il se savait possessif mais il ne fallait pas pousser dans les extrêmes non plus. Il avait vraiment quelque chose à lui demander mais il ne savait pas trop comment y mettre les mots. Le regard que posa Cameron sur lui lui fit gagner un peu de courage et il se hâta de lui confesser ce qui lui trottait en tête. Il voulait qu’ils emménagent ensemble et regretta presque aussitôt sa demande en voyant la mine surprise sur le beau visage de son petit-ami. A croire que Sydney jouait exprès aux rabat-joie à chaque moment de détente qu’ils s’octroyaient. Il regretta d’ailleurs rapidement sa demande face au « Oh … » que prononça Cameron. C’était tout ce qu’il trouvait à dire. Il lui proposa alors rapidement de tout oublier, ne voulant pas mettre son petit-ami en position gênante dans le cas où il ne serait pas encore prêt pour tout ça. Il alla s’accroupir près des enfants et fut rapidement suivi par le brun. Il sourit tendrement en Andy venir vers son père. Scott s’était contenté de lui faire un grand sourire et continuer de jouer. « T’es trop mignon tu sais ça ? » Sydney ne put s’empêchait de rougir à nouveau comme une adolescente face à cette déclaration. Il ne répondit pas dans un premier moment, se contentant de baisser la tête. Il vit alors une petite voiture près de son pieds et la fit rouler jusqu’à son fils. « Ghoo c’est bon, j’ai passé l’âge d’être mignon…et depuis longtemps je crois. » marmonna-t-il mais on sentait au ton de voix que la remarque de Cameron lui faisait plutôt plaisir. Ils en reparleraient plus tard entendit-il Cameron dire. Il hocha doucement de la tête. « Ne te sens pas obligé de donner une réponse tout de suite… » Il s’arrêta un moment pour regarder son copain dans les yeux. Oh ! Ça ne se faisait pas d’avoir des yeux aussi bleus. « De donner une réponse tout court en fait. » corrigea-t-il finalement. Il comprenait totalement que Cameron ait besoin de temps ou s’il se disait carrément que ce n’était pas une très bonne idée. « Ca ne fait que quelques semaines qu’on est ensemble et puis…je pense qu’il n’y a même pas deux mois, tu ne nous voyais pas du tout pouvoir être un couple alors je comprendrai totalement si tu refusais. » Il sourit gentiment à Cameron, ce n’est pas qu’il doutait des sentiments de son petit-ami envers sa personne et puis de toute façon qui voudrait vivre constamment en compagnie d’un drogué ? Lui-même ne le voudrait pas. C’est sûr qu’il préférerait savoir le brun toujours près de lui mais ça ne changerait rien s’il refusait.
Peu de gens pouvait vraiment se venter de me connaître aussi bien que me connaissait Sydney. Parfois même cela me faisait peur parfois de voir à quel point il me connaissait, me comprenait sans difficultés. Je n’avais plus aucuns secrets pour lui et c’était quand même assez déstabilisant même si je savais que je ne craignais rien. Je le connaissais tout autant que lui me connaissait. Je me sentais en sécurité. Tout simplement aimer comme jamais. Je n’avais aucune raison de monter tout autour de moi mes fidèles barrières, protectrices et réconfortantes parfois. Je ne me lasserais de la présence de mon homme prêt de moi. Il me permettait de vivre des jours meilleurs, loin des difficultés passé et sûrement celles à venir mais avec lui, je me savais capable de toutes les affrontées. Dans la chambre de Scott, je fus vraiment heureux, voir même ému, de voir nos deux fils jouaient ensemble comme deux frères. C’était à ce moment là que Syd décida de me faire une proposition que je n’attendais pas et qui me surpris donc alors évidemment, ma réaction fut … nulle à souhait. Je m’en voulais directement. Quel nul ! Je vis bien dans les yeux de mon petit ami qu’il était déçu, déçu par ma réaction. Il avait vraiment du prendre tout son courage pour me parler et moi je lui faisais un mauvais coup. Il alla d’ailleurs s’accroupir près des deux garçons. Cela m’amusa car il était vraiment trop craquant quand il était vexé. Je le rejoignis en laissant le sujet de coté pour accueillir mon fils dans mes bras. Je souris, le serrant tout contre moi. Il était ce que j’avais de plus cher au monde. J’étais capable de tout pour lui, même du pire. Il était mon fils, ma bataille de tout les jours comme le disait une chanson française.
Je lui disais d’ailleurs à quel point il était mignon. C’était juste pour le taquiner aux vues de ses réactions adorables et je ne fus pas déçu. « Ghoo c’est bon, j’ai passé l’âge d’être mignon…et depuis longtemps je crois. » Me dit t-il en murmurant après un moment et après avoir lancer une voiture à son fils. Je ris. J’adorais le taquiner et puis au fond j’étais sur que cela lui faisait plaisir. « C’est vrai. T’es un homme maintenant ! » Dis-je avant d’éclater de rire sans pouvoir m’en empêcher. Voyant qu’il y avait un petit soucis sans gravité, je préférais lui dire qu’on en parlerait plus tard, rien que tout les deux et pas devant nos enfants, cela ne les concernait pas, pas pour le moment. Je voulais pas le mettre mal à l’aise plus que je ne l’avais involontairement déjà fait. « Ne te sens pas obligé de donner une réponse tout de suite… » Je fronçais les sourcils. Il était sérieux ? Bien sur que je voulais lui donner une réponse. Elle était déjà toute faite d’ailleurs ma réponse. C’était juste que j’avais vraiment été très surpris. Cela ne faisait vraiment longtemps que nous étions passés du stade d’amis au stade. Il s’arrêta de faire ce qu’il faisait et me regarda. Je soutenais son regard, pas sur de vraiment saisir où il voulait en venir. « De donner une réponse tout court en fait. » Là je ne pouvais pas ne pas répondre. « Syd ! J’étais juste surpris. Ta proposition est plus que tentante même ! » Je le regardais, tentant de le rassuré avec un sourire. « Mais bon, tu sais aussi que c’est pas une décision qu’on prend à la légère, faut qu’on en parle. D’accord ? » Lui expliquais-je en souriant même si je savais qu’il était au courant de tout ça.
« Ca ne fait que quelques semaines qu’on est ensemble et puis…je pense qu’il n’y a même pas deux mois, tu ne nous voyais pas du tout pouvoir être un couple alors je comprendrai totalement si tu refusais. » Il sourit. Je le regardais, moi aussi en souriant. Je l’aimais, plus que tout au monde. Il faisait vraiment partit de ma vie et ce pour longtemps. J’avais trop besoin de lui alors imaginer pouvoir me coucher à ses côtés et me lever à ses côtés était vraiment une chance. Voyant que les deux garçons géraient la situation, je me penchais vers lui. « Viens, on redescends. Laissons les jouer tranquillement. » Lui dis-je à l’oreille avant d’ébouriffer les cheveux de mon fiston et d’aller vers la porte, sans attendre Sydney. Je reprenais les escaliers et retournais au salon, m’asseoir sur le canapé. Quelques minutes plus tard, il m’avait rejoint, prenant place à côté de moi. « Ecoute. Tu sais que je t’aime. Je te défends d’en douter un jour. J’adorerais vivre avec toi ! Je t’assure que si il n’y avait que moi je dirais oui de suite mais il faut qu’on pense à nos petits garçons, aux changements que cela va entraîner dans nos deux vie. Faut … Je sais pas moi … Tu en as parler avec Scott ? Il est concerné lui. Andy est encore jeune, il s’adaptera vite mais Scott est plus grand, il a son mot à dire. Si il est d’accord, alors oui, on s’installe ensemble. » Lui dis-je en souriant, un peu comme un adolescent. Je venais alors l’embrasser avec tout mon amour.
Juste une seconde, se poser et imaginer vivre sous le même toit de Cameron, à mesure qu’il y pensait et l’idée devenait encore plus attractive et attirante. D’ailleurs, ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’il y pensait. L’idée lui avait même trotté dans la tête avec même qu’ils ne soient réellement un couple, après tout deux amis proches qui emménagent ensemble ce n’était tellement inhabituel, même s’ils n’étaient plus au tout début de leur vie d’adulte et que chacun avait un métier stable. Sydney y avait pensé au tout début, quand son petit-ami venait de perdre Styx, il s’était beaucoup inquiété pour lui à l’époque et c’était dit que l’avoir à ses côtés lui permettrait de le surveiller et le protéger au cas où. On ne savait jamais de quoi une personne était capable quand elle perdait un être cher. Et puis la pensé d’être celui qui prendrait soin de Cameron sembla assez ironique au jeune homme, savait-il au prendre soin de sa propre personne ? Avec son alcoolisme, son addiction à la drogue, il aurait plutôt risqué de tirer son petit-ami vers le bas…ça n’aurait puas été prémédité bien évidemment, mais le résultat d’une cohabitation ces temps là restaient tout de même très incertains. Le mieux avait été juste d’essayer de conforter son ami du mieux qu’il pouvait mais à une certaine distance. De toute façon, il n’aurait jamais eu le courage de le lui proposer il y’a quelques mois voire années, Sydney aurait été gêné et aurait eu trop peur d’avoir un geste déplacé avec un son meilleur ami. Mais là, ils étaient ensemble et la proposition ne lui semblait plus si bizarre bien que ce soit toujours gênant à dire. C’est vrai qu’il fut légèrement déçu par la réaction de Cameron, bien sûr il s’attendait pas à ce que ce dernier lui saute dans les bras. Les enfants étaient avec eux et surtout, ce n’étaient plus de leur âge ce genre de geste. Mais il aurait aimé avoir un quelconque indice qui lui montrerait que son petit-ami appréciait l’idée ou y réfléchirait positivement. Alors il préféra retirer rapidement sa proposition au lieu de mettre Cameron mal à l’aise, ce n’était pas si grave que ça après tout. Il s’accroupit près des garçons et grommela à la remarque de son homme qui disait le trouver mignon. « C’est vrai. T’es un homme maintenant !» Le jeune homme ne put s’empêcher de rire à son tour, à peine quelques petites années le séparaient de Cameron après tout.
Cameron avait donc été juste surpris par sa proposition soudaine, c’est vrai qu’ils n’en avaient jamais discuté auparavant. Ils se regardèrent un long moment dans les yeux. Bien sûr qu’il savait que ce n’était pas une proposition à prendre à la légère mais il avait tellement envie de voir encore plus souvent son petit-ami. Il hocha doucement de la tête « D’accord. » lâcha-t-il simplement. Au moins, il lui avouait trouver la proposition tentante, c’était déjà ça. Le cuisinier se leva rapidement quand son compagnon lui demanda qu’ils descendent. Il se baissa juste vite fait au niveau de Scott pour l’embrasser et caresser ensuite affectueusement la tête d’Andy, leur conseillant de ne pas faire de bêtises entretemps. Tout de même, il avait de la chance d’avoir un enfant aussi calme. Tant qu’il avait de quoi manger, un jouet et quelques câlins, il ne dérangeait pas le monde.
Au bout de quelques moments, il refit surface devant Cameron et vint rejoindre ce dernier sur le canapé. « Ecoute. Tu sais que je t’aime. Je te défends d’en douter un jour. J’adorerais vivre avec toi ! Je t’assure que si il n’y avait que moi je dirais oui de suite mais il faut qu’on pense à nos petits garçons, aux changements que cela va entraîner dans nos deux vie. Faut … Je sais pas moi … Tu en as parler avec Scott ? Il est concerné lui. Andy est encore jeune, il s’adaptera vite mais Scott est plus grand, il a son mot à dire. Si il est d’accord, alors oui, on s’installe ensemble. » Toute l’attention de Sydney était concentré sur Cameron, ses paroles, son sourire, sa gentillesse…A aucun moment, il ne pouvait s’arrêter de penser qu’il ne méritait pas d’avoir le psychologue pour lui seul, qu’il ne méritait pas cet amour de sa part. Il y pensa moins quand les lèvres de Cameron s’échouèrent sur les siennes. Il était heureux et voulait juste être égoïste pour une fois. Il posa sa main sur la joue de Cameron et la caresser doucement sans décoller ses lèvres des siennes. Quelques instants après, il recula et regarda le jeune homme dans les yeux. « J’en avais déjà parlé à Scott, enfin je lui ai plutôt demandé si ça lui plairait de vous trouver à la maison, Andy et toi, tous les jours où il venait me voir. Il ne semblait pas contre l’idée… Et je n’ai jamais eu le courage de te le proposer avant» Il était vrai que Scott n’habitait pas avec lui H24 mais son avis comptait aussi, Cameron avait raison. Il lui sourit, juste heureux d’être avec lui. Il baissa sa main de la joue de Cameron et la laissa choir sur sa cuisse et se rapprocher à nouveau de lui. « Embrasse-moi encore s’il te plait. » murmura-t-il à nouveau. Quand ses yeux étaient ancrés dans ceux de son petit-ami, il se sentait juste comblé, il oubliait ses déboires et ses addictions, se trouvant juste normal.
« J’en avais déjà parlé à Scott, enfin je lui ai plutôt demandé si ça lui plairait de vous trouver à la maison, Andy et toi, tous les jours où il venait me voir. Il ne semblait pas contre l’idée… Et je n’ai jamais eu le courage de te le proposer avant. » Je le regardais surpris. Je vois qu’il avait bien fait les choses. Je souris, amusé de le voir si mal à l’aise, si penaud. Je savais combien c’était difficile de s’ouvrir aux autres, même quand on les connaissait depuis autant de temps que nous. Alors je ne disais rien, respectais ses choix. C’était à lui de décider. J’avais vraiment une chance extraordinaire de l’avoir dans ma vie même si lui ne le voyait pas toujours comme ça. Bien sur c’était pas tout les jours faciles et cela ne le serait jamais. Quand il s’agissait de sentiment rien n’était jamais simple et fixe. Etre en couple c’était une bataille de tout les instants et personne n’y coupait. C’était comme ça. On devait faire avec et tout faire pour préserver les bonnes choses. Etre avec Syd était une chance, ma chance d’être meilleur, d’oublier un peu les épreuves que j’avais enduré. Il était ma chance de bien faire les choses. Il pourrait vraiment compter sur moi. Jour après jour. « Oh … Pourquoi tu n’a pas osé ? Tu sais que tu peux me parler de tout Syd, je serais toujours là pour t’écouter, qu’importe ce que tu as à me dire. Faut pas que tu hésite. Tu peux me faire confiance. » Lui dis-je en souriant avant de l’embrasser avec tout mon amour. Il n’était pas seulement mon petit ami, il était aussi mon meilleur ami, la personne en qui j’avais le plus confiance même si lui ne se faisait pas confiance. Je quittais ses lèvres et le regardais en souriant, heureux. J’avais l’impression que maintenant, tout irait beaucoup mieux, pour lui, pour moi et pour nous.
Il mit sa main sur ma joue et je fermais les yeux, profitant de l’instant quelque seconde avant de les rouvrir et de lui sourire. Il se rapprocha de moi, posant sa main sur ma cuisse. « Embrasse-moi encore s’il te plait. » Je ris doucement avant de venir reposer mes lèvres sur les siennes tendrement, heureux. Je glissais ensuite une main dans ses cheveux. « Puisque ce que tu a insisté … » Je lui souris, heureux comme un coq en pattes. Je lui faisais un clin d’œil, restant presque collé à lui. « Bon, je te propose qu’on essaie la cohabitation durant un mois et si tout fonctionne, eh bien je n’aurais plus rien à dire. Ça te conviens comme ça ? » Lui demandais-je, désireux qu’il aille bien et qu’il n’y est plus d’embrouille entre nous. Je l’aimais et je voulais que tout soit dans l’ordre, lui et moi c’était trop important à mes yeux. J’agrippais son tee-shirt, mon visage arborant une moue adorable.