Ce soir-là, j'étais de sortie. La routine du boulot + bébé commençait à me lasser. Et j'en avais plus que marre de passer ma soirée à perdre des neurones devant les conneries que pouvait montrer une télévision. J'avais besoin de sortir, de prendre l'air, profiter un peu. Seulement quand on s'appelle Juliet Fitzgerald et qu'on a pour amie seulement une mère, ce n'est pas toujours facile. J'avais gentiment demandé à Keith de me garder la petite pour la soirée et la nuit. Je savais qu'il était entre de bonnes mains, puis avec une petite amie comme Plum qui avait l'air d'adorer des bébés, je ne risquais rien.

Après avoir traîné dans un bon bain d'eau chaude, d'avoir pris soin de mon corps avec un tas de crèmes, de laits, de m'être refais les ongles et tout ces trucs de fille, je sortis de mon appartement. Je contemplai avant étonnement qu'il était pratiquement minuit. Je ne travaillais pas demain matin donc j'avais encore toute la nuit. Je m'étais un peu habituée à vivre la nuit grâce à mon emploi de strip-teaseuse -que je n'exerçais plus depuis un mois déjà. Habillée d'une robe sexy et moulante pour ne pas changer, j'étais fière d'avoir complètement perdu les kilos en trop de la grossesse.

Je n'avais pas trop de préférences où aller. Toute ce que je voulais ce serait un endroit sympa où je pourrais boire un verre ou deux. Habituellement, je ne touchais pas d'alcool et pourtant j'avais commencé à consommer depuis quelques semaines. Tant que c'était avec modération, il n'y avait pas mort d'homme ! Finalement, c'est au Genesis que je décidai d'entrer. J'avais été là lors de l'inauguration du club d'Elyes Sullivan et à vrai dire je n'y avais jamais remis un pied. Pourtant c'était typiquement l'endroit que je pouvais apprécier. Mes talons retentèrent sur le sol jusqu'au comptoir où je commandais un cocktail. Qui sait, peut-être que j'y verrais le patron ? Je ne le connaissais pas plus que ça, et peut-être était-ce le moment de faire plus ample connaissance.

Le bar avait été plein comme à son habitude, de nouveaux clients, comme des habitués. Cependant, aujourd’hui Elyes n’avait été d’humeur à jouer au singe savant pour égayer leur morne quotidien de personnes qui obtenaient tout ce qu’elles désiraient d’un claquement de doigts. Il n’avait fait qu’une apparition, se mettant au piano, comme à son habitude, jouant une composition de son cru, puis était allé les saluer et avait discuté avec certains avant d’aller se cloîtrer dans son bureau pour ne plus en sortir. La fête continuait, le travail aussi, donc il se devait de faire acte de présence, une à deux fois dans la soirée. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il serait à l’hôpital à l’heure qu’il était à s’occuper de sa fille souffrante au lieu de se coltiner des gens si suffisants qu’ils pensaient que leur argent leur apporterait tout dans ce monde, pauvres sots qu’ils étaient ! Ils ne connaissaient rien à la vie ces sales prétentieux ! Ces bourgeois trop cons, trop égocentriques ! Elyes inspira et se saisissant de sa bouteille de scotch, il s’en servit un verre. Puis un second, un troisième et au total, il en descendit six sans que les signes d’ivresse ne se manifeste. Il n’était même pas capable de se bourrer la gueule, génial ! La drogue devait sûrement mieux fonctionné mais il n’en était pas encore là et puis, il était de ceux qui méprisent ce genre de substance, certes en vendait-il mais il n’en consommait pas, il avait vu les ravages que cela pouvait provoquer sur les junkies et il avait trop de respect pour sa personne pour terminer ainsi.

Elyes passa donc la soirée dans son bureau à écouter du jazz, les pieds sur posés sur son bureau, la tête rejetée en arrières et les paupières closes. Il avait demandé à ce que l’on ne le dérange que si cela était vraiment urgent, il avait insisté sur le « vraiment ». Il n’était pas d’humeur assez patiente pour supporter leurs simagrées irritantes. Il pensait à sa fille, à ce que les médecins lui avaient dit, aux risques qu’elle avait d’y passer. Heureusement l’argent n’était pas un problème alors il leur avait ordonné de faire le maximum pour la sauver, peu importe ce que cela pourrait coûter. Quand il refit surface, il devait être une heure et demie du matin, signe que les énergumènes avaient depuis longtemps plié bagage donc que la voie était libre. Il se mit sur ses pieds et sortit pour faire la fermeture, ces derniers temps il en devenait coutumier, cela lui permettait de rester plus longtemps dans son bar, dans l’obscurité et le silence le plus total. Il trouvait cela très apaisant. Il tomba sur un de ses employés qui éconduisait une cliente, puisque le bar ne devrait pas tarder à fermer. « Laisse ! » Dit-il en reconnaissant la cliente en question. Juliet, pour surprise, cela en était une ! Le barman le jaugea un instant et acquiesça en haussant les épaules. « Tu peux y aller, je m’occupe du reste » L’employé s’exécuta et disparut dans une pièce adjacente et il ne le revit plus, sans doute avait-il utilisé la sortie de l’arrière. « Eh bien, chère Juliet, j’espère que tu as été traitée comme il se doit » demanda-t-il un sourire aux lèvres quand ils furent seuls en passant derrière le comptoir pour se faire une boisson. « Comment vas-tu ? »

Le barman m'offrit ce que je voulais. Un cocktail sex on the beach, un alcool de filles apparemment. C'était tellement traîtres les cocktails. On sentait beaucoup les fruits, donc on avait tendance à en reprendre pour au final tomber raide. Dans mes souvenirs, je n'étais jamais finie mal puisque je ne buvais pas. Je payai le type et commençai enfin à siroter mon joli verre. Comme toute bonne maman qui soit, mon portable était posé près de mon verre, sait-on jamais. Keith pouvait m'appeler n'importe où et à n'importe quelle heure. Je n'étais pas spécialement occupée à cet instant, à vrai dire. Je regardai un peu autour de moi et vis qu'il y avait pas mal de monde qui quittait le Genesis. Oh, était-ce bientôt la fermeture ? Je n'avais pas songé à regarder les horaires. Je pense que s'il fallait que je parte le barmaid -qui avait l'air de me reluquer les seins- me l'aurait dit. Je souris et remontai un peu le décolleté de ma robe. C'était tellement bon de se sentir observer, ça changeait de la période grosse vache enceinte où les hommes ne me regardaient pas.

Bingo, le barman s'approcha de moi pour me dire que ça allait fermer. Désolée mon chou, mais je n'ai pas fini ma boisson. Il pourrait au moins me laisser finir. Je fis glisser ma chevelure brune du côté droit de mon visage et le regardai sans répondre, un grand sourire sur les lèvres. En gros, non je reste encore cinq minutes mon coco. Finalement, il disposa et deux secondes plus tard ce fut monsieur Sullivan qui prit place face à moi. « Eh bien, chère Juliet, j’espère que tu as été traitée comme il se doit. » Je répondais à son sourire. Je crois que quand je bois je souris plus que d'habitude. « Bonsoir, Elyes. Oui, c'est parfait ! » Dis-je en regardant la fin de mon verre. Lui-même était en train de se préparer quelque chose. Cet homme avait tellement de classe. J'appréciais les hommes raffinés, et propres sur eux. Ce qui ne m'empêcha pas d'avoir un gosse avec l'opposé de ce que j'appréciais, oui. Il me demanda ensuite comment j'allais. « Je vais bien merci et de ton côté ? » Je me retournais un instant et remarquai que nous étions plus que tous les deux... Je bus la fin de mon verre cul sec, et descendis du tabouret. Je descendis un peu ma robe qui m'arrivait bien au-dessous des genoux. « Je vois que tu fermes, je ne vais peut-être pas t'embêter plus... » Dis-je en souriant. Ça y est, je commençai à avoir un peu chaud à la tête. J'étais faible avec l'alcool.

Comment allait-il ? La question à cent dollars. Il eut un instant envie d’éclater de rire trouvant cette question complètement stupide compte tenu du champ de bataille qu’était désormais devenue sa vie. Ce qui était assez ironique c’était qu’à l’origine, il endossait son rôle de père à reculons, trouvant que Genesis essayait là de le piéger. Il n’aspirait pas à devenir père à l’époque, bien trop occupé par ses affaires et sa vengeance. Et le voici aujourd’hui à se faire un putain de sang d’encre pour son petit cœur. C’était fou à quel point Jade était parvenue à avoir une place de choix dans son existence, elle lui était rapidement devenue indispensable, un pilier qui l’aidait à conserver une once d’humanité. Oui, à côté de cet être innocent, il semblait retrouver momentanément la sienne, ce n’était pas si désagréable. Bien au contraire. « Oh ca va, beaucoup de travail comme à mon habitude » répondit-il simplement en continuant de s’affairer derrière le comptoir. Ce n’était pas tout à fait vrai, mais il se voyait fort mal se lancer dans une thérapie avec une femme dont il ne savait rien bien qu’elle fût très désirable. Et puis, c’était vrai qu’il avait pas mal à faire avec ses autres activités, dégainer et tirer devenait d’un commun ! « Reste donc un peu, tu ne me déranges pas et puis… » il fit silence et déposa un verre devant elle, tandis qu’il rapprochait le sien de sa bouche « Tu ne vas tout même pas bouder la spécialité qui a fait la réputation de mon établissement » un sourire furtif éclaira brièvement son visage alors que son regard s’accrochait au sien. « A la tienne » ajouta-t-il en portant le liquide à sa bouche dans une expression de béatitude non feinte. Il n’avait pas perdu la main.

Elyes me répondit qu'il allait bien mais qu'il avait beaucoup de boulot. Cela ne m'étonnait pas. J'avais cru entendre qu'il était assez actif dans sa vie professionnelle. Côté vie privée -comme le nom l'indique- je ne savais pas du tout comment ça se passait dans sa vie. Il y avait une certaine brune Julie à un moment mais je ne savais pas si c'était toujours d'actualité. Puis à quoi bon ? Depuis quand je m'intéressais aux amours des autres ? Je m'en fichais. Mon interlocuteur m'incita à rester au bar. Je souris. Après tout, j'étais libre toute la nuit. Je posai mon sac à main sur le comptoir à côté du verre qu'il venait de me servir. Je reposai mes fesses sur le tabouret de bar. « Tu as raison, il faut que je goûte ça ! » Dis-je en souriant légèrement. J'observai le verre avant de l'attraper entre mes doigts. Mes yeux clairs retrouvèrent le regard d'Elyes. « A la tienne, aussi ! » Je portais le verre à mes lèvres rouges et en bus une grande gorgée. Le goût était un délice de ce qu'il m'avait donné, bien qu'alcoolisé. J'espérais juste que ça n'allait pas trop me monter au crâne « C'est bon. » Dis-je à Elyes en pointant mon verre du doigt, avant de passer ma langue sur mes lèvres pour lécher la boisson qu'il restait.

Elyes ne la lâcha pas du regard alors qu’elle goûtait ce breuvage dont il était très fier et qui avait d’ailleurs fait son succès. Et le coup de langue, un peu trop sensuel à son goût, ne lui échappa pas non plus. Soudain, il se rendit compte que cela faisait un certain moment qu’il ne s’était pas adonné aux plaisirs charnels dont il raffolait pourtant. Disons, qu’il avait bien d’autres choses à l’esprit ces derniers temps et voilà que l’on venait déposer ce délicieux fruit sur son chemin. Une manière de le tenter ? A tous les coups ! « Je suis ravi que le cocktail t’ait plu par contre…. » il laissa planer ses mots dans les airs pendant un moment alors que son regard se faisait plus insistant sur la jeune femme «…évite de faire ce genre d’acte inconsidéré ça peut provoquer des réactions auxquelles tu ne t’attendais pas » Il sourit légèrement tout en vidant son verre, se concentrant sur autre chose. Heureusement qu’il avait appris avec le temps à se maîtriser, et puis il n’était pas un adolescent pré pubère avide de découverte qui bandait à tout bout de champ. Tant mieux, parce que la trentaine passée et toujours avoir ce genre de réaction serait quelque peu honteux.

Mes lèvres se reposèrent sur le verre froid et je bus une longue gorgée qui me permettais de terminer le cocktail phare du Genesis. Reposant mon verre par la suite sur le bar, je jetai un rapide coup d’œil à mon portable histoire de savoir si Keith ne m'avait pas contacté. Non. Parfait. Je relevai la tête quand Elyes laissa sa phrase en suspens. Mon regard se voulait interrogateur avant qu'il termine sa phrase. «…évite de faire ce genre d’acte inconsidéré ça peut provoquer des réactions auxquelles tu ne t’attendais pas » Je... J'ouvris la bouche mais dans un premier temps rien n'y sortit. Intéressant. Au final, je lâchai un petit rictus. Honnêtement, je ne pensais pas qu'il aurait relevé mon geste, moi-même je n'y avais pas fait attention. Mais la tournure des choses devenaient intéressantes.« De quoi, parles-tu ? » Je posai mes coudes sur le comptoir pour m'avancer un peu -ça donnait plus d'ampleur à mon décolleté, soit-disant passant-. Ma langue effectua le même chemin que tout à l'heure, je la fis glisser sur mes lèvres mais d'une façon plus sensuelle.« Tu parlais de ce geste, non ? » Je souris. Je ne sais pas si c'était avec l'alcool que j'avais bu, mais j'étais joueuse ce soir. Oh oui. Après tout qu'est-ce que je risquais ? Qu'Elyes me passe dessus ? Je n'avais pas eu de sexe depuis bien longtemps, alors pourquoi pas.

Elyes l’observa faire, comme subjugué, incapable de dévier le regard. De toute façon, il n’en avait aucune envie et il n’était pas de ceux qui prennent la fuite devant un défi. Oui, car, à ses yeux, il s’agissait bel et bien de défi. Peut-être plus de provocation que de challenge en lui-même, mais au fond, cela ne se ressemblait-il pas ? Elle voulait visiblement jouer, qu’à cela ne tienne, le black l’était également. Il sourit alors et au lieu de reculer, s’approcha un peu plus d’elle « Oui, c’était bien celui-là » Son sourire s’agrandit tandis que ses prunelles s’accrochaient fermement aux siennes. Bien sûr, son regard dévia sur la poitrine qui semblait désespérément l’appeler –Et quelle poitrine-, mais encore une fois, il savait garder le contrôle de lui-même. Et heureusement d’ailleurs. « Sais-tu que c’est ce genre d’action non réfléchie qui mène à des pertes de contrôles plus ou moins contrôlées… » Son visage n’était plus du sien et dans son regard dansait une lueur de malice qui l’avait déserté ces dernières semaines. C’était plutôt agréable de mettre ses responsabilités derrière lui et de se prêter à ce jeu que la jeune femme avait lancé. « Penses-tu pouvoir y faire face ou bien… » Une pause, la malice s’accentue « …prendre la fuite par exemple »

Je fixais Elyes, comme il le faisait. J'étais emballée, plus qu'emballée pour jouer un peu. L'homme me confirma que c'était bien mon petit geste de langue dont il parlait. Son regard me quitta une poignée de secondes pour se poser sur mes seins. Tiens, étonnant. Les hommes ne pouvaient pas s'empêcher de se rincer l’œil et même si ça pouvait être déplacé à cet instant, ça ne me dérangeait pas. Au contraire. J'en fis d'ailleurs une remarque. « Ils te plaisent ? » Je souris. J'étais vraiment en train de dire ça à Elyes, alors que je ne le connaissais pas plus que ça. Ironie du sort ahah. Pour qu'il me prenait ? Je n'étais pas une femme qui se dégonflait. Pour répondre à sa question, je descendis de mon tabouret, balançai mon portable dans mon sac, avant de retirer mes escarpins. Je remontai sur le siège mais cette fois-ci à genoux pour ensuite poser mes pieds nus joliment vernis. J'étais effectivement debout sur le comptoir d'Elyes et je ne faisais pas ça tous les jours. Je terminai par m'y installer, fesses posées dessus, et jambes nues pendantes du côté où se trouvait Sullivan. « Je n'ai pas froid aux yeux, Elyes. » Mes yeux pétillaient de malice.

En voilà un jeu qui risquait fort bien d’avoir un dénouement des plus surprenants mais loin d’être désagréable. Après tout, n’étaient-ils pas des adultes consentants et tout à fait conscients de l’issue de ce petit défi ? Bon certes, la jeune femme donnait l’impression d’être bien entamée par l’alcool mais pas au point qu’elle ne sache plus ce qu’elle faisait, peut-être plus pour la libérer un peu plus. Elyes appréciait cela. Les rares fois où ils avaient été en contact, il l’avait trouvé bien trop sérieuse et sur réserve, cela dit très séduisante. Le black avait toujours eu un gros faible pour les brunes. Tiens, en parlant de brune, il y en avait une dont il ne parvenait pas à chasser de ses pensées. Julie. Que penserait-elle de tout cela ? Heureusement pour le peu de conscience qu’il possédait encore, il n’eut pas le temps de pousser plus loin ses réflexions puisque son invité nocturne vint directement à sa rencontre. Il devait bien le reconnaître, elle savait faire preuve d’audace et cela avait le don d’allumer un peu plus l’incendie dans son boxer. « Je ne demande qu’à voir » lança-t-il avec la même malice qu’il discernait dans le regard de sa partenaire de jeu et sans plus de cérémonie, il s’empara de ses lèvres, sauvagement tandis qu’elle nouait ses jambes autour de sa taille et que lui posait son verre pour acquérir plus de liberté et ainsi parcourir ce corps qu’il lui faisait envie depuis leur première rencontre. Presque machinalement, comme si elles connaissaient ce nouveau terrain d’exploration, ses mains se glissèrent sous la robe de la jeune femme alors qu’il rapprochait son bassin du sien, réduisant le peu de distance qui subsistait encore au néant.

Je commençais à avoir chaud. En même temps, c'était compréhensible vu la tournure de nos actes. Assise sur le bar face à Elyes, je passai immédiatement mes jambes autour de sa taille lorsqu'il plaqua ses lèvres aux miennes. Une de mes mains se posa sur sa nuque pour intensifier notre baiser fougueux. Elyes en avait autant envie que moi alors, unir nos deux corps visiblement en manque d'affection. Alors que ses mains glissèrent sur mes cuisses pour découvrir ce qui se cachait sous ma robe, j'étais en train de déboutonner sa chemise. J'adorais ça les hommes en chemise, c'était sexy bien que pas très pratique pour s'en débarrasser rapidement. L'homme nous rapprocha l'un de l'autre, ainsi je pus sentir son bassin contre le mien mais surtout... La bosse qui prenait vie dans son pantalon. Ça avait le don de m'exciter un peu plus. Finalement je pris les devants et rompant rapidement notre baiser, j'ouvris la fermeture de ma robe sur le flan et m'en débarrassai. J'étais bel et bien en soutien-gorge rouge en dentelle avec le string assorti dans le club d'Elyes, le cul sur le bar. Je lui retirai complètement son haut avant de sceller mes lèvres aux siennes.