Lera se contempla sous toutes les coutures dans le miroir. Bon dieu ce ventre, l’on ne voyait que cela, se plaignait-elle mentalement. Pour une (ex) anorexique c’était un cauchemar que de voir son corps se déformer de la sorte. Elle était ravie de sa grossesse, bien plus que l’on n’aurait pensé, cependant si elle avait pu paraitre moins, cela ne l’aurait pas dérangé le moins du monde, bien au contraire. Elle aurait bien souhaité ne pas ressembler à cette baleine. Il y avait cependant un point positif, sa poitrine pris du volume, elle avait toujours rêvé s’approcher du bonnet D, voilà qui était chose faite. Mais ce ventre…elle soupira. Dieu que c’était difficile d’être anorexique et enceinte. Pourtant la blonde avait trouvé la solution, dans un premier temps, manger moins, espérant ainsi retarder le moment où elle ferait office de baleine perdue dans l’immensité de la ville mais sa meilleure-amie l’avait rapidement rappelé ses responsabilités nouvelles. Elle ne pouvait plus égoïste désormais et ses décisions stupides ne l’affecteraient pas seulement, mais le bébé. Eh oui, les joies d’être deux dans un même corps.
Un coup d’œil lui rappela qu’elle avait rendez-vous avec son ami de toujours, Jaxton et elle avait tout intérêt à se mettre en route si elle ne voulait pas être retard. Enfilant son imperméable –reflexe idiot pour dissimuler son ballon- elle sortit laissant un mot pour son meilleur ami et colocataire lorsque ce dernier s’apercevrait de son absence. Il faisait chaud, vive le printemps et elle n’eut d’autre choix que de virer sa veste, qui devint vite une gêne. Elle avait toujours du mal avec ces températures, originaire de l’est, son métabolisme était plus coutumier des basses températures. Elle devrait songer à s’exiler en Alaska dans les prochains jours, se dit-elle en apercevant son ami. Un grand sourire fendit son visage, ravi de le revoir après tout ce temps. Autre contrainte de sa grossesse, la solitude. Peu de personnes dans son entourage expérimentaient ça et elle ne pouvait que se recroqueviller sur elle-même.
« Coucou ! »
Lança-t-elle tout sourire lorsqu’elle fut à ses côtés.
J’avais retrouvé ma jumelle, même si cela faisais un peu plus de deux ans qu’on vivait dans la même ville, qu’on c’étais même croisé quelques fois on avais mis du temps à ravaler nos fierté respective. Elle avais fais le premier pas avec il me semble beaucoup de difficulté. Les choses avaient été dites, même si notre relation restait quelque peu distante j’espérais secrètement qu’on retrouve notre complicité d’avant. Comme on dit si bien, qui vivras verras ! Aujourd’hui j’avais rendez-vous avec ma complice Lera-Ann, à vrai dire cela faisais un moment que je ne l’avais pas vu un très long moment même. Je m’accordais une journée sans passer mon temps enfermé dans mon bureau au Ruby, tel un colocataire parfait j’avais passé ma mâtiné à faire le ménage ce qui avais plutôt été une tâche assez rude entre Gangsta qui prenais l’aspirateur pour un camarade de jeu et Miaou qui se faisais un plaisir de me laisser des traces de pattes une fois la serpillère passés, quel idée j’avais eu d’avoir des animaux sincèrement ? C’est des vraies calamités sur pattes – comme leurs propriétaires pensais je –
Une fois que j’avais terminé de faire la Conchita, j’avais sauté sous la douche, enfilé un jean et un t-shirt ainsi que ma veste en cuir, une main passé dans les cheveux suffisais à me coiffé, je sortit de l’appartement et sautais sur ma moto. Une dizaine de minutes plus tard, j’étais au lieu de rendez-vous qu’on c’était fixé avec la blonde. Etant un peu en avance, je m’allumais une cigarette, que je n’eû même pas le temps de finir en apercevant mon amie enceinte jusqu’au cou, je tirais une dernière latte et l’écrasais au sol. Sa présence me fis immédiatement sourire, une fois à sa hauteur je me penchais pour l’embrassé sur la joue « Hm, non juste le temps de m’intoxiquer les poumons ! » répondais-je avec un nouveau sourire. « Je me rends compte à quel point ça fais un moment qu’on n’a pas passé un moment ensemble, la dernière fois qu’on s’est vu tu étais plate comme une planche à pain ! C’est que tu serais presque bonne, tu le sais ça ? » Rajoutais-je avec un petit rire face à la tête qu’elle avait faites, je lui tendis mon bras afin qu’on marche comme deux vieux dans le parc. « Allez racontes moi ce que tu deviens »
Dieu que la blonde était ravie de revoir son brun préféré. Cela faisait une éternité qu’ils n’avaient pas passé du temps ensemble. Au vu des récents évènements, chacun faisait sa vie cela ne signifiait pas pour autant qu’ils n’avaient aucune pensée l’un pour l’autre, bien entendu. Elle sourit. Elle rit, même. C’était plaisant de retrouver un peu de légèreté dans cette période. Depuis qu’elle était enceinte, elle avait l’impression qu’il n’y avait que cela. Dans le sens où les gens ne s’arrêtaient qu’à cela, comme ces personnes en fauteuil roulant dont on fait plus attention au fauteuil qu’à la personne elle-même. Femme enceinte, elle avait la sensation que cette étiquette était devenue sa nouvelle identité. En prenant le bras de son ami, elle lui asséna un petit coup qui lui fit sans doute l’effet d’une caresse.
« Arrête tes conneries, tu veux ! Je pourrais te sauter dessus là, maintenant »
Elle rit quand même. Bonne…voilà un qualificatif qui avait depuis longtemps quitté son vocabulaire. Comme le lot de toutes les femmes dont les hormones plafonnaient, elle se trouvait hideuse, affreuse, dilatée et tout ce qui s’en suivait.
« Eh bien… »
Elle fit mine de réfléchir.
« Je deviens une grosse baleine échouée sur la plage qui crève de chaud sous le soleil tapant de San-Francisco »
Elle poussa un long soupir.
« Je donnerais tout pour être un homme à l’heure actuelle…tu ne veux pas échanger avec moi ? »
Elle fit une moue suppliante, dans le genre chien battu rapidement remplacé par une expression exténuée et excédée avant de sourire. Comment passer d’une émotion à l’autre en moins d’une minute.
« Tiens, en parlant d’éternité ! J’ai vu que tu étais en couple, qui l’eût cru, Jaxton Hellwood en couple et fidèle en plus ! »
Déclara-t-elle soudainement avec plus d’entrain, un grand sourire moqueur aux lèvres en lui donnant quelques coups de coude. Il ne manquerait plus qu’elle se mît chantonner « Ouh le menteur, il est amoureux » qu’elle aurait retrouvé un statut de gamine.
Lera étais une très bonne amie, on étais un peu pareil sur certains point. Elle avais sa façons de s'autodétruire et j'avais la mienne l'un comme l'autre on ne supportais pas ce que faisais l'autre pour se détruire, mais aucun de nous deux n'arrêtait. Cependant elle étais une formidable confidente pour moi et j'adorais passer du temps avec elle. J'avais besoin de me changer les idées entres toutes ces merdes qui me tombais dessus en ce moment je n'arrivais pas à avoir la tête claire et je n'étais pas vraiment attentif quand les gens me parlais. J'essayais de chasser tout ça de ma tête juste le temps de passer du temps avec mon amie. Un sourire s’afficha sur mon visage « Lera ne me fais pas de tel proposition je pourrais te prendre au sérieux » elle semblait vraiment en avoir marre de sa grossesse enfin plus de son physique qu'autre chose, connaissant son obsession pour son poids sa remarque me fis rire « Sincèrement je te trouve sublime, alors arrête de te tracasser pour si peu et en plus une fois que le petit monstre seras là t'auras pas le temps de penser à tout ça » j'en profitait pour toucher son ventre rond peu importe qu'elle aime ça ou pas « Ma pauvre avec la vie que je mène... » Je ne finis pas ma phrase, me rendant compte qu'à présent tout allais changer, moi aussi j'allais être père que je le veuille ou non. J'étais perdus dans mes pensées pendant quelques instant, heureusement pour moi la jeune maman relança la conversation. Je souriais à sa remarque sur le coup, mais je perdis très vite mon sourire « Oui … qui l’eut crus » dis-je sans grande conviction « J'ai merdé Lera, je vais la perdre ... »
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J’avais retrouvé ma jumelle, même si cela faisais un peu plus de deux ans qu’on vivait dans la même ville, qu’on c’étais même croisé quelques fois on avais mis du temps à ravaler nos fierté respective. Elle avais fais le premier pas avec il me semble beaucoup de difficulté. Les choses avaient été dites, même si notre relation restait quelque peu distante j’espérais secrètement qu’on retrouve notre complicité d’avant. Comme on dit si bien, qui vivras verras ! Aujourd’hui j’avais rendez-vous avec ma complice Lera-Ann, à vrai dire cela faisais un moment que je ne l’avais pas vu un très long moment même. Je m’accordais une journée sans passer mon temps enfermé dans mon bureau au Ruby, tel un colocataire parfait j’avais passé ma mâtiné à faire le ménage ce qui avais plutôt été une tâche assez rude entre Gangsta qui prenais l’aspirateur pour un camarade de jeu et Miaou qui se faisais un plaisir de me laisser des traces de pattes une fois la serpillère passés, quel idée j’avais eu d’avoir des animaux sincèrement ? C’est des vraies calamités sur pattes – comme leurs propriétaires pensais je –