Cela faisait maintenant un peu plus de deux mois que j'étais arrivée à SF, la ville de l'homme de ma vie. J'avais attendu et attendu encore, ayant peur de sa réaction et aussi prise dans mon emménagement mais maintenant j'étais bien installée grâce à Plum et il était temps d'aller le voir. Il n'y avait plus aucune raison d'attendre. Je n'en pouvais de toute façon plus et puis, il devait bien faire la rencontre de son futur enfant. En y pensant, voilà qu'instinctivement je porte ma main sur mon ventre bien rond. J'avais l'impression d'être une baleine. Être enceinte ça craint. Bon ok, c'était la plus belle chose au monde mais c'était aussi la plus difficile, surtout quand on arrive presque à terme. Dans la salle de bain, je tentais de me faire belle. Belle pour Jax. Je voulais qu'il me trouve belle, même si j'étais grosse. Je me maquillais rapidement et ajustais la robe ample pour femme enceinte que je portais. Elle était plutôt jolie pour un vêtement de ce genre. Je passais mes mains dans mes cheveux pour leur donner du volume. Je me regardais dans la glace, toute souriante. « Allez mon bébé, on va allait voir papa. » Je quittais la salle de bain et attrapais mes affaires. Mon taxi n'allait pas tardé à arriver.
Quelques minutes plus tard, on sonna chez moi. C'était mon taxi. Je quittais mon appartement, et descendais, péniblement, les escaliers pour rejoindre la voiture. Je ne pourrais vraiment pas vous dire ce que je ressentais. J'étais dans tout mes états de me dire que dans quelques minutes j'allais le revoir. Enfin ! Je donnais l'adresse de Jaxton au chauffeur et c'était partit. Sur le trajet, je regardais par la fenêtre, comme quand j'étais petite. Je voyais le paysage changeait, les rues défilaient. SF. Je ne regrettais pas d'être venue puisque cela me rapprocher de Jax mais me faire aux différents changements n'avait pas été simple, heureusement que Plum avait été là pour moi. C'était un ange cette fille. Sérieusement je lui serais toujours redevable pour tout ce qu'elle avait fait pour moi et pour mon bébé. Les mains posaient sur mon gros ventre, je trépignais d'impatience. C'était un grand jour, le jour-j pour moi. Soudain, le taxi s'arrêta et le chauffeur se tourna vers moi en souriant. « On y est mademoiselle. » Je souris et lui réglais la course. « Merci. » Un dernier sourire pour la route et je quittais le taxi, me retrouvant devant l'entrée de l'immeuble de Jaxton. Je respirais un grand coup et m'en approchais à petit pas.
J'étais devant la porte, prête à sonner quand quelqu'un de l'immeuble sortit en même temps. Un homme. Il me retint la porte – vive les femmes enceintes – et je m'engouffrais dans l'immeuble. Je cherchais rapidement l'étage ou me rendre et j'y montais tranquillement. Plus j'approchais et plus j'étais impatiente. Une fois devant sa porte, je toquais et attendais qu'il vienne ouvrir, une main sur mon ventre, et un grand sourire flanquer sur mes lèvres tant j'étais heureuse que le moment soit enfin venu depuis le temps que j'attendais ça. Quelques secondes plus tard, j'entendis de bruit de pas derrière la porte, qui s'ouvrit enfin. Jaxton apparut, mon coeur bondit dans ma poitrine. « C'est moi. » Lui dis-je en le regardant.
Tout allait bien dans ma vie. J’avais un boulot qui me passionnait, ainsi qu’une petite amie à la limite de la perfection, des sentiments que je n’avais pas éprouvés depuis bien trop longtemps. Malgré que la moitié de mes anciennes conquête d’avoir changé, de ne plus être le même et d’être devenus simplement chiant tout ça parce que j’avais simplement refusé leur avances. Ca me faisait rire au final toutes ces filles en manque dont le seul but était de me courir après. La soirée au Ruby c’était une nouvelle fois arrêter tard, je n’avais pas voulus réveillé Capucine en allant à son appartement j’étais donc rentré chez moi, je dormais peu mais j’avais l’habitude au final, néanmoins ce matin je serais bien resté quelques heures de plus au lit quand j’entendis quelqu’un à la porte. Je sortais du lit enfilais mon jean, oui se présenter en caleçon ça allais faire désordre, je ne pris pas la peine d’enfiler un t-shirt et me dirigeais vers la porte que j’ouvris. Je me passais une main dans les cheveux et regardais la jeune femme qui se trouvait devant moi, je la détaillais, elle était plutôt jolie mais enceinte jusqu’au cou, sur le moment je ne fis pas le rapprochement je pensais juste que la jeune femme c’était tromper d’appartement ou que c’était probablement une amie d’Ambre. « C’est moi » okay pas de doutes qu’elle était venue pour moi, mais qui étais-t-elle ? « Euh ouai salut, mais t’es qui au juste ? »
Quand j'ai pris la décision de quitter l'Italie pour aller à SF, je m'étais fais une bien belle image de ce que cela serait pour moi la vie la-bas. Je me voyais avec Jax, et plus tard avec mon bébé. Mais évidemment, cela ne s'est pas vraiment passer comme prévue. Heureusement que Plum avait été là pour m'aider. Et maintenant voilà que l'homme de ma vie, le père de mon bébé me déçoit ? Non, ce n'était vraiment pas drôle. Comme si j'avais besoin de ça. Être enceinte, c'était pas du gâteau. Enfin, sauf si vous parlez de gâteau au chocolat ou à la crème. Là, vous devenez mon meilleur ami pour la vie. Bref, c'était pas la joie, même si être enceinte me rendait heureuse mais c'était pas facile tout les jours. J'avais besoin de soutiens. J'étais pratiquement toute seule. Ok, j'avais choisis cette option mais voilà, j'avais espérer que Jax serait une bouée de sauvetage, qu'il serait là pour me dire que tout irait bien. Et dire que je n'étais pas au bout de mes surprises …
« Euh ouai salut, mais t’es qui au juste ? »Répondit t-il simplement à mon accueil plus que chaleureux. C'était clairement la douche froide, voir même glacée. J'étais à deux doigts de lui dire ma façon de penser puis, je me dis qu'il doit surement me faire une blague. Sacré Jaxton va ! Il ne pouvait pas m'avoir oublier, ou oublier tout ce qu'on avait vécus. Je refusais d'y croire tout simplement. Je me mis alors à rire franchement, par ce que cela ne pouvait qu'être une farce à mes yeux. Mais je repris mon sérieux bien vite quand je compris qu'il ne plaisantait pas. A ce moment, mon coeur eut un raté. Cela me faisait vraiment mal de savoir qu'il se se rappelait pas de moi. Je devais avoir l'air bien cruche maintenant. C'était vraiment pire que la fin du monde pour moi à cet instant précis. Je le regardais et respirais un bon coup. « Je m'appelle Phoenix. On s'est rencontrés en Italie. Moi j'y habitais et toi y était pour faire un mix. Tu as vraiment mis le feu ! C'était extra. » Lui racontais-je puisque qu'apparemment, monsieur ne se rappelait de rien. Je souris, en repensant à cette soirée à jamais gravée dans ma mémoire et dans ma vie puisque le résultat était bel et bien visible sur mon corps. Je perdis mon sourire. « On a passé la nuit ensemble. Et là encore, t'étais extra … » Focus Phoenix. Je toussais pour éclaircir ma voix. Pour tout vous avouez, j'avais vraiment pas imaginer nos retrouvailles comme ça. Moi essayant de faire revenir ses souvenirs. Tout ça ne dater pas de si longtemps quand même ! « Oh et … » Je souris et posais mes mains sur mon ventre de femme enceinte de 8 mois. J'aurais aimer lui annoncer d'une autre manière mais bon, il m'avait blesser, alors je n'allais lui faire de cadeau quand même. Enfin, sauf si il se rattrape … « Tu m'a fais un beau cadeau. » Je levais les yeux vers lui, le regardais, attendant de voir sa réaction, qui avait intérêt d'être mieux que la première par ce que il ne voulait pas avoir affaire à une femme enceinte, bourrée d'hormones qui la font devenir folle.
Ma tournée mondiale de cette été avais été une sorte d'orgie à chaque nouvelles dates, chaques nouvelle ville j'amenais une fille différente dans mon lit, j'avais un peu – trop – profité de ma notoriété, du fait qu'elles étaient toutes à mes pieds, même si je doit bien avouer que même sans mon statut de DJ célèbre je n'avais pas besoin de faire grand chose pour les faire tomber à mes pieds. Je n'étais pas narcissique, loin de là c'était juste la vérité et je n'étais pas seul à dire que j'étais le tombeur de ces demoiselles. Son visage me disais quelques chose au bout de quelques minutes et quand je vu son visage se décomposé devant mes yeux je me suis dit que j'avais vraiment fais une boulette. De toutes façons j'étais bien incapable de me souvenirs de toutes les filles que j'avais sauter dans ma vie et je m'en foutais un peu pour certaines à vrai dire, je préférais les oublier. Certaines étais juste inoubliable, je souris intérieurement à cette pensée. Je me refixais sur la jeune fille en face de moi et avais du mal à assimiler tout ce qu'elle me disais « Je m'appelle Phoenix. On s'est rencontrés en Italie. Moi j'y habitais et toi y était pour faire un mix. Tu as vraiment mis le feu ! C'était extra. » j'affichais quand même un sourire, histoire d'être aimable et bredouillais un « merci » je me souvenais à présent de la soirée, mais ne fit toujours aucun rapprochement entre sa venue ici et mon show case « On a passé la nuit ensemble. Et là encore, t'étais extra … » je souris un peu plus franchement, maintenant je m'en souvenais cette fille avais gagatisé sur moi toutes la soirée, une vrai groupie en chaleur et j'en avais largement profité « Tu m'a fais un beau cadeau. » je mis quelques minute à comprendre le sens de sa phrase, de quel cadeau elle me parlais ? Je ne lui avais rien laissé, je … et là mon regard se portas sur son ventre, son ventre de femme enceinte, oh putain mon vieux Jaxton tu avais une nouvelle fois merdé et là bien comme il y fallait vu que la demoiselle avais l'intention de garder l'enfant. Aussitôt je revoyais Denver m'annoncer qu'elle étais enceinte, mais qu'elle voulais avorter. « Oh putain... » oops c'était pas sensé sortir de la sorte « Euh..rentre » je me poussais de la porte et la laissais passais, en fermant la porte je me retournais de nouveau vers la jeune femme « mais euh t'es sur que c'est moi...enfin t'a sûrement dû avoir un autre mec que moi entre temps... »
J'avais été idiote de croire que cela serait facile. Comment cela pouvait l'être au vu de la situation ? J'avais été bien trop naïve et me voilà blessée par sa réaction alors qu'elle était peut-être toute à fait normale. Comme il ne semblait plus se souvenir de ce qu'on avait vécu, je me faisais une joie de tout lui raconter. Peut-être que cela lui reviendrait. Après tout, il devait avoir une vie de digue, pas étonnant qu'il ne se rappelle pas de tout bien que bon, je pensais que c'était assez important pour qu'il s'en souvienne. Je m'étais trompée on dirait. Il sourit alors que je le complimentais sur son travail. C'était vrai. Il était vraiment à sa place devant les platines. « Merci. » Dit t-il en bredouillant. Je souris. C'était trop mignon. Il était trop mignon. Je continuais ensuite mes révélation en lui faisait part du fait que nous avions passer la nuit ensemble et que là encore il était plutôt doué. Il parut ravis du compliment puisque son sourire s''agrandit et devint beaucoup plus sincère que le premier. Ah les hommes … Tous les mêmes. Même si pour moi, il n'y en avait qu'un seul et unique : Jaxton.
Ensuite je décidais d'aborder un autre sujet : notre bébé. Car oui j'étais enceinte et de 8 mois avec ça. Et on peut pas dire que je passais inaperçue avec mon ventre bien rond. Moi, j'étais vraiment aux anges de savoir que bientôt je serais maman d'un petit bout d'humain, un mélange de Jax et moi. J'étais si heureuse que je parlais même de cadeau. C'était exactement ce que c'était à mes yeux. Bien sur, tout le monde n'avait pas été d'accord avec moi mais je m'en fichais par ce que la seule opinion qui comptait vraiment était celle de l'homme qui était là, devant moi, le père de mon bébé. « Oh putain... » Et bien je ne m'étais pas attendue à ça. Enfin je savais qu'il allait être surpris, c'était logique mais là, c'état carrément un choc pour lui. Je le regardais, légèrement surprise. « Euh..rentre. » Se reprit t-il rapidement. Je faisais quelque pas et rentrais dans son appartement. Curieuse, je regardais un peu partout, une main sur mon ventre le suivant gentiment. Il referma ensuite la porte et se retourna de nouveau vers moi. « Mais euh t'es sur que c'est moi...enfin t'a sûrement dû avoir un autre mec que moi entre temps... » Me demanda t-il peu après. Je le regardais. Sa question était légitime. Il avait out à fait le droit de la posé. Seulement j'étais pas le genre de fille à faire ce coup là si je n'étais pas sur de moi un minimum. Je secouais alors la tête. « Il n'y a eu personne d'autre depuis toi alors je suis sur que tu es bien le père. Je ne serais pas là sinon. » Lui dis-je en le regardant de mes yeux de biche. J'espérais vraiment qu'il n'allait pas prendre peur et me laissais toute seule par ce que je crois que je ne pourrais pas y arriver sans lui. Et puis je voulais que mon bébé est une famille unit par une famille qui l'abandonne comme la mienne. J'étais prête à tout pour faire en sorte que cela soit tel que je le voulais.
Jamais deux sans trois ou comme on dit la troisième fois est toujours la bonne et à cette instant je n'avais pas idée à quel point ces deux phrases étais plus que vrai pour moi. Il y à quelques année j'avais pu touché ce bonheur du bout des doigts, ma femme étais enceinte de cinq mois quand elle avais été assassiné par ce dealer, j'avais caché à tous le monde qu'on allais devenir parents, personne n'aurais crus ça possible, cette histoire avais été ravivé lorsque j'avais eu ce petit incident avec Denver. Malheureusement pour moi cette dernière avais décidé d'avorter que je le veuille ou non, elle avais réussis à réveiller cet instinct paternelle en moi je lui en avais beaucoup voulus de cette décision, la pauvre je n'avais pas été tendre avec elle. Au jours d'aujourd'hui, je m'imaginais revivre encore une fois ça, j'avais abandonné cette idée et avec la vie que je menais entre le club et les quelques soirée que je pouvais encore faire un club m'occuper d'un enfant aller être compliqué, d'autant plus que je n'étais pas avec la mère. En temps normal, les hommes avais neuf mois pour se faire à l'idée qu'ils allaient devoir s'occuper d'un petit bout, moi je n'avais même pas deux mois. Deux mois pour convaincre ma copine de ne pas me laisser tomber et de bien vouloir affronter cette nouvelle chose avec moi, deux mois pour me convaincre que j'en étais capable, capable d'être un bon père, deux mois qui allais chamboulé toutes ma vie. Je soupirais en pensant à toutes cette merde que Phoenix avais apporté avec elle, même si elle n'étais pas totalement responsable. « Et tu ne pouvais pas me prévenir un peu plus tôt ? Tu... Tu peux pas débarquer comme ça du jour au lendemain à un stade si avancé … T'es à combien de mois d'ailleurs ? » lui demandais-je en fixant son ventre bien rond. « Ça va mettre une bordel pas possible … Pourquoi tu n'a pas avorter? » Elle allais sûrement très mal prendre la question, mais elle ne me connaissait pas, elle n'avait aucune idée de ce que j'allais faire, de savoir si j'étais un parfais connard qui allais l'envoyer balader ou quelqu'un qui allais assumer, j'étais perplexe à propos de cette petite brune, ou devrais je dire la futur maman de mon enfant...
Lorsque je le regardais, je sentis bien qu'il n'était pas très content en apprenant que j'étais enceinte, et à un stade aussi avancée. Il avait surement des raison d'être en colère mais il ne savait pas ce que j'avais vécu puisque monsieur était partit comme un voleur sans rien me dire après avoir fais son affaire.« Et tu ne pouvais pas me prévenir un peu plus tôt ? Tu... Tu peux pas débarquer comme ça du jour au lendemain à un stade si avancé … T'es à combien de mois d'ailleurs ? » M'interrogea t-il en baissant les yeux sur mon ventre. Je le regardais, légèrement apeurée. Il croyait que cela avait été simple pour moi ? C'est pas lui qui devait porter un enfant et qui avait du faire face à des problèmes en tous genre. Et il ose me faire des reproches ? Il se foutait un peu de la gueule du monde là. « Te prévenir ? Et tu peux me dire comment j'aurais pu faire ça alors que t'es pratiquement partit comme un voleur après la nuit qu'on a passés ensemble ? En me laissant toute seule ? » Pestais-je contre lui avec véhémence. Pour qui il se prenait ? C'était quand même aussi de sa faute si j'étais enceinte hein. Je passais une main dans mes cheveux, excédée. Je respirais, sachant bien sue le stress n'était pas bon pour le bébé. « Tu crois que ça a été facile pour moi ? Apprendre que j'étais enceinte, m'engueuler avec mes parents par ce qu'ils n'étaient pas d'accord avec moi et mes choix, me faire regarder comme une moins que rien d'être enceinte à mon age ? Et j'ai vécu ça toute seule alors tes reproches tu te les garde d'accord. Réjouis toi, toi tu as pu continuer ta vie normalement. Et même après la naissance, tu pourra retourner à ta vie mais moi pas. Et je suis enceinte de huit mois puisque tu me le demande. » Déballais-je sans concession. Il n'avait aucune idée de ce que j'avais vécue. Moi je ne demandais rien d'autre que du soutiens. Un soutien que je n'avais pas eu jusque là et que d'après ce que je vois, il n'était pas près à me donner lui non plus. Je soupirais, lasse et blessé. Il agissait comme si c'était uniquement ma faute alors que ce n'était pas le cas. Il fallait être deux pour faire un enfant. J'avais les larmes aux yeux. Foutues hormones ! Je pleurais pour un oui ou pour un non, j'étais lunatique comme ça possible. Ouais, c'était pas une partie de plaisir et Jaxton ne faisait rien pour m'aider. « Écoute. Je suis désolée que tu l'apprenne comme ça mais j'ai pas choisis de tomber enceinte, je ne l'ai pas fais exprès. C'est arrivé et il faut maintenant assumer. » Dis-je en haussant simplement les épaules.
Je croyais avoir tout entendu venant de lui mais je me trompais. Et je n'allais pas être déçu. Oh ça non. « Ça va mettre une bordel pas possible … Pourquoi tu n'a pas avorter ? » Me demande t-il cash. Je le regardais, des yeux gros étonné et surpris. Ma bouche est légèrement ouverte, sous le choc. Je crue que j'allais me mettre à pleurer. Rien que d'y penser cela me donne la nausée. L'avortement était une chose impensable pour moi. C'était horrible et inhumain à mes yeux, même si je comprenais qu'on puisse y avoir recours. Seulement moi je n'avais pas pu m'y résoudre et il n'avait pas intérêt à me le reprocher ! « Ça a aussi mit le bordel dans ma vie tu sais …» Je passais mon pouce sous mes yeux pour les séchés avant que cela ne déborde. Je ne voulais pas pleurer devant lui. C'était hors de question. « J'ai pas pu le faire. Mes parents sont catholiques … et je ne me voyais pas faire ça. Je n'aurais pas supporter de le faire. C'est équivalent à un meurtre pour moi … C'était pas une option envisageable et j'étais toute seule alors j'ai fais ce qu'il me semblait le mieux. » Je levais les yeux vers lui. Mal à l'aise.
Tout se bousculais dans ma tête, je revoyais toutes les soirée que j'avais passé durant la tourné défiler devant mes yeux, je revoyais ma femme quand elle m'avais appris que j'allais être papa, je ressentais le bonheur que j'avais eu à cet instant là et je voyais le visage de Capucine se matérialiser devant moi, je revoyais son sourire, j'entendais son rire et j'imaginais à quel point elle allais blessé par toutes cette histoire. Sur le coup je me détestais, je me détestais d'avoir fais subir ça à Phoenix qui n'avais absolument rien demandé à personne et qui avais sûrement d'autre ambitions sur le moment que de devenir maman, je me détestais de devoir faire subir ça à ma copine, elle avais sûrement pas envie de s'emmerder avec un mec qui avais fais un enfant à l'un de ces coups d'un soir. Elles étaient toutes deux très jeunes et en un rien de temps j'avais complètement chamboulé leur vie à toutes les deux. Je soupirais intérieurement. La demoiselle commençait à monter en pression ce qui était vraiment mauvais signe car ce n'est pas parce qu'elle était enceinte et triste que j'allais me contenir et me taire.
Phoenix ; Te prévenir ? Et tu peux me dire comment j'aurais pu faire ça alors que t'es pratiquement partit comme un voleur après la nuit qu'on a passés ensemble ? En me laissant toute seule ? Jaxton ; T'es sérieuse dans ce que tu dit ? Tu croyais que j'allais te passer la bague au doigt ou quoi ? J'étais en pleine tournée j'avais un millier de filles qui criait mon prénom tous les soirs, t'a pas été une exception j'en es baisé des centaines dans ton genre
Okay, j'y étais peut être aller un peu fort, mais sincèrement me reprocher d'être partit au petit matin alors qu'elle savait parfaitement qu'elle était juste un coup comme ça. Je ne l'es pas demander de m'épouser ni promis quoique se soit d'autre qu'un orgasme. J'étais un salop, ça se voyais la brune avait qu'à être moins naïves point barre.
Phoenix ; Tu crois que ça a été facile pour moi ? Apprendre que j'étais enceinte, m'engueuler avec mes parents par ce qu'ils n'étaient pas d'accord avec moi et mes choix, me faire regarder comme une moins que rien d'être enceinte à mon age ? Et j'ai vécu ça toute seule alors tes reproches tu te les garde d'accord. Réjouis toi, toi tu as pu continuer ta vie normalement. Et même après la naissance, tu pourra retourner à ta vie mais moi pas. Et je suis enceinte de huit mois puisque tu me le demande .
Elle marquait un temps avant de reprendre la parole, ces yeux montrait à quel point elle était en colère contre moi, ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi me reprocher ma réaction elle étais tout à fais naturelle, qu'elle vienne me blâmer parce que je le prenais mal ça me restais vraiment en travers de la gorge, j'avais envie d'une seule chose foute cette petite insolente à la porte.
Phoenix ; Écoute. Je suis désolée que tu l'apprenne comme ça mais j'ai pas choisis de tomber enceinte, je ne l'ai pas fais exprès. C'est arrivé et il faut maintenant assumer. Jaxton ; Tu me prend pour qui sérieusement ? Tu débarque au bout de huit mois comme une fleur et tu ose t'étonné que je panique à cette annonce ? Redescend sur terre ma petite j'allais pas te sauter dans les bras non plus ! Et venir me reprocher que je n'étais pas là, que t'était seule c'est vraiment petit, j'ai pas un radar à femme enceinte j'allais pas le deviner tout seul ! T'avais qu'à venir dés que tu l'a su ma cocotte !
Je savais que m'énerver à mon tour, n'allais pas aider la situation, je soupirais pour me calmer et m'approchais de la jeune femme.
Jaxton ; Assis toi si tu veux. Ecoute je n'es jamais dit que je n'allais pas assumer, je suis peut être un salop je l'avoue, mais je ne suis pas un lâche surtout sur ce genre de chose.
J'essayais de la rassurer comme je pouvais, mais j'avais l'impression qu'en espace de dix minutes elle c'était déjà fais une idée bien arrêté sur ma personne.
Phoenix ; Ça a aussi mit le bordel dans ma vie tu sais … J'ai pas pu le faire. Mes parents sont catholiques … et je ne me voyais pas faire ça. Je n'aurais pas supporter de le faire. C'est équivalent à un meurtre pour moi … C'était pas une option envisageable et j'étais toute seule alors j'ai fais ce qu'il me semblait le mieux.
Je fut soulagé de sa réponse, qu'elle ne c'est pas sentit forcer de le garder, qu'elle en avais envie et que de tuer ce bébé n'étais pas dans ses objectif premier. Je soupirais de soulagement, la belle c'étais assis sur le fauteuil, je m'approchais d'elle et me mis accroupis pour être à sa hauteur.
Jaxton ; Je n'es aucun doutes que ça à mis un foutoir dans ta vie, mais essaye de me comprendre un peu tu déboule au bout de huit mois et me dire que j'ai très peu de temps pour me faire à l'idée ça me fais un peu péter les plombs Je marquais un temps d'arrêt et lui fit un sourire rassurant Ne t'en fais pas, tu as bien fait je t'assure. Tu n'es plus toutes seule maintenant okay ? Je suis là maintenant
Franchement je dois bien vous avouez que parfois je me demandais pourquoi je n'avais pas tout arrêter en avortant. Tout aurait été plus simple et je n'aurais pas eu subir le jugement de la terre entière et même du père de mon bébé. Car oui, même lui dans son regard je voyais bien qu'il aurait aimer que cela n'arrive jamais et qu'il n'ait pas à assumer. Cela me faisait si mal de voir ça. D'accord, je ne m'étais pas forcément attendu à ce qu'il saute de joie mais quand même … Enfin, j'avais surement été trop naïve de croire que tout s'arrangerait et que je serais plus seule. Les fausses joies cela me connaissais. De toute façon, bientôt j'allais être maman, je ne serais donc plus jamais seule.
« T'es sérieuse dans ce que tu dit ? Tu croyais que j'allais te passer la bague au doigt ou quoi ? J'étais en pleine tournée j'avais un millier de filles qui criait mon prénom tous les soirs, t'a pas été une exception j'en es baisé des centaines dans ton genre. » Je le regardais, me retenant de fondre en larmes. Ce qu'il venait de me dire, je crois qu'il n'aurait pas pu me faire plus de mal. C'était blessant au possible mais c'était aussi et surtout humiliant. Oui, humiliant de n'être qu'une parmi tant d''autres, de ne pas compter, d'avoir juste été pour lui un moyen de distraction qu'il jette aussitôt par ce qu'un autre jouet l'attire plus. Personne ne méritait d'être traiter comme ça. Bien sur que je n'imaginais pas qu'il m'épouserait. Je pensais juste compter au moins un peu et que de devenir parents nous rapprocherait. Plus ça allait et plus je n'avais qu'une envie : prendre la fuite, rentrer chez moi et ne plus jamais entendre parler de lui. Mais si je faisais ça, je le laissais avoir le contrôle sur moi et il était hors de question que mon bébé grandisse sans père tout ça par ce que monsieur avait peur. Par ce que de mon avis, c'était là le problème, il avait peur de tout les changements qu'entrainerait devenir parents. Mais moi aussi j'avais peur de jusque là j'avais tout affronter toute seule. Sans que je le veuille, des larmes s'échappèrent de mes yeux et coulèrent sur mes joues. Je respirais tout en essuyant mes yeux. Mes mains sur mon ventre, je le fuyais du regard, blessée. « Waw … On peut dire que tu sais parler aux gens et les rassurer. Oh et t'en fais pas, j'imaginais rien du tout … Je sais vraiment pas ce que je fou ici. J'aurais jamais du venir … » Soufflais-je en riant jaune, à la limite d'être meurtrit par ses mots autant que par son attitude envers moi. Personne ne m'avais jamais parler de la sorte et fais aussi mal, délibérément je dirais. Sérieusement j'étais prête à détaler d'ici vite fait si je n'étais pas enceinte de 8 mois et grosse comme une baleine.
Blessé et en colère je décidais d'essayer de lui faire comprendre ce que j'avais vécu même si au vu du point ou on en était je n'étais pas sur que cela changer quoi que ce soit. Je voulais qu'il comprenne tout, qu'il voit les choses de mon point de vu. Mais c'était pas gagné. Ouais, vraiment pas gagner. Je finissais par m'excuser qu'il l'apprenne comme ça, que cela vienne bouleverser sa vie sans crier gare. « Tu me prend pour qui sérieusement ? Tu débarque au bout de huit mois comme une fleur et tu ose t'étonner que je panique à cette annonce ? Redescend sur terre ma petite j'allais pas te sauter dans les bras non plus ! Et venir me reprocher que je n'étais pas là, que t'était seule c'est vraiment petit, j'ai pas un radar à femme enceinte j'allais pas le deviner tout seul ! T'avais qu'à venir dés que tu l'a su ma cocotte ! » Encore une fois je m'en prenais pleins la figure. Plus ça aller et plus je me sentais pas bien, même vraiment mal. Je ne savais même plus quoi lui dire. Je ne pouvais même pas lui répondre du tac au tac. J'étais juste figer. Je tremblais de tout mon corps. Alors quand il s'approcha de moi, mon premier réflexe fut de reculer. « Ne m'approche pas ! » Couinais-je échauder par cette rencontre et ce n'était vraiment pas bon pour le bébé. J'étais vraiment mal et si il finissait par se sentir coupable, tant mieux ! « Assis toi si tu veux. Écoute je n'es jamais dit que je n'allais pas assumer, je suis peut être un salop je l'avoue, mais je ne suis pas un lâche surtout sur ce genre de chose. » M'expliqua t-il en se voulant rassurant. Je me calmais mais ne baissais pas ma garde. Je le regardais à bonne distance, mes yeux embuaient de larmes, peut-être légèrement de crocodile je l'avoue mais j'étais mal et pas fière du tout devant lui et ses mots. Oh ça oui c'était un beau salop mais c'était mon salop et le père du petit être qui grandissait en moi. Je ferais tout pour qu'il ait une famille unit. « J'ai jamais voulu que ça se passe comme ça … » Me lamentais-je. « J'ai juste essayer de faire du mieux que je pouvais au vu de la situation. Et j'ai que 21 ans ! C'est pas facile tout ça. J'ai pas eu une super vie, alors j'ai pensé qu'avec ce bébé, ça changerait … » Je respirais et me passais les mains dans mes cheveux.
Puis le sujet vient sur l'avortement et pourquoi je ne l'avais pas fais. Je lui expliquais alors mes raisons car si j'avais pu, ça aurait tout arranger. Je n'avais pas pu le faire car pour moi, une fille de famille catholique, il était hors de question de mettre un terme à une vie. Sur son visage, je vis avec étonnement du soulagement. Je fronçais les sourcils, surprise. Faible et chamboulée, je décidais quand même de l'écouter et d'aller m'asseoir. Il ne manquerait plus qu'il se passe quelque chose. Je marchais à petit pas vers le fauteuil avant de m'y asseoir. Une fois assise, je me sentis un peu mieux. Je respirais calmement, main sur mon ventre, sur mon petit miracle. « Je n'es aucun doutes que ça à mis un foutoir dans ta vie, mais essaye de me comprendre un peu tu déboule au bout de huit mois et me dire que j'ai très peu de temps pour me faire à l'idée ça me fais un peu péter les plombs. » Me dit t-il en venant s'accroupir près de moi. Il marqua un arrêt avant de reprendre, un sourire rassurant sur les lèvres.. « Ne t'en fais pas, tu as bien fait je t'assure. Tu n'es plus toutes seule maintenant okay ? Je suis là maintenant. » Je le regardais, vraiment surprise d'entendre ça. Peut-être qu'il commencer à réaliser. Il avait seulement eu peur et je ne pouvais pas lui en vouloir, moi aussi j'avais eu peur quand j'avais appris ma grossesse mais il serait avec moi et tout irait bien. « Je suis désolée … Je voyais pas les choses comme ça. C'est vrai, moi j'ai eu du temps pour m'y faire mais toi, t'a pas eu ce temps. Mais tu sais, j'ai mis un moment avant de réaliser et puis après je sais pas … Tout est aller si vite que pouf, me voilà grosse comme une baleine. » Je ris légèrement. « Merci … T'a pas idée de ce que cela représente pour moi que tu sois là. » Dis-je en venant le prendre dans mes bras sans crier gare.
Je me calmais. Je redescendais mes nerf peu à peu, m'énerver contre elle ne servirais à rien et tout ça - malgré que je m'y connaisse que très peu – n'étais pas forcément bon pour le bébé. Je l'aidais à s'asseoir sur le fauteuil, se déplacer semblais être un calvaire pour elle et au moindre effort elle était essoufflé. Je regardais son ventre, fasciné. Cette chose que j'avais attendu depuis tellement longtemps allais enfin se réaliser, certes ce n'étais pas de la meilleur des façons néanmoins je ne cracherais pas dessus peu importe ce qu'en disent les personnes autour de moi. Je pensais immédiatement à Capucine, ce qui me fis perdre pendant quelques instant mon sourire, il fallait que je fasse absolument tout pour la convaincre de ne pas partir, de ne pas m'abandonner et de lui prouver qu'elle pouvait faire partie de ça et que j'en avais surtout très envie qu'elle en fasse partit. Je lui proposais de boire ou manger quelque chose, il fallait bien que je m'adapte à ces différentes envie. J'allais lui chercher un verre de jus de fruit et nous discutions pendant plus d'une heures de tout ça, de ce qu'il fallait faire et de nos futur obligations, je m'excusais du comportement que j'avais eu envers elle que se soit il y à plusieurs mois durant ma tournée ou à son arrivé il y à une poignée de minute.
Je lui donnais mon numéro, afin qu'elle puisse me joindre à n'importe quel moment, je lui signalais aussi de nouveau que maintenant elle n'était plus seule qu'elle n'avait plus à s'inquiéter, mais que j'avais tous de même ma vie à gérer à coté. Elle partit au bout d'un moment, je refermais la porte un peu perturbé par tout ça. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir dire à Capucine ?
HJ; Je bâcle un peu à la va vite, mais j'ai tellement traîner que maintenant le RP date et que sincèrement il me soule xD De plus ils c'est passé pas mal de chose entre temps, donc je galère un peu pour répondre! Mais on en relance un dans la foulé pour la naissance :3