La journée était loin d’être finis, j’aurais voulus ne pas avoir à faire tout ça, mentir à tout le monde et revenir comme une fleur du jour au lendemain au bout d’autant de temps. Le programme de protection des témoins m’avais dissuadé de revenir à mon ancienne identité que cela était extrêmement risqué et dangereux pour ma survit, mais je m’en foutais complétement je voulais retrouver ceux qui me connaissais vraiment, depuis toujours qui savais que j’avais vécus et juste arrêter de mentir sur ma vie et sur moi-même. J’avais pourtant connus des personnes formidable là où j’étais, mais leur mentir devenais de plus en plus insupportable, l’avantage c’est qu’avec toutes cette histoires, j’ai pu me remettre de la disparation de ma femme, devoir toujours penser à ce que je devais dires ou justement ne pas dires me faisais penser à autre chose et remonter la pente, tous du moins assez pour que je n’ai plus envie d’en finir avec ma propre vie.
Arriver devant chez Hell je stressais autant que pour Ciara. Je respirais un grand coup, allumais une cigarette et allais sonner à la porte de l’appartement de ma meilleure amie. Je posais mon sac et ma guitare contre le mur et me mit de dos afin qu’elle ne voit pas mon visage, enfin j’avais plus fais ça par peur de sa réaction qu’autre chose. Au moment où cette dernière ouvrit la porte, je tirais ma dernière latte et écrasais ma cigarette à terre et fit face à ma meilleure amie, peu sure de moi..
forever & never Prénom & Prénom « Il y a des choses dans la vie qu'on ne peut pas oublier et tu en fais partis ! »
La journée avait été relativement longue comparer à d'habitude, mais j'étais finalement rentrer un peu plus tôt que prévu. Après tout, c'était mon shop, je pouvais fermer à l'heure que je voulais... donc j'avais profiter du temps mort pour mettre la clef à la porte et rentrer chez moi. Comme toujours, mes chats m'attendaient devant la porte ainsi que mon nouveau toutou, Tapioca, qui c'était fait amis avec ses avec ma petite meute. Franchement, c'était trop beau à voir et à elle seule, cette vision me rendait la bonne humeur. Après avoir prit le temps de les câlinés un par un et de les nourrir, je finis par aller prendre ma douche, revêtant uniquement que le strict minimum en sortant de la cabine. Je suis du genre exhibitionniste et je l'assume, après chez moi, je peux faire ce que je veux et les gens qui viennent me rendre visite, ne se plaignent jamais de ce qu'ils voient lorsque j'ouvre la porte. Bref.
Après avoir passer près d'une heure à me sécher les cheveux et à les coiffés, je me suis diriger vers le réfrigérateur pour me prendre une bonne bière froide histoire de me détendre un peu, devant un bon film d'horreur que j'allais choisir directement de ma collection adoré. Liam était avec Juliet normalement, Vlad j'ignore ce qu'il faisait, pour être honnête, je ne connais strictement rien de lui à part la taille de son engin et comment il l'utilise. Une journée sans sexe n'a jamais fait de mal à personne après tout. Je souris à cette pensée.
J'adorais ma vie ici. Tout était parfait, j'avais des amis extraordinaires, un boulot du tonnerre, un appartement pratiquement plus grand que la maison de mes parents, qu'est-ce que je pouvais demander de plus? Après avoir mit le DVD dans le lecteur, je pris place sur le canapé et appuya sur play. Le film se mit en route et lentement mes paupières se refermèrent. J'étais épuiser il faut croire et au moment même ou j'allais franchir la barrière entre le rêve et la réalité, on sonna à ma porte. Je n'attendais personne pourtant, mais n'étant pas du genre à laisser les gens pourrir devant chez moi, je me suis levée pour aller ouvrir.
Mon regard se posa sur la dites personne qui était venu interrompre mon moment de solitude et un large sourire se dessina sur mes lèvres. C'était Clyde, mon meilleur ami. Le mec avec qui j'ai grandis, avec qui j'ai pratiquement tout fait. Il était là … juste là devant moi et pour moi c'est comme s'il n'avait jamais été mort … Dans la vie, il y a des choses qu'on refuse d'oublier parce que si on le fait, nous ne passerions pas au travers … et celle-là en faisait parti. J'ai pleurer sa mort bien évidemment, des jours et des mois durant même, mais juste après mon cerveau à fait un blocage complet. Je me refusais d'imaginer mon existence sans lui et pour se faire, je continuais de vivre tranquillement en me disant qu'il vivait une vie paisible et heureuse avec sa femme.
« Ça fait longtemps … » Marmonnais-je doucement en l'analysant de la tête aux pieds comme pour m'assurer qu'il était vraiment là en chair et en os. « Tu veux entrer peut-être? » Je me mordis la lèvre inférieur et m'écarta un peu de devant la porte pour lui libérer l'entrer. Ce qui se passait dans ma tête en ce moment même? Je ne saurais vous l'expliquer. Je crois qu'il ne se passait strictement rien justement... Et c'est ce qui m'effrayait le plus. D'un côté je savais qu'il était mort et de l'autre qu'il ne m'avait jamais quitté pour l'autre monde …
Au vu de la réaction de Ciara je redoutais celle de Hell, néanmoins cette dernière même si je la connaissais à la perfection avait tendance à toujours m’épater dans toutes les situations et encore aujourd’hui c’était toujours le cas. La belle ouvris la porte en sous vêtement naturellement, j’aurais pu être un serial killer ou un violeur que cela serais revenus au même ! Cela me fis quand même sourire en même temps personne ne resterais insensible au corps de déesse qu’elle a j’en étais certains ! Je connaissais Hell depuis ma plus tendre enfance, on avait grandis ensemble, toujours fourrée chez l’un et chez l’autre, on a fait les quatre cent coups ensemble et les meilleures conneries. Mes plus beaux souvenirs d’enfance se sont déroulés avec elle, c’est elle qui m’a initié à l’art du tatouage, c’est un peu moi au féminin pour résumer.
Je ne décrochais pas un mot pour le moment, me contentant de sourire ? Je ramassais mes affaires que j’avais déposé au sol et les mis dans son entré, je pénétrais ensuite dans son appartement comme elle me l’avait proposé. La porte se fermas derrière moi et mon cœur se mis à battre à milles à l’heure. Une partie de moi étais soulagés de me retrouver enfin ici, j’étais à San Francisco, dans ma ville, je pouvais enfin être moi vivre comme je le voulais. « T’a pas changer … t’es toujours aussi grosse » dis-je avec un sourire plus pour me détendre moi-même, elle avait l’air plus à l’aise que moi dans ces retrouvailles. « Je te dois des explications … je »
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Je ne saurais dire comment je me sentais en ce moment. Est-ce que je rêvais? Est-ce que c'était la réalité? Dans ma tête, Clyde ne reviendrait jamais ici, même si pour moi il n'était pas mort. Il vivait tranquillement à des milliers de kilomètres d'ici et nous avait tout simplement oublier, donc qu'il soit là devant moi, me laissait perplexe. Je ne savais pas quoi penser de la situation et je n'avais pas non plus envie de me casser la tête a essayer de comprendre le pourquoi du comment. Je pris donc mes distances du jeune homme après avoir fermé la porte, en allant m'asseoir sur le comptoir. « Merci pour le compliment, c'est toujours très apprécié. » Dis-je simplement en attrapant la pomme qui se trouvait juste à côté de moi. Il venait à peine de rentrer et déjà il me vannait sur mon poids … inutile de dire que pour une femme, la pire chose à ne pas faire , c'est bien de lui balancer à la gueule qu'elle est grosse. Enfin bref, je n'allais pas non plus rester pendu à ces mots pendant des heures, mais je dois avouer que ça venait de me refroidir un peu.
Un silence plana quelques longues secondes dans la pièce avant qu'il ne reprenne parole. Visiblement il voulait s'expliquer, mais de quoi? Je n'en avais aucune idée. Dans la vie, je suis le genre de fille qui ne se prend pas la tête. Chacun fait ce qu'il veut et puis voilà. Comme je l'ai déjà expliquer, lors de la '' mort'' de Clyde, mon cerveau à fait un blocage, donc pour moi, il n'avait absolument rien à m'expliquer., mais lorsque je le vis s'interrompre lui-même, mon sourcil s'arqua. « Tu sais, tu n'es pas obliger de me dire quoi que ce soit si tu n'es pas près à le faire, je ne suis pas là pour te juger, ni pour te reprocher ce qui c'est passer durant cette dernière année. » Je pris une bouchée de ma pomme sans le quitter des yeux. Il n'avait pas changer... pas d'un poil même et pour être tout à fait honnête, je n'avais pas envie que ces retrouvailles tourne au dramatique. C'est supposer être un heureux événement et non l'inverse... un soupir m'échappa. « J'ai une chambre de libre si tu veux. Bon j'ai cinq chats et un chien, mais si ça ne te pose pas problème, tu es le bienvenue ici. » Je le voyais bien qu'il était mal à l'aise et je voulais l'aider à regagner confiance. C'est à ça que ça sert une meilleure amie non? « Enfin, tu as fais bon voyage? Comment tu vas? »
Tentative de détendre l’atmosphère rater on dirait, je soupirais. « Désolé… pas une chose à dire après autant de temps je suis juste … bref ta comprit quoi » Clyde t’es qu’un gros nul ma parole ! Je me passais une main dans les cheveux, ce n’était pas le moment de faire comme si de rien n’étais, clairement pas non. Hell avait l’air plus facile à approcher que Ciara, néanmoins je restais un peu en arrière il ne fallait pas non plus brusquer les choses. Elle me proposa de ne pas continuer mes explications, qu’il ne fallait surtout pas que je me sente obliger de le faire en l’occurrence, ce n’étais pas le cas. J’avais besoin de me justifier sur ça, de repartir du bon pied c’était nécessaire. Je m’approchais d’elle, même si j’avais envie de la serrer dans mes bras à ce moment précis je ne fis rien, je me passais une nouvelle fois la main nerveusement dans les cheveux et pris enfin la parole « Non, je dois le faire … Après la mort de Tam et loin de tout j’ai perdus les pédale j’avais plus envie de continuer sans elle … c’est égoïste… mais je suis monté sur le toit d’un immeuble en Russie et … » Je regardais le sol à ce moment-là, cherchant mes mots. « Je m’apprêtais à sauter… j’ai entendus des voix derrière moi, quelqu’un qui se battais … et un coup de feu… j’ai assisté à toutes la scène, j’ai vu les visages… et à cet instant j’ai paniqué, les mecs m’ont vu ils ont voulus me chopper… et je me suis enfuis comme j’ai pu, je suis allé tout raconter aux autorités et tout est allé très vite … J’ai dû changer d’identité, de pays, de vie et je… je ne pouvais prévenir personne … » Ces souvenirs remontais en surface, même si j’avais tout raconter le matin même à Ciara, me faisais à chaque fois le même effet, j’étais mal et cela se voyais pour cette raisons je ne regardais pas Hell préférant fixer mes chaussures. « Les mecs ont été arrêtés et juger il y a peu, j’étais censé continuer ma nouvelle vie là où j’étais, mais ça devenais juste insupportable, alors je me suis arranger pour revenir » je soupirais « … à mes risques et périls » concluais-je avant de lever les yeux vers la belle blonde.
Ma meilleure amie m’offrait de rester loger dans son appartement, avec elle et toutes ses bêtes. « Je veux bien rester ici oui. Je te remercie » Je regardais autour de moi, son appartement était juste gigantesque, vivre ici allais être un nouveau départ. « Le voyage ca as été. Comment je vais ? Disons que je fais aller, le retour est un peu compliqué pour moi comme pour d’autre personnes … Au final j’ignore si revenir est une bonne choses pour ceux qui ont réussis à faire le deuil »
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Je sentais qu'il avait besoin de s'expliquer, après qui n'aurait pas besoin de le faire après tout ce temps? Il avait besoin de parler et j'étais là pour entendre ce qu'il avait à dire, comme toujours et sans poser le moindre jugement. Je suis comme cela. Je déteste me prendre la tête, je préfère de loin rester impartial plutôt que de prendre part à un conflit. Dans le cas présent il ne s'agissait pas vraiment d'une dispute, mais d'une mise au point... mais mon jugement restait le même. Il s'approcha de moi et le haut de mon corps se pencha légèrement vers l'arrière. Je n'étais pas prête pour cela, pas maintenant. Quelque chose m'en empêchait. J'ignore quoi, mais je ne voulais pas qu'il me touche pour le moment... Il prit donc la parole après s'être glisser une main dans les cheveux une fois de plus et mon regard se posa sur lui.
Je l'écoutais parler avec une expression neutre sur le visage, il avait vécu des choses horrible et je dois avouer que même si nous n'avons jamais été ensemble, mes sentiments envers lui, même si ça à toujours été de l'amitié, surpassait tout autre, que si mon cerveau n'avait pas fait un blocage, je me serais sans doute suicidée moi aussi, parce que ma vie sans Clyde, c'était beaucoup trop difficile à m'imaginer... Donc pour lui perdre sa femme et en plus de devoir assister à ce genre de scène, devoir changer de vie et tout le tralala, ça n'a vraiment pas du être facile.
J'étais troublée et j'avais mal pour lui, je voulais partager sa douleur, mais dans un autre sens, il était le seul à pouvoir le faire. Lorsqu'il leva les yeux, mon regard se posa dans le sien et je lui souris tendrement. « Ça n'a pas du être facile pour toi et je sais que cette blessure là prendra du temps à guérir, mais je te remercie de m'en avoir parler, je te trouve courageux de l'avoir fait et ça me touche. » Ma main libre se leva et vint se déposer sur sa joue que je caressai tendrement sans le quitter du regard.
Ce petit moment de tendresse prit fin assez rapidement, lorsqu'il reprit parole en acceptant mon offre. J'étais vraiment heureuse qu'il ait accepter de rester ici avec moi, comme ça je pourrais le voir tout les jours et peu à peu, notre amitié pourrait reprendre son court, là ou nous l'avions laisser. « Tu me fais trop plaisir là! » Je me mordis la lèvre inférieur, histoire de calmer mon excitation à l'idée de pouvoir partager mon logis avec lui et ma vie par le fait même et soupira longuement de bonheur en l'écoutant parler une fois de plus. « Je t'interdis de dire une chose pareil Clyde, personne n'a fait son deuil qu'est-ce que tu racontes? » Mon regard s'assombrit, je n'aimais pas l'entendre dire ce genre de chose, il était là à San Francisco et en vie … que pouvions nous demander de plus? « Tu as très bien fait, laisse leur le temps de prendre conscience tout simplement, tu verras, tout rentrera dans l'ordre! » À ces mots, je descendis du comptoir pour me rendre au réfrigérateur. Il avait besoin de se détendre et une bière ne lui ferait sans doute pas de mal. J'en pris donc deux, les ouvrit et lui en tendis une avant de lui faire signe de me suive. « Tu veux voir ta chambre? Elle est même emménagée. Si ça ne te plaît pas tu peux tout changer cela va de soi, ou si tu préfère, tu peux dormir avec moi! » Cette offre n'avait aucune arrière pensée, nous le faisions très souvent avant qu'il ne parte donc pour moi, le lui proposer était tout à fait normal. « Donc tu as le choix, à gauche la chambre d'ami ou à droite la mienne! » Un petit rire m'échappa.
Je voyais à sa façons de bouger qu’elle restait sur ces gardes, même si ces paroles me rassurais et me faisais chaud au cœur ces gestes restais distant. Je ne lui en voulais pas, au fond je comprenais j’étais mort depuis un an et me voir là en chair et en os était assez perturbant j’aurais réagis comme elle je pense. Je ne cherchais pas à la brusquer ni même à faire quelconque geste vers elle, il fallait juste que j’attende que ça vienne d’elle, sinon elle allait juste fuir un peu plus et se braquer. Elle lâcha un peu d’emprise à la fin de mes explications, sa main vint délicatement toucher ma joue, mais l’instant fut court, trop court à mon goût je dois dire ! Néanmoins, je n’en montrais rien. Je ne cherchais pas à aller plus loin sur mes explications tout avais été dit, les détails n’étais que secondaire. La conversation continua sur mon hébergement, à vrai dire je ne m’attendais à une telle proposition j’avais prévus de loger au palace pendant quelques temps. Ma meilleure amie me tendis une bière que j’acceptais avec un sourire, j’en bu immédiatement une gorgée avant de prendre mes affaires et de la suivre dans le couloir, elle me proposait d’avoir ma propre chambre ou de dormir avec elle cette nuit. Je souris en repensant à tous nos moments quand on était enfant, adolescent et même quelques mois avant que je parte. Je sortis de mes pensées et déposais mes sacs à l’entrée de la chambre d’ami qui étais désormais la mienne et je me tournais vers Hell « Tu sais… je ne dors plus beaucoup depuis… » Les mots ne parvenais pas à sortir je soupirais. « Pas mal de temps je dois dire » continuais-je avec un petit rire nerveux. Mes cernes pouvais en témoigner, si je tenais encore debout j'avais honte de le dire, mais c'était bel et bien à cause de la drogue.« Mais pour ce soir, que je vais squatter ton lit… comme avant » souriais-je avant de reprendre une gorgée de ma canette.
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Malgré mon désir de détendre l'atmosphère, je restais un peu tendu. Je ne savais pas comment je devais réagir avec lui, si je pouvais me permettre de le toucher ou quoi que ce soit d'autre en sachant qu'il y a encore un an il était marié a une femme qu'il aimait éperdument. Lui témoigner mon affection devenait soudainement mal placé. Je n'avais rien contre sa femme, non je l'aimais bien au contraire, c'est sans doute pour cela que je me sentirais coupable de faire quoi que ce soit de physique avec Clyde, même s'il s'agissait uniquement d'un câlin. Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de le serrer dans mes bras pour le mettre en confiance et le rassurer, enfin bref.
Je le laissai déposer ses affaires dans la chambre d'amis et pris quelques gorgées de ma bière le temps qu'il prenne sa décision. À ma grande surprise, il me témoigna son désir de passer la nuit dans ma chambre malgré le fait qu'il ne dormait pas beaucoup. C'est tout à fait légitime après, pour n'importe qui les choses se seraient déroulés ainsi. « C'est pas grave, on fait une nuit blanche si tu veux, j'ai des films en réserve, mais bon je ne garantis pas que je vais tenir moi par contre. » Un léger franchit mes lèvres avant que je ne termine ma bière cul sec, histoire de me donner un peu de courage.
C'était la pagaille dans ma tête, je ne savais plus si je devais écouter ma conscience, ou bien mon cœur. Le pauvre, il semblait complètement vidé et je ne pouvais absolument rien faire pour lui. « Si tu as besoin de quelque chose tu me le dit … enfin tu fais comme chez toi.» Une de mes mains vint alors se perdre dans ma longue chevelure et mon regard trouva le sol. J'étais mal, cette situation ne me plaisait pas du tout. Que dire ou encore que faire? Je n'en avais pas la moindre idée. Un long silence s'installa dans la pièce alors que nous étions là comme deux imbéciles à ne pas savoir quoi dire après tout ce temps! Oh et puis à quoi bon me retenir, il m'avait manquer après tout ce temps et il se retrouvait là juste devant moi, pourquoi ne pas en profiter. Mon regard se leva sur lui et je me mordis la lèvre. « Clyde? » Sans lui laisser le temps de répondre, je vins me glisser entre ses bras avec tendresse et l'enlaça avec force en venant nicher mon visage au creux de son cou, mes lèvres effleurant sa peau. Je respirais son odeur qui m'était familière et celle-ci m'apaisa automatiquement. « Tu m'as tellement manquer … » Mon emprise autour de son cou se resserra un peu, pour être certaine qu'il ne s'éloigne pas de moi et je me mis à pleurer. Tout ce que j'essayais de retenir depuis son arrivé eut finalement raison de moi et je ne pouvais absolument pas le contrôler.
Je voyais bien qu’elle était mal à l’aise, qu’elle ne savait pas comment réagir face à moi, c’était tellement surnaturel comme situation, il y a vingt-quatre heures de ça j’étais encore mort pour elle et pour tout le monde et me pointer là en chair et en os alors que j’étais censé être dans un cercueil à dix milles pied sous terre. Au lieu de ça je respirais la vie à milles kilomètre, de retour comme si rien n’avais changé, à défaut que maintenant j’étais veuf et je devais bien l’avouer droguer, drogué pour oublier tout le reste. Je chassais ça de ma tête, je ne voulais que personne ne s’en rendre compte que maintenant je me droguais alors qu’il y à quelques années en arrière je faisais la guerre à tous ceux qui osais toucher cette merde, je n’étais pas mieux que les autres. « T’inquiète pas pour moi, pas obliger de faire des nuits blanche et tu dois travailler toi alors tu vas aller dormir et pas t’occuper de moi ce soir » dis-je avec un sourire.
Un long silence plutôt gênant se mis en place, ça ne nous étais jamais arrivé de rester comme ça l’un à coter de l’autre sans rien se dire ni oser se regarder. Je m’en voulais d’avoir amené cette situation entre nous. La blonde vint rompre le silence en prononçant mon prénom un peu surpris je tournais la tête vers elle et sans que je m’y attende elle me prit dans ses bras, un sourire se dessina sur mes lèvre après un soupir de soulagement. Enfin ! J’attendis quelques instant avant de lui répondre, la laisser pleurer tranquillement, je me contentais de la serrer un peu plus contre moi. « Toi aussi, tu ne peux pas t’imaginer à quel point … Je suis désolé de t’avoir fait endurer tout ça tellement désolé crois moi j’aurais dû revenir immédiatement après les funérailles de Tam, je n’aurais pas dû rester seul à ruminer ». Je me tût pendant quelques instant, l’écarta un peu de moi et lui fit relever les yeux vers moi « C’est toujours moi okay ? Je n’es pas changer je suis toujours le même et je te promet que cette fois ci je ne partirais plus … plus jamais » concluais-je en lui déposant un baiser sur le front et en la resserrant un peu plus contre moi.
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