je ne suis pas du genre à me faire draguer par un motard, moi.
Jeudi soir, l'appartement était calme. Je me demandais quand Julie allait rentrer sur San Francisco parce que sa présente me manquait. Ce soir-là Domenico n'était pas non plus là. J'avais notre chez nous pour moi touuuute seule. Ce n'était pas plus mal au final. Je pourrais faire du bruit sans gêne. C'était peut-être ça qui me manquait quand je vivais avec des colocataires: je ne pouvais pas faire du bruit autant que je le voulais. Je partis dans ma chambre à grandes enjambées pour y dénicher mon ampli que je ne gênai pas de brancher dans le grand séjour. Je récupérai ma guitare électrique derrière ma porte de chambre et l'embarquai aussi dans la principale pièce de l'appartement. Je branchai le matériel, plaçai la sangle sur mon épaule, pris mon médiator et lançai la chanson I love playin' with fire des Runaways sur Itunes. J'étais fan de ces nanas qui malheureusement dans les 70's n'avaient pas trop marché. Puis Joan Jett. C'était une pionnière du rock ! Je l'adulais et j'enviais mes parents d'avoir connu cette époque où c'était l'apogée du rock féminin. Je ne pouvais rivaliser avec la voix de Joan, néanmoins je pouvais essayer de la rivaliser à la guitare. Il était pratiquement 9:00 pm, ma musique ne gênerait personne. Ma deuxième passion en plus de l'écriture était la musique. Je m'éclatais. Malheureusement avec le groupe d'Ewan, je ne pouvais pas triper comme je le faisais en chantant ou avec une guitare puisque j'étais au synthé.
J'augmentai le son pour faire un peu plus cracher le son de la guitare par l'ampli. Je suivais la mélodie et criai littéralement des "FIRE". Mon chat me regardait avec deux grands yeux avant de filer de la pièce.
La sonnette sonna. Je gueulai un: « NOOOOOOOOOOON. » Je n'avais même pas terminé ma chanson, il me restait 3 petits accords, mais tant pis, j'éteignis tout. J’espérais juste que ce n'était pas le voisin derrière ma porte pour se plaindre du bruit. Ce que je pouvais être bruyante à moi seule. Je posai ma guitare sur le sofa et partis en direction de la porte d'entrée. J'étais en tenue plutôt légère, soit un petit short et un débardeur, ce qui me servait éventuellement de pyjama la nuit. Compte tenu de ma tenue, je me hissai sur mes pieds tenus pour observer qui était là par le judas. Jaxton ? J'ouvris grand les yeux et ouvris la porte d'entrer. J'entrouvris légérement la porte, étonnée de le voir ici. « Jax ? Salut, mais que fais-tu ici ? Tu as besoin de quelque chose ? » En général, s'il voulait qu'on se voit, il me le faisait savoir sur facebook ou par sms.
Oui, j’étais un vrai tombeur pas que j’en étais tellement fière d’avoir cette réputation de don juan, mais au fond ça ne me dérangeais pas tant que ça et j’aimais plutôt bien en jouer. J’aimais surtout les défis, ces filles qui vous disent non au début qui se la joue sainte et qui au final sont absolument tout le contraire ou ces filles qui n’aime vraiment pas ce genre d’histoire d’un soir ou simplement le genre de mec que je suis, qui font les difficiles et qui finissent tout de même par craquer. Et ils y avaient ces filles différentes qui ne se prenait pas la tête, qui profitait de la vie ou tout du moins qui essayait, celles qui avais eu le cœur brisée et qui essayais de se reconstruire Sierra la jolie rousse étais l’un de ces filles, je ne la connaissais pas depuis longtemps, mais pour être franc cela faisais un moment que je l’admirais de loin. Enfin bref on c’était rapproché depuis quelques temps et je dois dire que c’était loin de me déplaire, cela faisais un moment que je ne l’avais pas vu - une voire deux semaine tout au plus … oui c’est beaucoup ! – et ce soir un petit coup de folie un peu d’ennuis et j’embarquais sur ma moto direction l’appartement de la demoiselle.
Je n’avais pas d’idée précise en tête à vrai dire, j’avais juste envie de sortir de mon appart’ et de passer la soirée avec une bonne amie – et plus si affinités - . Arrivée devant son appartement, je sonnais à sa porte, mademoiselle étais en train de s’éclater avec sa guitare apparemment j’eu un petit sourire quand cette dernière hurla dégouter d’être déranger pendant sa prestation. J’affichais mon plus beau sourire quand la demoiselle ouvrit la porte surpris de me voir. « Moi aussi je suis ravie de te voir Sierra ! Je me disais que j’avais envie d’une virée en moto avec une belle demoiselle et j’ai immédiatement pensé à toi, ca te dit un tour ? » je regardais maintenant plus attentivement la tenue de la demoiselle « ou à moins que t’es une autre idée hein .. » dis-je avec un petit sourire
je ne suis pas du genre à me faire draguer par un motard, moi.
Pour tout dire, je n'avais pas vu Jaxton depuis au moins une semaine et demi. Ce mec était fou. J'aimais bien les gens fous. Il était vraiment sympathique et me faisait sans cesse des sous-entendus. Quel Dom Juan ! Je voyais bien la guerre qu'il provoquait sur facebook avec Minnie et Ciara et ça me faisait rire. Quoiqu'il en soit, le brun me draguait et moi je... Je le laissais mijoter. Ça aurait été trop simple si j'avais déjà ouvert mes cuisses pour lui, je n'étais pas une fille facile et en même temps ça m'amusait de ne pas lui donner ce qu'il voulait. Et heureusement qu'il ne me forçait en rien. « Moi aussi je suis ravie de te voir Sierra ! Je me disais que j’avais envie d’une virée en moto avec une belle demoiselle et j’ai immédiatement pensé à toi, ça te dit un tour ? » Mon cerveau passa en boucle le mot moto. J'aimais les sensations fortes. Je me souviens alors des virées en moto que j'avais fait avec mon père. C'était dément. Cette sensation de liberté, de rapidité de WAHOU. Je regardais Jax avec des yeux brillants et je me mis à rire quand il me dit, en regardant ma tenue légère: « Ou à moins que t’es une autre idée hein ... » « Coquin. » Lâchai-je.
Je reculai et ouvris ma porte en grand, pour l'inviter à rentrer. « Je t'en pris entre. » Je refermais la porte derrière lui, puis me remis face à lui. « Tu sais quoi ? J'accepte ta proposition... Pour la moto. Je vais m'habiller, je me dépêche, ne bouge surtout pas ! » J'étais trop contente de faire de la moto. Je partis en courant dans ma chambre pour trouver quoi me mettre. Je mis un jean au hasard, un tee-shirt, un sweat et pris un bonnet et un blouson. Je me dépêchais de repartir voir Jax, en cinq minutes c'était fait. « Je suis prête ! » Dis-je en mettant mes docs martens.
Mon retour à San Francisco avais été une bonne chose, j’avais retrouvé des personnes qui m’avais réellement manqué, certains que je ne soupçonnais même pas d’avoir autant d’importance dans ma vie. Des nouvelles rencontres avais vu le jour et c’était loin de me déplaire, j’étais quelqu’un de plutôt sociable même si en apparence j’avais plutôt l’air très froid. Je m’étonnais moi-même parfois d’avoir autant d’amis. Enfin bref. Pour mon plus grand plaisir Sierra acceptas aussitôt, j’en étais sûr que l’effet moto allais parfaitement fonctionner sur la belle rousse. Je n’eus pas à attendre longtemps avant que la belle sois prête, même pas le temps de lui répondre qu’elle était déjà revenus habillé, un grand sourire sur le visage et prête à partir je laissais échappé un petit rire « J’aurais su que je te faisais cette effet là je serais venus beaucoup plus tôt ! » lui dis-je en la regardant trépigner d’impatience j’ouvris la porte et avant de sortir je n’es pas résister à l’envie d’en rajouter une couche « Hmm, tu sais pour le retour ma deuxième proposition tiendras toujours » accompagné d’un petit clin d’œil. Oui bon chassez le naturel il reviendra au galop !
Arrivés devant l’engin, je l’aidai à enfiler le deuxième casques que j’avais apporté, on s’installa et avant de démarrer la moto lui demandais je « Tu me fais confiance au moins ? Parce que je te garantis que tu vas prendre ton pied ma belle » Avant même d’attendre une quelconque réponse je démarrais la machine à la vitesse éclair, sans me soucier de la limite de vitesse … qui n’avais jamais été vraiment mon problème au final. J’avais prévus d’emmener Sierra sur le point le plus haut de San Francisco, un endroit très spécial que j’affectionnais plus particulièrement, de là-haut on pouvait voir parfaitement la ville entière, un endroit qui plaisais aux filles apparemment. En attendant, je sentais que la demoiselle en redemandais encore, je me doutais qu’elle affectionnait les sensations forte, mais pas à ce point. Je poussais alors un peu plus l’engin histoire de faire encore plus l’adrénaline.
je ne suis pas du genre à me faire draguer par un motard, moi.
Comment résister à l'appel d'adrénaline ? J'avais toujours aimé les sensations fortes et j'en éprouvais de plus en plus le besoin après avoir arrêté la came et toute cette merde. Je prenais vachement plus mon pied dans des moments d'adrénaline qu'avant et si c'était le moyen pour ne pas retomber dans le cercle vicieux de la drogue c'était parfait. Après ce qui pouvait s'avérer difficile, c'était de trouver les sources d'adrénaline... Je pouvais compter sur Clint pour la moto mais ensuite, il ne fallait pas non plus que je me mette en danger pour avoir le cœur qui bat à toute vitesse. « J’aurais su que je te faisais cette effet là je serais venus beaucoup plus tôt ! » Je regardais le jeune homme en rigolant aux éclats. Fermant mon blouson et en glissant bien les deux bouts de mon écharpe Jaxton en rajouta une couche: « Hmm, tu sais pour le retour ma deuxième proposition tiendras toujours ». Je levai les yeux vers lui et souris. Quel incroyable dragueur ! Ça m'amusait beaucoup, mais j'étais difficile à avoir. Je n'étais pas aussi facile que certains filles, notamment Isys Ioutchenko.
Nous sortîmes de mon appartement, que je fermais soigneusement à clef. J'avais trop hâte. Je sautillais sur place alors qu'il m'aidait à mettre le casque sur la tête. Quelques cheveux roux s'y échappaient. Il monta sur son engin, et j'en fis de même. Je passai mes bras autour de son corps. « Tu me fais confiance au moins ? Parce que je te garantis que tu vas prendre ton pied ma belle » « OUI ! » Disais-je suffisamment fort en même temps qu'il démarra. Je me cramponnais à sa taille lorsqu'il s'élança.
Je rêvais, je planais, putain. Je sentais le vent me fouetter le corps et l'air s'infiltrer sous mes vêtements. Je me sentais libre. J'étais persuadée qu'il grillait les limites de vitesse mais je lui faisais confiance. Il me venait du rêve, là ! Je me laissais emporter par les virages. Cela ne se voyait pas, mais j'avais un grand sourire sur les lèvres. Je ne savais pas où Clint m'emmenait mais le paysage était très agréable à regarder. A un moment, je me mis même à pousser un cri de joie.
J’adorais passer du temps avec la petite rousse, elle était assez fan de tous ce qui étais extrême et c’était loin d’être une de ces chochottes qui ne supportais pas la vitesse. Pour cela je n’y allais pas mollo et au vu de sa réaction j’avais bien fais ! Heureusement pour nous deux j’étais très douer en pilotage, j’avais suivis quelque stage de vitesse sur circuit spécialisés et j’avais gardés en tête les consignes de sécurité histoire de ne pas mourir bêtement. Evidemment je n’avais aucun droit de conduire de la sortes hors circuit, mais que voulez-vous si on respectait toutes les règles on tournerait très vites en rond ! Les cris de joie de Sierra me fit sourire et me poussais à aller de plus en plus vite et de pousser un peu plus sur la route. Après une bonne demie heure de vitesse j’arrivais enfin en haut de San Francisco, j’arrêtais la moto et fit descendre Sierra, en vrai gentleman je l’aidais même à enlever son casque. J’enlevais mon casque et affichais un sourire à la vue de son visage enjoué « Je ne te demande pas si ça t’a plu, la réponse me paraît assez évidentes » dis-je avec un petit rire.
Le temps de nous remettre de tout ça on s’approchait un peu plus de la côte histoire d’avoir une bonne vue. Même si j’avais vu cet endroit des millions de fois je restais tous de même à chaque fois stupéfait de l’effet que cela me faisais. Ici, j’oubliais tout, mes problèmes, mes obligations et le reste. Je m’appuyais à la rambarde et ne disais rien pendant quelques minutes, j’avais l’impression d’être seul. Au bout d’un moment je reportais mon attention sur la demoiselle qui n’avais pas dit un mot elle aussi « C’est mon père qui m’a fait découvrir cet endroit, la première fois qu’il m’a emmené ici c’était pour me dire que ma mère était partit avec ma sœur et qu’elle ne reviendrait pas. On ne se parlait pas beaucoup mon père et moi, mais il m’emmenait toujours ici pour m’apprendre une mauvaise nouvelle, je devrais détester cette endroit mais c’est tout le contraire »
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Mon retour à San Francisco avais été une bonne chose, j’avais retrouvé des personnes qui m’avais réellement manqué, certains que je ne soupçonnais même pas d’avoir autant d’importance dans ma vie. Des nouvelles rencontres avais vu le jour et c’était loin de me déplaire, j’étais quelqu’un de plutôt sociable même si en apparence j’avais plutôt l’air très froid. Je m’étonnais moi-même parfois d’avoir autant d’amis. Enfin bref. Pour mon plus grand plaisir Sierra acceptas aussitôt, j’en étais sûr que l’effet moto allais parfaitement fonctionner sur la belle rousse. Je n’eus pas à attendre longtemps avant que la belle sois prête, même pas le temps de lui répondre qu’elle était déjà revenus habillé, un grand sourire sur le visage et prête à partir je laissais échappé un petit rire « J’aurais su que je te faisais cette effet là je serais venus beaucoup plus tôt ! » lui dis-je en la regardant trépigner d’impatience j’ouvris la porte et avant de sortir je n’es pas résister à l’envie d’en rajouter une couche « Hmm, tu sais pour le retour ma deuxième proposition tiendras toujours » accompagné d’un petit clin d’œil. Oui bon chassez le naturel il reviendra au galop ! 