J'entends même pas Niki' partir, en faite quand j'ouvre les yeux, je vois derrière mes rideaux opaques la lumière qui semble déjà bien avancée. Et j'en déduis donc que ma journée est bien avancée elle aussi. Génial. De toute manière je vais pas bosser, ma main blessée m'empêchant de finir mes maquettes. Congé maladie, comme si j'avais besoin de ça. Quand j'y repense c'était stupide, mais pourquoi donc je ne met pas ma dermo' sous clef cachée et impossible à trouver quand je suis défoncé. J'suis maso à ce poing ? Soupire. Je m'étire. Allez, un, deux, trois. Debout. En faite, normalement même défoncé j'sais toujours l'utiliser, sauf que là... ok je reconnais que je me maitrise pas tout. En même temps qui a idée d'avoir autant d'herbe et d'alcool chez sois ? Enfin au moins ça anesthésie, hein ?! Je me lève, j'enfile un jean, juste ça il fait pas froid. Bon et si un pull qui sent je sais pas quoi, ça me dérange un moment, mais j'y fais pas attention. Rideaux ouvert... Ba tiens... Le temps semble m'accompagner dans ma morosité. Pourquoi est-se que... ? Où bien alors ? J'sais pas, j'aimerais je crois, peut-être pouvoir comprendre. Où alors... Oublier, c'est ça vraiment la lâcheté ? Parce que là tôt de suite j'aimerais pouvoir grimper, haut haut et loin sur je n sais quelle débilité, pouvoir m'évader, j'aimerais même pour un temps pouvoir voir le passé. Harvard grogne, et je sourie. Oui oui d'accord j'arrête d'y penser, tu lirais pas dans mes pensées ?!
Allant lui ouvrir la terrasse il file sur le balcon faire ses besoins, brave chien il fait dans une litière comme les petits chats. Finalement j'suis ravis de l'avoir acheté, avec un chat j'aurais finis castré, un vagin à la place de l'entre jambe et un pot de glace greffé à la main. J'attrape Mega dans son aquarium la posant sur la table du salon alors que je vais nourrir mon chien, prendre de la salade pour ma tortue et une bière pour mon futur gros ventre de pépé. Peut-être que toute à l'heure si j'ai le courage j'irais me raser. En attendant je me pose au sol près de la table basse, jouant avec méga tout en lançant une partie de jeux vidéos. En faite il a raison, j'suispire qu'un ado.

Et le temps file donc alors que mon attention est concentré sur ma tortue-souriante, et mon jeu vidéo qui est brutale et me met sur les nerfs. Mon attention tournée sur le moindre mouvement du jeu cela m'empêche même de penser. Vraiment ? Foutaise, non mais d'où est-se que les mecs ont-ils dit que ça ne réfléchis pas autant que les filles ? Ou alors c'est que les filles sont sacrément balaise pour supporter tout un tas d'autre réflexion que se qui est en train de tourner dans mon cerveau. Où alors... Les mecs ne réfléchissent pas sur le moment. C'est vrai ça, y'a une semaine j'étais pas assis devant ma télé à me la jouer séries télévisée à prévoir ma fin du monde suite à une rupture. Non y'a une semaine j'alternais ma vie entre mon boulot tuant, l'hôpital d'Ethan et l'appartement d'Alex. Outch, grave erreur. Note personnelle, ne pas songer à prononcer son nom audiblement dans mon cerveau. Bref il y a une semaine j'avais pas vraiment le temps de penser, je me pensais heureux, et quand on est heureux, ce qu'on peut être con. Parce que c'est la qu'on devrait penser, non ?! Bref, en faite, les mecs pensent en retard, on pense quand c'est fichu, quand c'est passé, quand c'est finit. Nit, finito, the end. Et je me redécouvre une âme mélodramatique, sensible et romantique que j'avais oublié depuis... Depuis qui ? Quoi ? Cyril ? Oui Cyril je crois, depuis six mois et demi où il s'est tiré à Londres, en faite voila, quand j'suis pas en couple je me rouille, quand j'suis en couple, je me dérouille trop lentement et ça casse juste une fois que je suis dérouillé. J'suis à moi seul le nouvel exemple des tragédies raciniennes. Condamné à jamais rien faire à temps. Bravo.

Concentré dans mon mélodrame mental je continue cependant de jouer alors que des coups à la porte me font sursauter, et je rattrape d'ailleurs de justesse Mega qui allait droit dans le vide. Je plisse le nez la regardant. Toi, tu dois la vie au trouble fête derrière cette porte. Je grogne à mi-voix, avant de mettre sur pause ma partie me levant pour aller remettre madame tortue qui comme toujours n'a pas manger sa salade vu qu'elle est carnivore. Me dirigeant vers son aquarium, bien décidé à ne pas aller ouvrir une voix cependant m'avertit de la présence. C’est Charlotte. Charlotte... charlotte... Charlotte. La Charlotte ?! La pote de Sierra assez voir vachement cool, la fille qui semble-t-il est détesté de tous bien que je comprenne pas trop pourquoi ?! Je grogne regarde Mega qui gigote semblant haïr d'être tenu ainsi. Est-se que je suis en état de recevoir du monde ? Non. Un seul monde ? Non plus. Est-se que je suis en état de recevoir qui que ce soit ? Bin ça dépend de la personne parce que si... Non ! Mais elle est devant la porte, et elle a du m'entendre. Je soupire allant vers la porte que j'ouvre avec le bout de mes doigts de ma main toute pleine de pansement alors que je tire la porte tournant les talons pour aller dépauser la tortue dans son aquarium. Salut, qu'est-se que tu fais là ? Oui ba pas de "bonjour comment vas-tu ? " ça va retomber sur le "et toi? " dont je ne veux pas. Et si elle vient bien ou non je le saurais sans vraiment poser la question, nope ?! JE passe une main sur mon menton pas rasé alors que je reviens vers la porte la fermant derrière Charlotte.

Charlotte rentre et je l'observe donc revenant fermer la porte. Elle, elle semble tout analyser et vu son regard rien ne va échapper à son interrogatoire personnel et silencieux. Ote-moi d’un doute, depuis quand t’es pas sorti de chez toi ? Ca veut dire quoi? Que je pu ? Non parce que je me lave quand même, bon ok je suis pas sortit depuis... allez quoi cinq jours, c'est pas la mort non plus.Y'a de quoi survivre un peu dans cet appartement. Et puis Nikita sort à ma place, je hausse les épaules rejoignant le côté salon de l'appartement. Un certain nombre de jours , c'est important ? Je grommelle avant de tourner de nouveau le regard vers elle, n'étant réellement pas dans l'envie de parler de quoi que ce soit. Et puis... même si c'est finis -outch ça fait mal de se le dire- je peux pas en parler. Sauf à Sierra, qui s'entend tellement bien avec lui que c'est pas possible, et à Ethan qui est le petit ami de son meilleur ami. Super !

Dis moi, ça te dirait pas de sortir, boire un verre ; tout oublier, quoi qu’il ait pu se passer, j’imagine ? Ok, là c'est bon Charlotte rentre directement dans la case des personnes qu'il faut avoir dans son entourage. Pas de questions de posées, tout se qui me fallait. Directement elle sait capter mon attention alorsque je repose le regard sur elle. Elle non plus elle vapas fort, mais ça c'est depuis que je l'ai rencontré. Et j'ai jamais demandé pourquoi, je sais juste qu'elle vient de revenir, qu'elle est en "froid" avec à peu près tout le monde. LE reste ? Aucune idée, j'veux pas m'en mêlé, pas besoin de savoir pour l'apprécier. On est obligé de sortir ? Parce que y'a plein de verres aussi à l'appartement... Je répond avec un demi sourire, n'étant pas sur devouloir sortir. Imaginez je le croise, ou pire, je croise cette fille ?! Bon quoi que vaut mieux sortir accompagné que seul mais...

On peut dire qu'en effet Charlotte tombait au bon moment, non pas qu'à la minute même où elle est arrivé j'envisageais le suicide. Non, mais bon c'est sur que rester mes journées seul, partagé le soir et le matin par Nikita, et les aller-retour de Dante qui essaye de me remonter le moral lui aussi. Oui c'est pas la meilleure semaine de ma vie, il faut l'avouer. Bon ne soyons pas extrémiste, je ne vais pas dire que c'est la pire de mon existence, mais je me serais aisément passé de ce genre de chose. En même temps quel crétin veut que son petit ami le quitte ? Pour une fille qui passe aux yeux de tous pour "dix mille fois mieux" que soi-même. Oui pas génial, faut dire que malgré les apparences, je ne bénéficie pas non plus d'une confiance infinis en moi-même.
Donc elle est là planté dans le salon avec un regard qui me laisse clairement voir la suite, elle bougera pas. Je sais même pas si elle est là pour elle ou moi. Peut-être les deux. On peut pas dire qu'on se connait comme depuis toujours mais justement, c'est ça qui me plait. Et elle ne semble pas du tout prendre mal le fait que je ne veuille pas sortir de mon appartement. Définitivement si j'étais le genre de mec à noter les filles, je lui donnerait un A+, oui oui. Où un A, parce que bon c'est vrai qu'il y a pas vraiment de gens "parfait". D'ailleurs je me demande quelle note je vaux moi...

Très bien. Sors des verres. Et des litres d’alcool. Je quitterai cet appartement quand tu ne sauras plus comment tu t’appelles. Et si ça doit prendre la nuit, je serai patiente. Définitivement un A+ . Je sourie bien malgré moi laissant donc Harvard venir découvrir la nouvelle invitée. Je crois que ne plus savoir mon prénom est un bon degré. Même si je sens qui vu mon état l'alcool va surement provoqué des dégâts. Je vais chercher deux verres, qui ont pas vraiment de dimension de shooter mais pas de gros verre non plus. On s'en fout tant qu'on peut y mettre du liquide dedans ! Et j'attrape deux bouteilles, non parce que la première de tequila est à moitié pleine seulement, donc je chope le rhum qui vient avec. Ca devrait être un bon début. Je pose les verres et la bouteille sur la table prenant ma télécommande de chaine hifi pour lancer de la musique, et non je n'écoute pas que du deathcore, la preuve c'est Beethoven qui s'enclenche alors que je change à distance le cd contre le deuxième laissant partir la musique. Et les verres sont déjà servit. Madame, ne sert pas qu'à moitié, j'apprécie.
Tu sais… on les emmerde les autres. JE tourne le regard vers elle, croisant son regard "vide" et remplit d'un truc que je comprend pas. Mais je comprend un truc, l'alcool on y est à deux. Attrapant mon verre je finis par sourire lacement. Alors, à ces autres qu'on emmerde. JE grogne en venant taper avec un sourire narquois mon verre sur le sien faisant gaffe que le sien cogne pas sur ses lèvres trop proche. Et je le vide. Cul sec autant y aller. Grimaçant un coup parce que ça brûle et que c'est fort, ça fait du bien. Et je reprend la bouteille. Alors c'est quoi ? Tu as reçu ma colombe de désespoirs que j'ai lancé dans la ciel telle une bouteilleà la mer ? JE demande avec ironie, en effet sa visite m'ayant surprit. Alors que je remplis nos verres à nouveau.

Finalement quel remède, vieux comme le monde, y'a-t-il contre la dépression, le mal au coeur et les idées noires ? On se ruine en séance chez le psy alors qu'on sait la cause de nos problèmes, c'est pitoyable. Et Charlotte venait de me proposer sur un plateau d'argent, enfin ici plutôt dans une bouteille transparence, la solution plus économique et moins débile. Si l'homme a inventer l'alcool c'est surement pas que pour désinfecter les plaies. On donnai bien au malades de l'alcool avant de les opérer pour les endormir. Alors endormons donc nos sentiments.
Et c'est ainsi que l'on se retrouve donc assis sur le canapé, ma télé encore arrêté sur le menu pause de mon jeu de guerre stupide, la chaine hifi en route et une bouteille de tequila se vidant à la manière d'un puits au milieu du désert. Fantastique. Je nous resserre donc un deuxième verre visant comme limite d'égalité le bord du verre pour arrêter le liquide.Et Charlotte s'en empare aussi vite se qui me fait rire alors que je sais parfaitement que si elle est tant enclin à me remonter le moral, c'est aussi se remonter le moral à elle. Ça me va.

Elle s'allume une clope alors que je repose la bouteille sur la table, ne refermant même pas le bouchon. Pas la peine. Et donc je suis son mouvement attrapant mon paquet plus loin. Exactement. Je l’ai vu passer devant ma chambre d’hôtel, je me suis dis que je ne pouvais pas te laisser comme ça. C’est toujours plus sympa d’être bourré à plusieurs, il me semble. Je sourie à sa réponse attrapant mon briquet en tirant le cendrier vers le bord de la table alors que je me pose un instant contre le dossier du canapé. La dernière fois qu'on m'a dit ça... je me suis sortit que in-extrémis d'une orgie... Je répond avec un rire en resongeant en effet à Dante il y a un an en soirée, juste après ma rupture avec Deli-Ann. Allez, bois ton verre, plus vite que ça ! Je tourne la tête vers elle souriant à son rire alors que j'arque un sourcil. Mais c'est que ça donne des ordres en plus! Je réplique avant de me pencher vers la table attrapant mon verre juste avec ma bouche et relevant z tête d'un coup vif. Cul sec, je le récupère dans ma main avec un sourire. Assez rapide ?! Allez ressers, j'dois avoir du citron et du sel ça sera plus drôle. Je réplique en coinçant ma clope entre mes lèvres me levant d'un bon pour la cuisine, alors que j’émets un zig-zag bizarre avant de retrouver mon équilibre. Pas bourré, mais se mettre debout aussi vite, y'a l'alcool qui tombe directe dans le ventre dites donc.

On commence donc à boire, et on y va pas comme des sportifs, l'effort petit à petit. Non nous c'est d'un seul coup, comme ça. Et on enchaine déjà deux verres sans y réfléchir. Sauf que là on est que deux ! Pas faux, en effet une orgie à deux j'ai pas trop à craindre sur un flash back. Enfin bon y'a Harvard mais je ne tombe pas vraiment dans la zoophilie faut dire donc non, c'est bon je peux y aller avec sureté. Je hoche la tête pour approuver ses propos avant d'avaler le liquide cul-sec et d'une fois encore me brûler l'intérieur de la gorge avec pourtant ce sentiment de froid. J'aime ça.
Et quitte à y aller, autant s'amuser avec du citron, j'suis fan de citron, de limonade et de tequila/citron/sel surtout. Alors je me lève pour aller en chercher lui "ordonnant" de nous resservir alors que je vais à la cuisine attrapant un citron verre et un couteau commençant à couper habillement, pas mal de bout. Pour être sur de e pas avoir à me resservir du couteau après, parce que bon... J'ai déjà une main de bien abimé, pas la peine de couper le reste. Et je reviens, alors que les deux verres nous attendent sur la table. Charlotte à genoux devant la table avec concentration. Je pose le tout, lui tendant le sel alors que je pose la cendre de ma clope dans le cendrier l'imitant ensuite.

Tu sais, personne ne me bat à ce jeu là ! J'appose le seul sur ma main avec concentration avant de relever le regard vers elle avec un sourire plus qu'amusé. Ah ouai ?... tu devrais pas me défier de la sorte... Je répond en approchant avec concentration mon verre de moi me "concentrant" sur notre tâche. L'entendant compter je sourie avant de lécher le sel et vider le verre dans ma gorge, avalant d'une traite avec un léger rire, mes doigts attrapant un bout de citron dans lequel je croque avec délice. Sérieusement j'adore ça. Suçotant mon bout d citron en l'observant secouer la tête pour se remettre de ce coup, je sourie. Cette boisson me rappelant surtout Sydney et nos soirée sur la page ou sous le ciel obscure dans la chaleur de la nuit Australienne. Pouah, la dernière fois que j'ai fais ça, c'était sur le ventre d'une fille. Je rétorque finissant par reposer le citron vide sur la table reprenant ma clope alors que je m'appuie sur le dossier du canapé observant Charlotte danser avec un sourire. Clope entre les lèvres je réussis par un super effort me redresser attrapant la bouteille de rhum pour boire directement à la bouteille, laissant la tequila pour les takepaf. Et je me remet contre le dossier à l'observer se déhancher, l'effet de l'alcool se sentant...

Je l'observe danser dans mon salon avec agilité et surtout avec l'alcool dans le sang. Danse qu'elle arrête vite suite à mes mots alors que je croise son regard, mes lèvres perdant en riant leur sourire, en ressongeant à mes soirées passées. Elle s'arrête donc et vient me rejoindre alors que je la vois se poser à genoux près de moi, alors que je reste poser dans mon petit canapé bien à l'aise. Je porte la bouteille de rhum à mes lèvres une énième fois en prenant une bonne gorgée, limite le rhum passant presque moins froidement que la tequila. Bouteille qui disparait alors de mes mains. héé je proteste pour la forme, avec un ton plaintif d'enfant regardant la détentrice de ma précieuse bouteille. Qu’es-ce que tu crois, mon ventre n’est pas fait pour ça ! Je te vois venir. Je fronce les sourcils avant de faire le lien la dévisageant d'un temps avec un faux air outré. Bon oui même si je n'y pensais pas réellement, j'avoue que ça aurait pu être pas mal.

Elle se relève du sol amenant avec elle ma bouteille alors que je suis le regard de sa main qui tient la bouteille l'observant boire un temps avec un rire. Je termina ma clope me penchant pour la lacher dans le cendrier et en prendre une autre par la même occasion juste pour m'occuper les mains. Et allumant la cigarette, c'est à ce moment là que je la vois commencer à se déhancher remontant son tee-shirt lentement alors que je croise son regard un peu flou par l'alcool mais tout aussi taquin. Je me mors la lèvre avant d'éclater de rire. Oui tu as raison, leur ventre à elles était plus... Je termine pas ma phrase exprès, le but étant pas de la taquiner directement ou de la "rabaisser" mais juste de la chercher alors que je me relève venant vers elle pour récupérer ma bouteille un temps.

La journée avait très mal commencé, mais alors vraiment mal. Le même synopsis que la précédente, et qu'encore celle d'avant. Une semaine répétitive, faite de chaque jours pareil et de déprime pas possible. Un vrai cauchemar. Pas pour moi, pour Nikita surtout.Elle avait pas l'habitude d'avoir un coloc déprimé qui lui faisait plus à manger. Même si elle ne s'en était pas plein, je m'en voulais un peu. Mais là j'avais pas vraiment le force.

Me levant pour rejoindre Charlotte de manière perpendiculaire au sol et donc dans un équilibre qui commence peu à peu à être atteint par l'alcool, je sourie en essayant de prendre la bouteille, étant aussi lancé sur un autre sujet. Le sujet ? Son ventre, enfin le sien et celui des blondes australiennes qui sont les dernières à avoir eut ma langue glissant pour récupérer le sel sur leur peau. Il était plus quoi, leur ventre hein ? Je rie à sa fausse mine choquée qui va à merveille avec son regard embué d'alcool. plus... des ventres de blonde australiennes quoi. Je répond en riant alors que j'essaye de récupérer la bouteille. Tu me fais pas peur, tu sais. Je rie en suivant son geste des yeux regardant la bouteille remonter à ses lèvres alors que je lève les yeux au ciel comme si je ne la croyais même pas. PArce que bon, c'est pas comme si c'était dans mon but de lui faire peur, je le sais, elle le sait, on le sait. Même Harvard couché dans son panier le sait. Elle se remet à danser et je l'observer avec un rire avant de récupérer d'un geste vif ma bouteille avecun sourire taquin et rieur. Tu vois, j’ai bien fait de venir, tu trouves pas ? Oui là je sens plus que l'alcool va me dire que oui elle a bien fait, après à savoir si c'est vrai... Si. A vrai dire oui, parce qu’étonnamment en sa présence ça va. On s'éclate, on chercher pas à tout psychanalyser. Bon si on continue de boire ça finira sans doute en discussion bien stone sur le pourquoi du comment, et on aura tout oublier demain... [b] Oui, tu as pas idée..[/] JE répond avec un sourire lui tendant gentille-ment la bouteille.

Buvant et discutant e sujet sans réel intérêt on passe juste le temps comme on peut. Sans y penser, sans réfléchir, buvant en ayant presque oublier le pourquoi du départ, je l'observe simplement danser en riant légèrement de son ébriété. Et ça me fait encore plus rire de me dire que je suis sans doute aussi dans le même état. La regardant danser lentement au gré de la musique je bois à la bouteille m'en fichant royalement, en plus théoriquement le rhum j'aime même pas ça... Moi, j’ai un ventre de française, crois moi, c’est encore mieux. Oh oh, je rie en l'écoutant mes yeux glissant sur son ventre ses bras levé pour danser révélant sa peau alors que je remonte le regard vers lui écartant la bouteille de mes lèvres. Pour ça... faudrait que je teste... Je répond alors avec un sourire sans sur le coup avoir réellement d'arrière pensée, en dehors de vraiment "tester" si c'est mieux que les australiennes...

La chanson changeant alors sur un vieux truc que j'ai mis sur cd, je l'observe mon regard suivant chaque courbe de son corps alors qu'un sourire nait sur mes lèvres commençant à bouger au rythme plutôt lent de la musique la bouteille dans la main. La musique part et je rie en voyant Charlotte bouger dans tous les sens alors que je finis par me faire de nouveau voler la bouteille, je continue à bouger lentement bientôt interrompu par ses bras alors que je l'observe bougeant quand même contre elle. Merci d’être sympa avec moi… Je rie en l'observant dansant contre elle la musique s'emballant toujours autant... merci d’être sympa avec moi... Je répond par la même phrase qu'elle avec un rire, observant son visage, ses yeux clos alors que mon esprit glisse au rythme de la musique. Et d'un seul coup... sans comprendre je sens ses lèvres. Et si un bout de ma tête devrait être surprise, l'alcool elle anesthésie cela alors que j'y répond instinctivement, ma main glissant dans sa nuque pour la garder contre mes lèvres un temps alors que mes dents se referment doucement sur sa lèvre avec un rire alors que je m'écarte même pas de son corps continuer de bouger cette fois-ci plus contre elle..

Restant contre ses lèvres je cherche même pas à comprendre se qui se passe, je cherche pas à savoir si oui ou non c'est bien. Si je vais le regretter, si elle va m'en vouloir, si va y avoir des conséquences. Pleins d'autres si auquel je ne pense pas, parce que l'alcool imbibe mes pensées et que ses lèvres et son corps font littéralement fuir tout idée de virer Charlotte. La musique pulsant dans mes veines, l'ambiance enflammée et son corps qui semble autant brulé que le mine par l'alcool. Pas la peine de réfléchir.
Elle me lâche et j'en fais de même l'observant alors qu'elle continue de danser la musique ayant changé sans que je m'en aperçoive de trop, et elle est là, provocante... séductrice... cette fille à laquelle j'ai jamais vraiment songé ainsi, faut dire que j'ai eus les idées drôlement occupé. Et puis là on semble les avoir occupées ensemble ce soir...

La voyant me tendre la bouteille je l'attrape en me mordant la lèvre, je porte ensuite cette bouteille à ma bouche la terminant en quelques gorgées alors que je la laisse tomber au sol sur le tapis, mes doigts s'emparrant de la main de Charlotte alors que je l'attire à moi la faisant légèrement tourner en dansant avec un rire léger, la faisant danser un moment avant de l'attirer à moi revenant l'embrasser ne me posant pas plus de question alors que je la soulève avec aisance vu son poids plume, mes main venant la soutenir sous ses cuisses,détachant juste mes lèvres pour l'observer un temps attrapant la bouteille de tequila en me mordant la lèvre avec envie ...

Charlotte finissant contre moi, je relève la tête pour regarder son visage, le fait de la porter la mettant en effet à quelques centimètre au dessus de moi. Se qui ne semble dérangé ni elle, ni moi. Je bois alors une gorgée de tequila sans la quitter un seul instant du regard. L'observant tout au long alors que je finis par détacher la bouteille de mes lèvres. Bouteille qui m'est aussi tôt arraché des mains alors que je sourie en l'observant boire à l'identique que moi. Comme deux ivrognes que nous sommes pour la soirée. Et je recule lentement pas forcément très en équilibre mais pas assez ivre pour risquer de nous faire tomber et de nous blesser. Et ses lèvres reviennent sur les miennes. Sans que cela semble la déranger, ni elle, ni moi d'ailleurs alors qu'on s'embrasse à s'en couper le souffle. L'alcool augmentant notre envie je recule lentement titubant dans le salon.

Et on finit je ne sais par quel moyen sur le seuil de ma porte de chambre alors qu'elle semble tout aussi bien savoir comme moi quel est cette pièce, qu'on ne réfléchit pas, qu'on se pose pas la question. Rien de tout cela. Et la soirée s'enchaine de la manière qui était le plus plausible d'arriver, surtout avec moi dans l'équation ayant bu et avec une fille ... comme elle. Et évidement malgré mon taux d'alcool des brides de la soirée me reviennent alors que je teste , sans citron, la tequila sur son ventre, et que sa peau se dénude tout au long de la nuit qui s'étire, s'échauffe et se prolonge aidée par l'alcool.