Bowling. C'était mon idée à vrai dire, je voulais me sortir de la tête cette semaine cauchemardesque. Cela a été vraiment dur, mais j'ai fait face, je n'arrive toujours à comprendre comment je continue de plaire à Djawad, il m'a vu au pire de ma forme. Il faut que je me remette doucement. C'est toujours comme ça de toute façon, on commence quelque chose de bien et voilà que cela dérape. Tout semble tout de même aller mieux, on a juste besoin de se retrouver tous les deux, de faire des choses et tout ira bien. Je le sais, on est attaché l'un à l'autre et on n'est pas prêt à s'arrêter. Je ne crois pas qu'on soit prêt d'arrête notre couple, ce n'est que le début, nous avons vécu le pire alors forcément nous sommes plus ou moins paraît, j'ai envie de dire que maintenant il nous reste un tas de bonnes choses à vivre et moi je veux y croire. Je sais qu'on peut le faire, on va y arriver, je suis parfaitement confiante. On doit se retrouver au bowling, le temps pour moi que Lorenzo prenne prendre le petit pour la nuit. J'ai profité de lui tout le week end mais ce soir je suis pleinement à Dja, je veux qu'il soit vraiment à moi pour cette soirée, qu'on ne pense plus aux soucis, et qu'on aille de l'avant.
Je me prépare dès que Lorenzo est parti. Je mets quelque chose de simple mais j'aime me faire tout de même jolie pour lui. J'enfile un jegging, une gros pull qui fait limite tunique pour être à l'aise. J'enfile des baskets montantes, je sais de toutes façon au bowling on est obligé de changer de chaussures. Je me maquille un peu mais j'ai toujours se teint pale et les cernes à cause des médicaments et de l'opération. Je pouffe devant mon miroir, cet air malade je le déteste. Je désespère et j'enfile mon bonnet, celui que je vais porter jusqu'à ce que ma cicatrice parte. Après je me ferais posé des extensions pour qu'on ne voit plus le trou derrière. Une fois prête je prend mon sac et je descend, j'ai un taxi qui m'attend, je ne suis pas vraiment en état pour conduire, parfois je suis prise de tremblement, ou même mes réactions sont beaucoup moins rapides.
J'arrive devant le bowling, on devait se retrouver devant. Puis on irait passer la soirée à l'intérieur, en amoureux. Lorsque le taxi s'arrête, je sors tant bien que mal, je lui donne ses billets par la fenêtre et lui dit même de garder la monnaie. Je cherche Djawad du regard avant de le trouver, il m'attend. Je resserre ma veste car l'air de la soirée est froid. J'avance vers lui en souriant à demi contente de le retrouver. Je l'embrasse doucement en profitant. J'aurais pu ne pas pouvoir l'embrasser à ce moment là. Je vais profiter de tous les moments que ma vie m'offre avec lui, tant que je l'aime. " Salut toi. " Je me pince les lèvres et je souris. Je cherche sa main pour la saisir et entrelacer ses doigts aux miens. " On entre ? Il commence à faire froid ! "
Ces dernières jours furent relavitement longs mais surtout difficiles. Récemment, la tumeur de Will eut une bien bonne idée, celle de ré-apparaître dans la vie de ma petite amie. Même si j'essayais tant bien que mal de jouer le garçon fort, qui n'a peur de rien, au plus profond de moi j'étais terrifié. J'ai réellement eu peur pour elle. Elle aurait pu perdre la vie, et c'est ce qui m'effrayais le plus. Toutefois, j'avais foi en la médecine d'aujourd'hui, et si le médecin nous garantissait sa survie, alors je me devais de croire en lui, même si durant le temps de son opération, je faisais les cent pas dans sa chambre, je tournais en rond. Je crois que je connaissais cette pièce comme ma poche. De plus, suite à son opération, comme si nous n'étions pas assez tendus comme ça, nous nous étions stupidement prit la tête, pour des futilités finalement. Je savais ô combien cette dernière avait souffert avec son ex petit copain. Un connard, c'est tel qu'on le décrivait et c'est tel que je le pensais. Apparemment, il lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Il l'avait même trompé. Je pense que c'est pour cette raison qu'elle se montrait de la sorte avec moi, sur la défensive, prudente, elle craignait surement que j'en vienne à faire comme lui. Mais ce qu'elle ignorait, c'est que son ex-fiancé était tout mon contraire. Toujours est-il que nous tenant énormément l'un à l'autre, nous étions rapidement passés au dessus de tout cela. Elle n'avait pas besoin de ça, elle avait déjà assez de problèmes comme ça, sans que l'on ait le besoin de se disputer pour des futilités. Depuis, entre nous, tout allait pour le mieux, vraiment. Samedi, elle était enfin sortie de l'hôpital, depuis, je veillais beaucoup sur elle, malgré mes journées de cours, je faisais en sorte de venir la voir, dès que j'avais un moment de libre. Et ce soir, Will avait décidé qu'une petite soirée en amoureux s'imposait. Elle optait pour une petite partie de bowling. Je me montrais dans un premier temps réticent, elle était sortie récemment de l'hôpital, de plus, elle devait faire attention à elle, et je n'étais pas sûr que porter une boule de bowling lui serait favorable, toutefois, je n'avais pas vraiment mon mot à dire car cette dernière tenait vraiment à ce que l'on y aille. Dans le fond, j'avais la vague impression qu'elle voulait se comporter comme toute personne "normale" dans le sens où elle ne voulait pas passer pour la pauvre fille malade. Elle voulait que l'on la traite comme nous. Elle ne voulait en aucun cas aspirer la pitié de nous tous, et surement pas de moi. C'est pourquoi j'acceptais sa proposition, malgré mes réticences à ce sujet. J'essaierais en revanche de me contrôler durant la soirée, d'éviter d'être trop sur elle, à lui dire de faire attention à elle. Vingt heures trente, c'était donc l'heure que nous nous étions fixés. J'étais arrivé avec une bonne quinzaine de minutes à l'avance, afin de ne pas la faire attendre plus longtemps. Ayant amener ma voiture chez le garagiste dans la journée pour une fuite d'huile, je m'étais donc rendu au bowling en taxi. C'est de la même manière que me rejoignais ma petite amie. Adossé contre le mur de l'entrée du bowling, je vis au loin Will, bonnet sur la tête, arrivée pas à pas vers moi. Je me redressais, avançant de quelques pas pour la rejoindre. Sourire aux lèvres, je prolongeais délicatement son baiser. Elle avait toujours ce teint si pâle, j'espérais qu'elle retrouve rapidement ses couleurs, notamment ses petites pommettes rosées. Main dans la main, ma petite amie m'annonça qu'elle avait froid et me demandait d'entrer à l'intérieur.
Djawad « Oui, rentrons à l'intérieur, il fera sans doute meilleure »
Je l'entraînais alors avec moi à l'intérieur, où il faisait effectivement beaucoup moins froid. Nous ressentions cette différence de température dès lors où nous pénétrions l'entrée. Il faisait nettement plus bon à l'intérieur. Nous nous avançions vers le comptoir où se faisait les inscriptions pour les parties de bowling. Devant nous se trouvait un groupe de jeune, quand ils eurent tous donnés leur prénom, et payés leur partie, ils s'avançèrent un peu plus loin, enfilant leur chaussure pour aller jouer. C'était alors à nous de réserver une piste, et de régler nos parties.
Djawad « Bonsoir, une partie pour deux s'il vous plaît [...] Will et Djawad [...] Je règlerais les deux »
Je tournais légèrement la tête vers ma petite amie, lui adressant un petit sourire, avant de reporter mon attention sur la jeune femme qui me donnait la somme à régler. J'attrapais mon porte feuille, et y sortais un billet lui tendant. Monnaie rendu, elle nous informait que notre piste était la numéro 8 et nous priait de nous avancer et de nous adresser à son collègue afin qu'il récupère nos chaussures de ville, et de nous prêter une paire qui était uniquement consacrée au jeu. Nous nous éxecutions, et une fois nos chaussures enfilées, nous nous rendions piste 8.
Djawad « Viens on va choisir nos boules, et fais attention à ne pas en prendre une trop lourdes »
C'était plus fort que moi, prendre soin d'elle, faire attention à elle. Je ne voulais pas que cette soirée devienne de nouveau un cauchemar pour elle, je voulais au contraire qu'elle profite de sa soirée, qu'elle s'amuse, qu'elle ait le sourire jusqu'aux oreilles, qu'elle rit aux éclats lorsque nous nous raterions, c'est tout ce que je voulais, qu'elle soit enfin heureuse. Nous nous dirigions vers les boules, et j'en choisi une, de couleurs bleu nuit. J'en attrapais une seconde, similaire à celle que je tenais de la main droite. Histoire de ne pas avoir à attendre entre deux lancés, ma boule. Je conseillais également Will d'en prendre deux, histoire de nous faciliter la tâche. Maintenant équipés de nos boules, nous nous rapprochions de notre piste, déposant nos boules sur la machine. Ayant un peu chaud, je retirais mon blouson en jean que je déposais sur un siège, et regardais ma petite amie, le sourire aux lèvres.
J'ai besoin de sortir. Je sais très bien que cela ne fait qu'une semaine que je me suis faite opérer mais si je reste chez moi, encore enfermer je ne vais jamais aller mieux. Je ne supporte pas ça, rester chez moi, rester dans un lit. J'ai besoin de bouger moi, je ne suis pas le genre de personne qui reste totalement immobile. Je suis une sportive, je fais du sport en haut niveau. Equitation, jogging, danse. Je n'arrête jamais et depuis que je suis maman c'est encore pire, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bon je ne suis pas non plus hyper active mais en tout cas j'ai sérieusement des envie de meurtre lorsque je suis clouée dans un lit. Je déteste ça. La semaine à l'hôpital fut un véritable supplice. J'ai crus que j'allais me pendre avec mes perfusion, je n'avais jusque là, jamais regardé les Feux de l'Amour, bah là, je me suis tapée une semaine et croyez moi, j'ai eu l'impression de prendre 40 ans d'un coup et d'être une petite vieille dans un hospice pour personne en fin de vie limite incontinentes. Humiliant j'ai trouvé. Et puis je détestais le regard de pitié de certaines infirmières. Oui j'ai même pas 21 ans et je suis déjà dans un hôpital avec une maladie très grave. C'est bon, je suis vivante pour le moment. Des trois quart de la tumeur ont été enlevée et le reste ne risque rien. Elle va être détruit avec le traitement que je suivrais. Alors pas de panique, je suis sûre la bonne voie. En même temps depuis que j'ai 16 ans je me trimbale cette saloperie. Et puis pendant que j'étais à l'hôpital je ne pouvais pas voir mon bébé, j'étais dans un service où les moins de 16 ans sont interdits, ré amination.. puis neurologie.. ce n'est pas l'endroit pour un bébé. Et puis pareil pour Djawad. Je ne pouvais pas le voir tous les jours et même si je ne le vois pas tous les jours en temps normal, là j'avais vraiment besoin de le voir et qu'il soit avec moi. Mais il a ses cours, il a ses amis. Je crois qu'on a bien failli rompre à cause de ça. Je tenais de Ciara sa soeur combien il avait peur de me perdre, seulement il ne faisait pas part à moi de ces sentiments là. Je l'ai mal prit, j'avais cette impression qu'il me fouillait pour le coup. J'ai crus qu'il n'assumait pas, ou encore qu'il avait honte. Je suis une personne très jalouse, j'ai tellement souffert dans mes relations précédents que je fais attention. Je ne veux pas que cela fasse comma avec Elia, Elia me trompait, il jouait parfois avec moi, il partait et ne revenait que deux jours après me promettant qu'il m'aimait. Djawad m'a bien fait comprendre alors qu'il était à des kilomètres de ce que pouvait être Elia et qu'il ne me ferait jamais souffrir. Après on a arrêté de se fâcher, je n'avais pas trop la force, mais le perdre n'aurait été insupportable, il m'aide à aller mieux et j'ai envie de me battre parce qu'on a pas eu le droit à notre vie heureuse ensemble, je la veux moi.
Mais tout est rentré dans l'ordre. Je suis sortie de l'hôpital et je me sens mieux. J'ai juste une vilaine cicatrice. Je suis sûre que cela dégoûterait n'importe qui, mais Djawad reste. Je porte un bonnet pour éviter que l'on voit mon pansement, je le trouve ignoble et je ne veux pas qu'on sache que je me suis faite opérée. Déjà trop de monde le savent et cela ne me plait pas, je n'ai pas besoin de pitié, il y a pire que moi, je pense aux pauvres enfants dans les pays pauvres qui vivent dans des maisons précaires. Moi j'ai tout ce qu'il me faut alors ce n'est pas une tumeur opérable qui m'arrêtera. Je vais bien. Ce soir j'ai proposé à mon petit ami du coup de sortir, sérieusement déjà, rien qu'aujourd'hui j'ai crus devenir totalement folle à rester chez moi. L'infirmière est passée ce matin pour nettoyer ma cicatrice. Apparemment tout va bien, elle ne va pas tarder à me retirer les fils. En attendant elle remet une compresse et moi je remet un bonnet. J'arrive un peu près à l'heure au bowling. Je le voix m'attendre devant l'entrée. Je souris et j'avance vers lui. Il répond tendrement à mon baiser pour lui dire bonjour. J'attrape immédiatement ses mains. La température froide de la soirée me fait grelotter. Je lui demande si on peut rentrer. Il le fait sur le champ. Nous avançons vers le comptoir pour prendre une partie. Nous attendons notre tour puis la place se libère. Djawad commande et paye. Je fronce les sourcils, c'est moi qui l'est invité pas lui. " Dja.. tu n'étais pas obligée de payer.. c'est moi qui avait proposé.. " Je souris un peu gênée. Je n'aime pas qu'on me paye des choses puisque je ne suis pas du tout dans le besoin. Il règle la somme en me souriant.. Je me pince les lèvres. Nous passons au stand chaussures. Je troque mes baskets pour des chaussures de Bowling, un rien sexy vous n'imaginez pas. Nous avons la piste numéro 8. Une fois mes chaussures aux pieds je suis Dja pour aller prendre nos boules. Je lève les yeux au plafond derrière lui lorsqu'il me dit de faire attention à ne pas en preuve des trop lourdes. Je ne suis pas en sucre. Je prend deux boules comme lui, une mauve et l'autre verte, pas du tout assorties mais peu importe. Je le suivais et je les posais à coté des siennes. Je retire moi aussi ma veste et mon écharpe, je garde mon fameux bonnet c'est tout. J'aime en tout cas le petit nom affectif qu'il me donne. Je souris et je me hisse sur le pointe des pieds pour l'embrasser rapidement avant de me saisir de ma boule verte. Je suis une bille en bowling.. Je me place au bon endroit et en tentant de viser le balance ma boule. Elle part immédiatement sur le coté.. Je me penche pourtant dans son sens inverse pour qu'elle change de trajectoire mais finit sa course dans les cales sur les cotés. Je me retourne en grimaçant. " J'ai toujours été une bille, t'as pas une tactique ? ", histoire que j'ai l'air moins conne oui oui. " Tu m'aides pour le deuxième lancé, juste une fois ! "
Le bowling, je ne savais pas si s'était une bonne idée. Cela ne faisait qu'une semaine que Will était sortie de l'hôpital, et son opération n'avait pas été des plus banales qui soit. Toute cette histoire m'avait déjà beaucoup inquiété, car même si entre nous c'était tout récent, je m'étais énormément attaché à ce petit bout de femme, si courageux. J'avais eu peur, même si je ne lui avais pas dis, j'avais eu peur de la perdre. Une tumeur, ce n'est pas rien, elle aurait pu y laisser la vie, mais par chance, et grâce à la médecine d'aujourd'hui, elle était saine et sauve. Le chirurgien, nous avait toutefois conseillé qu'elle se repose. Cependant, Will commençait à en avoir assez d'être enfermée chez elle, à ne rien pouvoir faire à part jongler entre le canapé du salon, et le lit. Je devais avouer que je la comprenais, moi-même, j'étais plutôt quelqu'un d'actif, qui aimait sortir, bouger, et devoir rester chez soi à ne rien faire, ça devait au bout d'un certain temps être lassant. Après qu'elle ai longuement bataillé, m'assurant et me promettant qu'elle ferait attention à elle et qu'elle se ménagerait, j'acceptais. J'avais confiance en elle, de plus, je serai à ses côtés, je pourrais donc garder un oeil sur elle. Avant de partir, j'avais pris soin de prendre une petite douche, j'avais passé ma journée à bosser mes planches de dessins, et je devais avouer que ça m'avait prit énormément de temps, je n'en voyais jamais la fin. Ce que je faisais me passionner vraiment, mais je devais tout de même avouer que c'était énormément de boulot, ce qui m'empêchais parfois de faire ce que je voulais. Je m'étais vêtu d'une tenue décontractée, jean de couleur foncé, des converses aux pieds, ainsi qu'un tee-shirt ample que j'avais acheté en Australie. Fin prêt, je montais en voiture et roulais jusqu'au bowling. Par chance, je trouvais rapidement une place, ce qui était plutôt rare car généralement, je me voyais contraint de faire le tour du parking trois ou quatre fois avant de trouver une place. Je descendais et constatais que ma petite amie m'attendait devant l'entrée du bowling. La voyant grelotter, je compris tout de suite qu'elle avait froid, c'est pourquoi, après l'avoir tendrement embrassé pour la saluer, j'acceptais de rentrer à l'intérieur. Déjà qu'elle était fragile, elle risquerait d'attraper un virus ou autre, et il ne manquerait plus que ça. Elle n'avait pas besoin de ça. Arrivé à l'intérieur, nous nous approchions du comptoir afin de réserver une piste, et de régler la somme pour une partie. Will semblait gênée par mon geste. Pour moi, ça me paraissais tout à fait normal, je veux dire, ce n'est pas à la fille de payer quoi que ce soit au garçon. Et je me voyais mal la laisser payer pour moi, et pour elle. J'avais les moyens de le faire, alors je le faisais avec grand plaisir.
Djawad « Hors de question que ce soit toi qui paye »
Je lui adressais un sourire pour lui faire comprendre que ça me faisait plaisir, et nous nous dirigions main dans la main au comptoir d'à côté afin d'enfiler les paires de chaussures qu'il fallait pour jouer au bowling. Nous regagnions ensuite notre piste de jeu. Avant ça, nous allons choisir nos boules, je demande à Will de faire attention mais aucune réponse, elle doit me trouver un peu lourd. Je le sais, mais je suis surtout inquiet, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Bref, je choisis deux boules, ni trop lourdes, ni trop légères, Will prend les même que moi. Je grimace discrètement. Espérant quelles ne soient pas trop lourdes pour elle. Nous voici maintenant devant notre piste. Etant donné qu'il fait bon, j'en profite pour retirer ma veste en jean, que je dépose sur l'un des sièges, et annonce à ma petite amie, que c'est à elle de commencer. Le baiser que cette dernière m'offre me fait sourire, je ne manque pas l'occasion d'en profiter pour l'embrasser à mon tour. Boule en main, elle s'avance jusqu'à la limite, et la lance. Plus elle avance, plus elle va sur le côté, avant de rejoindre la rigole. L'attitude que Will prend me fait discrètement sourire, c'est comme quand on joue à la console, genre à Mario Kart sur la nintendo DS, on a toujours tendance à pencher la console pour changer la trajectoire de notre voiture, mais rien n'y fait, et bien c'est justement ce que Will essayait de faire, tandis que la boule partait vers la droite, elle se penchait vers la gauche, espérant que la boule ne revienne au centre de la piste, mais rien n'y faisait.
Djawad « Tu n'es pas une bille, c'est juste que tu as lancé la boule trop vers la droite, sa arrive »
Je souris, et m'approche d'elle lorsqu'elle me demande de venir l'aider pour le deuxième lancé. Je lui apporte sa seconde boule, et la lui donne. Je ma place ensutie derrière elle, et lui montre le geste qu'il faut afin qu'elle lance la boule et que sa trajectoire soit plus ou moins droite. Elle finit par lâcher la boule, qui se met à rouler sur la piste, avant de faire tomber 7 quilles.
Djawad « Tu vois, il suffisait juste de te décaler un peu, et de balancer ton bras bien droit devant toi, et le tour est joué. Tu es trop forte »
De plus belle, je lui adressais un large sourire. Comme quoi, une fois les explications données elle pouvait bien s'en sortir.
Accueil
