Je fouille mes poches, stressée, comme hyperactive, les mains tremblantes. Je suis en sueur, je m’énerve dans mes poches, il n’y a rien. Il est là, il attend, je sais que si je ne trouve rien pour le payer, il partira. Je ferme un instant les yeux. Je suis dans la rue, mes mains sur mes tempes. Les battements de mon cœur raisonnent dans ma tête comme un tambour incessant. Les veines sur mes tempes me font mal. Je sens que je tremble. J’ai chaud, j’ai froid, à nouveau chaud. Où-suis-je ? Je suis dans la rue. Assise par terre. Mon jean est sale. Il commence à pleuvoir. Je ne peux pas rentrer. Pas dans cet état. Pas comme ça. Comment ai-je pu lui faire ça ?
Comment ai-je pu en arriver. Au début je me rappelle c’était entre amie pour rigoler avant une soirée ou pendant pour aller voir un mec qui nous intéressait. Sa y est je sais. C’est lui. Tout est sa faute. Depuis qu’on a rouvert son enquête. Ma vie fou le camp. Mon boulot, on m’a virée, je suis sans rien. Heureusement que Minnie est là. Minnie, la femme de vie. Belle joyeuse sans histoires,. Comment je peux lui faire ça ? Encore ça va je ne suis pas au fond. Je ne dépense pas son argent pour ça. L’argent ! Parlons en de l’argent ! C’est devenu de plus en cher, pour de plus petite dose ! C’est dealer tous des imbéciles ! Ils te donnent de la bonne a bon prix & quand il voit que tu es dépendante. Sa y est tu en peux plus. Il te donne de la merde, petit quantité, prix fort.
Je commence à être trempée. Ma tête me fait mal, je tremble. Les passants passent sur la route pour en pas me frôler. Aïko. Comment as-tu pu devenir cette loque. Je me recroqueville sur moi-même. Je sers ma tête contre mes genoux, tremblant. Je ne veux pas être comme ça. Je ne veux pas. Un mot résonne en boucle dans ma tête. « Cocaïne »
C’était embarrassant, se retrouver en rade de couches en pleine soirée. Je me sentais complètement idiot d’avoir oublié d’en racheter. Je regardais mon fils en faisant la moue. Je crois que c’était pire que tout. Bliss entra dans la chambre pour me demander ce qu’il se passait. Je lui répondais simplement que j’avais oublié d’acheter des couches. Elle me fusilla du regard. « Je sais, j’aurais dut y penser, j’y vais de ce pas ». Je l’embrassais sur le front avant de me dépêcher d’enfiler une veste et prendre de l’argent. Heureusement pour moi, il y avait ce magasin ouvert jusqu’à 23h, c’était presque l’heure de fermeture. Je débarquais dans le magasin, saluant le vendeur et m’engouffrais dans un rayon à la recherche de couches. Je déposais le tout sur le comptoir, je ne faisais pas attention à la façon dont le propriétaire me regardait, les gens pensaient presque que je ne faisais pas ce genre de chose, or, j’étais une personne normale, comme tout le monde, moi aussi j’oubliais d’acheter des couches. Je payais la personne et m'emparait du sac. Je reprenais le chemin de retour. J’allais prendre un raccourci lorsque soudain, une personne attira mon attention. Cette dernière semblait au plus mal, les gens ne semblaient pas faire attention à elle. Je n’ai pu m’empêcher de m’approcher d’elle afin de vérifier si tout allait bien. « Mademoiselle, tout va bien ? » ma question était idiote, elle n’avait pas l’air bien du tout, elle tremblait, transpirait, recroquevillée sur elle-même comme si elle attendait que la foudre s’abatte sur elle.
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Même sans espoir, la lutte est encore un espoir. WITH PETER!
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C’était embarrassant, se retrouver en rade de couches en pleine soirée. Je me sentais complètement idiot d’avoir oublié d’en racheter. Je regardais mon fils en faisant la moue. Je crois que c’était pire que tout. Bliss entra dans la chambre pour me demander ce qu’il se passait. Je lui répondais simplement que j’avais oublié d’acheter des couches. Elle me fusilla du regard. « Je sais, j’aurais dut y penser, j’y vais de ce pas ». Je l’embrassais sur le front avant de me dépêcher d’enfiler une veste et prendre de l’argent. Heureusement pour moi, il y avait ce magasin ouvert jusqu’à 23h, c’était presque l’heure de fermeture. Je débarquais dans le magasin, saluant le vendeur et m’engouffrais dans un rayon à la recherche de couches. Je déposais le tout sur le comptoir, je ne faisais pas attention à la façon dont le propriétaire me regardait, les gens pensaient presque que je ne faisais pas ce genre de chose, or, j’étais une personne normale, comme tout le monde, moi aussi j’oubliais d’acheter des couches. Je payais la personne et m'emparait du sac. Je reprenais le chemin de retour. J’allais prendre un raccourci lorsque soudain, une personne attira mon attention. Cette dernière semblait au plus mal, les gens ne semblaient pas faire attention à elle. Je n’ai pu m’empêcher de m’approcher d’elle afin de vérifier si tout allait bien. « Mademoiselle, tout va bien ? » ma question était idiote, elle n’avait pas l’air bien du tout, elle tremblait, transpirait, recroquevillée sur elle-même comme si elle attendait que la foudre s’abatte sur elle.