Lundi, début de semaine. Comment tout le monde, le lundi n'était pas mon jour préféré. Surtout que hier, mon frère était passer, et sa visite c'était prolongé. Sur le coup, cela ne m'avais pas dérangé, j'étais en forme et heureuse de le voir mais en me réveillant ce matin, cela avait été une toute autre paire de manche. Juste le temps de prendre une douche, un café et de me préparer avant d'aller ouvrir l'agence. Une fois mon tailleur bien en place, la dernière touche de maquillage appliqué. J'attrapais mon sac, mes clefs de voiture et quittais mon appartement. Plus le temps passait et plus mon café faisait effet et j'étais de meilleur humeur et mieux réveillé. J'entrais dans ma voiture, posais mon sac sur le siège passait et je mettais le contact. Je réglais la radio et démarrais. J'aimais mon boulot, vraiment. Il me permettait de faire des rencontres. L'agence faisait son bout de chemin, et j'en étais assez fière.

Quelques minutes plus tard, me voilà arrivais. Je me garais sur le parking non loin de l'agence, coupe le moteur et quitte la voiture en attrapant au passage mon sac, que je glisse sur mon épaule. Je fermais la voiture et fouillais dans mon sac à la recherche des clefs de l'agence. Je les sortais et marchais à pas rapide, mes talons faisant du bruit sur le bitume. J'ouvrais l'agence, tapais le code de l'alarme et ouvrais la porte que je refermais derrière moi. J'allumais les lumières, enclenchais la cafetière dans la petite cuisine avant d'aller m'installer à mon bureau. Je posais mon sac sur mon bureau et allumais mon ordinateur. En attendant, j'allais consulter le planning pour voir les rendez-vous que j'avais et vérifiais que j'étais prête. Après avoir fait tout ça je m'asseyais à mon bureau et me mettais à travailler, et à organiser les différents événement dont on avait la charge.

Ce qui avait de bien avec mon travail à l'agence, c'était que n'importe qu'elle partie du boulot me plaisais. J'adorais mon job, toutes ces facettes aussi. Cela me passionnais et lorsque j'étais dans un projet, j'y étais à fond. C'était surement ça qui faisait que mon travail était apprécié et que l'agence marchait bien. Je n'étais pas peu fière de moi même si je restais modeste et les pieds sur terre et surtout, je bossais encore plus dure pour faire de mon mieux et encore plus. Travailler dur et autant d'heure qu'il le fallait ne me faisais pas peur. J'aimais que tout soit le plis parfait possible pour que les clients soient satisfait au maximum par ce que je leur proposais comme idées. C'était gratifiant quand ils me disaient qu'ils étaient contents, que c'était exactement ce qu'il avait imaginé pour leur grand événement, quel qu'il soit.

Soudain, la petit carillon de la porte d'entrer retentit. Je laissais ce que j'étais entrain de faire et relevais la tête pour pourvoir m'occuper de la personne qui venait d'entrer dans l'agence. Lorsque je vis la personne s'approcher du comptoir, un sourire sur les lèvres, mon sang ne fit qu'un tour dans tout mon corps. Lui. Ce n'était pas que j'avais peur mais je ne me sentais pas très à l'aise. Je veux dire cet homme m'avait probablement sauvé la vie après mon agression. Y repenser n'était peu-être pas le mieux à faire, mais comment pouvais-je faire autrement avec lui devant moi ? De plus,j'avais toujours des flashs de cette nuit là, avant que je ne me réveille. Je revois la personne approcher, je me revois courir le plus vite possible. Oui, cela avait été surement la période la plus dur de ma vie puisque peu de temps après, j'apprenais que j'étais enceinte et me faisais avorter dans la fouler. Je me demandais encore comment tout cela avait pu m'arriver à moi. « Je passais par là et je me suis dis que ça ne me coûterait rien de venir dire bonjour… » Me dit t-il alors que son sourire s'élargissait. « Alors, bonjour ! Comment allez-vous ? » Me demande t-il ensuite. J'ai l'impression d'être dans un rêve ou je ne sais pas. C'était une situation très bizarre à vivre. Le voir ravivait beaucoup de souvenir douloureux, ce n'était pas de sa faute mais c'était comme ça. Je l'avais rencontré lors d'une période sombre de ma vie. « Monsieur Weinmeister! » M'exclamais-je avec un léger sourire, troublée. « Je … Enfin je suis surprise de voir ici, vous n'avez pas quelques vies à sauvées ? Sinon et bien disons que je vais beaucoup mieux que la dernière fois que nous nous sommes vu. » Lui avouais-je en haussant légèrement les épaules, un sourire sur mes lèvres, le regardant. J'étais surprise de sa visite. Surtout si c'était uniquement comme ça, pour prendre de mes nouvelles. On ne peut pas vraiment dire que nous étions amis, au mieux nous avions des amis en communs. « Et vous alors, vous allez bien ? » Lui demandais-je en me levant de mon siège de bureau pour passer de l'autre coté du comptoir, triturant mes mains, nerveuse sans vraiment savoir pourquoi. Aucune raison ne m'apparaissais clairement. Je n'avais rien à craindre de lui ? N'est ce pas ? « Je … J'ai jamais vraiment eu l'occasion de vous remercier pour la dernière fois alors hm merci de m'avoir soigner et aider aussi. Cette nuit là est encore confuse dans mon esprit mais des flashs me revienne parfois. » Lui dis-je en tremblant en y repensant. Les cauchemars me réveillée encore parfois la nuit. Heureusement, personne ne s'en rendait compte. Même pas Alex. Je n'avais plus reparler de cette nuit là depuis longtemps. J'avais préférée oublier. Tout simplement. « Je suis désolée … Hm, je peux vous offrir un café ou quelque chose ? » Lui demandais-je, me reprenant un peu.