Ma vie avait subis de grand changement avec l'arrive d'Andy dans ma vie. Je n'avais pas vraiment prévu ça mais bon, je m'y étais habitué petit à petit et maintenant, on avait tout les deux prit nos marque. Tout allait bien, je gérais au mieux entre mon fils et mes patients. Le truc de bien quand on avait son propre cabinet c'était qu'on pouvait avoir des horaires aménager par nos soins et en fonction de nos impératifs. Je pouvais donc voir mon fils quand je le voulais entre quelques patients. J'avais trouver une nounou génial, et puis ma voisine me dépannait aussi quelque fois quand j'avais des urgence. Non, tout était parfaitement bien réglé et je n'étais pas peu fière de moi sur ce coup là. Aujourd'hui on était dimanche et j'étais chez moi, tranquillement avec mon fils. Moi je regardais le sport à la télé, jetant régulièrement un coup d'oeil à Andy, qui jouait devant moi par terre sur une couverture. Ce petit ange était vraiment une crème. Gentil, calme, il dormait paisiblement la nuit. Un petit homme parfait ! C'était un vrai bonheur que de l'avoir avec moi. Il était vraiment adorable. Je changeais de chaine, ayant eu les résultats sportifs que j'attendais. Je tombais sur un film et le reposais la télécommande. Je me calais bien dans mon canapé. Nous étions en début d'après-midi, Andy et moi venions de manger mis monsieur avait décidé qu'il ne voulait pas faire sa sieste aujourd'hui. Je le laissais faire, il allait surement tomber de sommeil dans pas longtemps. Cela se voulait résistant ces petite chose mais au fond, cela ne l'était pas du tout. Le temps passait tranquillement. Soudain, alors que j'étais plonger dans le film, je sentis que quelqu'un grimper sur le canapé. Je tournais la tête, et tombais nez à nez avec le petit homme. Je souris. « Tiens tiens … Regardez qui voilà ! » Je tendais les bras et il vient s'installer contre moi, son ours en peluche dans ses bras, presque aussi grand que lui. Je le regardais, comblé par ce petit être si fragile. Je n'aurais jamais cru ça possible et j'avais eu bien tord. Il avait changer ma vie, mais dans le très bon sens du terme. Il m'avait sauvé aussi, en quelque sorte. Grâce à lui, les sombres choses de mon passé me faisais moins souffrir même si Styx et notre bébé étaient toujours dans mon coeur et dans mes souvenirs. Jamais, je ne les oublierais, pour rien ni personne.
Plus tard dans l'après midi, je m'étais assoupi et ce fut la sonnerie de mon téléphone qui me réveilla. Je grimaçais, et regardais quelque seconde Andy dormir profondément contre moi. Je souris et je tendis la main en avant pour attraper mon téléphone. Je regardais l'émetteur et fronçais les sourcils. Lizzie. Cela n'annonçait rien de bon si elle m'appelait un dimanche. Je décrochais, et je compris vie de quoi il retournait au son de sa voix paniquée à l'autre bout du fils. Elle était en pleine crise, et je devais l'aider. Je la rassurais rapidement du mieux que je pouvais et je lui promis d'être avec elle rapidement, je ne pouvais pas la laisser seule. Elle raccrocha, un peu calmé mais je devais faire vite. Andy s'était réveillé. Je me levais, avec lui dans mes bras et rangeais mon portable dans ma poche. J'allais au buffet près de mon entrer et attrapais mes affaire ainsi que mes clefs de voiture. Je quittais mon appartement en un temps record. Je sonnais chez la voisine et lui demandais de me garder Andy pour quelques heures. Je lui laissais les clefs de chez moi si jamais elle avait besoin d'aller prendre quelque chose. Je déposais un bisou sur le front de Andy et me dépêchais de rejoindre ma voiture pour me rendre à Castro, le quartier ou habitait Lizzie. Je roulais le plus vite possible pour être rapidement chez elle. Je devais absolument ne perdre aucune minute. Une fois devant chez elle, je me garais le plus près possible et fonçais vers son immeuble. Au même moment, quelqu'un sortait et j'en profitais pour m'y engouffrais. Je grimpais jusqu'à son appartement en prenant les marches deux par deux. Je toquais chez elle. « Lizzie ? C'est Cameron. Ouvre moi. Je suis là. »
Je n’étais pas vraiment satisfaite de ma nouvelle vie. Ma vie d’orpheline. Ma vie pleine de rancœur envers un type qui devait avoir tué mon père et qui n’était même plus en état de s’en souvenir. Ma vie d’exilée. J’avais quitté New York, la grosse pomme, pour venir me venger et tout de que je faisais c’était roder… C’était difficile pour moi de me rendre compte que peut-être les choses ne se passeraient pas comme je l’avais prévu. Mais je devais m’y faire. Je n’avais pas l’intention de lâcher prise et encore l’intention de lâcher Elyes Sullivan. Il allait se souvenir de ce qu’il avait fait à mon père, je me l’étais promis. Je ne pouvais pas le laisser s’en sortir sans rien faire. Je venais de ce monde ou la vengeance faisait partie intégrante de l’ADN. C’était dans mes chromosomes de venger la mort de mon père. Ma mère étant partie après m’avoir appris à marcher, je n’avais jamais eu que lui. Il avait toujours été là pour moi. Je n’avais jamais su – enfant, du moins – ce que faisait mon père de ses journées, ni qui étaient ces hommes qui étaient constamment en train de fumer le cigare dans l’appartement familial. Ils étaient restés classes comme les Al Capone des années 20. Mon père était un escroc de luxe, je ne pouvais pas l’ignorer, pourtant il avait toujours fait en sorte qu’Elizabeth Walton ait la meilleure vie possible. C’était un fait. J’étais donc en droit d’en vouloir à la personne qui me l’avait ôté. Qui m’avait pris la seule famille qui me restait. Et cette personne, j’en étais persuadé, c’était Elyes ou l’associé de mon père. Je ne me sentais plus à ma place à New York, je suffoquais. Apprendre que Sullivan était à San Francisco… c’était comme un rendez-vous qu’il me donnait. Mais découvrir qu’il avait eu un accident et qu’il en avait perdu la mémoire m’avait perturbée dans mes retranchements. Je n’arrivais pas à savoir s’il jouait ou s’il disait vrai. J’étais repartie comme j’étais venue. Ça faisait maintenant deux mois que je ressassais cette rencontre et que je ne faisais rien d’autre que d’aller travailler dans cette petite friperie qui avait bien voulu de moi quand j’avais débarqué ici. Ah… et il y avait aussi mes rendez-vous avec Cameron, le psychologue que m’avait conseillé mon ancien psy de New York. Mes crises d’épilepsies (qui ressemblaient plus à des crises de panique pour moi, mais que les médecins avaient qualifié d’épilepsie…) se faisaient plus rares depuis quelques années. Depuis que je voyais un psy qui m’aidait à me calmer et me contrôler. En arrivant à San Francisco, j’avais trouvé judicieux de continuer encore un peu ma thérapie. Aujourd’hui, je ne travaillais pas, comme tous les dimanches. J’en avais profité pour sortir la veille j’aimais trainer dans les bars seule. Ça me donnait l’occasion d’observer les gens, c’était assez agréable. Sans trop savoir ce qui m’arrivait, ma vue commença à se troubler. Mon souffle devenait de plus en plus irrégulier. Je commençais évidemment à paniquer… Je savais ce qui m’arrivait. Ça ne m’étais pas arrivé depuis des mois et encore moi en pleine après-midi pendant que j’étais seule. Je me laissais tomber sur le canapé du salon et fermais les yeux. mais j’avais la désagréable impression que la terre tournait autour de moi et ça me donnait juste très envie de vomir. Je cherchais du regard mon portable qui devait trainer quelque part. Sans réfléchir j’appelais la première personne qui me venait à l’esprit : Cameron. En espérant qu’il n‘avait rien d’autre à foutre de son dimanche après-midi. En raccrochant, j’avais de plus de mal à respirer. Je me levais mais après quelques pas, mes jambes me lâchèrent. Je me laissais couler jusqu’à un angle du salon. Là je me recroquevillais sur moi-même, en essayant de me focaliser sur ma respiration et en souhaitant que Cameron arrive le plus vite possible, avant que je fasse un malaise ou autre… « Lizzie ? C'est Cameron. Ouvre moi. Je suis là. » J’étais incapable de me lever. Je restais silencieuse, priant pour qu’il comprenne qu’il pouvait rentrer… Je restais là la tête posée sur mes genoux, les yeux fermés. Ma tête tournait à toute vitesse et j’avais de plus en plus envie de vomir… J’essayais de parler, mais je n’y arrivais pas…
Dès que j'avais vu qui était la personne qui m'appelais, je savais qu'il y avait un problème. J'en été certain, au plus profond de moi. Voilà pourquoi je ne me rapidement en mouvement pour quitter mon chez, déposais mon fils chez la voisine et de filais chez Lizzie. Elle avait besoin de moi, et je pouvais pas la laisser tomber, elle comptait sur moi et je serais là, j'étais son psy. Elle n'était pas ma patiente depuis très longtemps mais je savais qu'elle était fragile, surtout à cause de ses crises qui venaient polluer sa vie régulièrement et en sachant comment ce manifester ses crises, je savais d'autant plus que la laissée toute seule n'était vraiment une bonne solution. Le travail était long bien sur mais j'espérais pouvoir l'aider au maximum, qu'elle puisse retrouvait un semblant de vie normal. Une fois Andrew chez la voisine et après lui avoir expliquer l'urgence, je quittais mon immeuble et allais à ma voiture et me dépêchais d'aller rejoindre Lizzie, j'étais inquiet, je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Moi qui pensais passer un dimanche tranquille avec mon fils, on dirait bien que c'était mal barré mais ce n'était pas si grave. Je me rattraperais plus tard dans la journée ou un autre jour, en plus, il adorait aller chez ma voisine qui lui faisait faire plein de chose amusante. Et puis, il avait besoin d'une présence féminine dans sa vie, c'était important pour son équilibre personnel qu'il voit de temps en temps Lera, Narcy, ou la voisine, parole de psy. Moi seul, je ne pourrais pas lui apporter toute les réponses à ses questions alors c'était un plus que mes amies soient là pour lui.
Une fois arrivée chez elle je me garais, et me dépêchais de monter la voir. Je toquais et l'appelais mais elle ne répondait pas. J'attendis quelque seconde et je me saisis de la poignée de la porte pour voir si elle était ouverte. Et elle l'était. Je l'ouvrais. « Lizzie ? » Je refermais la porte derrière moi et la cherchais partout. Je la trouvais enfin dans son salon, assise sur le sol dans un coin repliée sur elle même. Je marchais vite vers elle et m'accroupissais devant elle. « Lizzie ? C'est moi, J'ai fais aussi vite que j'ai pu. » Je la regardais, une boule au ventre de la voir aussi mal. Je posais une main sur son genoux, pour essayer de la calme du mieux que je pouvais. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle comprenne que tout aller bien qu'elle n'avait pas de quoi s'inquiéter. Oui, je sais, c'était largement plus facile à dire à faire mais cela n'empêchait pas que c'était la pure vérité. Je la regardais, elle semblait si fragile, si vulnérable, là, assise sur le sol. Je ne savais pas pourquoi elle m'avait appeler moi alors que bon, je n'étais que son psy, même si on s'entendait plutôt bien. Elle aurait très bien pu appeler quelqu'un d'autre. Non pas qu'elle n'avait pas bien fait de m'appeler, au contraire même ! J'étais à même de l'aider, enfin tout du moins j'allais essayer. « Regarde moi … Est ce que ça va ? » Lui dis-je en lui relevant doucement la tête pour qu'elle me regarde et que je vois dans quel état elle était. Elle n'avait plus rien à craindre, j'étais là.
Je me prenais pour une fille forte. Ce genre de fille qui n’a besoin de rien ni personne. Parce que mon père était mort, je n’avais plus personne derrière moi. Je n’avais plus personne sur qui me reposer. Rien à foutre de tout ça, tu sais, je peux très bien gérer toute seule. Mensonge. C’est ce que je croyais, bien sur que j’en étais persuadée. Je n’aimais pas l’idée d’avoir besoin d’aide. Je n’aimais l’idée d’être malade et de pouvoir faire des crises à n’importe quel moment. Pourtant, je savais que je faisais de moins en moins de crises, ce qui était encore plus dangereux pour moi parce que je n’arrivais plus à les voir venir. Elles arrivaient sans prévenir me laissant dans le désarroi le plus total. La seule personne sur laquelle je m’étais toujours reposée était mon père et il était difficile pour moi d’apprendre à tout affronter seule, son soutien avait toujours été des plus solides. C’était pour ça qu’en arrivant à San Francisco j’avais décidé d’aller voir un psychologue. Ça me rassurait et je me disais que ça allait m’aider à gérer mes crises d’angoisses et faire en sorte qu’elles se raréfient encore plus, voire même qu’elles disparaissent. Chance ou malchance pour lui, c’était tombé sur Cameron. J’avais heureusement assez vite accroché avec lui et j’arrive à me livrer peu à peu sur qui j’étais et cibler d’où venait ces crises. J’avais quitté tellement vite New York que cette nouvelle vie à l’autre bout du continent avait le don de me perturber, voila pourquoi j’avais du mal à me contrôler, parce que je n’étais pas dans mon environnement naturel. C’était grâce à Cameron que j’avais compris ça.
J’entendis la porte s’ouvrir et commençait donc à me calmer. Je n’étais plus toute seule. Cameron était là, je réduisais de moitié le risque de mourir seule comme une malheureuse. Joke. « Lizzie ? C'est moi, J'ai fais aussi vite que j'ai pu. » J’avais encore le souffle trop irrégulier pour pouvoir parler, je sentais la présence de Cameron à mes cotés et ça me rassurait, me réchauffait le cœur. Je ne savais pas pourquoi je l’avais appelé lui, mais ça me faisait tellement plaisir de voir qu’il avait fait le déplacement pour moi… « Regarde moi … Est ce que ça va ? » Il me releva la tête et je plongeais mes yeux dans les siens. J’avais conscience d’avoir l’air d’une petite chose fragile à cet instant. C’était tout ce que je détestais. Je fixais ses grands yeux clairs dans lesquels j’avais l’impression de trouver un peu de confiance. Merci d’être venu ; j’aurais pu lui dire… Je hochais doucement la tête. Je reversais ma tête en arrière et fermais les yeux, continuant de contrôler ma respiration. Après quelques minutes, mon souffle redevenait plus ou moins normal. J’ouvrais les yeux et fixais Cameron qui n’avait pas bougé. « Merci… merci d’être venu… Je… je suis désolée, je voulais pas te déranger… » J’essayais de me lever, mais ma tête tournais encore trop pour que je tienne sur mes jambes, si bien que je me relaissais tomber par terre.
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hj ; t'as le droit de me tuer pour tout le temps que j'ai mis à répondre
Je crois que je pouvais dire que Lizzie était une patiente bien particulière et ce depuis le début. Je m'étais comme donner pour mission de l'aider, de la surveiller, d'être encore plus présent pour elle que pour les autres. Pourquoi ? Je ne savais pas. Peut-être par ce que j'arrivais à voir la fragilité en elle, le besoin d'être soutenue, et protégée. Ses crises la rendait vulnérable et je faisais tout mon possible lord des séances pour l'aider à les gérés et qui sait en finir un jour avec ça. J'étais content qu'elle met appeler, que cela soit consciemment ou non, cela me prouvais qu'elle avait confiance en moi. Elle savait qu'elle pouvait compter sur moi. Je veux dire, même si j'avais quitter mon fils, en aucun cas je lui en voulais et je ne l'aurais jamais laisser seule en pleine crise. Elle avait besoin de moi, et je me devais d'être là. Une fois chez elle, et quand je la vis recroqueviller sur elle même, je m'approchais d'elle et m'accroupissais, essayant de la calmer, de lui montrer que j'étais là, qu'elle n'avait plus à avoir peur. Elle ne disait rien, encore sous l'effet de sa crise mais on dirait qu'elle allait plutôt bien. Je lui demandais si ça allait et elle hocha la tête, ce qui me rassura encore un peu plus. Bon, le pire était passer apparemment. Elle ferma les yeux, lança doucement sa tête en arrière. Je la regardais, la laissant se calmer petit à petit. J'étais là, elle le savait, si il se passait quelque chose.
« Merci… merci d’être venu… Je… je suis désolée, je voulais pas te déranger… » Me dit t-elle après quelques minutes de silence, ou ses yeux étaient fermés. Je souris prêt à lui répondre mais elle essaya de se lever, sans sucés. « Hey ! Doucement Liz… » Je la regardais en souriant doucement alors qu'elle reprenait place sur le sol, visiblement pas assez remise pour se lever. « Tu ne me dérangera jamais d'accord ? Je te l'ai dis, si tu as besoin de moi, je serais là. Qu'importe l'heure du jour ou de la nuit. Met toi ça dans ta jolie petite tête. » Je me relevais gracieusement et lui tendais la main pour l'aider à ce relever en souriant. Je m'impliquais surement trop avec elle, je le savais bien mais je ne pouvais pas ne pas m'impliquer alors qu'elle avait besoin d'être surveiller, et aider. « Allez viens … Lève toi doucement. » Dis-je en l'aidant à se relever. Je la soutenais légèrement des fois qu'elle ait un vertige ou ne se sente pas bien. Je ne voulais pas qu'elle tombe et se fasse mal. Je l'amenais en marchant lentement vers son canapé pour qu'elle s'y asseye. Je m'y installais ensuite. « Ça va ? Tu veux quelque chose ? A boire, un truc à grignoter ? » Lui demandais-je, attentif au moindre signe.
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PS : je te tuerais pas tkt, pas vu la qualités de mes réponses ^^ ♥
Il n’y avait rien que je pouvais faire, si ce n’était attendre. Attendre d’être calme. Attendre que l’air soit plus frais. Attendre que mon souffle reprenne un cours normal. Attendre. Est-ce que j’avais l’air stupide ? De toute évidence, oui. Mais je me rassurais en me disant que Cameron avait du en voir d’autre et que je n’étais pas sa patiente la plus pathétique. Même si je détestais cette position de faiblesse dans laquelle je me trouvais. Je me posais trop de questions, j’étais trop sur les nerfs depuis que j’étais arrivée à San Francisco, il était flagrant que ça allait finir par me jouer des tours. Et bien c’était aujourd’hui. J’avais perdu le contrôle, je n’avais plus été capable de tenir la situation et je m’en voulais. Je n’étais pas si forte que ça, c’était certain. Je détestais en arriver à cette conclusion. Je savais bien qui était difficile pour tout le monde de se rendre compte qu’il n’était pas invincible, mais j’avais tellement longtemps cru que mon père l’était, que donc je l’étais aussi, qu’il était difficile d’admettre la vérité qui m’arrivait en pleine face ; quant bien même j’étais consciente depuis plusieurs années de mes crises de paniques à répétitions…
« Tu ne me dérangera jamais d'accord ? Je te l'ai dis, si tu as besoin de moi, je serais là. Qu'importe l'heure du jour ou de la nuit. Met toi ça dans ta jolie petite tête. » Je hochais la tête de haut en bas comme une enfant, je n’avais plus la force de contester qui que ce soit, alors qu’il était clair quand d’autre situations, j’aurais déjà renvoyé Cameron, trop fière pour avouer que j’avais besoin de lui. « Allez viens … Lève toi doucement. » Je me cramponnais à lui pendant qu’il m’aidait à me mettre debout. Pendant quelques secondes, ma vision se troubla et ma tête tourna, mais je respirais calmement. Je savais que je ne risquais rien, Cameron était là et temps qu’il serait là rien ne pouvait m’arriver. C’était clair qu’il était rassurant pour moi de pouvoir me reposer quelques peu sur lui, peut-être juste le temps d’une soirée, mais qu’importe pour un soir quelqu’un s’occupait de moi et ça faisait un bien fou. Je n’avais pas remarqué qu’il m’avait accompagné jusqu’au canapé. « Ça va ? Tu veux quelque chose ? A boire, un truc à grignoter ? » Je secouais la tête. J’avais bien l’impression que si j’avalais quoi que ce soit, j’allais vomir. « Non. Merci. » J’attendis qu’il s’assoit lui aussi. Je me recroquevillais sur le canapé. Le silence s’était installé et je tournais finalement ma tête vers Cameron à coté de moi. « Merci d’être venu… Je… Enfin… » Je tournais la tête de l’autre coté. « Ca fait juste du bien de savoir que je pouvais compter sur quelqu’un. » C’était quelque chose de difficile à admettre pour moi et je savais que Cameron en était conscient.
Lizzie me faisait vraiment l'effet d'une fleur fragile à protéger, surtout lorsqu'elle était en pleines crises. C'est pas de la pitié, c'est juste que je ressens le besoin de l'aider, de m'assurer qu'elle va bien, qu'elle est en sécurité. J'ignorais d'où cela me venais mais une chose est sur, c'était bel et bien là. Voilà pourquoi j'avais tout lâcher pour venir l'aider dès son appel. Elle était si faible qu'elle du se cramponnait plus ou mois fermement à moi alors que je l'aidais à se relever. J'allais doucement, ne la quittant pas du regard afin de ne rien louper, d'être sur qu'elle allait bien. Je la calais contre moi et l'emmenais en marchant doucement vers son canapé. J'avais vraiment l'impression qu'elle pouvait défaillir à tout moment et tomber ou s'évanouir, alors je la soutenais fermement. Elle semblait être plutôt calme, signe qu'elle était en confiance et qu'elle se remettait de sa crise doucement même si elle semblait encore dans les vapes. On alla au canapé, ou je l'installais. Je lui demandais si elle voulait quelque choses. Elle secoua la tête. « Non. Merci. » Me dit t-elle d'une voix fragile alors que je m'installais à ses cotés. Elle se recroquevilla sur elle-même. Je la regardais un moment, sans rien dire. « Si jamais tu veux quelque chose, fais le moi savoir, j'irais te le chercher d'accord ? » Lui dis-je, encore une fois dans le but de la calmer, de la rassurer pour que sa crise ne soit plus qu'un mauvais rêve. J'aimerais tellement trouver le moyen de la débarrasser de ses foutus crises une bonne fois pour toute mais ce n'était pas aussi simple que j'aurais voulu que cela soit. Malheureusement.
Une silence s'installa et je le laissais planer entre nous. Je crois qu'elle avait besoin de ça. Je restais là, près d'elle et elle savait que j'étais là si elle voulait parler, ou autre chose. Le silence ne me dérangeait pas. Après un moment elle tourna la tête vers moi. « Merci d’être venu… Je… Enfin…» Je la regardais, attendant la suite mais elle détourna la tête. Je ne disais. Je savais un peu ce qu'il se passait dans sa tête à ce moment là ou tout du moins je l'imaginais très bien. « Ça fait juste du bien de savoir que je pouvais compter sur quelqu’un. » Je souris légèrement, touché par ses mots. Oui, elle pouvait bel et bien comptait sur moi, quoi qu'il arrive et j'étais heureux qu'elle le sache. C'était une chose qui me tenait vraiment à coeur. « Je comprend. Tu pourra toujours compter sur moi d'accord ? Quoi qu'il se passe, jour et nuit. Tu n'es plus seule Lizzie. Et tu n'a pas à me remercier tu sais, je suis là pour t'aider. » Lui dis-je en la regardant. Je voulais vraiment qu'elle se sente en sécurité mais je la connaissais bien et je savais comment elle fonctionnait. « Tu es sur que tu ne veux rien ? Ça te ferais du bien pourtant … » Je m'asseyais bien dans le canapé, à coté d'elle, légèrement tourner vers elle. Je crois que j'étais vraiment fait pour aider les gens qui en avaient besoin. C'était dans mon sang, dans mes gênes. Je ne croyais pas pouvoir faire autre chose de ma vie même si ce n'était pas toujours facile ni de tout repos. « Il faudrait que tu vienne à la maison un jour, je suis sur que mon fils serait heureux de te rencontré ! T'en dis quoi ? Ça serait cool non ? » Lui demandais-je. Encore une qui allait craquée j'en étais certain ! Mon fils ce don Juan.