✱ JOB/ÉTUDES : Danseuse dans la compagnie de ballet de SF et occasionnellement escort girl. ✱ SITUATION : Célibataire. ✱ ORIENTATION : Hétéro. Quoi que ... ✱ ÂGE : Vingt-deux ans. ✱ ORIGINE : Un petit village près de Moscou, en Russie. ✱ AVATAR : Alena Shishkova la parfaite. <3 ✱ GROUPE : Success.
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« enlève ton masque d'anonymous è.é »
✱ NOM/PSEUDO : Cookie. ✱ ÂGE : 19 years old. ✱ J'HABITE : Le sud l'ami. ✱ PERSONNAGE : Inventé. ✱ CODE : OK par Romy ✱ TON AVATAR :
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[size=10]► <span class="pris">ALENA SHISHKOVA</span> ✱ S. Perla-L. Rostrievitch[/size]
✱ UN PTIT MOT? :hellyeaaah:
JE PRENDS CONNAISSANCE DU FAIT QUE POH EXPLOITE SON JEU ÉGALEMENT SUR FACEBOOK ET QUE ME CRÉER UN COMPTE EST RECOMMANDÉ, QUE MON PERSONNAGE POURRAIT FIGURER DANS LES ARTICLES DE LA BLOGUEUSE TRUE LIE ET QUE J'AI PASSÉ LE TEST PSYCHOLOGIQUE POUR VENIR ICI AU PRÉALABLE
Si vous voulez vraiment tout savoir, alors la première chose que vous allez sûrement demander c'est où je suis née, à quoi ça ressemblait ma saloperie d'enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m'avoir. Mais toutes ces conneries à la David Copperfield, j'ai pas envie de les raconter. Ce genre de trucs ça me barbe, puis mes parents -s'ils sont toujours en vie- auraient sûrement une attaque si je me mettais à baratiner sur leur compte. En plus je sais pas grand chose sur eux quand j'y réfléchis. Du plus loin que je me rappelle, le seul souvenir que j'en ai c'est du jour où ils m'ont déposés chez ma grand-mère. Je devais avoir quatre ans et c'était la dernière fois que je les voyais. Je me souviens parfaitement de ce jour-là. Ma mère avait l'air parfaitement détendue, elle portait une jolie robe rose pâle à épaulettes sur lesquelles ses cheveux blonds comme les blés tombés en cascades. Mon père lui, ne la quittait pas du regard, comme s'il s'en remettait à elle. C'est fou ce qu'on peut se souvenir comme détails ... S'en ai suivi des années de calvaire, des années à attendre ne serait-ce qu'un tout petit signe, une foutue carte à mes anniversaires, n'importe quoi. Des années à ne pas dormir la nuit, à essayer de comprendre pourquoi ils n'étaient pas revenus me chercher, à me demander si ça faisait partie du plan, s'ils avaient prévu dès le départ de se débarrasser de moi ... Et ma grand-mère, la pauvre, n'était pas la mieux placée pour m'apporter des réponses. Elle était autant larguée que moi pour le coup. C'est comme s'ils avaient disparus de la surface de la Terre, partis sans laisser de trace, évaporés dans la nature. Après ce jour-là, où ils m'ont laissé sous le porche de chez ma grand-mère, je n'ai plus jamais entendu parler d'eux.
Souvent étant petite, je me disais que j'avais dû les fâcher, faire quelque chose qui leur avait déplu. Je me rendais volontiers responsable pour ne pas envisager que c'était tout simplement des monstres odieux et sans coeur. J'ai mis du temps à comprendre qu'en fait le problème ne venait pas de moi. Ils aspiraient sans doute à autre chose, une nouvelle vie loin de notre campagne, et surtout loin de moi, devenue trop encombrante faut croire. Alors j'ai grandi auprès de Nana, dans son petit appartement dans la banlieue lointaine de Moscou. Ce lieu délabré, sinistre, me filait la déprime et son atmosphère suffoquante empestait l'oppression. J'avais l'impression d'être en plongée à une profondeur océanique, dans les ténèbres des grands fonds, et que seul le ciel me séparait d'un milieu où règne une pression monstrueuse. Mais je l'avais elle, et je m'efforçais de me convaincre que c'était déjà pas mal, que je n'avais besoin de rien de plus. J'ai dormi ainsi sur le canapé du salon jusqu'à mes quinze ans, en me disant chaque soir au coucher que demain était un tout autre jour. Mais le manque, toujours ce manque, ce trou béant, ce vide glacial en moi. Le manque c'est comme le refrain d'une chanson très longue. Ca revient, lancinant, ça grignote. Ils auraient pu être mon antidote, mon organe vital, tous mes sens réunis ... C'est comme dans certains de ces rêves où l'impossible est un fait avéré, accepté, et où l'on comprend, l'espace d'un instant on entrevoit un sens absolument lumineux, même si au réveil on ne sait plus, tout s'oublie et se dissipe dans une autre lumière qui est celle du jour.
J'ai ainsi continué à faire semblant devant les gens. Semblant que j'étais malgré tout une petite fille heureuse et pleine de vie. Une petite fille qui ne faisait pas de vague aussi. Je me souviens encore les premiers jours où je suis allée à lécole toute seule. J'avais froid, un froid immense. Je regardais la lumière chaude des appartements dans les rues, j'observais chaque fenêtre, et j'avais encore plus froid. J'imaginais une famille, avec une maman fraîche et parfumée, des enfants autour de la table de la salle à manger en train d'engouffrer des tartines de Nutella, j'imaginais le jus d'orange venant tout juste d'être pressé, un papa qui sifflote en train de se raser dans la salle de bain ... Du froid du trottoir, je sentais la chaleur palpable, je pensais à leur unité et ma gorge se serrait. Chaque appartement me contait une histoire qui amplifiait ma solitude. J'avais la sensation que mon âme fondait lentement dans mon corps, que mes os devenaient aussi mous qu'un crâne de bébé et que n'importe quel petit détail aurait pu me briser. Je sanglotais toute seule sur le chemin de l'école. Je me disais que moi aussi, un jour, j'aurais un appartement aux couleurs vives avec une chaleur palpable et du jus d'orange pressée. La douleur devenait insupportable quand j'arrivais devant l'école. Les parents en train d'embrasser leur progéniture, en train de porter les cartables et de faire des projets pour le goûter de 16h30. Il y avait toujours une maman qui sentait bon ou un papa avec des fossettes pour me caresser les cheveux en me disant un « Ca va Perla ? » trop sucré. Mes os se gelaient, prêts à s'effriter dans mon petit corps. Vulnérable, je courais alors aux toilettes du premier étage de l'école, près de ma salle de classe, et je restais enfermée jusqu'à ce que la cloche sonne ...
Et quand j'ai eu atteint mes quinze ans, c'est ma grand-mère qui a suivi. Morte de vieillesse. Je réalisais à son enterrement que j'étais à présent sans famille, et c'est la DASS qui m'a prise en charge. Je n'aime pas me souvenir de tout ça, mais l'inconscient ne connaît ni le temps, ni la négation. S'il n'y a pas de temps, une blessure peut y rester à tout jamais aussi fraîche qu'au premier jour. C'est ce que l'on appelle le traumatisme : la plaie qui ne se referme pas où plutôt qui n'en finit pas de se rouvrir, toujours déjà ouverte. A mon premier anniversaire sans elle, je pensais que je ne pourrais plus jamais souffler mes bougies, puisque c'est elle qui le faisait toujours pour moi. Elle me disait que le voeu qu'elle ferait pour moi serait forcément beaucoup mieux qu'un de mes voeux à moi ; parce que j'étais trop timide pour demander tout ce que je voulais. Après avoir éteint mes bougies, je lui demandais : « Alors t'as fait quoi comme voeu ? » Elle souriait : « Ca je ne peux pas te le dire sinon ça ne se réalisera pas ! » Et dès que j'étais heureuse après, dans l'année, pour une bonne note ou autre, elle me disait : « Tu vois Perla, ça c'est encore moi. » C'était bête mais on était heureuses ensemble, même avec peu de chose ... Désormais seule au foyer, entourée d'adolescents tous plus instables les uns que les autres, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps durant des jours après mon arrivée. Je n'avais plus envie de me lever, de sortir de ma chambre. Le moindre petit effort mobilisait toute mon énergie et mon corps s'affaiblissait à vue d'oeil. Mais malgré ma peine et la douleur omniprésente, je repensais à la promesse que je lui avais faite quand elle était partie. Je lui avais juré que je sourirai tout le temps pour elle, que je rirai, que je serai une fille bien. Je lui ai dit que je vivrai pour deux et que quand je n'aurai pas la force de vivre pour deux eh bien je ne vivrai que pour elle. Alors chaque bouffée d'air que je respire aujourd'hui, c'est pour elle. Et sur cette pensée, je faisais mon sac pour retourner à l'école de danse après une quinzaine de jours d'absence.
Dans mon malheur, j'avais quand même la chance de pouvoir continuer à fréquenter cette prestigieuse école de danse pour laquelle Nana s'était saignée à me faire intégrer. Je possédais une bourse d'étude, et pour le reste c'est l'Etat qui me prenait en charge et payait gracieusement mes frais. Ce n'est que durant ma dernière année, après ma majorité, que j'ai dû commencer à travailler pour me la payer moi-même et me loger. Ne sachant pas faire grand chose, et n'ayant pas envie d'aller bosser dans un fast-food crasseux, j'ai commencé à être escort girl à mon compte par le biais d'une petite annonce sur le net. D'abord pour voir, je me suis aperçue ensuite qu'il n'y avait en fait rien de si terrible à pratiquer cette activité qui m'a d'ailleurs permis de poursuivre ma scolarité et d'obtenir mon diplôme avec mention. Je m'en sortais plutôt bien pour une novice, et ce petit business marchait du feu de dieu. J'avais pris l'habitude de ne pas en parler, de me faire discrète, car la dernière personne qui en avait été au courant m'avait harcelé de question stupide du style : « Alors comme ça tu as lâché l'école ? Mais est-ce que tu sais ce qui t'attends dehors ? Tout un tas de longues nuits solitaires, des jours difficiles, c'est ça que tu veux ? » A croire que je me prostituais. « Ce que je veux c'est gagner un max. J'en ai marre de cette vie pourrie, faut bien faire tourner la roue si elle ne tourne pas toute seule. » Et c'est ce que je m'efforce de faire chaque jour. Avec de l'argent mis de côté, j'ai pu quitter la Russie -puisque plus rien ne m'y retenais-, partir à la découverte de l'Amérique et j'ai échoué ainsi à San Francisco, sans trop savoir pourquoi cette ville et pas une autre. Je crois que je m'y suis tout simplement sentie chez moi en fait, et ça faisait longtemps que ça ne m'était plus arrivé. Cela fait maintenant presque trois ans que j'y réside, et je m'y fais plutôt bien. Faut dire que j'ai une faculté d'adaptation à toute épreuve, c'est ça le positif. J'ai décroché un poste de danseuse dans la troupe de la ville et je continue de bosser de temps à autre comme escort quand l'argent vient à manquer. Je mène une double-vie certes, mais qui n'en a pas ?
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