|
|
Bon on joue à la roulette russe, qui vais-je baiser ce soir ? i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Mar 22 Mai - 21:59 | |
| Mon dieu que la journée avait été éprouvante. Un vrai cauchemar. Les auditions pour Le lac des cygnes avaient commencé et tout le monde était sur le qui de vive. Heureusement pour moi, je ne jouerai pas le cygne blanc/noir. Déjà, parce que je suis rousse. Il y a une certaine discrimination envers les rousses qui me poussent à avoir envie de brûler mon lieu de travail et je ne suis pas assez sensible pour jouer le cygne blanc. Connerie. Je suis aussi sensible que mère Theresa. Quand je dors. Et ça compte vraiment. Pourquoi est-ce que les gens pensent que je suis un monstre sans cœur ? Non celui qui n’avait pas de cœur, c’était mon père. Adoptif. Quelle espèce de salaud renierait sa fille aimée, chérie et trop canon alors qu’elle est enceinte (d’un connard irresponsable) quoi qu’il en soit, j’ai perdu l’enfant, mes faux parents, retrouvée ma folle de mère et mon psychopathe de père. Ça va être chouette les réunions de famille. « Et sinon Maman tu as eu des hallucinations aujourd’hui ? Papa, tu as éventré une femme innocente au petit déjeuner mais j’espère que tu as songé à nettoyer car ce n’est pas correct. » Et après on s’étonne de ma sensibilité, beh tiens. Affutée d’une robe beaucoup trop courte, d’un rouge à lèvres beaucoup trop brillant, j’entre dans le bar pour voir… des pervers, des alcooliques, le mélange des deux et une parcelle de jeunes femmes qui ne devaient même pas penser un seul instant au nombre de MST qu’on attrape en couchant avec des inconnus. Je pris une chaise haute près du bar avant d’attendre que le barman se décide à venir (relooker mes seins) prendre ma commande. « Une vodka sans glace. » Bon avec qui vais-je m’envoyer en l’air ce soir ? Question à dix milles balles et celui qui répond, je lui fais la pipe du siècle. |
| | | | Mar 22 Mai - 23:09 | |
| Lilladys s’était laissé entrainer dans un petit bar du district de Richmond. Non pas qu’elle faisait partir de ces personnes qui ne savaient dire non, bien au contraire, mais elle était du genre curieuse et entendre ses camarades en parler sans cesse lui avait donné l’envie de venir visiter. Enfin elle avait décidé de suivre les deux jeunes filles qui l’avaient invitée. Elle ne s’était pas interroger sur les motivations de ces dernières, ne voyant le mal nulle part et désireuse de se faire une opinion sur Le Manchester ainsi que de passer une bonne soirée. Ah, comme s’il était possible de passer un bon moment en compagnie d’Ashley et Cassie, deux blondes aussi stupides que méchantes. Elles avaient jeté leur dévolu sur la jeune Lilladys et s’étaient, pour une raison inconnue, mise en tête de la briser. En fait, leur motivations étaient issus de leur égo que Lillas avait mis à mal sans s’en rendre compte. En effet, elle était toujours dans son coin, se souciant peu de ce qui se passait autour d’elle et le duo des pestes étaient venu lui parler, non pas pour devenir amies avec elle ou quoique ce soit d’autre dans le genre, mais pour étendre leur domination. Ashley et Cassie étaient de celles que nous pouvions qualifier de populaires et leur vanité était à la hauteur de leur popularité. Elles avaient très mal supporté que la jeune blonde ignore complètement leurs salutations hypocrites. Enfin, cela ne s’était pas déroulé dans cet ordre. Lilladys avait quelques notions de savoir vivre donc s’était montrée aimable avec elle sans pour autant leur accorder de l’intérêt. Elles n’avaient rien en commun et la jeune Azaria les trouvait d’un ennui mortel. Chose qu’elle leur dit. Il n’y avait aucune méchanceté dans ses paroles, c’était pour elle une simple constation mais les filles ne l’ont pas vu ainsi et s’étaient mis en tête de le lui faire payer. Le plan était simple. La faire boire jusqu’à ce qu’elle en oublie son prénom et l’humilier. Elémentaire. Lilladys, jolie Lilladys, pourquoi ne peux-tu te rendre compte de ce qui se passe autour de toi ? Pourquoi es-tu aussi naïve ? Quand comprendras-tu que le mal existe ? Seulement lorsque tu te retrouveras dans une très mauvaise situation ?
Les trois jeunes filles entrèrent, suivies de près par trois jeunes hommes qu’ils les avaient rejoints quelques instants plus tôt. L’un des trois était le rencard impromptu de ma jeune protégée et ce dernier ne tarda d’ailleurs pas à passer son bras autour des épaules de la jeune femme comme si cette dernière lui appartenait et à se rapprocher d’elle plus que de raison. Et tout cela sous le regard malveillant des sorcières blondes. Tout se déroulait à merveille. Evidemment, Lilladys était bien trop occupée à observer l’endroit, les gens pour se rendre compte de tout ce qui se tramait, quand bien même n’aurait-elle pas été occupée qu’elle n’aurait rien remarqué. « Enlève ta main, elle me gène. » dit-elle alors qu’ils s’asseyaient au comptoir. Son ton n’avait rien de méchant mais la neutralité dont elle avait fait preuve avait quelque peu glacé le jeune homme et encore une fois elle ne vit rien. Elle se tourna vers la jolie rousse –qui, j’avoue, me fait littéralement baver- et lui adressa un sourire éclatant. « Bonjour, je suis Lilladys ou Azaria, enchantée. » L’on avait visiblement oublié de lui dire que l’on n’adressait pas la parole à tout va dans un bar…oui, c’est de ma faute, j’ai raté quelques trucs dans son éducation, je le reconnais. Et j’ai également omis de lui dire que l’on ne laissait pas des gros méchants tout pas beaux choisir notre boisson et jouer avec, une drogue est si rapidement mise. Ah, que vais-je pouvoir faire de cette enfant ?
|
| | | | Jeu 24 Mai - 0:23 | |
| Je n’avais pas l’habitude des bars comme ça, franchement. Je ne me suis pas encore très acclimatée dans cette ville. Déjà le climat, il faisait trop chaud et en plus, les gens sont tous des enfoirés. Je déteste ses gens, cette ambiance tout le monde en fait. Mais ça doit être ma nature associable qui ressort. Du coup, seule et abandonnée de tous, je faisais ce que je voulais. Je dansais/bossais trop, je baisais trop aussi mais toujours avec protection parce que je ne voulais pas avoir de MST et j’allais souvent au cinéma. La preuve le dernier film que j’avais été voir avec des vampires, des gens bizarres, Dark truc bidule m’avait profondément dégouté des salles obscures pendant un temps. Du coup, j’allais dans les bars où j’allais surement me faire sauter par le premier enfoiré qui passe pour me sentir telle une prostituée. Quoique je ne peux pas savoir ce que ressent une prostituée puisque je n’en ai jamais été une. Faudrait que je demande à une prostituée ce que c’est que de se sentir comme telle et que je fasse la comparaison avec mon état actuel. Pas pratique. Non, je suis une salope. C’est mieux parce que techniquement je couche sans me faire payer. Bien que j’ai déjà couché pour des promotions. Ce qui m’a mise enceinte, ruinée mon utérus et enfin ma vie familiale et sociale. J’ai retrouvé ma cinglée de mère dans une ville où je ne connais personne – et où je n’ai pas envie de les connaitre – à boire des boissons douteuses, dans un bar douteux, avec des voisins douteux qui semblent déterminés à saouler cette pauvre fille blonde pour la sauter à tour de rôle. D’ordinaire, je ne m’en serai pas mêlée mais tout portait à croire que ma voisine de comptoir – et non de trottoir – n’était pas d’accord pour une’ tournante. Alors, c’est avec un grand sourire que je me tournais vers elle. « Salut, j’suis Katniss ou Kat c’est au choix, enchantée. Est-ce que vous êtes au courant que vos potes veulent faire un scrabble sur votre corps ? Parce que personnellement, je trouve ça dégoutant. » J’avais dit cette dernière phrase suffisamment forte pour qu’ils entendent avant de leur faire un petit signe. « Barrez-vous avant de contaminer vos sièges avec vos MST. » Bande d’enfoirés. |
| | | | Mar 5 Juin - 20:51 | |
| Lillas tout en attendant la réponse de sa voisine de comptoir, ne pouvait s’empêcher de détailler l’endroit, les yeux grands ouverts. On eut dit un enfant découvrant le monde. Rectification, c’était ce qu’elle était. Elle avait été longtemps éloignée de ce monde et n’avait qu’une hâte en apprendre plus. Malheureusement, elle ne s’y prenait pas vraiment de la bonne manière. Y en avait-il réellement pour une jeune fille aussi innocente qu’elle et ignorante tout des dangers qui pourraient se dresser sur son chemin ? Un peu comme cette bande avec qui elle était venue et dont elle ne remarquait même pas leur gêne. Au fond elle ne s’en souciait guère. Il était légitime qu’ils la qualifient d’égocentrique. Elle ne pensait qu’à elle, elle était dans son monde, disait les choses de la manière dont elle les pensait, se foutant pas mal de comment les gens allaient le prendre. Du moins, c’était l’idée des deux bitches qui n’avaient aucun scrupule à faire semblant d’être ses amies. Et évidemment ma petite ne remarquait rien, le contraire aurait été étonnant. J’avoue que j’avais très souvent envie de lui mettre des gifles pour qu’elle revienne sur terre. Comme là, elle était occupée à contempler le nombre impressionnant de bouteilles d’alcool situé derrière le barman. Elle n’en avait jamais vu autant. En fait, si j’ai bonne mémoire, elle n’avait jamais bu d’alcool de sa vie. Cela allait être…mémorable. A voir les deux poufiasses jubiler sur leur siège, elles semblaient elles aussi au courant. En même temps ce n’était pas très surprenant, il n’y avait qu’à regarder Lillas et l’on comprenait qu’elle n’était pas le genre à terminer à l’envers. « Salut, j’suis Katniss ou Kat c’est au choix, enchantée. Est-ce que vous êtes au courant que vos potes veulent faire un scrabble sur votre corps ? Parce que personnellement, je trouve ça dégoutant. » Lillas reporta son attention sur la dite Katniss et lui répondit « Tu as un joli prénom ! Enchantée Kat ! Je peux t’appeler ainsi, dit ? » En souriant de toutes ses dents. Oui, dans la phrase de la jolie rousse, elle n’avait compris que son prénom, le reste lui demeurait complètement incompréhensible. Par contre ses amis, eux, avaient saisis et se raidirent. Ashley lança un regard noir à Katniss qui en fit et poursuivit sur sa lancée. « Barrez-vous avant de contaminer vos sièges avec vos MST. » Les visages des deux écervelées s’empourprèrent et elles partirent sans demander leur reste, littéralement la queue entre les jambes pour les garçons qui les accompagnaient et qui visiblement avaient trouvé Katniss à leur goût. Lillas les regarda partir d’un air hébété, se demandant si elle devait ou non les suivre. Finalement elle décida de rester en compagnie de Katniss, elle était ici pour s’imprégner de l’ambiance du Manchester et pouvais très bien le faire seule. « Pourquoi les avoir demandés de partir ? Ils avaient promis de me montrer un truc après le bar. » Elle pencha la tête sur le côté, comme elle le faisait lorsqu’elle ne comprenait pas quelque chose. Elle n’était pas en colère, loin de là, en fait elle s’en fichait pas mal qu’ils soient partis. Elles ne les aimaient pas…ce n’était pas exactement ça, disons qu’elle ne ressentait aucun intérêt à leur égard. « Et ca veut dire quoi ‘faire un scrabble sur votre corps’ ? » demanda-t-elle en fixant franchement Katniss, curieuse désormais. |
| | | | Ven 22 Juin - 21:48 | |
| La nuit, je traine dans les bars ou à l’opéra. Le jour, je traine chez moi ou à l’opéra. Quoiqu’il en soit, je traine à l’opéra. L’opéra est un peu comme ma seconde maison. J’y passe toutes mes journées, j’y pense toutes mes nuits. La danse a toujours fait partie intégrante de ma vie et je ne me voyais pas vivre sans. Quand je voltigeais à travers la pièce, je me disais que chaque période de vie était une danse. La naissance est une belle valse, la mort est un peu comme la mort du cygne. Douce, tragique et on y laisse nos plumes. J’essayais de ne pas penser à ça en valsant tel une bohème dans le bar. Je ne connaissais pas encore tous les lieux de San Francisco comme j’avais encore beaucoup de mal à me lier aux gens. Faire confiance est quelque chose de très épineux puisque je pense qu’on risque d’y laisser notre sang. Les larmes font parties de notre sang. On pleure des larmes de sang, on oublie qui nous sommes pour confier notre vie à quelqu’un d’autre. Le mot ‘naïve’ n’a jamais fait partie de mon vocabulaire, je ne l’ais jamais été. Il serait trop difficile de compter mon enfance, de me demander comment tout se produisait. Les coups, les tromperies, les moqueries ont fait de moi quelqu’un d’étrange et de sauvage. Si bien que quand quelqu’un m’abordait j’avais plus tendance à mordre qu’à prévenir. Je ne crachais pas avant, je bouffais. Le contact humain est tellement difficile que je me demandais même comment les gens faisaient pour vouloir rechercher ma compagnie.
Assise au bar, je regardai dans le vide, louchant dans mon verre, espérant m’y noyer. La vie n’est qu’un funeste présage, présage de mort, présage de néant. Je ne croyais plus en rien et si on me disait un jour que j’aurai une amie comme la jeune fille qui venait d’entrer, je pense que je rirais à gorge déployée. La main sur le verre, je tournai la tête vers la bande de macaques présents à côté de moi. Des parasites. Des filles saoules et méchantes, des garçons saouls et en manque, triste tableau de l’humanité n’est-ce pas ? Je levai alors les yeux au ciel, tandis qu’une voix mentale me disait de passer mon chemin. Mais leur envie de se moquer d’une jeune fille aux cheveux presque blancs et a un minois angélique me poussèrent à grogner. Je me rapprochai alors pour siffler des paroles mauvaises aux jeunes gens qui semblaient décontenancés avant de prendre leurs affaires et se barrer. Mais oui, allez-vous-en. Je souris en coin avant de voir la demoiselle se tourner vers moi pour me faire la conversation. Holy shit. Je bus une gorgée alors avant de la regarder en coin. « Croyez-moi milady, ce qu’ils voulaient vous montrer n’allait pas vous plaire. » Je laissais échapper un petit rire avant de me tourner complètement vers elle et de la juger du regard. Jolie fille, réellement. Un brin naïf par contre. Surement une femme-enfant. On en voit tellement. « Cela veut dire coucher avec vous. Avoir des rapports sexuels. Faire des bébés avec des préservatifs. Ce genre de choses. Ce sont tous des cochons. » Je fixais un autre gars qui me dévorait du regard avant de hausser le sourcil et de lui faire signe de se barrer. Décidément, j’allais devoir apprendre à cette jeune personne, une chose essentielle… La vie. |
| | | | Jeu 9 Aoû - 14:08 | |
| Lillas acquiesça aux paroles de Katniss et décida de se fier à son avis, cela était certainement une mauvaise chose pour qu’elle réagît de la sorte même si elle ne comprenait pas tout à fait en quoi. Qu’importe après tout. La jolie blonde connaissait la pratique des relations sexuelles en théorie, sa nourrice le lui avait longuement expliqué, très bonne initiative de sa part, bien que futile puisque j’étais certain que lorsqu’elle se retrouverait dans ce situation, elle ignorerait quoi faire. Elle pencherait sa tête comme à l’accoutumée en signe d’incompréhension et se demanderait sans aucun doute ce qu’elle devait faire avec ce qui se trouvait devant elle. La scène serait plutôt comique à vrai dire mais bon, nous n’étions pas prêts d’y être. En effet, Azaria ne ressentait aucun désir sexuelle pour le moment, ses hormones semblaient se la jouer belle au bois dormant si bien que je me demandais comme elle réagirait quand ce serait le cas. Elle n’avait réellement personne à qui en parler, personne pour lui expliquer le processus et la manière de gérer ça, cela promettait d’être…à la fois intéressant et divertissant. Ce sera certainement l’occasion pour elle de grandir un peu, elle ne pouvait demeurer indéfiniment dans son monde, il faudrait bien à un moment ou un autre qu’elle fasse face à la réalité et le plus tôt sera le mieux. Il y aura toujours des personnes qui voudront la précipiter de son nuage, plus longue serait l’attente, plus dure serait la chute. Non pas que j’étais pressé de la voir désillusionnée, je doutai d’ailleurs que cela fut possible mais je savais pertinemment que l’on acceptait difficilement les personnes un peu différentes et reconnaissons que Lillas battait tous les records de bizarrerie de quoi en effrayer plus d’un. « Tu viens souvent ici ? » demanda-t-elle alors à la rousse. Le verre qu’elle avait commandé en arrivant lui fut déposé et elle prit le temps de l’observer sous toutes les coutures, curieuse. De la vodka. Cela lui faisait penser à quelque chose de froid. Lillas aimait le froid. Logique imparable. Elle n’avait jamais bu d’alcool de sa vie et je redoutais l’effet que cela aurait sur elle. Elle avala une première gorgée et la brûlure qui se propagea le long de sa gorge à son estomac lui coupa presque la respiration. Elle demeura immobile quelques secondes à fixer le vide, conservant son verre près de ses lèvres. On eut dit un arrêt sur image. Elle ne bougeait pas d’un millimètre et respirai à peine. Puis comme si l’on avait de nouveau appuyé sur la touche play, elle reprit le cours de son mouvement et déposa le verre dans une grimace dégoût. « Beurk, c’est pas bon. » Commentaire qui offusqua le barman mais Azaria n’en avait cure. Franchise enfantine vous dis-je. Première expérience de l’alcool qui se solda par un échec, ce qui était certain c’était qu’elle n’était pas prête de remettre cela d’aussitôt. Elle reporta son attention sur sa voisine. « Sinon tu fais quoi dans la vie ? » Lillas voulait en savoir plus sur Katniss en bonne enfant curieuse qu'elle était. |
| | | | Lun 20 Aoû - 18:54 | |
| Est-il encore possible de découvrir des personnes aussi naïves de nos jours ? Non mais parce qu’elle a l’air sympathique, réellement mais elle me semble un peu coconne. Enfin, j’aurai peut-être due la laisser à ses emmerdes parce que ce n’est pas mon problème. Mais je ne sais pas. En bonne féministe que je suis, je ne supporte pas que des mâles profitent de quelqu’un qui n’a pas pleinement conscience de la situation. Ça serait du viol. Enfin pour quelqu’un qui ne sait pas. Après peut-être l’était-elle ? Mais vu sa naïveté, cela m’étonnerait beaucoup. Je la regarde alors tandis qu’elle se rapproche de moi. Je lui souris. Je n’en sais rien, je ne sais même pas pourquoi je fais ça parce que la gentillesse ce n’est pas ancrée dans mes gênes. Ah non, pas du tout même. Vu ce que j’ai fait à ma ‘mère’ alors que la biologique est en hôpital psychiatrique. Je suis presque certaine que je vais finir là-bas moi aussi plus tard en espérant que la bouffe ne soit pas trop dégueulasse. « Je viens quand je ne me supporte plus moi-même donc non pas si souvent que ça. » Je laisse échapper un petit rire qui se veut jaune. La solitude, je connais bien. Les amis, la famille, l’amouuuur. Oh mon dieu, je t’aime. Je le dis trois fois à mon reflet par jour, c’est bon pour le moral. Ouais, ouais. Le moral c’est important surtout dans ma discipline. Je fronce les sourcils tandis qu’elle boit une gorgée d’alcool. MON DIEU ! Une vierge qui boit jamais. Mais sur quel os je suis tombée moi ? Je soupire avant de commander un coca au barman. « Tiens essaie ça Barbie, tu m’en diras des nouvelles. » Je me masse les tempes avant de boire mon verre cul sec. Moi par contre, l’alcool je connais et j’aime. Sauf quand je bosse le lendemain, ce qui n’est pas le cas. « Je suis danseuse dans un ballet. En gros, je fais des pirouettes en tutu et toi ? » Non pas que sa vie m’intéresse. Non, j’essaie juste d’être polie. |
| | | | | | | | Bon on joue à la roulette russe, qui vais-je baiser ce soir ? | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|