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Anonymous
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Mar 18 Déc - 12:12





« drink my soul »

the only men i trust: jack, jim, jose.


L'alcool file dans tes veines usées. Il salit le sang, procrée cette jouissance de l'âme qui se transformera en nausée demain, à ton réveil. T'es là depuis des heures. Portée par le rythme, tu danses pour t'arracher à la paralysie qui t'afflige trop souvent. Le corps en offrande, les mains baladeuses s'y attachent pour redessiner les courbes de ta silhouette filiforme. T'y apportes aucune attention, trop occupée à t'enfuir. À chercher l'exil d'une vie fissurée. Les verres d'alcool s'entassent. Vodka, téquila, whisky, rhum, cocktails. Ils s'engouffrent tous dans le creux de ton être pour troubler tes sens, pour te faire planer doucement. En gardant les pieds sur terre. Douce léthargie psychologique. Ta vision se trouble. Les visages sont flous et les contacts deviennent lascifs. Dans l'inconscience éthylique, tes lèvres caressent différentes bouches et ta langue se mêle aux autres. Et puis t'es soudainement fascinée par la teinte mielleuse qui colore les cheveux de cette fille que tu tiens par les hanches. Mais tu t'arraches de son étreinte sans trop savoir pourquoi et comment. Elle avait pourtant l'air d'un ange. La musique hurle dans tes oreilles, vomissant des notes électroniques et programmées. T'as l'impression que la terre tremble; c'est juste ton cœur qui s'éclate à tenter la liberté. T'as le regard évasif et indistinct, complètement détaché de la lucidité. Les nébuleuses s'y installent pour te donner l'air d'une illuminée engourdie par des siècles de sommeil inutile et puis finalement, tu t'évades. Écœurée par le trop plein de vice. T'attrapes ton sac et ta veste sans que tu comprennes comment et tu te frayes un chemin dans la foule ahurie.

T'as aucune notion du temps. Le temps, ça n'existe pas de toute façon. Le froid mange ta peau éternellement dorée. Faut croire que ton pays s'est incrusté à l'intérieur. Tes jambes flanchent lamentablement, tu titubes en essayant de te rappeler dans quel quartier tu te trouves. Difficilement, tu comprends que t'es au centre, dans le quartier où vit Sergej. Rendue euphorique par ta propre décadence, tu marches vaguement jusqu'à son domicile. T'entres dans la vieille bâtisse aux allures d'abandonnées sans faire plus attention à l'esthétique. Tu sais pas trop pourquoi t'es là. Tu cherches pas vraiment à savoir. Tu manques de te rétamer dans les escaliers et ça te fait rire bêtement. Tes talons escaladent le reste de la montée jusqu'à finalement atteindre la porte. Tu l'ouvres, l'impolitesse comme drapeau. Tu chantonnes un air débile en enlevant les bourreaux qui ont torturer tes pieds et puis c'est ta veste qui suit. T'oublies pas de maltraiter ton sac à main en le balançant dans un coin du taudis dans lequel Sergej vit. T'aurais pu aller n'importe où mais de tous les endroits de la terre, t'as choisi de t'échouer dans ce bordel humain. T'as choisi de t'accrocher à la seule personne qui pourrait te laisser crever sur le trottoir. L'idée fait naître un fou rire que tu peines à dissimuler.

Tu prends le temps d'examiner les lieux. Il est là, allongé dans son canapé, à moitié à poil comme d'habitude. T'as pas envie de sourire mais tu le fais quand même. L'alcool te rend joyeuse. Parfois. Rarement. Tu chantonnes toujours pour t'arrêter net quelques minutes plus tard. Tu te rends compte qu'il s'est assoupi. Derrière la petite fenêtre, il fait nuit. Tu sais pas si il est tôt ou tard. Tu t'en fiches, tu comptes bien le réveiller de toutes façons. Tu t'avances maladroitement pour grimper sur le canapé miteux qui règne au centre de la petite pièce et tu sautes dessus comme une demeurée en hurlant à qui veut l'entendre que t'es bien présente. « SERGEJ, SERGEJ. RÉVEILLE-TOI ESPÈCE DE BRANLEUR. » Et tu chantes, faux et mal mais ta voix hurle, se déchire pour assommer l'irréalité dans laquelle Sergej s'est enfui. T'as aucune conscience de ce que tu fais, tes gestes sont exagérés. Ta voix ? Désespérément désordonnée. Mais tu ris. De bon cœur. Sauf que le rire est saupoudré d'artificiel.


(c) Spinelsuns

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Anonymous
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Jeu 20 Déc - 14:42

J’observe les derniers tests faits avec attention, bloquant ma respiration. Le suspens est à son comble. Un silence de plomb règne dans la pièce. Tout le monde attend. Bordel que ça fonctionne. Ca fait des semaines qu’on bosse sur ce truc et toutes les précédentes expériences ont été des échecs. Pourvu que celle-ci soit le bon. Malheureusement non.

« Quelque chose cloche dans la formule ! »

Lance un des membres du groupe.

« Merci Doc', on avait pas remarqué »

Ton cassant. Sarcasme. Je suis épuisé et agacé en même temps. Putain ça fait des jours que je bosse non stop sur ces conneries et elles daignent pas fonctionner comme il faut bordel. Agacé au possible, je balance ce qu’il y a de posé de sur la table en grognant un ‘putain’.

« Sergej, calme-toi ! »

Voix autoritaire. Tu attises un feu, mon poussin. Je le prends par le col et le plaque contre le mur. Mes mains tremblent sous l’effet de la colère, de la frustration, de la fatigue. Ca fait bien un moment que j’ai pas frappé et que je me suis pas fait frappé. Il capte mon regard et je sais qu’il comprend. Je le lâche et me dirige vers la sortie, sachant pertinemment qu’il me suivra. Il est dans le même état de nerfs que moi. C’est ça notre drogue, les combats. Autant certains sont accro à la coke, à l’héro, au speed, nous, à nos poings. Ca existe, la preuve. A peine dans la ruelle, les coups pleuvent. Mâchoire, estomac, jambes, bras, tout y passe. Les frustrations s’évaporent. Putain que c’est bon. Notre but est pas d’affirmer sa domination sur l’autre mais simplement de se vider, certains préfèrent les vagins faciles se présentant et nous, encore une fois, nos poings. Aussi surprenant que ça puisse paraitre, ça fonctionne plutôt bien. On se bat comme des chiffonniers durant un long moment. On donne tout ce qu’on a et plus encore. Il est précis et rapide, moi aussi, du moins j’essaie. Si on songe bien, il est le plus fort du groupe, enfin pas exactement, disons qu’il a plus de technique que la moyenne, c’est pour cette raison que j’aime les combats avec lui, l’issue est toujours surprenante. D’ailleurs la lutte s’achève sur un ex aequo et nous tombons tous les deux au sol, épuisés mais satisfaits et shootés.

« Merci mec, c’était cool ! »

Je lui dis en souriant, la respiration erratique suite à cet effort. On se relève finalement, difficilement et décide qu’on continuera nos affaires plus tard, de toute façon, là je suis pas vraiment en état. Je les salue et prend la direction de mon appartement, heureusement qu’il est pas loin du hangar où je crèche depuis des jours maintenant. Je pousse la porte, jamais verrouillée, qui viendrait cambrioler un taudis et appuie sur l’interrupteur. Rien ne se passe. Ah oui, c’est vrai qu’ils m’ont coupé l’électricité, ce sera donc douche froide pour ce soir. Ceci fait, enfilant un pantalon qui trainait, je vais me coucher, heureux de pouvoir enfin goûter à une bonne nuit de sommeil depuis un moment. Enfin c’était sans compter sur cette énergumène de Kasia qui est venue foutre un bordel sans un nom à peine quelques heures plus tard.

« Bordel de merde Kasia, tu fais chier ! »

Il ne faut jamais réveiller un Sergej qui dort. Surtout lorsqu’il manque cruellement de sommeil. Je me redresse vivement et attrapant la petite chose qui sautille joyeusement sur le canapé, je la fais basculer sous moi. Avec facilité. Elle est légère. Elle est maigre. Je soupire.

« Tu sais quelle heure il est ? »

Haleine alcoolisée. Je sens que ça va être long tout ça.

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Anonymous
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Lun 24 Déc - 21:17





« drink my soul »

the only men i trust: jack, jim, jose.


T'as les neurones asphyxiés par l'ivresse assassine. Le regard déforme tout. Les visages, les objets, les souvenirs et les sentiments. Tu te sens heureuse, prise d'allégresse. Soumise aux luminescences transparentes que ton âme malade fabrique. Elle tisse une toile d'illusions, avec la minutie d'une araignée affamée. Elle compte bien bouffer ta lucidité, te faire esclave de la connerie et te rendre ridicule. Ridicule d'une naïveté que tu as avorté depuis bien longtemps à présent. Ton corps maigre continue à sautiller gaiement sur le canapé de Sergej. Complètement indifférente face au dérangement et à l’irritation que tu causes. T'es aveuglée par tes propres mensonges. La saveur de tes phantasmes enfantins te fait oublier la brutalité, la violence et la vérité. Ton cerveau ? Tu l'as balancé dans le caniveau. T'as les yeux fatigués, le cœur brûlant et l'âme éreintée mais tes mouvements sont électriques. Chargés d'une énergie enivrante mais éphémère. « Bordel de merde Kasia, tu fais chier ! » Tu souris, bien contente de l'avoir réveillé. Bien contente que ton prénom ait dépassé le seuil de ses lèvres. Cela n'arrivait pas souvent et l'espace de quelques secondes, une lucidité miraculeuse t'en faisait prendre conscience. Ses mains t'empêchent l'envol. Elles t'attrapent avec force et brutalité. Ton corps frêle et misérable n'est plus qu'une simple marionnette entre la puissance de ses mains. Inerte, tu restes immobile. Le poids de son corps écrasant la frivolité de tes gestes immatures, tu l'observes avec de grands yeux. Poussant tes prunelles à s'élargir, les transformant en puits sans fond. Le silence que tu avais quitté s'immisce à nouveau. Tu attends, sagement qu'il ouvre à nouveau la bouche. « Tu sais quelle heure il est ? » Tu pouffes de rire comme une idiote. L'heure ? Qu'est-ce que c'est l'heure ? « Le temps, ça n'existe pas mon cher. » Philosophie absurde et futile. Mots déchirés. Folie viscérale qui chemine dans tes pensées écorchées.

Prise au piège par la réalité, par Sergej et par l'animosité de sa voix qui résonne encore dans ta tête, tu tentes en vain de te libérer, d'échapper à ton bourreau. Abominable reflet de ton âme. Sergej était une sorte de jumeau informel. Un double un peu trop semblable à ton âme. Tu l'observes, soudainement prise par la déraison. Le néant qui t'habite fait battre tes tempes plus vite et puis, tu te sens lacérée. Persécutée par la présence de ce frère d'âme, miroir de toutes les horreurs dont tu peux être mère et pourtant, tu te sens rassurée. Presque enchantée de sombrer dans le même cataclysme que lui. L'obscurité se tapisse sur vos corps usés. Lui par la violence, toi par la destruction consciente. Sacrifice immoral offert à l'humanité. Tu t'enlises dans ta propre fin. Un sourire amer s'incruste sur tes lèvres abîmées par le froid de l'hiver. Tes rétines sont toujours plantées dans celles de ton interlocuteur et tu joues les filles sensibles, les cœurs fébriles, les vierges innocentes. « Tu m'aimes, dis ? Dis-moi que tu m'aimes Sergej. » Tu le serres contre ton corps, tu t'y accroches en laissant tes bras trop maigres l'enlacer. Tenter le Diable, provoquer sa colère. Réveiller l'espoir d'avoir autant de valeur qu'il a à tes yeux. Tu cherches les problèmes, petite insolente. Tu t'en fiches, tu continues. Tu t'enfonces dans une niaiserie qui ne t'appartient pas, qui ne te ressemble pas. Et l'hypocrisie enrobe ta voix et tes gestes. Pour une fois, l'ivresse te rend doucereuse et écœurante. D'habitude, c'est plutôt salope et mordante.

« Est-ce que t'es capable d'aimer quelqu'un déjà ? » Ton mordant est peut-être pas si loin que ça, au final. Personnalité dénaturée. L'alcool te modifie. Te donne la sensation d'être une autre. La tristesse aurait pu t'envelopper si tu aurais été lucide. Puisque tu sais à quel point le vide vous ronge. À quel point tout vous paraît inutile, même ce semblant de relation qui ne verra jamais le jour. Sergej n'est pas un ami véritable, Sergej n'est qu'un prémisse. Une aurore amicale qui s'éteint face à ta désinvolture. Quelque chose d'incompréhensible, de trop identique pour que tu oses y poser des mots, une définition. Une étiquette. Et de toute façon, aucune ne correspondait réellement à la vérité présente. Tu entrevois les réactions qu'il adoptera. Tu les visualises ensuite et tu ris du pétrin dans lequel tu t'es fourrée. Emmerder le monde, ça t'amuse. Être la source de ce qu'ils détestent ? Encore plus.


(c) Spinelsuns

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 26 Jan - 2:30

J’observe longuement le corps au-dessus du mien. Elle a l’air si frêle, si fragile. Elle me donne l’impression qu’au moindre coup de vent, au moindre mouvement brusque, elle pourrait se briser en un millier de morceaux. C’est sans doute ça ce qui m’a frappé en premier chez Kasia. Elle m’a émeut ou quelque chose s’en rapprochant. Les sentiments c’est pas mon truc et encore moins expliquer ce qui se passe là-dedans. Seulement, je me souviens que la première fois que je l’ai vu j’ai eu l’image d’une jeune fille marchante sur une fine corde, courant même, sachant pertinemment qu’elle pourrait tomber d’un moment à l’autre pourtant elle continuait. Encore et encore. Et je sais pas, ça avait réveillé un truc moi. Ca m’avait rappelé quelque chose.

Moi. Oui, voilà, c’est ça. Elle me renvoyait ma propre image, d’une certaine manière. Ca m’avait intrigué…et continue toujours d’ailleurs. Elle dégage un truc particulier. Un truc que j’ai jamais trouvé ailleurs. Elle est…différente de tout cet amas d’humus en décomposition que l’on nomme plus gentiment humains. Comme moi, elle reste en marge de se système, bien trop incapable de se fondre dans la masse de moutons docile et avides de caresses de leur maître autoritaire.

Je sens son corps se rapprocher du mien, ses bras m’entourer. Je réagis pas. Je suis pas contact physique, enfin dans une situation bien précise, le sexe par exemple sinon je méprise ces conventions absurdes qui requièrent que vous vous preniez dans les bras afin de démontrer votre affection… j’’y ai jamais rien compris à ces conneries et quand la brunette me parle d’aimer, je réagis pas plus. Je me contente de laisser mon regard ancré dans le sien, neutre. Je l’observe sans doute comme une chose curieuse dont le langage serait particulier dans mes contrées. Je me demande bien où elle veut en venir, ce que signifie cette scène qu’on ne voit que dans la majorité des daubes hollywoodiennes. Son accusation déguisée sur mon incapacité à ressentir quoique ce soit a raison de ma patience, pas très étendue quand on me réveille aussi violemment…pas très étendue tout court en fait. Je pousse un long soupire, vraiment agacé cette fois. Par sa niaiserie fainte, son ivresse qui la rend identique à toutes ces filles que je méprise et sur lesquelles je pisse et dégueule volontiers. Je suis également en colère. Et dégoûté. Comment elle peut s’autoriser à devenir une telle chose, alcool ou non ?

« Je sais pas à quoi tu joues mais si tu as décidé d’être aussi inintéressante et insipide que la plupart des filles qui hantent les rues de San-Francisco, alors prends la porte, tu n’as plus rien à foutre ici »

Je lance d’une voix dure teintée de dégoût, mon regard toujours dans le sien. Je la force à me lâcher et quitte le canapé. J’aime pas cette nouvelle Kassia. C’est peut-être une phase mais je m’en fiche. J’ai horreur des gens quelconques et Era est tout sauf quelconque, alors la voir agir de cette manière a le don de me hérisser le poil. C’est bien plus que ça. J’ai carrément eu envie de la frapper, lui arracher cette expression faussement…fausse toute simplement. Mais bon, comme on ne frappe pas les femmes, il est préférable qu’elle s’en aille.

« Je te raccompagne pas, tu connais le chemin »

Je lâche avant de m’emparer de mon paquet de clope et mon verre posés sur la table pour aller m’installer sur le balcon. L’air hivernal me fera pas de mal.

I'm really sorry:
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