Partir. C’etait exactement ce qu’il me fallait, et aussi ce qu’il fallait a Cameron. Depuis que sac opine etait morte debut aout, j’avais l’impression qu’il n’y avait que des hauts et des bas dans sa vie. En tout cas, c’etait ce que je remarquais moi. Je n’aimais pas voir les gens deprimer, et se morfondre dans leur coin. J’etais toujours obligee de vouloir venir en leur aide. Je ne sais pas d’ou cela venait, mais c’etait juste la. Je n’avais pas vraiment eu une education qui pronait ce genre de comportement et mon entourage de tout les jours non plus. C’etait peut-etre du au fait, que moi, j’avais eu tout ce que je voulais dans ma vie et que j’etais heureuse; alors du coup, je voulais la meme chose pour les autres. Dans ma vie, et dans ma carrier, tout m’avait toujours ete apporte sur un plateau d’argent, je n’avais jamais vraiment connu de bas dans ma vie. Oui, il existait des jours ou je doutais de mon talent, ou de certaines choses, mais il me suffisait d’un moment pour me faire redonner le sourire. Je ne pouvais pas dire que ma vie etait parfaite, car elle etait tout sauf cela. Cependant, j’avais tout ce don’t j’avais besoin dans ma vie. J’avais une super carrier, j’etais celebre, j’avais des amis, j’avais un manager parfait et j’avais une famille qui me supportait depuis l’autre bout du monde. Enfin, je ne suis pas ici pour raconter la perfection qu’etait ma vie, mais pour venir en aide a un ami qui en avait vraiment besoin. Depuis Barcelone –ville ou d’ailleurs, je l’ai rencontre pour le premiere fois- , j’essayai d’etre la pour lui en tant qu’ami et en tant qu’epaule sur laquelle il pouvait compter – et pleurer -. Je regardais ma montre. 16h30. Dans 30 minutes, j’allais emmener Cameron avec moi dans un petit chalet a Yosemite. Je n’aimais pas montrer que j’avais de l’argent et que je profitais de mesa vantages de star, mais parfois il fallait vraiment le faire quand un ami etait en detresse. J’etais contente de partir. C’etait un endroit parfait pour s’evader, penser a rien, faire le vide dans son esprit et juste respire l’air frais de la nature. Je m’y rendais souvent quand je voulais juste partir de la pression. Decompresser en d’autres mots. Je sortis de chez moi avec la voiture puis me rendit au travail de Cameron pour aller le chercher et partir. Nous avions une bonne route devant nous avant d’y arriver et je voulais absolument qu’il voit le coucher du Soleil. Je l’attendais devant son cabinet quelques minutes puis le vit arriver. Un sourire s’afficha sur mon visage. « Alors, pret pour cette petite escapade? »

Assis sur mon bureau, je fixais le sac de voyage ranger non loin tout en écoute mon patient me parler. J'avais repris le travail et cela m'aider aussi à remonter la pente comme on dit mais parfois, selon les cas, j'avais une certaine résistance à les recevoir, mais je me forçais par ce que mon métier, et mon amour pour lui, c'était tout ce qu'il me restait aujourd'hui, ça et mes amis. Et j'aimais mon travail, aider les gens, même si cela ne m'aider pas moi. Mais c'était mieux que rien et il y avait des jours ou j'allais plutôt bien, comme des éclaircis pendant un orage interminable. Mes amis aussi m'avaient beaucoup aider et je crois que leur en serais toujours reconnaissant. Je fixais toujours mon sac, impatient que cette consultation se termine. Aëlis devait passer me prendre pour n'emmener dans un jolie coin pas très loin. Un parc naturel. J'avais accepter, sentant que j'en avais besoin après tout ce foutu été de merde en globalité. Besoin d'être au calme, avec une très bonne amie. Elle devait me rejoindre au cabinet et puis nous prendrons la route. Les minutes passaient et bientôt ce fut la fin de la séance. Je notais les nouvelles informations dans le dossier du patient et lui donnais congé, le raccompagnant à la porte du cabinet. Je refermais la porte, et allais ranger le dossier avec les autre et revenais près de mon bureau pour prendre mon sac. J'étais vraiment content de partir quelques jours. La dernière fois, à Barcelone, cela m'avait permis de me vider un peu la tête, beaucoup même. J'avais même fini par faire ce que je n'aurais jamais penser faire, coucher avec une amie. Je ne regrettais pas, mais je ne le criais sur les toits. Dans mon esprit, c'était comme si j'avais tromper Styx et cela me donnait envie de vomir. Bon, je n'avais pas vraiment conscience de ce que je faisais, j'étais saoul comme souvent peu après la disparition de Styx. C'était ma phase noir, et je crois que c'était bel et bien finit, maintenant, je devais vivre avec se vide dans ma vie et dans mon coeur, apprendre à continuer sans elle, sans tout ce que j'avais imaginer pour nous, notre famille. J'attrapais mon sac et quittais mon cabinet en éteignant les lumières et en fermant derrière moi. Je voulais pas faire attendre Aëlis trop longtemps. Je descendais et sortais de l'immeuble. Je n'eus même pas à la chercher puisque dès que je sortis je la vis m'attendant devant le cabinet. Je m'avançais vers elle, heureux de la revoir. « Alors, prêt pour cette petite escapade ? » Je souris avant de venir vers elle et de la serrais furtivement à l'aide de mon bras inoccupé par le sac. Je la regardais, tout sourire, me disant qu'elle avait su exactement ce qu'il me fallait ! C'était dingue. « Tu rigole ?! J'ai attendu de partir toute la journée ! » M'exclamais-je en riant, impatient d'y aller, et de profiter de ses quelques jours loin du tumulte de la ville et en bonne compagnie. « En tous cas, merci d'avoir proposer ce petit voyage, c'était pile ce qu'il me fallait. »[/color]

Parfois, il fallait prendre des decisions que l’on pouvait qualifier de coup de tete. C’est vrai. Je n’avais pas vraiment medite sur ce voyage. C’etait juste en pensant a Cameron que je lui avais propose. J’ai toujours ete comme cela, a penser aux autres et de leur bonheur avant le mien. Moi, j’avais tout ce dont je voulais et je n’avais pas besoind e plus. D’autre, au contraire, n’avait pas cette chance, et se battait chaque jours avec la vie pour obtenir ne serait-ce qu’un morceau de bonheur; alors c’etait cette idee que j’essai de rendre les gens autour de moi heureux, meme si ce n’etait que pendant quelques jours, voire quelques heures. Je serrais Cameron et lui fit la bise avant de nous separer. Un sourire etait affiche sur son visage et ca me rechauffait le coeur de le voir ainsi. Il semblait tellement heureux de partir pour quelques jours. D’un cote, il avait raisons. Je ne lui avais pas encore revele la destination, mais Yosemite National Park etait juste parfait. C’etait un de mes endroits favoris dans ce pays, et dans le monde. J’avais beaucoup voyage depuis le debut de ma carriere, et j’avais visite enormement d’endroit, l’un aussi magnifique que l’autre. Cependant, Yosemite restait un de mes favoris. Je m’y sentais presque chez moi, a la maison. C’etait un endroit magique. Je me dirigeais vers la porte du conducteur ouvrant la coffre pour Cameron. « Je me disais bien que t’en avais besoin. Ca va te faire du bien je crois. » lui repondis-je en souriant. Et moi aussi, je crois que ca allait me faire du bien. J’avais ete completement surcharge de travail. Apres le Niger en Aout, je n’avais pas arrete. Le nouvel album, des soirees en flot, des tournees a venir. J’avais juste besoin de me vider l’esprit pour quelques jours loin du stresse. « Bon aller monte. On a une longue route devant nous. » Je montais derriere le Volant suivit de Cameron sur la place du passager quelques minutes. Je demarrais la voiture quelques instants plus tard et en avant pour un petit roadtrip de 6 heures pour arriver a destination. J’avais fait le plein de ma voiture avant et avec un peu de chance, si il n’y avait pas beaucoup de traffic, nous arrivions plutot. « Bon, j’espere que les longues routes te derangent pas, on en a pour 5 heures la. » lui dis-je en demarrant le moteur et en me depechant de sortir de la ville. Je ne voulais pas etre bloquee dans les embouteillages. Une fois sur le route, nous discutions de tout et de rien. Je lui posais des questions sur sa vie et lui sur la mienne. C’etait assez bizarre. Cela devait etre la premiere fois depuis longtemps que je passais du temps avec un ami a qui je parlais normalement et pas un journaliste qui me posait un tas de questions concernant ma vie de star. Parfois, j’aurais prefere ne pas etre une star mais tout simplement une personne tout a fait normal.

J'avais hâte de voir cet endroit merveilleux ou m'emmener Aelis. Elle avait garde le secret et je crois que cela me plaisais de ne pas vraiment savoir ou on allait et puis avec la jeune femme, je savais ne pas prendre beaucoup de risque. Je crois que j'aurais pu la suivre n'importe ou. Lorsque je sortais de l'immeuble ou j'avais mon cabinet, elle était déjà là. J'allais vers elle, heureux de ce petit break dont j'avais besoin et qu'elle avait su deviner, ce qui m'avais agréablement surpris. Cela ce voyait tant que ça ? En tous cas, je la remercie comme il se devait en la serrant contre moi et en lui disant que j'avais attendu de partir toute la journée et c'était un doux euphémisme. On se dirigea vers sa voiture. Elle m'ouvrit le coffre alors qu'elle allait se poster côté conducteur de la voiture. « Je me disais bien que t’en avais besoin. Ça va te faire du bien je crois. » Je rangeais mon sac dans le coffre en riant. Comment avait t-elle pu savoir que c'était ce dont j'avais besoin sur le moment ? Incroyable quand même. Je reprenais mon sérieux. « Ouais, je crois aussi que ça ne peut que me faire du bien ! Mais dis moi, comment t'a su que j'avais besoin d'une break ? T'es devin ? » Dis-je en riant tout en me rapprochant du côté passager de sa voiture. Je n'étais pas macho, le fait que cela soit une fille ne me déranger pas, et puis c'était sa voiture quand même. Ce petit voyage commençait parfaitement bien et je savais que c'était qu'un beau début. « Bon aller monte. On a une longue route devant nous. » Me lança t-elle. Elle monta alors derrière le volant. Je souris et prenais place dans la voiture. J'avais hâte d'y être et de profiter de tout ce que j'allais rencontrer. Déjà, je commençais à me vider la tête, à oublier ma journée de travail et le reste. C'était bien partie ! « Bon, j'espère que les longues routes te dérangent pas, on en a pour 5 heures la. » Me prévient t-elle avant de faire démarrer la voiture et de commençais à rouler pour quitter la ville. Je la regarde, surpris par la longueur du trajet, essayant de voir quelle ville étaient à 5h de SF mais je n'arrivais à rien. « J'adore les virées en voiture, surtout en bonne compagnie donc t'en fais pas, on pourrait rouler toute une journée que cela ne me dérangerai pas. » Dis-je, riant légèrement avant de reprendre mon sérieux. « Je pourrais te relayer si tu veux ? » Lui proposais-je gentiment, sachant que conduire longtemps n'était pas sérieux et qu'il fallait faire des pauses régulièrement. Je regardais par la fenêtre. Sur la route nous parlons de tout et de rien, sans faire de chichi, juste entre amis, pas comme moi à un patient ou elle a un journaliste. Les kilomètres défilés et j’avoue que je ne voyais pas vraiment le temps passer. J’en oubliais presque que je ne savais pas ou elle m’emmenait. Je me retournais vers elle. « Bon, tu compte me dire ou on va ? Nan par ce que j’aimerais savoir moi ! » Je la regardais en souriant, taquin car en vérité, peu m’importer de savoir ou j’allais par ce que j’étais certain de passer un bon séjour avec Aelis, à n’en pas douter. On s’entendait bien et chaque moment en sa compagnie étaient super peu importé ce que l’on faisait. La route défilait, le paysage extérieur changé.

J’etais vraiment contente de ce roadtrip. J’avais besoin d’un break du travail. Avec les tournees qui s’annoncaient, les séances en studio pour le prochain album, les interviews avec les magasines, les photoshoots pour des marques et tout le stress du fait d’etre une star. C’est horrible en verite la vie de star. Les gens ne s’en rendent pas compte mais la vie de star c’est pas la belle vie. Ouais, on etait riche, on etait celebre mais a quel prix. On renoncait a notre liberté. Chacun de nos mouvements etaient epiller. Toutes actions pouvaient avoir des consequences sur notre carrier. On nous privait en quelque sortes de notre vie privée. On nous arrachait cela. Je n’avais pas besoin de dire que je n’aimais pas cela. J’aimais avoir ma vie, mes decisions, des choses que le publique ne devait pas savoir –comme moi qui partait en vacances avec un ami pour quelques jours. Cameron n’avait pas besoin de subir cela. S’evader, voila mon but. Je me sentais bien en sa presence. C’etait agreeable, sans prise de tete. Je me sentais legere, moi-meme. Pas une de ces facades que je devais afficher avec certaines personnes de mon travail. Vous savez quand vous devez sourire a ce journaliste alors qu’en verite, vous n;avez qu’une envie lui foutre un poing dans la gueule. Un jour, je le ferais. Un jour. Je souriais a cette pensée. Cameron me demanda ou j’allais l’amener. Ah non, ca, je n’allais pas lui reveler. J’etais bonne a garder les secrets. Puis une surprise ne serait pas une surprise si je lui disais. Je secouais la tete. “Nope, ma bouche est scellée. C’est une surprise. Puis on y est bientot!” Je venais de voir un panneau qui indiquait qu’il ne restait plus que 15 miles avant Yosemite. C’etait parfait. Nous allons arriver avant la tombée de la nuit et donc le moment allait etre encore plus magique pour Cameron. J’esperais serieusement que ce petit sejour allait lui faire du bien. Je ne sais pas ce qui me poussait autant a aider cet homme. Nous nous ressemblions en rien. Je tournai mon visage vers lui et lui souris. “Tu vas voir, ca va t’eblouir!”

Je me lancer dans ce voyage sans même savoir ou l'on allait mais j'y allais quand même, sans avoir peur, sans avoir besoin de réfléchir. Rien ne me retenant à SF, sauf peut-être mon boulot et encore, je ne partais que quelques jours “Nope, ma bouche est scellée. C’est une surprise. Puis on y est bientôt !” Je regardais, une moue plus que déçu qu'elle ne me dise rien, moi qui voulait savoir mais je ne m'en fichais bien vite, d'autant qu'apparemment nous y serions dans pas longtemps. « Okey okey, je chercherais plus à savoir ! » Lançais-je en souriant. Je restais toujours a scruter de temps en temps le dehors, histoire de voir un peu l'environnement, Soudain, un panneau attira l'attention de Aelis et je souris. Plus le temps passait et plus j'étais impatient d'arrivé et de profiter de ce séjour qui j'en étais certain nous ferait le plus grand bien à l'un comme à l'autre. Je ne sais pas vraiment comme elle et moi étions devenue aussi proche pour partir ensemble mais moi je m'en fichais, j'en avais marre de me poser toujours trop de question et de parfois laisser passer des choses qui aurait pu être bien, intéressant, rencontrer des gens bien, profiter de la vie simplement. Je crois que je m'étais empêcher pas mal de chose depuis la mort de Styx et elle n'aurait certainement pas voulu de moi. Mais je pensais encore tellement à elle, jamais elle ne me quitterait vraiment, jamais. Elle avait une trop grande place dans ma vie et dans mon coeur et personne ne la remplacerait du moins pas pour le moment. Nous roulâmes encore puis Aelis finit par ce tourner vers moi et me souris. “Tu vas voir, ça va t'éblouir !” Je lui souris en retour, la croyant sans peine vraiment. J'étais du genre à m'émerveiller presque pour une rien je vous assure, même a mon âge. « Je n'en doute pas une seconde ! J'ai hâte de voir tout ça, tu peux pas imaginer ! » Lançais-je, de très bonne humeur. Je la regardais et me concentrais sur la route maintenant, Nous roulâmes encore un peu puis peu après nous fûmes apparemment arriver. Elle gara la voiture et une fois qu'elle fût immobilisé, j'ouvrais la portière et sortais de la voiture, commençant par avoir les jambes engourdit d'être rester dans la voiture autant de temps sans avoir bouger. Je marchais un peu et regardais autour de moi, les yeux grand ouverts. « Waw. »

Yosemite, nous voila. Je garais la voiture dans l’emplacement approprie face au chalet. Je sortis de la voiture après Cameron. Il etait deja en admiration devant l’endroit. Cela ne m’etonnait meme pas. Meme moi, a chaque fois que je me rendais ici, j’etais emerveillee par tant de beaute. La nature nous offrait vraiment beaucoup et nous n’etions pas toujours capable de l’en remercier comme il fallait. C’etait triste de voir comment le monde tombait en ruine a cause nous. J’avais un grand sourer sur les levres en voyant Cameron. J’avais eu raison de l’emmener ici. Oui, je sais je suis parfait. Moment de modestie totale. Je me suis mise a rire toute seule. Parfois, je me demandais si je n’etais pas schizo ou avait des troubles de comportement. Non parce que bon, je pouvais passer de la fille completement stoique a la fille folle qui fait n’importe quoi. Oui, c’etait moi ca. Je fermais la portiere et m’assis sur le capot avant de la voiture. Une semaine ici, le reve. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris de vacances. Des vacances pour moi je veux dire. Les tournees et les voyages etaient certes des formes de vacances mais je travaillais. Je visitais souvent la ville et les alentours mais j’y etais avant tout pour mon travail et j’y etais avec ma team et non des amis. Je ne dis pas que je n’aimais pas etre entoure de ma team. Cependant, je peux vous dire que pour une fille etre entoure de mec pendant une semaine voir plus, c’etait mais alors vraiment chiant au bout d’un temps. Je veux dire, vous vous imaginez partage un bus avec environ une dizaine de mec puant, geek et qui aime l’alcool. Je veux dire, en temps normale, j’aurais dis non parce que je me vois pas faire cela. Seulement, j’adore les gars, ils sont parfaits puis la plupart du temps ils ramenet leurs copines alors je n’etais pas si seule que cela. J’avais deja hate de partir en Asie du Sud Est avec eux en octobre. Ca allait juste etre parfait. Je me tournais alors vers Cameron descendant de la voiture et ouvris le coffre pour sortir nos affaires. “Alors, dis-moi que j’avais raison de t’emmener ici?” lui dis-je avec un grand sourire. J’aimais bien faire ma modeste de temps en temps. Je sortis nos affaires et fermis la voiture a cle. “Je te montre le chalet?” lui demandai-je en lui tendant son sac de voyage.

Mon dieu. Elle n’avait pas mentis, c’était vraiment magnifique, à vous coupez le souffle même tant c’était beau, magique, indescriptible. Et dire que je n’avais jamais entendu parle ou visiter cet époustouflant endroit ! J’étais vraiment content que Aëlis m’y est emmener. Je sentais qu’on allait passer une super semaine ici, à nous ressourcer dans ce cadre idyllique. Je souris et me retournais pour voir la jolie brune assise sur le capot de la voiture. Je la regardais, tout sourire, vraiment très heureux d’être là avec elle pendant ses quelques jours. C’était vraiment ce dont j’avais besoin pour reprendre un peu des forces, me reposer aussi. Elle se tourna vers moi, je la regardais en souriant alors qu’elle descendait du capot pour ouvrir le coffre. « Alors, dis-moi que j’avais raison de t’emmener ici ? » Je ris en m’approchant d’elle. Je la regardais et hochais la tête. « Je l’avoue, tu as vraiment eu raison de m’emmener ici ! C’est vraiment magnifique et c’est exactement ce qu’il me fallait pour me reposer et reprendre des forces. Bien joué ! » Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil alors qu’elle sortait nos affaires du coffre. Elle referma la voiture. « Je te montre le chalet ? » Me demanda t-elle en me tendant mon sac que je pris pour la débarrassé. « Je te suis ma chère ! » Je lui souris et la suivais jusqu’au chalet, toujours aussi émerveillé par le cadre qui nous entourés. Comment n’avais-je pas connu cet endroit avant ?! C’était vraiment incroyable. Je suivais Aëlis jusqu’au chalet qui était lui aussi vraiment parfait ! On entra et je déposais mon sac, attendant qu’elle me fasse la visite et tout le reste. Ce qui ne m’empêcher pas de regarder tout autour de moi afin de m’imprégner de l’endroit. « C’est a ta famille c’est ça ? Vous avez de la chance si c’est le cas ! C’est vraiment un endroit incroyable par ici. Reposant, apaisant aussi. Cela ne m’étonne pas que tu aime y venir. » Lui dis-je en souriant.

J’ouvris le chalet et penetrai dans le hall d’entrée. Ca sentait le bois renferme. En effet, cela devait faire plusieurs semaines que je n’avais pas mis les pieds ici. Je crois que la derniere fois que j’etais venue ici etait en avril avant le debut des festivaux en Europe et le crazy roadlife que je menais a certaines periodes de l’annee. le chalet n’a donc pas ete utilise depuis 5 mois environ. bon je vais devoir aerer tout cela. je depose mon sac dans le hall et allume les lumieres. Je laisse Cameron faire le tour du chalet pendant que je vais ouvrir le fenetre. Heureusement, qu’il fait encore beau dehors et pas trop froid. Vivre en Californie a ses avantages je dois dire, telquel le beau temps qui est la tout le temps. Cameron me demande alors si c’est a ma famille. Oula. Dieu sait que non. Mes parents ne sont meme pas au courant de cet endroit, et si ils etaient, ils l’occuperaient tout le temps juste pour etre proche de moi. J’ai bientot 26 ans et mes parents trouvent toujours le moyens de me chouchouter et de me traiter comme une petite fille. Ca me faisait rire en fait. Je suis sure que quand j’allais les voir pour Noel, j’allais me faire bombarder de questions. Non, ce chalet etait a moi et a moi seule. Enfin, on le partagait avec les mecs de ma team. Je laissais echapper un petit rire. “Non, c’est pas a ma famille. C’est a moi. Si ils savaient que cet endroit existaient, ca ferait longtemps qu’ils y passeraient leur vie!” Je n’aimais pas dire ni montrer que j’etais riche et une celebrite. Je veux dire, oui, il y a des gens qui vont me reconnaitre dans la rue et me demander de vouloir prendre une photo ou un autographe. Mais je ne vais pas volontrairement me mettre en avant. Je dois dire que je n’aime pas specialement ce genre de comportement. Oui la notorite, c’est cool et ca fait plus que plaisir. Seulement, il ne faut pas se le la laisser montrer a la tete, sinon c’est une route direct vers le crash professionnel.

“ Non, c’est pas a ma famille. C’est a moi. Si ils savaient que cet endroit existaient, ca ferait longtemps qu’ils y passeraient leur vie ! ” Je la regardais, les yeux grand ouvert de surprise. Et bah dis donc, si je m'attendais à ça ! Je me doutais qu'elle devait largement bien gagner sa vie mais je sais pas,je n'imaginais pas autant je crois. Elle en avait de la chance. Elle vivait de sa passion et elle voyageait dans le monde entier pour . Je l'enviais en quelque sorte de ne pas vraiment avoir d'attache, de pouvoir partir sur les routes pendant de longues semaine. Non pas que je n'aimais pas ma vie,disons que je n'étais plus vraiment libre de faire ce que j'avais envie, mes patients avaient un minimum besoin de moi et même si j'étais toujours joignable sur mon portable pour les urgences, ce n'était pas pareil que de les voir en séance ou je pouvais vraiment voir comment ils allaient. Je reléguais mon job dans un coin de ma tête et continuais de regarder tout autour de moi. « Waw. Et bah dis donc .. Tu en as de la chance ma belle ! Qu'est ce qui t'a pousser à acheter un chalet ici ? Tu es tomber amoureuse de l'endroit c'est ça ? » Lui demandais-je en riant, taquin, de bonne humeur. « En même temps, je ne peux pas t'en blâmer, c'est magnifique par ici … Et puis si tu as les moyens, tu as eu bien raison de ne pas t'en être privé ! Et ta famille aurait bien raison de passer du temps ici ! » Je la regardais et lui souriais chaleureusement, heureux qu'elle m'aie amener ici vu qu'apparemment j'étais l'une des seuls personne à part les gars de son groupe à y être venu. Je me sentais vraiment privilégié et être ici me ferait beaucoup de bien à n'en pas douter. Je m'approchais d'elle et souris. « Merci de m'avoir emmener ici, vraiment ! C'est vraiment ce dont j'avais besoin. Bon, sinon … Ou est ma chambre ?! » M'exclamais-je en riant, attrapant mon sac de voyage. « Je te propose qu'on s'installe et puis ensuite euh, à toi de voir ce qu'on fait okey ? » Lui dis-je en souriant avec un clin d'œil. »[/color]