HISTOIRE
Originaire d'une famille modeste du sud de Dublin, Ethan ne manqua jamais de rien. Son enfance fut l'une des plus basiques et inintéressantes qu'ils soient jusqu'au jour où son père les quittèrent, lui, sa mère et ses deux sœurs à l'âge de douze ans. Ce fut certainement le premier grand obstacle de sa vie. Cela prit plusieurs semaines pour qu'il se fasse réellement à l'idée que son idole, l'homme qu'il admirait le plus tant pour l'affection qu'il lui offrait ainsi que le respect qu'il lui procurait, était décédé et que plus jamais il ne le reverrait. Pourtant, cet homme ne disparaitra jamais complètement de l'esprit d'Ethan Leon McCarthy.

Par la suite, sa mère ne pouvant plus subvenir au rythme de vie aisé de leur ancienne vie que leur procurait leur père, Ethan dût commencer à travailler dès treize ans. Malgré ses efforts soutenus, la famille dû déménager, deux ans plus tard, dans les faubourgs ouvriers du nord de la ville où, comme son nom l'indique, les classes inférieures résidaient. Cet évènement changea drastiquement la façon dont il voyait le monde. Désormais au bas de l'échelle sociale dublinoise, la réalité du monde se présentait à lui. C'est également à ce moment qu'Ethan se mit à jouer plusieurs instruments de musique folkloriques purement irlandais ainsi que de la guitare.

À l'âge de seize ans, Ethan quitta pour de bon la maison familiale et déménagea à Londres pour y trouver un emploi et y vivre sa vie. La vie dans Dublin Nord devenait insupportable. Le chômage était en hausse ainsi que la criminalité qui l'accompagne. C'est aussi à Londres, quelques années plus tard, qu'il y rencontra l'amour de sa vie, Abigail Lloyd, une étudiante en droit à l'Université de Londres. C'est grâce à cette femme qu'il est devenu l'homme qu'il est, passant de errant à homme organisé à l'image de son père. Il réussit tant bien que mal à amasser l'argent nécessaire pour rejoindre l'université. Et c'est donc en 2005 qu'il joignit la prestigieuse London School of Economics and Political Science.

Après son Bachelor Degree, il fut embauché par une haute compagnie britannique comme Directeur des Ressources Industrielles. Tandis que son prestige et sa notoriété augmentait au sein de l'univers économique londonien, la femme qu'il chérissait s'éloignait de lui à un rythme effréné. Les horaires surchargés d'Ethan, son absence constante et des raisons plus intimes la poussèrent à le laisser pour de bon. Ne comprenant pas complètement les raisons de son départ et ne supportant pas le fait qu'elle ait effectivement quitté sa vie, Ethan fit une dure dépression. Il fut plusieurs mois à broyer du noir et à détester Londres et ses environs. Chaque passage piétonnier, chaque construction, chaque monument lui rappelait Abigail. Bien qu'elle fut constamment dans sa tête, elle, était à des milliers de kilomètres ne se souciant pas de ce qui lui arrivait.

Après cet événement, Ethan se détacha progressivement de son boulot. Il commença à sortir plus régulièrement avec ses amis et en vint même à recommencer la guitare et à faire parti intégrante d'un band. Contraire aux habitudes d'un businessman londonien, il dû garder cette information secrète à son employeur. et lorsque l'occasion se présenta, il postula pour le poste d'adjoint à San Francisco, É.-U. Rien de mieux qu'un dépaysement total pour recommencer sa vie même si le salaire était réduit de moitié...

Dès son arrivé, il sentit le goût de la fête en lui. Se changer les idées, c'est ce qui lui fallait. Il avait quitté son ancienne vie, il ne reverrait certainement pas ses vieux amis de Londres avant un moment. C'est alors qu'il commença à prendre goût au nightlife huppé de San Francisco Ouest.

Aujourd'hui, cela fait presqu'un an qu'Ethan habite San Francisco. Son employeur lui paie le logement, un magnifique loft avec vu sur l'océan. Même si son "maigre" salaire d'adjoint ne lui permet plus de s'offrir les grandes voitures de luxes britanniques dont il rêvait, il peut toujours se contenter d'une Ford Shelby 1968, rien de mieux pour rester simple. La vie à l'américaine n'est pas si horrible que ce qu'on prétend...