AAAAAAAAAAAAAAAAH putain, j’en ai marre de cet entrainement à la noix. Je suis fatiguée, je veux dormir, je veux rester toute la journée au lit avec Caramel, un sorbet aux pommes et surtout ne plus sortir pour voir la tronche de mon metteur en scène. Heureusement, je me dis que fin juin, je suis en vacances. Je n’ai jamais été réjouie de ne rien faire pendant deux mois mais là, je suis vidée de chez vidée. J’ai l’impression qu’on m’a pressée comme un citron et que je vais finir en cidre à tout instant. Et je meuuurs de faim. Mais ce sont les risques du métier. Enfin, l’essentiel est de se dire que je quitte dans… cinq minutes. Cinq interminables minutes. Je rêve d’un hamburger. Je rêve de voir un truc bien gras dans une assiette mais c’est défendu. Salaud. Pendant que lui il mange des kebab devant nous. Je suis partie depuis sept heures du matin de chez moi. J’espère que le chien va bien. Enfin, je pense que Rus’ a dû le sortir. Putain mes amis ! Depuis combien de temps ne les ai-je pas vu ? Je n’ai pas le temps. C’est simple. Je dois limite m’aménager un créneau pour pisser. Et forcément l’excès d’exercice m’empêche de dormir la nuit. Enfin, la nuit je bouffe. J’essaye de me faire à manger et la plâtrée de pâtes carbonisées de la veille me rapportent que je suis une énorme quiche. Je devrais peut être appelé Liam. Je l’ai guère vu depuis son retour de Paris mais avec le ballet, la compagnie, le fait que je risquai de devenir une étoile d’ici la fin de la saison (ce qui fait que je pourrais réclamer toutes les pommes que je voudrais et on me les donnera.), je n’avais pas beaucoup de temps à lui accorder. Ça me fait chier d’ailleurs. CINQ MINUTES. MAISON. MANGER ! Je sors de l’opéra en balançant mon sac sur l’épaule avant de dire au revoir à tout le monde et de me rendre avec difficulté (mal aux pieds) jusque chez moi pour constater que le chien avait tout ce qu’il fallait. Le prenant dans mes bras, je partis dans le salon avant de me laisser tomber sur le canapé comme une merde. Et de me louper, cassant une coupe bizarre au passage. Oups ! Je ramasserais plus tard. Je me relève donc avant de détacher mes cheveux et décider d’aller me changer. Chemise de bûcheron et jeans. Parfait. Ensuite, j’attrape une pomme au passage avant de constater que je n’ai pas quitté trop tard. Je pourrais appeler Liam mais il doit être chez sa mère. Donc je me résous à le laisser tranquille pour aller faire la cuisine. Je fouille dans les placards avant d’en sortir un fond de pâtes. N’essayons pas de les faire griller cette fois-ci. Je mets tout en route, j’attends patiemment mais l’appel de ma console était trop fort. Une partie, ce n’est rien. Je me mets donc à jouer. Puis, je ne vois pas l’heure quand je sens une odeur bizarre. AAAAAAH. Je me dirige vers la cuisine pour voir que le tout avait pris feu. « Encore ! » je sors l’extincteur avant de jeter le tout. « Fais chier ! » Je partis à la douche pour me dénouer un peu les muscles. Tant pis, j’irai coucher le ventre vide. Quand je ressortis quelques minutes plus tard, je m’enroulais dans une serviette éponge avant de sortir dans la chambre pour aller chercher une tenue pour la nuit quand je vis qu’il y avait quelqu’un. Ne prenant pas la peine d’allumer la lumière, je poussais un hurlement avant de prendre le premier objet qui venait – un cactus – et de le lancer dans la figure de mon agresseur avant d’allumer la lumière et de voir qu’il s’agissait de quelqu’un que je connaissais. Oups !

J’étais en rogne. Ah, ce que j’étais en rogne, et aussi très confus sur le coup. Une main sur le volant de ma voiture et l’autre derrière ma tête pour la frotter énergiquement par nervosité, je me rapprochais de chez Katniss en foudroyant toutes les personnes qui tombaient dans mon champ de vision. À un feu rouge, je crois même que j’ai fais pleurer le gamin dans le véhicule d’à côté. C’est vrai que j’avais naturellement un air qui tendait à donner l’impression que j’étais méchant, alors quand je ne souriais pas, c’était sans doute intimidant.

Je tentais de me contenir tant bien que mal en fermant les yeux, mais tout ça me faisait chauffer de l’intérieur à un point tel que j’avais du mal à canaliser ma rage. Gossip Girl, la réaction de Katniss, la manière dont les gens lui parlaient, et puis… tsch… qu’est-ce que j’étais censé dire lorsqu’on me poserait des questions sur ce qui a été raconté dans cet article ? Et qu’est-ce qui me prenait d’être aussi en colère pour ça ? J’aimais pas qu’on la blesse cette fille, ça me faisait chier.

Une fois arrivé à hauteur du bâtiment, je me garais en vitesse et éteignis le moteur avant de sortir, puis de m’approcher de l’immeuble d’une démarche elle-même agressive. La porte d’entrée était fermée, mais je n’avais pas envie d’utiliser l’interphone et d’avoir affaire à l’un des colocs de la rouquine. Bon… tant pis, je passerai par la fenêtre de sa chambre alors. L’air frais m’oxygénait le cerveau et refroidit légèrement l’échauffement dans mes nerfs tandis que j’escaladais la paroi jusqu’à atteindre la pièce. Woh… ça sentait le cramé ici ! Sur le coup, mon énergie fut canalisée en inquiétude et je m’approchais de la porte pour me diriger vers le hall. Mauvaise idée, mauvais timing. Il ne fallut pas longtemps pour qu’une silhouette apparaisse au coin de mon champ de vision, et j’eus tout juste le temps de m’accroupir pour éviter le projectile qui m’arrivait dessus dans la pénombre. Ca, ça m’avait calmé d’un seul coup, radicalement. Je me laissais tomber sur les fesses en fixant Katniss avec de grands yeux choqués.

« C… c’est juste moi ! »

Les gens font chier. Je n’aime pas les gens. Pourquoi c’est toujours quand tu passes des journées de merde, que tu bosses comme une forcenée, qu’une ‘pute’ vient te pourrir ta soirée ? Enfin, je n’aime déjà pas les gens mais en plus dire que je suis inutile. WHAAAAAT ? RAAAAH, ça m’énerve. Enfin, voyons les choses du bon côté, je pourrais faire mon associable jusqu’à mercredi. Genre, partir à Londres – nan, j’aime pas leur gelée – ou alors ailleurs. Mais j’en avais marre qu’on se foute de ma gueule. Pis Liam qui voulait absolument venir. JE VEUX VOIR PERSONNE BORDEL DE MERDE. Moi, pas aimer les gens, moi vouloir manger et dormir. Enfin, bon, vu comment les pâtes ont pris feu, je pense que je vais m’abstenir de toute nourriture correcte ce soir. Bliss m’avait bien conseillé le chinois mais je n’aime pas la bouffe chimique. Et je n’ai plus de pommes. Ça c’est la loose. J’en ai trop mangé. Tant pis. Une douche et dodo. Fallait encore que je chasse cette odeur de fumée. Le pauvre chien. J’ai dû le mettre sur le balcon. D’ailleurs, je crois qu’il y est encore. Oh, il prend l’air ça lui fait du bien.

Je profite des quelques minutes de calme et d’un brouillard assez épais dans mon appartement pour aller prendre une douche chaude. Ça détend les muscles et bien que je kiffe les massages de Peter (fait la veille) cela n’arrangeait rien à mon humeur massacrante. Je veux du sang. Enfin, de la viande. Pis Bliss… Mais de quoi je me mêle ? Tu plais à Liam et gnagnagna. Elle doit bien être la seule à dire ça parce que même moi, je ne semble pas convaincue. Dépitée, je sors avant de passer une main sur mon visage et de baisser le regard jusqu’à mes pieds. Je ne m’en suis pas occupée depuis que je suis entrée. Il fallait que je désinfecte ou demain, je ne pourrais plus marcher. Sortant de ma chambre, je m’apprête à allumer la lumière quand je vois une silhouette bouger. Je pousse un hurlement avant de prendre le cactus et de lui lancer dessus. PRENDS-TOI CA DANS LA GUEULE PERVERS ! J’allume alors la lumière pour voir Liam qui me fixe avec de grands yeux choqués. Tu m’étonnes. Le mec, il vient de se faire attaquer par un cactus. Grillée. Ouais. Je soupire de soulagement avant de secouer la tête. « Tu m’as fait peur bon dieu. Ça va pas de pénétrer dans la chambre d’une fille comme ça ? Imagine j’aurai été complètement nue… » Je jette un coup d’œil à ma tenue improvisée. « No coment. » Je me rapproche alors de lui pour déposer un baiser sur sa joue et partir me chercher un pyjama pour la nuit. Une fois mes trouvailles en main (je gère l’art de la serviette), je me tourne vers lui en frissonnant. « Tu voulais parler ou ? » Ouais, je suis aussi chaude qu’une banquise mais bon passer pour une imbécile… Moyen quoi. I’m vexée.

Je soupirais en même temps qu’elle.

« Tu m’as fait peur bon dieu. Ça va pas de pénétrer dans la chambre d’une fille comme ça ? Imagine j’aurai été complètement nue… »

C’est bon, ça n’aurait pas été la première fois. Je restais assis et la suivis du regard en redressant donc un peu la tête lorsqu’elle s’approcha, puis souris légèrement à sa bise.

« Tu voulais parler ou ? »

Oui et non. Maintenant que j’étais là, je ne savais pas trop de quoi discuté… j’avais peur que le sujet abordé soit un peu trop gênant pour nous deux, alors je détournais mon attention sur la porte.

« T’as fais brûler ton dîner… si t’as toujours faim, je peux te faire quelque chose. »

Je passais une main sur ma joue mal rasée, puis ramassais le cactus par terre pour le poser sur une commode, à bout de bras. Mes yeux étaient clairement évitants, mais je ne contrôlais pas grand-chose.

« Ouais, je vais faire ça. Fais comme si j’étais pas… là sauf que je suis là au cas où, enfin, tu sais. »

Et c’est sans rien ajouter que je disparus dans le couloir pour aller à la cuisine. Mon dieu, mais l’odeur était vraiment terrible ici ! Mon premier réflexe fut d’allumer la hotte d’aspiration et d’ouvrir ensuite le réfrigérateur pour jeter un coup d’œil à ce qu’il leur restait à manger.

Oh putain les mecs mais qu’est-ce que c’est prise de tête ? Il a peur de quoi là ? « Bonjour Katniss, veux-tu être ma copine ? » J’en sais rien moi. Là, il se contente d’éviter le sujet en pensant que remplir mon estomac allait me détourner de cette putain de conversation. Mon vieux, je suis une teigne, je lâche jamais. J’en profitai cependant qu’il soit parti pour aller enfiler un pyjama. Enfin par pyjama, j’entends un vieux chandail au-dessus d’un petit top en dentelle et d’un mini short. J’en profite pour me coiffer avant de sortir de la chambre, le désinfectant à la main. Le problème quand tu danses trop, c’est que tu te fais exploser certaines veines. Je rentre dans la pièce avant d’ouvrir la porte-fenêtre qui mène au balcon pour faire entrer Caramel avant de me mordre la lèvre inférieure. Le mot d’ordre, me bougez le cul. Bon ! Je me dirige vers le frigo avant de chopper Liam par le collet et de le mettre contre le mur. « Pourquoi t’es venu au juste ? Tu vas cracher le morceau parce que j’suis têtue et je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas déballé ton sac amigo. » Putain merde, mec, prends des baloches et assume !

Oh, évidemment qu’il fallait s’attendre à ce que Katniss n’en reste pas là, et je crois que dans le fond, je guettais son entrée du coin de l’œil… ce ne fut donc qu’une semi-surprise pour moi lorsque je la vis débarquer dans la cuisine et me bloquer contre le mur. Un joli face à face si vous voulez mon avis… elle avait plus de cran que moi, c’était quasiment honteux. « Pourquoi t’es venu au juste ? Tu vas cracher le morceau parce que j’suis têtue et je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas déballé ton sac amigo. »

Je laissais un petit silence planer, puis pris une inspiration profonde. Même si j’avais tendance à fuir ce genre de situations, il suffisait de me mettre devant le taureau pour que le lui attrape les cornes. Mais jusqu’à ce que ce soit nécessaire d’affronter la bête, je l’évitais.

« Parce que personne d’autre a eu le réflexe de se bouger pour venir te tenir compagnie alors que t’allais visiblement pas bien. »

Je levais une main pour saisir une mèche de cheveux rousse et jouer un peu avec sans éviter le contact visuel.

« Et que je sais que t’es pas si solitaire que ça en fait, vu que ça te fait souffrir quand tes amis sont pas là pour toi. »

Un temps.

« Moi j’suis là parce que j’aime pas qu’on se foute de ta gueule, que ce soit avec des plaisanteries comme celles de cette saleté de bloggeuse ou en prétendant être tes meilleurs potes alors qu’ils réagissent pas si tu pousses pas clairement une gueulée pour te faire remarquer. J’suis juste là parce que j’te respecte et que savoir que t’es déprimée, ça me plaît pas… »

Bon, Katniss et les sentiments, ce n’est pas ça. Je me contente de fuir son regard avant de le lâcher. Je savais pas quoi répondre. Je l’aimais bien mais de là, à l’affirmer, c’est plus que… bizarre. Compliqué ? Enfin, je ne suis pas douée pour ce genre de choses. Je me contente de soupirer avant de passer une main sur mon visage. « Pourquoi tout est toujours compliqué ? » Je me tourne alors vers lui pour me rapprocher et déposer mes lèvres sur les siennes doucement. « Merci au passage. » Je m’écarte à nouveau pour attraper un fruit – non identifié – et me mettre à jongler avec. J’ai mal partout, je suis fatiguée mais pour une fois qu’on avait l’appartement rien que pour nous deux… Je vais me priver. Sans quitter le fruit des yeux, je ne me rendais même pas compte que je reproduisais presque mes pas. En même temps, les vacances, c’est un concept étranger. Je finis par secouer la tête. « Bon… je vais pas y passer la nuit, t’es venu ici en tant qu’ami, potentiel truc… hmm… enfin… petit ami… j’aime pas ce mot. Pas du tout. Faut dire que le concept même de former un couple est étranger… Enfin voilà quoi… » L’art de mettre les deux pieds dans le plat.

Je la lâche, je l’écoute, puis laisse échapper un rire.

« Fuck, mais non c’est pas compliqué, pour une fois que j’arrivais à enchaîner plus d’une phrase sérieuse en face de toi pour faire le mec cool! »

Je m’approchais ensuite de Katniss et la soulevais pour l’asseoir sur le plan de travail.

« Yeah, disons ça comme ça. Mais je te préviens tout de suite, j’ai un blocage total quand faut évoquer le mot que t’as eu du mal à dire et d’autres aussi, je t’expliquerai pourquoi, un jour, donc ça t’embêtes pas si on les remplace par autre chose ? »

Mes mains se posèrent sur ses cuisses entre temps et je me penchais sur son visage pour lui mordre doucement la lèvre inférieure en souriant.

« T’as toujours faim ? »

J’éclate de rire. Comment ça plus d’une phrase devant moi ? « Suis-je donc si intimidante ? Je ne vais pas te manger voyons. » Il me souleva de terre pour déposer sur le plan de travail tandis que je l’écoute avec un sourire qui se voulait encourageant. Je me sentis rougir tandis qu’il attrapait ma lèvre inférieure. « D’autres mots ? Beh heu mon compagnon ? T’es entré par la fenêtre comme un vampire et dans les bouquins que je lis c’est comme ça qu’on les appelle. » Je me montre alors suspicieuse tandis que je hoche la tête à sa question avec un sourire malicieux vissé sur mes lèvres. « Tu me proposes quoi petit chat ? Ah et au passage, ton passé j’m’en fiche mais il se pourrait bien que dans le futur, j’aille taper une nana. J’te préviens juste. J’aime pas qu’on convoite mon mien. On ne touche pas. » Je croise les bras sur la poitrine avant de me mettre à feuler pour me ressaisir. « Pardon. »

Compagnon. Ça me fait trop penser à mon chien... vampire ça fait trop Twilight, mais on trouvera. « C’est sûr que c’est plus romanesque que de les appeler ‘obsédés sexuels’ » Oké, elle s’en fout de mon passé. C’était un peu rude de s’entendre dire ça, mais dans le fond ça m’arrangeait bien parce que je n’avais pas grand-chose de glorieux à raconter. Sa remarque faisant référence à mon ex me fit cependant basculer la tête en arrière dans un rire sonore arrêté par la fumée qui m’obligea à tousser pour reprendre de l’air.
« Je peux plus la voir en peinture… » Khloée m’avait, littéralement, dégoûté de son aura même. J’avais eu le malheur de m’attacher à elle, mais il se trouvait qu’il ne s’agissait au final que d’une grosse déception. Elle m’avait fait souffrir, pourtant j’avais tenté de garder les choses soudées le plus longtemps possible. En vain. « J’ai le droit de frapper des gens aussi, alors ? » Et pour l’imiter, je feulais aussi, puis me tournais vers le frigo. Aha, vous pensiez sérieusement que j’allais commencer à la déshabiller ? Non… mes priorités étaient un peu différentes, déformation professionnelle. Et puis Katniss ne m’aidait pas vraiment, je savais très bien comment elle se nourrissait et ça n’était pas du tout satisfaisant. « Tu préfères de la viande ou des œufs ? »

Je lui souris avant de me mettre à battre des cils comme une biche et mettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Obsédé sexuel ? Parle pour toi mon chat. Je suis totalement prude et chaste. Pas avant le mariage. Hey, j’ai trouvé, tu seras mon gros chat. Après tout, je suis certaine que tu peux ronronner si je te caresse là où il faut… » Je me frappe le front avant de glisser du plan de travail pour laisser échapper un gémissement de douleur. Forcément, j’avais donné une représentation ce soir et je n’arrivais plus tellement à marcher. Je me dirigeai difficilement vers le canapé où Caramel dormait avant de commencer à nettoyer mes plaies. « Comme je t’ai dit, je me fiche de ton passé. Mais c’est certain que si cette… » Je ne pouvais me résoudre à l’appeler ‘fille’. « Chose t’approche de près ou de loin… Je lui réduis la tête. J’ai vu un reportage à la télévision là-dessus. » J’applique la bande autour de mon pied avant de grimacer sous l’effet de la douleur. « Vas-y fais toi plaisir. Mais tout dépend qui. Evites Austin, Robbyn et William. Ne donnes jamais le premier coup en premier, tu pourrais aller en prison. Prône la légitime défense. » Bon d’accord, c’est un peu tiré par les cheveux mais je n’avais pas l’intention d’aller agresser cette fille. Je protège seulement mes arrières. Je relève alors la tête vers lui avant d’éclater de rire à nouveau en entendant sa question. « Viande. Je suis carnivore mais mes talents culinaires sont un peu… bref, c’est pas le top. Moi, je sais juste danser. C’est déjà pas mal. Sinon mon chat, tu dors avec moi cette nuit ? » Je me doute bien de la réponse. Après tout nous avions le reste de la nuit et le reste ne regardait que nous.

rp terminé