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 dangerous life with Lera
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Anonymous
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Jeu 10 Mai - 1:04

Lera-Ann Ҩ Jaxton
«Norm life baby I'm just a sample of a soul Made to look just like a human being »


Je pensais pouvoir tout oublier à San Francisco ou tout du moins pouvoir passer à autre chose, mettre mon passé enfouis dans un coin de ma tête, mais le contraire c’était produit. Tout m’avait éclaté à la gueule comme du coca qu’on mélange avec un mentos. Le pire fut l’histoire avec Denver, elle avait réveillé en moi cet instinct de père que j’avais eu auparavant, apparemment je n’étais pas destiné à ça. Deux possibilité d’avoir un enfant, mais aucune n’avais abouti, j’attirais la mort. La crise avec Adriano aussi avais réveillé ce côté autodestructeur en moi, mon meilleure ami m’avais foutus à la porte de mon propre appartement, à présent je vivais avec Ambre et je dois dire que cette cohabitation avais plusieurs avantages et même si les choses c’était arranger entre Luca et moi et qu’il me demandait de revenir à l’appart j’avais simplement décliné ce qu’il avait plutôt mal pris. Tant pis.

Je n’attendais plus rien de la vie, je ne voulais plus avoir de sentiments pour personne et je ne voulais pas être heureux, je ne m’attendais pas à l’être en fin de compte. Je cherchais à tout pris une façon de me détruire et la solution c’était présenté à moi comme une évidence. J’étais tombé dessus par hasard, un soir dans un bar miteux, ils appelaient ça le fight club. La plupart des mecs étais là pour oublier leur problème, se détendre, évacué le stress, moi j’étais là pour en finir un peu plus chaque soir. Justement, ce soir j’affrontais celui qu’on appelait le champion, jamais personne n’avais réussis à le battre. Je n’avais pas peur, je m’en foutais. J’y suis allé, les mains dans les poches. Les coups c’était enchaines assez rapidement j’avais pu quelques fois les rendre, mais ce mec était très fort, trop fort. Je m’étais retrouvé à terre en moins de cinq minutes, je ne voyais plus rien et ne savais même plus ou je me trouvais. Je me souvenais juste qu’un instant avant j’étais dans la salle face à l’armoire à glace et maintenant que je reprenais conscience je me retrouvais dehors dans une petite ruelle peu fréquentable. Je me relevais tant bien que mal, en partant de droite à gauche ne sachant quelle direction prendre. Des silhouette se dessinais à la sortit de la ruelle, une jeune fille et un jeune homme je n’eût pas le temps de faire un pas de plus que je m’écroulais au sol appuyer contre le mur.



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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Jeu 10 Mai - 16:04

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Je me réveillai en sursaut. Encore un cauchemar. Ils étaient nettement plus présents ces derniers temps et je me demandais bien pourquoi. Ils semblaient vouloir me prévenir de la venue de quelque chose de plus grave. Je me redressai, tremblante et le front trempé. J’en avais plus qu’assez. Je ne comprenais pourquoi ce passé dont je tentais à tout prix de me défaire me hantait avec tant d’insistance. J’avais tout fait pour le faire disparaitre, voyager, changer d’environnement, fréquenter des gens différents mais j’y revenais encore et toujours. Au fond, Je m’étais contentée de fuir. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Il était impossible de faire face à ce néant qui m’avalait un peu plus chaque jour.

Je me levai brutalement, en proie à une violente nausée et me dirigeai vers la salle de bain où je rendis mon estomac qui ne contenait rien. Douleur. Mon ventre commença à me lancer, affreusement. Si mon organisme s’y mettait également, je ne m’en sortirais jamais. Je n’inverserais jamais la tendance et soyons honnête j’étais bien trop lâche pour cela. Il était plus aisé de continuer sur la voie de la destruction…après tout je n’avais aucun effort à fournir, cela me venait naturellement l’ayant fait toute ma vie durant.
Lorsque j’eus terminé, je me rinçai la bouche et inspectai mon reflet dans le miroir. J’avais une mine à faire pâlir d’envie les fantômes, le teint blafard, des profonds sillons de cernes marquant les dessous de mes yeux, signe évident de mes nuits nombreuses sans sommeil et le pire était sans doute ces joues émaciées. J’avais maigri. La balance me le confirma. Dangereux. Mon médecin gynécologue m’avait dit que si je tenais à avoir un enfant encore une fois, j’avais plutôt intérêt à avoir une bonne hygiène de vie, donc à me nourrir. A quoi bon. Incapable. Nous savions tout deux que ces rêves de maternité s’étaient évanouis et l’espoir qu’elle me demandait de conserver n’était qu’un couteau de plus qui s’enfonçait en moi. Je n’avais pas besoin de ça. Pas maintenant. L’espoir était véritablement néfaste, surtout dans ma situation. J’avais essuyé beaucoup trop de désillusions ces dernières années et je ne pensais pas être capable d’en faire plus. Sans doute serait-ce ce jour que je me briserais définitivement.

Je sortis de la salle d’eau et allai dans ma chambre, les quatre murs dans lesquels je m’étais cloitrée depuis mon retour d’Hawaii. Enfin pas exactement, j’étais bien entendu sortie mais je me sentais étrangement angoissée une fois à l’extérieur. Pourtant c’était mon monde. Mon univers. Je n’avais qu’une envie désormais, rester ici.
Sous une impulsion je décidai de sortir, je me vêtis prestement et pris ma voiture. En chemin, j’appelai Diego pour qu’il me fournisse. Je ne l’avais certes pas prévenu mais je savais qu’il ne refuserait pas de me procurer ce dont j’avais besoin. Je n’étais pas en manque, loin de là, mes dernières tortures mentales semblaient avoir anesthésié cette partie de mon cerveau, mais je devais oublier. Mon nom. Qui j’étais. Ce passé. Ces années. Lui. Tout.

Je me garai dans un coin discret, prudence oblige et allai rejoindre…un inconnu. Je lus le message de mon ami qui me faisait savoir qu’il était incapable de se déplacer donc il m’envoyait un pote à lui. Fuck. Ce dernier me détailla d’ailleurs avec attention et lorsqu’il fut sur le point d’émettre un commentaire, je l’en dissuadai d’un simple « contente-toi de me donner ce que je t’ai demandé ». Il s’exécuta sans plus de manière. Je ne voulais pas que l’on commente mon état. Je savais très bien ce qu’il en était et je n’avais nul besoin que l’on me le rappelle. Surtout une personne que je ne connais ni d’ève ni d’Adam.

Alors que nous terminions notre transaction, j’entendis un gros boum dans mon dos et curieuse, je m’étais retournée, mon compagnon également. Je distinguais difficilement une silhouette avachie sur le sol. Je m’approchais donc pour en avoir le cœur net et prêter un coup de main si besoin, bonté quand tu nous tiens. C’était bien une personne, en très sale état et malgré toutes ses boursouflures, son visage m’était familier. Je ne pouvais la laisser ici et dans un tel état. J’ordonnai à mon dealer intérimaire de venir m’aider et nous le trainâmes tant bien que mal jusqu’à ma voiture. J’avais décidé de le ramener chez moi plutôt qu’à l’hôpital, optant pour la discrétion. Et si vraiment ses blessures étaient profondes, j’aviserais.
Arrivé devant mon immeuble, Jason, mon compagnon d’infortune dont je venais d’apprendre le nom, descendit de sa voiture et vint m’aider à transporter notre blessé jusque dans ma chambre. Le périple ne fut pas tâche facile, car porter un poids mort d’un mètre quatre-vingt ou plus n’était pas une réelle partie de plaisir. Je congédiai par la suite Jason sans un merci, ni même un sourire. J’espérai juste ne plus jamais le revoir, non pas qu’il ne déplût mais je n’aimais pas que l’on change ainsi mes habitudes et puis il me laissait totalement indifférente. Bref, je ne voulais tout simplement pas de lui.

Je déposai ce qu’il m’avait donné et m’occupai du blessé. Ce n’était pas dans mes habitudes de m’improviser mère Theresa et cela me faisait plutôt chier, mais je m’en serais voulu de l’avoir laisser dans un tel état dans cette ruelle mal fréquentée. Et puis, j’avais toujours en mémoire ce que Jacek avait fait pour moi lorsqu’il m’en était venu en aide alors que j’étais dans un état déplorable.
Je lui nettoyai tout d’abord le visage avec un gant humide puis pansai les blessures qui pouvaient l’être après y avoir appliqué un peu d’alcool. Soudain, je le reconnus. Jaxton. Un ami d’Ambre. Que faisait-il dans cette rue sombre ? Je doutais qu’il fût le genre que l’on agresse facilement. Qu’importe après tout. J’enlevai sa chemise et nettoyai également son torse. De nombreux bleus et cicatrices plus ou moins récentes marquaient son corps. Je les observai attentivement, passant mon doigt dessus. Ce n’était donc pas la première fois qu’il se retrouvait dans un tel état, du moins physiquement meurtri. Comme je ne le voyais pas réellement en victime, la seule solution était qu’il cherchait lui-même la bagarre. Je ne m’attardais pas plus longtemps, après tout ce n’était pas mes affaires. Lorsque j’eus terminé, je m’assis au bord de ma fenêtre et attendis qu’il se réveille en regardant la mer se déchaîner contre les rochers. Spectacle que j’aimais par-dessus tout.




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Dim 13 Mai - 22:10

Lera-Ann Ҩ Jaxton
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Tout était flou et embrouillés dans mon esprit. Je me remémorais le combat, quelle idée j’avais eu d’accepter de combattre contre le champion en titre ? Ce mec faisait genre trois tête de plus que moi et dix fois ma largeur, ouai c’était du suicide en quelques sortes. Pour un débutant, néanmoins je m’étais pas mal débrouillés j’ai décroché quelques bonne droites qui l’on un peu sonné par moment j’en étais plutôt fière à vrai dire, il fallait absolument que j’en parle à Sonic pour sure il allait être en colère contre moi, mais aller surement m’entrainer un peu plus. J’essayais tant bien que mal de retrouver mes esprits, je distinguais quelques brides de voix et je sentais qu’on me portait, j’avais envie de dires à ces inconnus de me laisser là où j’étais, que j’étais assez grand pour m’en sortir seul, que je n’avais besoin de personne en d’autre termes j’avais envie de leur sortir carrément laissez-moi crever ici bandes d’idiots ! Je me surprenais moi-même enfin de compte, je ne pensais pas que je pouvais dérapés à ce point, prendre plaisir à me détruire. Après la mort de ma femme, je me voyais plus dans le mort à profiter de la vie à éviter tout ce qui n’étais pas légale, mais j’avais pris le chemin inverse, finalement quand on perd la seule personne qu’on à aimer de tout son cœur, toutes son âmes se détruire est la suite logique. Personne ne pouvais m’y empêché, je n’avais pas l’intention de vivre jusqu’à quarante ans et croupir dans son monde qui m’avais enlevé ma raison de vivre, mes raisons de vivres.

J’ignore combien de temps c’était écoulés depuis le combat et depuis mon évanouissement dans la rue. J’avais un mal de crâne horrible et mes côtes avais surement du prendre beaucoup, j’allais encore souffrir pendant plusieurs jours avant de m’habituer à la douleur et l’oublier carrément. Dans mon état, voir un médecin serais certes raisonnable, mais aller expliquer à un docteur toutes ces cicatrices et autres hématomes, les mensonges étais risqué et difficile à trouvés dans ces cas-là, alors au lieu de courir à l’hôpital je serrais les dents et buvais beaucoup, jusqu’à ce que ça passe. Je retrouvais mes esprits, je parvenais à ouvrir les yeux, difficilement tous de même, je me trouvais dans ce qui ressemblais à un salon, ce n’étais pas le miens et je ne reconnaissais absolument pas l’endroit. Je me redressais difficilement pour m’asseoir, ce bâtard m’avais pas loupé, ça me faisais sourire. Après une bonne dizaine de minutes j’avais réussis à me redressé, je m’autorisais un regard circulaire dans la pièce. Définitivement non, je n’étais jamais venu ici. Je remarquais enfin la demoiselle qui se trouvait près de la fenêtre, j’avais eu du mal à la resituer tous de suite, son visage me disais clairement quelque chose. Lera-Ann, l’un des amies de ma très chère colocataire. Aussitôt, une tonne de questions traversas mon esprit, l’avais-t-elle dit à quelqu’un ? qu’est ce qu’elle faisais dans un endroit pareil déjà ? Je voulus passer une main dans mes cheveux, geste que j’avais pris l’habitude de faire en toutes circonstances, je ne faisais même plus attentions à quand je le faisais ou non, mais là ce geste banale devenais une torture okay j’avais surement une ou deux côte cassés je souriais ravis de cette douleurs. « T’aurais dû me laisser là-bas. Fallait pas te donner toutes cette peine, mais bref merci » Je m’apprêtais à me lever pour partir, grosse erreur. Je me rattrapais au mur de justesse et tentais de ne rien faire paraître. Idiot. La demoiselle n’était pas dupe et même le dernier des abrutis aurait remarqué ma douleur et mon sourire sadique qui étaient apparus. Pour détourner l’attention je reportais mon attention sur la blonde « d’ailleurs qu’est ce tu faisais dans un endroit pareil ? Tu ne devrais pas trainer dans ce genre de rue »
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Dim 13 Mai - 23:59

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Je restai un long moment à fixer les reflux de l’eau contre les rochers, me plongeant malgré moi dans mes souvenirs. Ah, qu’il était dur de s’en débarrasser. Mon esprit s’amusait à mettre ma rencontre avec Gareth en scène. Dix ans d’écart. Dix putains d’années. On a beau dire, c’est extrêmement long. Même quand on aime. Surtout quand on aime. Dire que j’aurais voulu ne pas le rencontrer serait un mensonge éhonté. Je ne regrettais rien. Peut-être était-ce sans doute cela le pire. Je secouai la tête, peu enclin à accepter de telles réflexions. C’en était assez.

Pour passer le temps, je décidai de ranger un peu ma chambre, dire qu’elle était en désordre était un euphémisme. Puisque je me refusais à sortir ces derniers temps, il fallait que je compense en alcool. De nombreuses bouteilles en tout genre jonchaient le sol, vodka, whisky, Rhum…je m’y noyais avec délice. Je n’avais plus que ça désormais. Cela me faisait momentanément oublié mes soucis mais malheureusement pour moi, j’avais toujours eu une très forte résistance à l’alcool si bien qu’il m’en fallait beaucoup pour sombrer dans les plaisirs de l’oubli. Beaucoup pour quelques minutes de répit. C’était cher payé. Mais qu’importe. Il en était ainsi.

Lorsque j’eus terminé mon ménage nocturne, j’allais observer l’état de mon malade qui poussait des petits gémissements, sans doute à cause de la douleur. Cela devait vraiment faire mal. Mais quelle idée d’aller chercher la bagarre ! Je savais que c’était lui qui la provoquait, c’était la seule solution possible mais la question qui me taraudait c’était « pourquoi ? » Que plaisir pouvait-on récolter de se faire tabasser et de se retrouver dans un tel état ? Etait-il masochiste ? Il n’en avait pourtant pas l’air. Et cela m’apparut comme une évidence. La destruction. Une évidence pour moi. Se détruire. Un peu plus. Profondément. Complètement. Je connaissais ça. C’était mon passe-temps favori de ces dernières années. Et il fallait dire que j'excellais dans cette activité. Jaxton aussi visiblement. Je l’observais un long moment tentant de comprendre ce qui avait pu se passer pour qu’il en vienne à tels extrêmes. Il fallut que cela fût insupportable. Je me surpris à m’interroger à son sujet, à vouloir en savoir plus. Pour ma défense, il était rare que je rencontre des personnes animées du même désir de destruction que moi. Peut-être y en avaient-ils plus que je ne l’aurais soupçonné.

J’allais humidifier un gant de toilette d’eau froide et vins le poser sur son front, à défaut de pouvoir faire taire le concert dans son crâne, j’espérai au moins que cela le rafraichirait. Cela ne m’allait pas d’être autant au petit soin pour une personne. Enfin je n’aimais pas ce que cela me faisait ressentir.

Après avoir posé un verre d’eau sur la table ainsi qu’un cachet d’aspirine et un calmant, je retournai m’installer près de la fenêtre que j’ouvris, une cigarette à la bouche. La brise fraiche me fit le plus grand bien et je plongeai une nouvelle dans la contemplation de la mer. Fière, libre et indomptable. Tout comme moi. Enfin, du moins me plaisais-je à le penser.

J’entendis un bruit de froissement de tissu, signe que Jaxton était réveillé. Je me retournai et le vis tenter de s’asseoir. Je l’observai sans mot dire, tirant toujours sur ma cigarette. Ce n’était pas le genre à vouloir de l’aide et je n’étais pas le genre à le prodiguer. Enfin normalement. « T’aurais dû me laisser là-bas. Fallait pas te donner toutes cette peine, mais bref merci » me dit-il en se levant puis se te tint immédiatement contre le mur. J’eus un petit sourire. « Tu sais ce que c'est les jours de bonté. » J’écrasai le filtre de ma cigarette dans le cendrier. « Tu n’iras pas loin comme ça, alors fais pas l’idiot, avale-ça et recouche-toi ! » dis-je en indiquant les cachets posés sur la table d’un geste nonchalant puis m’allumai une autre cigarette. « D’ailleurs qu’est ce tu faisais dans un endroit pareil ? Tu ne devrais pas trainer dans ce genre de rue. » « Je pourrais te poser la même question » répondis-je, en vrillant mes prunelles dans les siennes, un sourire énigmatique aux lèvres. Nous pouvions être deux à jouer à ce jeu.



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Anonymous
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Jeu 17 Mai - 18:22

Lera-Ann Ҩ Jaxton
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«Effectivement, tu pourrais. Mais comme tu ne vas pas le faire » rétorquais-je avec le même sourire placardés aux lèvres et un petit regard de défis par là même occasion. Obéissant, je fis ce qu’elle me dit je pris aussitôt ce qu’elle avait déposé sur la table et la remerciais une nouvelle fois. En même temps elle avait raisons je n’allais pas faire deux mètres sans m’étaler comme une merde. Une merde, voilà ce que j’étais dette dernière année, voilà ce que j’étais depuis que j’avais quitté la France et que j’étais revenus à San Francisco. Seul. Je soupirais discrètement. Je déconnais vraiment, un peu trop parfois, mais c’était les seuls moments où je me sentais bien, où je pouvais contrôler ma douleur, ou je me sentais vraiment vivant. J’avais le regard dans le vide, la tête occupé toujours par les mêmes pensées, pensées que j’avais envie de faire sortir à tout prix. A la mort de l’amour de ma vie, le fait d’en finir m’avais effectivement traversé l’esprit, je m’étais même fournis tous ce qu’il fallait : des tonnes et des tonnes de calmants et autre médicaments à prendre sur ordonnance je n’avais cependant aucune difficultés à m’en procurés, j’avais aussi réussis à me procurer une armes aussi, qui trainais toujours dans mes affaires, je restais pendant des heures à la fixés, mais j’avais trop d’estime pour me résoudre a simplement me tiré une balle dans la tête, nan moi ce que j’aurais aimé c’était tirés une balle dans la tête de cet enfoirés qui avais détruit ma vie. Je reportais mon attention sur la blonde, je me demandais ce qu’elle pouvait bien faire dans ce quartier mal famés, je m’en doutais un peu, mais je n’avais pas envie de croire qu’elle pouvait être engrener dans le cercle infernal de la drogue ; Je décidais de changer de sujet « Tu sais ma belle, si t’avais envie de me déshabiller t’aurais dû me le demander cash au lieu d’attendre que je sois inconscient » Dis-je avec un sourire. « Au fait, si tu pouvais ne dire à personne que … t’u ma vue comme ça… ça m’arrangerais bien … »
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Jeu 31 Mai - 13:40

Je souris en entendant sa réponse. Il avait totalement raison. Tout d’abord, bien que cela m’intéressât un peu, ce n’était pas mes affaires. D’ailleurs Jaxton et moi n’étions pas amis, en fait nous n’étions rien pour l’autre. Nous avions des amis en commun mais cela s’arrêtait là. Je n’avais donc aucun droit de l’interroger sur ses activités nocturnes –malgré ma curiosité grandissante- tout comme lui ne le pouvait pour moi. C’était ainsi. Je tirai une nouvelle fois sur la cigarette. Pour me changer les idées, je l’observai en biais et constatai qu’il avait vraiment l’air mal en point, pas seulement physiquement mais également mentalement. Il semblait…épuisé. Vidé. Sur le point de se briser. Ou peut-être l’était-il déjà. On aurait dit moi. J’étais abasourdie. Je comprenais bien ce qu’il ressentait, bien qu’ignorant ce par quoi il était passé. Entre autodestructeurs, nous savions nous reconnaitre. Renaitre dans la destruction. Un principe quelque peu tordu je devais bien l’avouer mais pourtant simple cependant. J’avais remarqué que lorsqu’il y avait trop de douleur on semblait être anesthésié à toute forme de sentiments. On devient une putain de marionnette qui avance sans savoir où elle va, qui passe son existence à faire semblant de vivre. Dans quel but ? Pourquoi ? Il serait pourtant si aisé d’y mettre un terme. Même ça nous n’arrivons pas à l’accomplir. On est plus mais l’on veut se sentir vivant à nouveau. Et la souffrance semble être le meilleur endroit pour renaître de nos cendres.

« Tu sais ma belle, si t’avais envie de me déshabiller t’aurais dû me le demander cash au lieu d’attendre que je sois inconscient » me lança-t-il, sourire impudent aux lèvres m’extirpant ainsi de mes pensées. « Ce n’est pas ma faute, les mecs inconscients et blessés m’excitent tellement que je ne peux pas me retenir. » répondis-je sur le même ton, sourire aux lèvres. Il était toujours taquin mais j’avais envie de connaître son côté sérieux, je supposais qu’il en avait un. C’était la première fois qu’une personne attisait autant ma curiosité en si peu de temps mais je m’interrogeais sur les raisons qui le poussaient à vouloir se faire tant de mal. Sans doute était-ce de la curiosité malsaine, certainement, je le savais mais comprenez c’était la première fois que je rencontrais animé par les mêmes pulsions de destruction que moi. Je l’étudiai, discrètement, essayant de percer l’énigme qu’il représentait, ce fut la sonnerie de mon téléphone qui me sortit de ma contemplation.

Un coup d’œil à l’écran m’informa sur l’identité de celui qui m’appelait. Diego. Il avait le culot de m’appeler maintenant. Je décrochai et partis dans la pièce à côté. Apparemment il voulait savoir qui était le mec que son remplaçant et moi avions ramené jusqu’à chez moi, savoir si je le connaissais et ou autre trucs d’amis inquiets, digérant mal le fait qu’il ne se soit pas déplacé lui-même, je l’envoyais bouler d’un ton sec avec un « occupe-toi de tes affaires et la prochaine fois, dis-moi que tu ne peux pas au lieu de m’envoyer quelqu’un d’autre » un peu sonore que mon blessé avait pu entendre puis je raccrochai. Je rejoignis Jaxton en passant par la cuisine où je pris deux cannettes de coca. « Au fait, si tu pouvais ne dire à personne que … t’u ma vue comme ça… ça m’arrangerais bien … » dit-il alors que je lui passai sa boisson et fis tomber ce que le dealer intérimaire m’avait donné. Je pris mon dû que je mis dans la poche de mon jean et retournai à ma place, m’allumant une autre cigarette et ne le quittant pas des yeux. « Je ne dis rien à ton sujet, tu en fais de même pour moi, ça marche ? » J’ancrai mes yeux dans les siens, souriant toujours. Je n’avais pas peur car je savais qu’il se tairait sur mes activités nocturnes à condition que j’en fasse de même et comme je ne comptais pas aller crier sur tous les toits qu’il s’était fait démolir, je n’avais rien à craindre. « Sinon tu te bats souvent ou te fais souvent laminer, au choix ? »
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