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Anonymous
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Lun 13 Fév - 16:30

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No one will ever understand how much it hurts.

KHRIS & FRANKIE


Putain. Putain de merde. Qu’est-ce qui venait de se passer ?
Je restais appuyée contre le mur, la tête rejetée en arrière. J’avais mal à la tête, mal aux bras, mal aux jambes. Putain. Ne pas pleurer, ne surtout pas pleurer.
Je me relevais difficilement, en m’appuyant contre le mur. Je tremblais.
Je remettais en place ma robe noire qui s’était remontée pendant que je me débattais. Mes mains agrippaient les pans de ma veste en jean, que je resserrais contre moi.
Je commençais à marcher, mes Doc Martens bordeaux claquaient contre le sol. Je n’avais pas la moindre idée de où j’allais.
Je baissais la tête, essayant de cacher mon visage qui devait être tuméfié aux passants à l’aide de mes cheveux.
Je ne voulais parler à personne, je ne voulais voir personne me dire « Qu’est-ce qu’il vous est arrivé, mademoiselle ? » Qu’est-ce qui m’étais arrivé ?

Je m’étais retrouvée toute seule dans une rue, en apparence bondée, avec deux mecs, qui m’avaient entrainé avec eux. Ils m’avaient juste tapé dessus. Juste ça. Ils s’étaient acharnés un moment, et puis ils m’avaient laissé là. Ils ne m’avaient pas violé, ils n’avaient pas parlé.
J’avais d’abord pensé à Murderer, le psychopathe qui s’était évadé de prison à la fin de l’année et qui trainait toujours dans la nature. Mais c’était deux mecs, et je savais que Murderer était accompagnée d’une autre fille aussi folle que lui. Et je me doutais que ces deux là m’auraient tué, plutôt que de me laisser après m’avoir roué de coups.
Je m’étais défendue quelques temps, et puis, j’avais compris que ça ne servait à rien, que j’avais meilleur temps d’attendre que ça passe. Que tout soit fini.

Ne surtout pas pleurer. Je ne savais pas où j’allais, je voulais rentrer chez moi, mais même si je savais que ce n’était pas le chemin, j’étais incapable de décider quoi que ce soit.
Je m’arrêtais à un croisement, toujours les bras croisés contre ma poitrine. Et je tournais, soudain, d’un pas décidé. Je savais où j’allais. Je ne réfléchissais à rien d’autre. Je savais qui je devais aller voir. Pourquoi lui ? Après ce qu’il avait fait à Julie… Mais peut-être qu’au fond c’était le seul qui pourrait vraiment comprendre.
J’arrivais en bas de chez lui, je regardais l’heure sur mon portable : 03:52. Tard. Tant pis. Je ne savais pas quoi faire d’autre. Je n’avais même pas envie de fumer. J’avais froid, j’avais mal, j’avais juste envie de le voir.
Je poussais la porte de l’immeuble, montais. Arrivée devant chez Khris, je réalisais l’état dans lequel j‘étais : mes cheveux étaient emmêlés, des hématomes devaient être en train de faire leurs apparitions un peu partout sur mon corps, mes jambes, mes bras, j’avais mal au ventre, et je sentais que mon visage était dans un état assez terrible aussi. Si ce n’était pas déjà fait, je sentais naitre un œil au beurre noir, mon arcade saignait, ma lèvre supérieure était un peu enflée, en passant un doigt sur celle-ci, je retrouvais du sang sur mon index, provenant de la commissure de mes lèvres.
Tant pis, je sonnais. Une seconde, puis deux. C’était une très mauvaise idée. Je me retournais, et commençais à m’éloigner, avant Khris n’ouvre la porte. Il fallait que je sois partie.
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Anonymous
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Lun 13 Fév - 17:06

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Comme d'habitude Khris était couché dans son canapé, fixant le plafond, regardant dans le vide. Ses insomnies le prenaient par surprise, parfois il dormait pendant presque une journée et ensuite plus rien pendant une semaine. Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi, il avait toujours très bien dormit. La cendre de sa cigarette tomba sur son t-shirt, il la vira d'un coup de main, sa clope était presque finie alors qu'il n'avait tiré que trois lattes dessus, putain de clopes industrielles. Khris se tourna sur le coté et alluma la télé, il n'y avait rien à part les jeux télévisés asiatiques et les films « érotiques ». Ou Chasse et pèche. Il décida de laisse le film érotique, il n'arrivait même pas à suivre l'histoire tellement elle n'avait aucun sens. Pourquoi ils finissaient en partouze alors que le gars venait de tromper la fille ? Bref, il se leva et alla chercher une bouteille de Jack Daniel's, surement la seule chose un peu intelligente qui lui restait à faire. Il alla s'asseoir sur le balcon, fixant l'océan sans vraiment le fixer. La nuit était sombre, il devrait être en train de vendre, mais il avait dit à ses clients qu'il serait réapprovisionné le lendemain, gros mensonge. Il voulait juste rester seul. Il but au goulot, s'essuyant la bouche sur son bras, il n'en avait rien à foutre, personne n'était là. Il n'y avait jamais personne. Ça, il l'avait bien comprit, il était seul. C'était sans doute pour cela qu'il ne dormait plus, à force de cogiter comme un malade. A force de trop penser à sa vie et à ce qu'il devrait ou ne devrait pas faire. Tout ça le fatiguait de plus en plus.
Il entendit le bruit de la sonnette, il pensa d'abord qu'elle venait du film de cul à la télé et ne réagit donc pas. Mais, comme il n'était pas sur, il se leva avec sa bouteille à la main et ouvrit la porte. Ce qu'il vit ? Une blonde en train de partir, qui se retourna lorsqu'il apparut. C'était elle, c'était elle ? Difficile de se décider vu l'état dans lequel la jeune femme était. Mais il la reconnu tout de même, malgré son œil au beurre noir naissant, malgré son arcade sanglante et ses lèvres gonflées. Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Pourquoi chez lui ? Elle aurait très bien put débarquer chez une amie à elle ou un de ses clients favoris. Peut-être qu'une amie lui aurait fait la morale à propos de son travail, peut-être qu'un client n'en aurait rien eu à foutre. C'est ça, elle avait eu besoin de quelqu'un qui n'était ni un ami ni un client. Khris, la parfaite personne neutre dans cette histoire, bien que « neutre » ne soit pas totalement un bon terme pour décrire leur relation. Il la regarda de haut en bas, elle était toujours aussi belle, même si on aurait dit un zombie. Il soupira, franchement, il pensait être le meilleur pour se mettre dans des situations du genre. Mais elle, elle était comme lui. Jamais au bon endroit au bon moment. Où qu'ils aillent, il y avait un problème. Le Karma surement, à force de faire de la merde elle vous revient en pleine face et puissance 1000. Il lui fit signe d'entrer, sans rien dire de plus, il s'essaya dans le canapé, à nouveau et avala encore du Jack Dan. Puis alluma une cigarette. Il lui lança le paquet et poussa la bouteille vers elle, sur la table. Ça aiderait surement à faire passer tout ça, il était bien placé pour le savoir.
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Anonymous
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Lun 13 Fév - 17:39

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KHRIS & FRANKIE


J’étais en train de repartir quand j’ai entendu la porte s’ouvrir. Je me suis arrêté nette, mon sang s’était glacé. Je me retournais et le découvrait, face à moi.
Ça faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu que je n’y croyais pas vraiment. Peut-être que c’était les coups que j’avais reçus qui me donnaient des hallucinations. Mais non, je me revoyais très bien aller jusqu’à chez Khris et sonner. Il était donc bien là.
Je baissais les yeux, je remarquais mon collant filé, ma robe salie. Quelle conne, mais quelle conne. Pourquoi j’étais venue chez lui ? Alors qu’il n’en avait rien à foutre de moi. Non mais franchement, des fois je me demandais quand est-ce que je réfléchissais.
Mais c’était trop tard, j’étais là maintenant et Khris, une bouteille d’alcool à la main, qui était en train de m’observer de haut en bas, alors que je relevais la tête vers lui.
Ne pas pleurer, ne pas pleurer.
Il se poussa de la porte en silence et me laissa entrer. J’avais juste l’impression de déranger. Ça me faisait chier, mais tant pis, j’étais là, on venait de me cogner alors je n’allais pas partir maintenant…
Je rentrais à sa suite dans l’appartement. Khris allait s’asseoir dans son canapé, je restais debout face à lui, pendant qu’il s’allumait une cigarette avant de me lancer son paquet.
J’en sortais une, la coinçais entre mes lèvres et l’allumais avant de laisser tomber le paquet par terre. Je restais debout, un bras serré contre ma poitrine et l’autre qui tenait la cigarette
Il fis glisser une bouteille jusqu’à moi, je la regardais mais je ne bougeais pas.
C’est tout ce que ça lui faisait ? Voir une fille avec la gueule dans un état lamentable, c’est tout ce que ça lui faisait ? C’était vraiment le connard auquel je pensais.
Mais qu’est-ce que j’attendais de sa part ? De la compassion ? De la colère ? Je ne le savais même pas moi-même. Mais de toute évidence pas une clope et du Jack…
Khris ne disais toujours rien, tirant sur sa cigarette d’un air dédaigneux. Je ne disais rien non plus, faisant la même chose. Ce mec était un miroir mental pour moi, nous étions pareil ; malgré tout ce qu’avait pu me dire Julie.
Ne pas pleurer, ne pas… trop tard, je sentais une larme couler. Plutôt crever que de pleurer devant ce mec. Mais ça m’en faisait trop d’un coup, me faire tabasser, me retrouver chez Khris, le regarder fumer une clope pendant que j’avais mal partout…
Sans un mot, je me baissais un peu pour écraser ma cigarette dans le cendrier. J’évitais soigneusement Khris des yeux.
Puis je me redressais et je commençais à partir, me dirigeant vers la porte que j'avais dépassée quelques minutes plus tôt . Comme je l’avais fait la dernière et unique fois qu’on s’était vu. Je me demandais juste si une nouvelle fois il allait me rattraper…
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Lun 13 Fév - 18:04

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Khris était là avec sa clope, faisant d'en avoir rien à foutre. Si seulement, si seulement il n'en avait rien eu à foutre, aurait tellement voulu la foutre dehors et oublier tout ça. Il aurait tellement n'en avoir rien à foutre d'elle. Mais il ne pouvait tout simplement pas, lui et elle, c'était comme... Le destin ou une merde du genre. Si seulement ils n'était pas si semblables, si seulement elle avait été une pute parmi tant d'autres, une fille qu'il avait voulu baisé et qu'il aurait oublier le lendemain en se rabattant sur une autre. Mais aucune autre n'était comme elle. Il y avait bien eu Levanah, mais il s'était fait à l'idée que c'était fini, qu'elle l'avait abandonné comme tous les autres. Alan, son frère, sa sœur, ses parents. Mais elle, elle était bien là, elle « demandait » son aide. Si seulement il ne pensait pas à elle sans arrêt, si seulement ces quelques instants dans cette rue ne l'avait pas marqué. Il serra les poings, quelqu'un lui avait fait du mal et Khris ressentait sa douleur. C'était étrange, il avait presque mal partout lui aussi. Il avala une autre gorgée de Jack Daniel's, et éteignit sa clope. Regardant avec ennui le « couple » baisant dans le film. Si seulement tous les problèmes se réglaient avec de la baise, comme chez les Bonobos, putain de merde. Si seulement, si seulement. Sa mâchoire était serrée au maximum, il aurait put se péter une dent tellement il la serrait fort. Frankie pouvait surement voir ses os bouger, montrant à quel point il était en rogne. Que pouvait-il faire maintenant, hein ? La prendre dans ses bras ? Impossible. Lui parler ? Les mots ne sortaient pas, et puis, il n'aurait pas sut quoi lui dire. Elle s'était barrée la dernière fois, et revenait vers lui alors qu'elle était dans la merde. Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ? Que devait-il comprendre ? Il n'en savait foutrement rien. Frankie écrasa sa cigarette et il leva les yeux vers elle, des larmes. Des larmes coulaient sur ses joues. Ses poings se serrèrent plus fort et sa mâchoire aussi. Trop de questions se bousculaient dans sa tête, et la jeune femme ne semblait pas vouloir lui apporter les réponses. Tous les deux, ils étaient restés là sans rien dire, comme deux cons. Elle fit demi-tour, comme pour partir. Elle partait, à cause de lui ? Surement. Khris se leva d'un bond, il ne pouvait pas, une fois de plus, la laisser s'échapper. Il fallait qu'elle reste. Il marcha à sa suite puis lui bloqua la sortie, du haut de son mètre quatre-vingt-dix elle ne pouvait pas faire grand-chose contre lui. Il la regarda dans les yeux, ses magnifiques yeux, il respirait fort, à cause de toute la hargne qu'il retenait tant bien que mal.

- Qui je dois frapper ? Dis-moi qui je dois frapper pour que t'arrêtes de pleurer. Je le ferais, sans rien demander, sans même savoir si tu l'as cherché ou non. Je lui ferais bouffer sa mère, son père, sa famille entière s'il le faut.

Il se tut, inspira une grande bouffée d'air, mais elle ne le calma pas plus. Il donna un coup dans le mur à coté de lui, mais rien n'y fit. Il ne pouvait pas rester là sans rien faire, il ne pouvait pas la laisser partir, il ne pouvait pas laisser quelqu'un lui faire du mal.
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Anonymous
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Lun 13 Fév - 18:53

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KHRIS & FRANKIE


Je comprenais pas comment un mec que je n’avais vu qu’une fois pouvait m’avoir marqué, comme au fer rouge, à ce point. Je n’avais pas demandé ça. Je n’avais pas demandé d’avoir besoin de quelqu’un. Quelqu’un comme Khris ? Encore pire… Je savais très bien comment il était, il était comme moi. Instable, sauvage, inconscient… Qu’est-ce que je pouvais attendre de sa part ? Rien, absolument rien.
Alors pourquoi j’étais venue chez lui ? J’avais des amis ici, des gens sur qui compter. Après tout, j’aurais pu aller voir Jared, d’accord il se serait foutu de ma gueule, mais au fond, je crois qu’il m’aimait bien quand même.
Mais il m’aurait fait la morale. N’importe qui m’aurait fait la morale. « C’est bien fait pour toi, t’as qu’à arrêter de faire ça. T’as eu que ce que tu méritais. » C’était pour ça que j’étais venue là. Après tout, ce n’était pas un dealer qui allait me dire que ce que je faisais était mal.
Mais vu la réaction qu’il avait face à moi, j’aurais encore préféré qu’il me fasse la morale, plutôt que de rester neutre comme ça.

J’avais la main sur la porte quand il la claqua, m’empêchant de sortir. Je passais une main sur mes joues pour effacer les larmes avant de me retourner collée à la porte, face à Khris. « Qui je dois frapper ? Dis-moi qui je dois frapper pour que t'arrêtes de pleurer. Je le ferais, sans rien demander, sans même savoir si tu l'as cherché ou non. Je lui ferais bouffer sa mère, son père, sa famille entière s'il le faut. » Il respira comme pour se calmer. Se calmer de quoi ? De toute évidence ça ne marchait pas puisqu’il écrasa violemment son poing dans le mur, juste à coté de moi.
Khris était passé du « j’en ai rien à foutre » à « je le tue si tu me le demandes » J’avais un peu de mal à suivre.
« Je veux pas que tu frappes qui que ce soit. De toute façon, ils étaient deux. Et le l’ai pas cherché, si tu veux tout savoir. Je sais pas pourquoi je suis là… Mais j’aurais juste voulu que t’ai pas l’air d’en avoir rien à foutre. Laisse tomber, c’était une mauvaise idée de venir. Je suis qu’une pute, après tout… »
Je levais mes yeux encore embrumés vers lui.
Je me retournais, je le poussais tant que je pouvais pour qu’il me laisse sortir, mais déjà que je n’avais pas beaucoup de force, mes bras couverts de bleus ne me laissaient aucune chance.
Alors je me décalais de la porte, je passais derrière Khris, ce qui l’obligeait à se retourner pour me faire face. Je me demandais, est-ce qu’il l’aurait fait si je lui avais demandé ? « Tu l’aurais fait ? Frapper les mecs ? Si je te l’avais demandé, tu l’aurais fait ? »
Pour la première fois, à l’aide de ma main, je dégageais mon visage en morceaux, le laissant apparaitre complètement à la lumière aux yeux de Khris.
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Lun 13 Fév - 19:17

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Plus il la regardait plus il avait envie de l'aider, de la serrer contre lui et de lui dire que tout allait bien. Comme un chaton qu'il serait en train de sauver. Ce n'était pas de la pitié ou quelque chose dans ce genre, c'était juste de... l'affection. Un besoin vital de la mettre en sécurité, de la protéger du monde extérieur. Il la voyait comme si elle était en verre, prête à se casser à tout instant. Cette petite chose beaucoup plus petite que lui, lui faisait ressentir ce qu'il évitait tant. Comment ? Comment faisait-elle pour l'hypnotiser à ce point ? Il aurait tué pour elle, il aurait sauté par la fenêtre si elle le lui avait demandé à cet instant. Rien que pour elle, il était capable des pires choses. Mais il ne voulait pas l'accepter, il ne voulait pas d'une autre blonde entre dans sa vie et lui ruine le cœur. Oh, bien sur, il savait qu'elles étaient totalement différentes, mais il connaissait l'issue de toute cela. Il finirait seul, dans son canapé, avec une bouteille d'alcool fort et une insomnie plus que gênante. Frankie ne voulait pas qu'il frappe quelqu'un, pourtant il le fallait. Il avait BESOIN de frapper quelqu'un, de se défouler, de faire descendre toute la pression en lui. Il bouillonnait, il sentait ses poings le démanger, comme à chaque fois qu'il était dans cet état. Malheureusement, Khris fait partie de ces personnes malchanceuses qui pleurent lorsqu'elles sont dans un état de haine aussi fort. Et il se retenait du mieux qu'il pouvait pour ne pas pleurer et montrer tout ça à la jeune femme. Elle allait croire qu'il n'était qu'une pauvre chochotte qui se met à pleurer à la moindre égratignure. Non, il n'était pas comme ça, pas du tout même. Il avait peut-être l'air de n'en avoir rien à foutre, mais c'était totalement faux, mais Khris ne voulait pas qu'elle le voie. Il préférait qu'elle le voit comme un pauvre connard, comme le gars le plus idiot de la terre, qu'elle se barre et qu'elle le laisse en paix. Pour l'oublier, pour pouvoir dormir à nouveau. Mais il ne pouvait pas la laisser comme ça, il en était incapable. Ses membres ne semblaient plus l'écouter. Qu'une pute ? Non, loin de là. Sa pute peut-être, oui, la sienne. Elle était à lui, dans sa tête, elle ne devait appartenir qu'à lui. Elle essaya de s'en aller, mais le corps de Khris était beaucoup plus fort que le sien. Surtout à ce moment là, elle devait être à bout de force. Il se retourna pour être en face d'elle, il voulait continuer à la voir. Pas pour la surveiller, mais pour l'admirer, encore et encore. Elle lui demanda s'il l'aurait vraiment fait, s'il l'aurait vraiment défendu. Bien sur, il l'aurait même défendu contre le pire serial killer du monde, contre un géant, ou un dragon. Peu importait.

- J'en ai quelque chose à foutre, de toi, qu'on t'ai frappée. Je l'aurais fait, je les aurait même tués si tu l'avais voulu.

Frankie bougea ses cheveux, découvrant son visage abimé par les coups. Pourquoi la trouvait-il toujours aussi belle ? Il approcha sa main près de la joue de la blonde, et se ravisa, fermant une fois de plus le poings, le ramenant contre lui. Il se mordait la lèvre inférieure, signe qu'il avait une putain d'envie d'elle, même dans cet état.
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Lun 13 Fév - 19:59

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KHRIS & FRANKIE


Il avait volé la virginité de Julie. Julie était mon amie. J’avais promis à Julie de faire la peau à Khris, de lui faire comprendre que c’était un connard, de lui foutre une baffe.
Et j’étais chez lui, j’étais près du but. Mais je savais que je n’allais pas le faire. Est-ce que Julie m’en voudrait ? A cet instant je n’en avais rien à foutre.
Plus rien à foutre de personne. Il y avait Khris et moi. Personne d’autre.
Aucun client qui viendrait nous séparer cette fois. Aucun mec qu’il allait frapper parce qu’il m’avait regardé deux secondes de trop, dans sa voiture. Peut-être même qu’on allait pas s’engueuler. Mais je n’étais pas certaine qu’on en était capable.
Juste lui et ma gueule de boxeuse hors-jeu. Deux aimants. C’était exactement ça, nous étions des aimants…
Si je m’écoutais… si je m’écoutais ça ferait longtemps que j’aurais scellé mes lèvres aux siennes, pour oublier que deux mecs s’étaient acharnés sur moi. Pour oublier que quand j’étais arrivée chez lui, j’avais eu l’air de le faire chier. Oublier tout ça.
J’aurais du prévoir que ça arriverait un jour. De m’attacher à quelqu’un que je connaissais à peine ? Non bien sur que non, de me faire taper dessus, parce que j’étais une pute, mon boulot c’était d’assouvir les désirs des mecs. S’ils voulaient me frapper, je devais fermer ma gueule, pas vrai ?
« J'en ai quelque chose à foutre, de toi, qu'on t'ai frappée. Je l'aurais fait, je les aurait même tués si tu l'avais voulu. » Je levais les yeux vers lui. Est-ce qu’il avait vraiment dit ça ? ou est-ce que j’avais halluciné ? Est-ce que… est-ce que c’était possible que ce soit vrai ?
Personne n’en a jamais rien à foutre des putes, des filles comme moi. Il y avait eu Hadryin, il avait été mon ami, vraiment, je savais que je pouvais compter sur lui, puis il s’était retrouvé en prison et plus rien…
Est-ce que Khris pouvait réellement en avoir quelque chose à foutre d’une fille comme moi ? J’étais banale, instable, sans un sou, amochée, et j’avais un « faux métier ». Pas sur que c’était le genre de truc qui attirait, plus que pour ce que j’étais payée à faire, s’entend.
Eh ! est-ce que c’était ce que je voulais ? Que Khris s’inquiète pour moi ? Oui. Je voulais qu’il s’inquiète pour moi, je voulais qu’il pense ce qu’il avait dit, qu’il tuerait pour moi. Je me rendais compte que, plus l’envie qu’on fasse ça pour moi, je voulais que ce soit lui qui le fasse.
Qu’est-ce que ça voulais dire, alors ? Absolument ce que je voulais éviter à tout pris. Il me plaisait et même plus.
Je le vis lever sa main et la refermer. Comme si… je sais pas, comme si me toucher était une mauvaise idée. Je le regardais dans les yeux. « Pourquoi t’en as quelque chose à foutre de moi ? Demain, il faudra que je retourne dans la rue, pour faire la seule chose que je sais faire. Les filles comme moi n’ont personne. Alors pourquoi ? »
Pendant que je disais ça, je me rapprochais de lui. Putain, ce que j’aurais donné pour l’embrasser. Mais je savais que c'était la dernière chose à faire. Putain...
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Anonymous
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Lun 13 Fév - 23:18

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Il continuait de se demander pourquoi elle était, il retournait la situation dans sa tête. Est-ce qu'elle voulait lui faire comprendre quelle chose où était-elle juste venue ici par « hasard » ? Elle l'avait pourtant abandonnée la dernière et seule fois qu'ils s'étaient vus. Lorsqu'il avait frappé ce mec, juste parce qu'il voulait Frankie. Ça l'avait prit d'un coup, comme si son poing était partit tout seul, hors de contrôle. Elle lui en avait surement voulu, et s'était donc barrée en l'insultant. Rien que d'imaginer ce porc la toucher, l'embrasser, lui mettre... Khris eut subitement envie de vomir, pas parce qu'elle le dégoutait ou que son travail le dégoutait. On fait comme on peut pour gagner sa vie, il ne lui en voulait pas pour ça. Mais savoir que des mecs à la bite en feu la touchaient, lui faisaient des choses qu'elle n'appréciait sans doute pas. Rien que d'imaginer leurs peaux toucher la sienne lui faisait voir trouble. Et la rage monta d'un cran, il avait le don de se mettre dans la merde lui-même. Il fallait qu'il fasse quelque chose pour se calmer, il était obligé de faire quelque chose, courir, sauter, hurler, frapper. Peu importait, mais devant elle. Il ne pouvait rien se permettre, même pas de laisser trembler sa voix. Il avait déjà frappé dans le mur une fois, d'ailleurs il remarqua seulement à cet instant la marque qu'il y avait laissé. Il ne sentait pas la douleur, son état lui avait fait oublier presque tout ce qui l'entourait. Sauf Frankie, et ce mur dans lequel il venait de frapper. Il n'entendait plus la télé et avait même oublié son paquet de clope et la bouteille de Jack Daniel's. C'était comme être dans une pièce noire, avec elle, juste elle. En fait, ça faisait un moment que c'était ce qu'il voyait. Lorsqu'il fixait le plafond, sans pouvoir dormir, c'est son visage qu'il voyait, rien d'autre ne semblait compter depuis qu'il l'avait vue pour la première fois.

- Pourquoi ? C'est ce que je me demande, vraiment. J'en sais rien. T'aurais put être une blonde parmi tant d'autres, une pute parmi tant d'autres. Mais tu ne l'es pas, t'es Frankie et ça semble tout changer.

Elle s'approcha de lui, comme pour l'embrasser, un frisson imperceptible du point de vue de la jeune femme, parcouru le corps de Khris. Ses lèvres, même boursouflées, l'attiraient terriblement. Mais il avait peur de lui faire mal. Alors il repensa au moment où ils s'étaient embrassés, dans cette ruelle en pleine nuit. Il se rappela la douceur de ses lèvres comme s'il venait de les frôler. Il se baissa, oui vu sa taille il était vraiment obligé, et l'embrassa. Avec toute la douceur dont il était capable pour ne pas lui faire de mal, malgré l'envie dont il était remplie et l'agressivité qui risquait de déborder à tout moment.
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Anonymous
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Mar 14 Fév - 0:02

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KHRIS & FRANKIE


Je me demandais dans quoi je m’embarquais. J’avais peut-être encore le temps de faire marche arrière. Khris n’était pas quelqu’un pour moi, ou plutôt, je n’étais pas quelqu’un pour lui. je n’étais quelqu’un pour personne.
Je n’avais jamais été avec personne depuis mes 17 ans. après tout, je savais dans quoi je m’embarquais en devenant ce que j’étais aujourd’hui.
Je n’avais jamais autant détesté mon boulot que ce soir. Si Khris m’avait demandé de tout arrêté, le trottoir, le club, tout… je crois que j’aurais hésité. D’habitude, je ris au nez des gens qui me disent que ce n’est pas bon pour moi ce que je fais, mais après tout, je n’ai pas le choix, il faut bien gagner sa vie. Mais Khris ? Est-ce que j’aurais changé pour lui ?
De toute évidence, pour les mecs qui couchaient avec moi, c’était plus prudent, Khris les auraient tué un par un, j’en étais sure.
Mais changer pour quelqu’un ? Est-ce que je l’aurais fait ? Khris n’était pas quelqu’un… il avait foutu le bordel dans ma vie, là où jamais personne n’avait réussi à le faire. Khris me faisait perdre pieds…
Je me rendais compte que depuis cette fameuse nuit, je pensais à lui, souvent. D’une manière ou d’une autre, je finissais toujours par trouver un lien avec le mec tatoué de ce soir là.
Et son tshirt, j’étais obligée de reconnaitre qu’il ne me quittait pas, c’était même devenu inconscient pour moi, je ne me rendais même plus compte quand je le mettais, c’était comme une habitude que j’avais prise.
Khris ne me quittait pas, jamais. « Pourquoi ? C'est ce que je me demande, vraiment. J'en sais rien. T'aurais put être une blonde parmi tant d'autres, une pute parmi tant d'autres. Mais tu ne l'es pas, t'es Frankie et ça semble tout changer. »
J’aurais juré que mon cœur s’était arrêté, peut-être pas plus de 2 secondes, certes, mais quand même.
Merde, merde, merde. Je m’étais rapprochée de lui doucement. « Qu’est-ce que tu… » veux dire par là ? Mais je n’avais pas eu le temps de finir ma phrase, Khris avait collé ses lèvres aux miennes. Avec une douceur que je n’aurais jamais soupçonnée venant de ce mec.
Cette fois c’était sur, mon cœur s’était arrêté. C’était la première fois qu’une chose pareille m’arrivait. Je flippais totalement, mais j’essayais de le masquer autant que possible. Comme j’avais l’habitude de le faire, masquer toute émotion : mission impossible à cet instant.
J’avais mal, j’avais mal partout, sur chaque minuscule parcelle de mon corps. Même mes lèvres collées à celles de Khris.
Mais je ne disais rien. Plutôt mourir. J’avais comme des courbatures dans les bras, mais autant que possible, j’essayais d’enrouler mes bras autour de son cou. J’avais vraiment mal, mais je préférais ne rien dire.
Khris était comme moi, une bombe à retardement ; tout pouvait arriver. Alors je préférais garder mes lèvres contre les siennes.
Jusqu’à ce que le souffle vienne à me manquer. Je me décollais de lui, incapable de réprimer une grimace, signe de douleur.
Je l’interrogeais du regard. « C’était quoi, ça ? »
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Mar 14 Fév - 3:16

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Khris regrettait, non en fait, il ne regrettait pas. Il n'en savait rien, il ne savait plus quoi faire ou dire. Mais l'embrasser avait eu le don de le calmer presque à moitié. Un pouvoir magique ? Oui ! C'était ça l'explication, elle était une sorcière ou une fée ou un truc du genre. En tout cas, elle avait usé de sa magie sur lui et il ne pouvait apparemment plus rien y faire. Elle lui demanda ce que c'était, il réfléchit, en reprenant son souffle. Ils s'étaient presque entre-étouffés à ne pas vouloir séparer leurs lèvres. C'est vrai qu'il aurait préféré que cet instant ne finisse jamais puisqu'il ne savait pas s'il aurait la chance de l'embrasser une nouvelle fois dans le futur. Comment le savoir ? La vie était aussi imprévisible qu'eux deux, il ne savait vraiment pas ce qui allait se passer après ça. Tout ce qu'il voulait c'est qu'elle continue à faire partie de sa vie, qu'elle continue à être là en face de lui. Il voulait pouvoir l'embrasser encore et encore, la garder contre lui et la protéger. Mais, lui faire comprendre, serait comme une défaite pour lui. Livrer ses sentiments à quelqu'un avait toujours été dur pour Khris, mais cela l'était encore plus maintenant qu'il sortait d'une relation aussi douloureuse que celle qu'il avait vécu avec Levanah. Khris sentait encore la chaleur des lèvres de Frankie sur les siennes, comme indélébile. Il en voulait encore, mais ne voulait pas lui faire mal, il avait bien vu sa grimace de douleur, mais elle n'avait pourtant pas eu l'air détester, puisque ses bras entouraient encore le cou du jeune homme. Il avait peur de comprendre, peur de se dire qu'elle voulait de lui comme il voulait d'elle. Mais au fond, il savait que c'était impossible, elle l'avait repoussé une fois, pourquoi pas deux ? Lui faire confiance sur ce point était pour l'instant impossible. Alors il attrapa les poignets de Frankie, et les dénoua d'autour de son cou.

- C'était rien.

Il la porta, comme dans les films lorsque les mariés passent le pas de la porte. Passant une main en dessous de ses genoux et l'autre dans son dos, elle était légère et ce ne fut donc pas un problème de la porte sur une courte distance. Il l'emmena jusqu'à sa chambre et la déposa dans le lit deux places, il la regarda quelques instants et retourna dans son salon. Il se pinça l'arête du nez, réfléchissant. Depuis le temps qu'il se battait il devait bien avoir quelque chose pour désinfecter ses plaies. Il chercha dans un placard de la cuisine et en sortit des bandelettes, du désinfectant et des pansements. Puis il retourna dans la chambre, elle n'avait pas changé de place, heureusement. Il s'assit à coté d'elle et commença à la désinfecter. Il essayait de ne penser à rien, mais être aussi proche d'elle physiquement et focaliser son attention sur son visage mettait son esprit à rude épreuve.
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Mar 14 Fév - 10:56

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KHRIS & FRANKIE


C’était comme un paradoxe, je ne respirais plus quand je l’embrassais, mais c’était comme si l’air venait à manquer dès que ça s’arrêtait. J’en suffoquais presque.
La seule chose que je voulais savoir, c’était si ça se reproduirait. Je crois que c’était tout ce qui m’importait à cet instant.
Je m’étais jamais rendue compte avant ce soir, jamais rendue compte qu’en fait je le voulais. Ça expliquait pourquoi j’avais eu du mal à me faire à l’idée qu’il soit avec Julie. Je ne voulais qu’il soit avec personne si ce n’était pas avec moi.
Qu’est-ce que c’était que cette connerie ? Qu’est-ce que c’était que ce truc ?
Il attrapa mes poignets pour les faire retomber le long de mon corps. Le contact de ses mains sur ma peau m’électrifiait. Est-ce que c’était possible de ressentir tout ça ? Est-ce que c’était ce que les filles ressentaient en règle générale ? Est-ce que c’était ce que j’avais toujours voulu éviter ?
« C’était rien. » Je restais silencieuse. Je savais que ce serait comme ça. Mademoiselle est une pute, ne l’oublions pas. Putain de merde.
Soudain Khris me souleva. Instinctivement, je collais mon front dans son cou, mes bras reprenant leur place autour de sa nuque. Tant pis si ça le faisait chier.
Il me déposa sur son lit, et repartit. Je ne bougeais pas, je me contentais d’enlever ma veste en jean, dévoilant les hématomes bleus sur ma peau blanche. J’étais vraiment dégueulasse à regarder.
Quelques minutes plus tard, il était de retour est s’asseyait à coté de moi.
Khris attrapa mon visage et commença à le désinfecter. Il évitait soigneusement de me regarder dans les yeux. De mon coté je ne lâchais pas les siens du regard.
Lève la tête, regarde-moi. Ne fais pas comme si tu ne venais pas de m’embrasser dix minutes plus tôt. S’il te plait.
Je détestais cette impression que j’avais qu’il jouait avec moi. Personne ne jouait jamais avec moi. Je ne voulais pas que ce soit lui qui commence.
« Arrête. » soufflais-je. J’attrapais sa main qui désinfectait ma joue et la repoussait doucement. Je me redressais et m’approchais de son visage. Une fois à quelques millimètres de celui-ci. Je me poussais, faisant preuve de toute la bonne volonté du monde pour en pas poser mes lèvres sur les sienne, juste encore une fois ; et me levais en direction du salon.
Là, je retrouvais la bouteille d’alcool laissée là. Je l’attrapais et but une longue gorgée au goulot. Je voulais en boire assez pour anesthésier la douleur des coups.
La bouteille à la main, j’essayais autant que possible d’enlever mes chaussures de l’autre main. Puis, toujours avec la bouteille, je retournais dans la chambre d’où Khris n’avait pas bougé. Je m’appuyais dans l’encadrement de la porte.
J’aurais encore préféré qu’il se jette sur moi quitte à me faire mal, plutôt que de me dire que « c’était rien » quand il m’embrassait.
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Mar 14 Fév - 14:24

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Il le savait pas s'il lui avait fait mal en lui disant « C'était rien », peut-être n'avait-elle pas compris, ou peut-être n'avait-elle pas voulu comprendre ? Il voulait dire que c'était mieux s'ils arrêtaient maintenant, plutôt que de se foutre dans la merde à un plus haut niveau. Il ne voulait pas découvrir ce qu'il y avait vraiment entre eux, il savait que si ses soupçons étaient justifiés, cela voudrait dire qu'il lui ferait du mal. Qu'ils se feraient du mal mutuellement, c'était inévitable. S'attacher à une prostituée, comment ne pas en souffrir ? Et puis, s'attacher à un gars comme Khris, qui se fout de tout, qui semble ne rien ressentir et passer sa vie à être complètement déchiré... ça ne devait pas être facile non plus. Lorsqu'il l'avait portée et qu'elle avait posé sa tête dans son cou, il avait réprimé un frisson, le contact de sa peau et son odeur ne l'aidaient pas du tout à se contenir. Il ne pouvait pas la regarder dans les yeux, de peur que ceux-ci ne l'envoutent encore, de peur que les siens ne trahissent ses envies. Il s'était calmé, c'était déjà un bon point, même s'il réfléchissait dans un coin de sa tête. Il questionnerait les gars du secteur où Frankie travaillait pour trouver qui étaient ceux qui l'avaient touchée. Il ne mettrait pas bien longtemps à trouver deux mecs, se vantant d'avoir tabassé une pute dans une ruelle et de l'avoir abandonnée là, seule et à bout de force. Et là, il les tabasserait, plus fort que jamais. Car la motivation était différente. Bien sur, il gagnait toujours lorsqu'il s'agissait de territoire pour vendre, mais là, c'était différent. On avait fait du mal à Frankie, sa Frankie. Elle le coupa dans ses pensées en lui disant d'arrêter de la désinfecter. Elle le repoussa même. Un petit pic s'enfonça dans le cœur dur du jeune homme, il plissa légèrement les sourcils, comme s'il avait mal physiquement. Elle se leva, l'abandonnant là, comme le pauvre idiot qu'il était. Qu'est-ce qu'il espérait de toute façon ? Qu'elle le remercie ? Qu'elle l'embrasse ? Se faire rejeter par elle lui faisait bien trop de mal. Il l'entendit revenir sur le pas de la porte, il avait fixé son lit pendant toute la durée de son absence, en se torturant le cerveau. Khris tourna la tête vers elle, c'est là qu'il remarqua que ses vêtements étaient plein de sang, son sang à elle. Il se leva et prit un t-shirt à lui, vu la différence de taille, il servirait surement de robe à la jeune femme. C'était encore un de ses t-shirt préférés, il était juste noir avec une croix argentée qui prenait tout le centre du tissus. Khris s'approcha d'elle, il savait qu'elle allait refuser de se changer, du moins il pensait qu'elle refuserait. Il lui enleva sa robe, doucement, découvrant surement ses plus gros hématomes. Il n'était pas choqué, ce n'était pas la première fois qu'il voyait des choses de ce genre. Puis, il lui enfila le t-shirt et prit la bouteille, but une grande gorgée et lui rendit.

- Un jour, faudra que tu pense à arrêter de me voler mes t-shirts.


Il aurait voulu sourire, mais il n'y arriva pas.
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Mar 14 Fév - 18:24

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KHRIS & FRANKIE


J’étais dans l’encadrement de la porte quand Khris sentit visiblement ma présence et qu’il se retourna vers moi. putain, qu’est-ce qu’il était beau, il fallait bien l’admettre. J’aurais pu rester un moment à le regarder comme ça.
J’aurais pu rester comme ça, s’il ne s’était pas levé avant de prendre un tshirt à lui et de s’approcher de moi. je ne bougeais pas, je retenais mon souffle. Sans un mot, il enleva ma robe. Je ne disais rien, je me fichais qu’il me voit dans cet état là. après tout on était du même milieu, je ne devais pas être la première personne amochée qu’il voyait. Et même, il m’avait déjà vu en soutien-gorge, cette fameuse nuit.
En plus de ça, je n’étais pas du genre à faire des complexes.
Il passa son tshirt par-dessus ma tête, je l’aidais tant que je pouvais.
Puis, Khris attrapa la bouteille que j’avais dans la main, il but au goulot, comme je l’avais fait quelques instants plus tôt et me rendit la bouteille, dans laquelle je bus à mon tour, sans le lâcher des yeux. L’alcool commençait à se diffuser dans mon corps, bientôt je savais que je ne sentirais enfin plus rien. C’était juste une question de temps.
« Un jour, faudra que tu pense à arrêter de me voler mes t-shirts. » Je laissais apparaitre un petit sourire. Je baissais les yeux sur le tshirt qu’il m’avait passé, qui tombait en dessous de mes fesses. Je relevais la tête vers Khris. « C’est le moment où je m’en vais ? D’habitude, tu m’enfiles ton tshirt, on s’engueule et je pars. »
Avant qu’il ne réponde quoi que ce soit, je m’approchais de lui, la bouteille dans une main, l’autre que je posais sur sa joue. C’est lui qui m’avait embrassé tout à l’heure, c’était à mon tour maintenant.
Je me mis sur la pointe des pieds et je scellais mes lèvres aux siennes. C’était la seule chose que j’attendais depuis tout à l’heure, depuis qu’il s’était écarté de moi. je fermais les yeux, j’oubliais autant que possible la douleur et prolongeais ce baiser.
C’était mal, c’était surement ce qu’il avait voulu dire tout à l’heure. C’était ce qu’il voulait éviter ; surement autant que je le voulais aussi. Même si c’était plus fort que moi… Khris avait raison. J’étais une pute, c’était un dealer ; c’était l’Enfer assuré pour nous. C’était du suicide.
Je me reculais et commençais à partir, une nouvelle fois, alors que c’était la dernière chose que je voulais faire. J’aurais donné n’importe quoi pour avoir une raison de rester.
« Promets-moi que tu cherchera pas les mecs qui m’ont fait ça… » Alors que je savais très bien que s’il en avait décidé autrement, je ne pourrais rien changer. Avant qu’il dise quoi que ce soit, j’ajoutais. « Après tout, t’as aucune raison de vouloir faire ça pour moi, au fond, pas vrai ? » Je sous-entendais beaucoup de choses là-dessous, j’espérais qu’il le comprenait. Je voulais savoir ce qu’il en était pour lui, par rapport à moi. Même s’il avait l’air de dire que je n’étais pas une fille comme ça, comment en être sure avec Khris ? Et quant bien même, il me disait que je comptais pour lui, qu’est-ce que j’allais faire, moi ?
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Mar 14 Fév - 19:09

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Frankie l'avait laissé faire, elle n'aurait pas put l'en empêcher de toute façon, et il ne voyait pas pourquoi elle l'aurait fait. Après tout, c'était dans son intérêt. Enfin, si elle avait voulu restée couverte de sang, il n'aurait rien dit, c'était son problème. Elle avait bien fait de venir chez lui en fait, n'importe qui aurait hurlé à la vue de son corps, dans un piteux état. Mais Khris ne voyait pas les choses de ce genre, lorsqu'il la regardait il ne remarquait même pas les marques sur sa peau. Il la voyait comme lors de leur première rencontre, belle et tellement attirante, trop attirante. En même temps, elle aurait mieux fait d'aller chez un ou une ami(e), ça aurait évité qu'ils se revoient, et toute la merde que cette soirée allait entrainer. Khris aurait voulu éviter tout ça, mais c'était impossible, ils se recroiseraient encore et encore, jusqu'à ce qu'il craque. Elle sourit à sa phrase, il en avait marre de la trouver belle, enfin, marre parce qu'à cause de ça tout était plus difficile pour lui. Lui résister, ne pas frapper ces mecs, faire comme s'il ne ressentait rien... Et Frankie parlait encore de s'en aller, il ne dit rien, mais il avait envie de la serrer contre lui pour qu'elle ne le quitte plus, la serrer si fort qu'elle aurait surement put en mourir. Mais non, il resta là, les mains dans les poches. Il n'eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, elle l'embrassait déjà. Khris passa ses mains dans son dos, au niveau de ses hanches, pour la rapprocher un peu plus de lui, sans lui faire mal. Vous voyez cette tete que les gars font dans les films lorsqu'ils embrassent leur petite copine pour la dernière fois avant de partir ? Ce froncement de sourcil ? Il l'avait fait, sans même s'en rendre compte, c'était juste le signe de sa douleur intérieure, parce qu'il savait que quoi qu'il fasse elle partirait toujours. Et une fois de plus, elle commença à partir. Il ne bougea pas, il était incapable de bouger d'un millimètre. Elle lui demanda de promettre quelque chose, et il en était incapable. Il préférait ne pas promettre que de lui mentir, cela ne servirait à rien, sinon à les séparer encore plus.

- Tu sais bien que je ne peux pas. Une raison ? Est-ce que j'en ai vraiment besoin ?

Il la regarda, hésita encore et encore à s'avancer et la retenir. Mais, cette fois, il n'y arriva pas. Qu'elle parte, qu'elle le laisse comme ça. C'était une manie pour elle d'entrer dans sa vie pour tout foutre en l'air et repartir comme une voleuse. Il la regarda encore, comme pour mémoriser son visage au cas où elle ne reviendrait jamais. Jamais, il avait mal.

- Je ne pourrais pas te retenir éternellement Frankie.
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Mar 14 Fév - 19:50

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J’avais toujours fait en sorte de ne craquer pour personne, jamais. Ne jamais m’attacher à personne. C’était la seule règle que je m’étais fixée. S’attacher, c’était perdre pied.
L’exemple de ce soir ne méritait même pas d’être développer.
Je voulais partir, parce que je savais que c’était ce que je devais faire. Partir. Le laisser reprendre sa vie, sans moi. Mon dieu, c’était la seule chose à faire. Reprendre ma vie, sans lui. Faire en sorte de ne jamais le revoir. Parce que le revoir, c’était mourir.
Et si j’en venais même à croiser Khris avec une autre fille ? J’en crèverais sur place, je le savais.
Il avait été possessif avec moi, cet autre soir, au point de frapper un mec qui me regardait. Et moi ? Je me rendais compte que l’idée de le savoir avec une autre fille que moi me filait la gerbe. Cette simple pensée me donnait un haut-le-cœur.
Comment je pouvais ressentir tout ça ? C’était exactement ce que j’avais toujours fui. Enfin… en vérité, je ne savais même pas ce que c’était, mais je savais que ce n’était pas juste, pas bien. Dangereux. Pour lui comme pour moi.
Il était peut-être la pire chose qui pouvait m’arriver. Mais on veut toujours ce qu’on ne devrait pas, pas vrai ?
J’avais posé mes lèvres sur les siennes. Je me disais que jamais il m’aurait embrassé comme ça si je ne comptais pas un minimum pour lui. C’était le plus mince espoir que j’avais qu’il me retienne. C’était ce que je voulais.
« Tu sais bien que je ne peux pas. » Je souriais. C’était flatteur au fond, de savoir qu’il était capable de ça pour moi.
Mais rien ne changeait au fait que c’était mal. Je commençais à partir. Attendant juste une phrase, un mot de sa part.
« Je ne pourrais pas te retenir éternellement Frankie. » lâchait Khris.
Je me stoppais net. Je me rapprochais à nouveau de lui, j’approchais ma bouche de son oreille, doucement, notamment parce que j’avais mal partout. Je murmurais à son oreille « Retiens moi déjà cette nuit, alors. »
Depuis que je connaissais Khris, je n’avais jamais été aussi loin dans la façon de lui avouer qu’il me plaisait et je n’avais jamais été aussi explicite dans mes propos.
Je ne pouvais rien faire de plus cette fois.
Et de toute façon, est-ce que j’aurai vraiment pu partir ? J’en étais pas sure. Je le connaissais depuis peu, mais c’était tellement intense que je me voyais mal tourner les talons et ne plus jamais revoir Khris de ma vie.
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Mar 14 Fév - 21:04

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Elle avait sourit quand il avait parler de battre ces mecs, il ne savait pas vraiment comment le prendre. Il hésitait entre un foutage de gueule et un sourire montrant qu'elle appréciait l'intention. Khris priait pour que ça soit la deuxième option, sinon, il était vraiment dans la merde. Si elle ne s'intéressait pas à lui comme il s'intéressait à elle, il était mal, très mal. Parce qu'il aurait beaucoup trop de mal à l'oublier, elle et ses lèvres sur les siennes, le contact de sa peau pale et ses yeux... Il se surprit encore en train de la contempler, il ferma un instant les yeux pour se stopper, mais tout ce qu'il vit c'était elle. Frankie était partout. Mais sa seconde phrase l'avait apparemment fait réagir, c'est ce qu'il espérait secrètement. Il avait espéré qu'elle se retourne et lui déclare son amour, ou du moins qu'elle lui dise qu'il n'était pas rien pour elle. Il savait qu'il n'était pas rien, sinon elle ne serait pas venue le voir dans une situation pareille. Il ne savait rien en fait, tout était confus dans sa petite tête. Jamais une fille ne l'avait autant fait douter. La blonde revint vers lui, pourquoi ? Le cerveau de Khris était en surchauffe pour essayer de comprendre, rien n'était logique, tout ce qu'elle faisait ne semblait avoir aucun sens. Elle approcha sa bouche de son oreille, il se pencha lentement, instinctivement. Il sentit d'abord sa respiration dans son cou, ce qui eut le don de mettre son cerveau encore plus en bordel. « Retiens-moi déjà cette nuit, alors. ». Les mots résonnaient dans sa tête, comme un écho infini. Il avait peur d'avoir mal comprit, mais à une distance aussi proche de son oreille, il n'avait pas mal entendu. Il recula, pour la voir. Il essaya de déceler la moindre trace de mensonge ou de jeu dans ses yeux, dans une expression de son visage. Mais il ne vit rien. Tout ce qu'il vit c'était la fille qu'il voulait par dessus tout, qui lui disait de la retenir. Une fois de plus, ce n'était vraiment pas logique, surtout pas pour Khris. Pourquoi s'amusait-elle avec ça ? Il avait l'impression qu'elle ne cessait de venir à lui et de repartir et ça encore et encore jusqu'à ce qu'il en crève. Il l'embrassa, sans y aller doucement, il avait tellement envie d'elle qu'il ne pouvait se contenir. L'instant avant que leurs lèvres se touchent , quand il réfléchissait, avait semblé durer des heures. Il souleva les jambes de Frankie pour qu'elles s'enroulent autour de lui, à partir de se moment, il essaya de l'embrasser en avançant jusqu'à sa chambre, sans se prendre aucun meuble. Et il avait réussi, heureusement. Il la déposa sur le lit, se retrouvant entre ses jambes, il sépara leur lèvres – à son plus grand regret – et la regarda dans les yeux. Était-ce une bonne idée ? Rien à foutre, il l'embrassa de plus belle jusqu'à manquer d'oxygène.
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Mar 14 Fév - 22:04

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Je voulais qu’il comprenne tout seul, par lui-même que je voulais qu’il me retienne. Que je voulais qu’il m’embrasse. Je ne voulais pas avoir à dire quoi que ce soit.
C’était mon boulot, prendre les devants, tout faire, exécuter les désirs des autres. Je voulais que Khris soit en dehors de tout ça, je voulais qu’il soit différent. Qu’entre nous, ce soit différent.
Rien que le fait de m’approcher de lui et de me coller à son oreille mettait tous mes sens en éveille.
Est-ce que j’étais en train de ressentir ce qu’on appelait « l’amour » ? Non ? Je ne me voyais pas tomber là dedans. Jamais.
Mais je n’avais jamais prévu de tomber sur quelqu’un comme Khris, qui était exactement moi au masculin. C’était déconcertant, c’était surprenant… Ca coupait le souffle.
Je murmurais à son oreille, espérant de tout mon cœur, de tout mon être qu’il allait comprendre ce que je voulais dire par là.
J’étais une fille communicative et franche, je n’avais pas peur de dire ce que j’avais à dire… Mais avec Khris, tout changeait. J’avais besoin que ce soit lui qui le fasse, qui comprenne.
Il recula sa tête et me regardait, m’interrogeant du regard. Je restais stoïque, qu’il voit que j’avais dit la vérité, que c’était ce que je pensais et que j’attendais la suite. Je ne pouvais pas être plus franche. Que c’était probablement la première fois depuis des années que je ne jouais pas.
Non, Khris, je ne joue pas ; je ne joue plus… Cette fois je ne pars pas.
Il avait compris. Khris écrasa ses lèvres avec fougue sur les miennes. Aucune douleur. Il avait compris ce que je voulais, ce que j’attendais. Il me retenait. Et tout ça agissait comme un baume apaisant sur les blessures qui m’avaient conduites jusqu’à chez lui.
Si tout allait lentement depuis que j’avais murmuré à son oreille, soudain tout s’accélérait.
J’enroulais une nouvelle fois mes bras autour de son cou, sans difficulté cette fois. Et je savais qu’il ne les retirerait pas.
Il souleva mes jambes que je nouais autour de sa taille. J’étais alors à sa hauteur, pour la première fois. je continuais de l’embrasser, sans pouvoir réprimer un sourire de contentement. J’en oubliais presque de respirer. Mon cœur battait si vite que j’avais un peur qu’il explose.
C’était ça alors, d’être bien avec quelqu’un ? Pour moi ça ressemblait à une putain de drogue, la meilleure de toutes…
Je me rendais alors compte que Khris m’avait déposé sur son lit quand il décolla ses lèvres des miennes. J’avais été déconnectée du monde jusqu’alors.
Il me regardait, mes yeux le suppliaient « embrasse-moi. Encore. ». C’était frustrant, je ne respirais pas quand il m’embrassait, mais je respirais encore moi quand il s’éloignait.
Khris colla une nouvelle fois ses lèvres aux miennes. J’avais l’impression qu’elles avaient trouvées leur place. Et je ne pouvais pas les blâmer.
Je posais mes deux mains sur ses joues, approfondissant ce baiser. Qu’il ne s’arrête jamais. J’attrapais alors son tshirt (celui qu’il avait sur lui) tirant dessus, difficilement pour qu’il le retire ; avant de poser une main sur son torse tatoué et une autre sur sa nuque.
Pitié, que cet instant dure toujours…
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Mar 14 Fév - 22:49

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Son cerveau ne voulait pas arrêter de fonctionner, il ne cessait de se poser un milliard de questions. Pas sur l'issue de cette nuit, non, il n'y pensait même pas, il voulait juste profiter de cet instant avec elle sans se demander si le lendemain tout repartirait en gros bordel. Il se demandait s'il allait être à la hauteur, et c'était bien la première fois que Khris se posait cette question. D'habitude, lorsqu'il était sur le point de coucher avec une fille il savait qu'il serait à la hauteur, comme d'habitude. Mais là, c'était Frankie, et pour plusieurs raison il avait perdu toute confiance en lui. Premièrement, elle était une prostituée et était donc surement très douée en la matière. De plus, elle avait couché avec pas mal de mec dans sa vie et en avait surement connu des meilleurs comme des pires que lui. Bien que lui aussi ai couché avec pas mal de filles, ce n'était pas la même chose, car il ne se préoccupait pas du plaisir de la fille, quand il s'agissait d'un coup d'un soir. Deuxièmement, il voulait être parfait, pour elle. Répondre à ses attentes et ne pas la décevoir, parce qu'il tenait à elle. Et surtout, s'il voulait qu'elle tienne à lui, il n'avait pas intérêt à foiré. Peu de filles restent avec un mec complètement nul au pieu, il faut dire les choses comme elles sont. Une pute et un dealer, c'était tellement... étrange. Enfin, des dealers qui couchent avec des putes il y en a des tonnes, mais des dealers amoureux de putes, combien y en a-t-il sur terre ? Peu, mais Khris en faisait partie, malheureusement ou heureusement ça... Seul l'avenir lui dirait. Frankie lui enleva son t-shirt et posa une main sur son torse et l'autre sur sa nuque. Un frisson le parcouru, il la désirait tellement, pas seulement physiquement. Mais pour l'instant, l'aspect physique dominait presque ses sentiments. Il n'avait surement jamais eu envie de quelqu'un d'une marnière aussi forte. Il lui enleva son t-shirt, redécouvrant les hématomes, ce qui ne le freina pas du tout. Il cessa de l'embrasser et descendit le long de son cou pour embrasser doucement chaque marque présente sur son buste, comme pour les faire disparaître, lui faire oublier la douleur qu'elles engendraient. Khris lui enleva son collant, sans aucun mouvement brusque, juste en le faisant glisser le long de ses jambes parfaites, pour la faire patienter encore un peu. Puis il remonta à la hauteur de son visage et l'embrassa à nouveau, plus fougueusement pour lui montrer qu'il la voulait par dessus tout.
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Mar 14 Fév - 23:30

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KHRIS & FRANKIE


Je n’avais jamais ressenti ça. Jamais. J’avais l’impression de me redécouvrir. Comment j’avais pu vivre et passer à coté de ça, tout ce temps ?
J’avais l’impression d’avoir pris la meilleure drogue du monde. Mon corps était en pièces, mais je ne sentais rien. Juste Khris au dessus de moi. Et mon envie de lui.
Comme je n’avais jamais eu envie de personne.
C’était ça être amoureux ? C’était un sacré bordel. Ça me dépassait complètement. Mais pour rien au monde je ne l’aurais laissé s’échapper.
Plus rien d’autre ne m’importait que ce lit dans lequel j’étais avec Khris. Le monde tournait sans moi, à cet instant.
Je voulais qu’il oublie cette image de moi, celle de la prostituée. Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça, je ne le voulais plus. Avant je m’en fichais. Maintenant, c’était la seule chose qui comptait.
Je détestais mon boulot, celui qui m’arracherait à lui demain. Mais je ne voulais pas y penser maintenant, alors je scellais mes lèvres aux siennes, encore et encore, toujours et toujours. Jusqu’à suffoquer.
Mon cerveau hésitait entre l’envie de se déconnecter et celle de continuer à réfléchir à deux milles à l’heure.
J’avais enlevé le tshirt de Khris, il faisait la même chose avec le mien/sien et mon collant.
J’avais soudain peur, qu’il voit tous mes bleus, et que ça le dégoute de moi. Mais rien, c’était comme si de rien était, il continuait de m’embrasser, et je poussais un soupir de soulagement. Au contraire il déposait des baisers sur chacun de mes hématomes.
Khris remonta et m’embrassa avec fougue, impossible pour moi de retenir un gémissement de contentement.
J’avais l’impression d’avoir attendu ce moment pendant des années.
Le peu de force que j’arrivais à canaliser m’aidait à prendre le contrôle le temps de pousser Khris sur le coté afin d’être au dessus de lui. Mes cheveux sales tombaient en cascade sur son torse pendant que je l’embrassais avec une envie que je n’avais jamais connue.
Je tirais sur son pantalon, rapidement… J'avais envie de lui, tout de suite, maintenant. Je ne voulais que lui.


J’avais des courbatures partout. Comme si j’avais fait du sport de compétition pendant vingt-quatre heures. Un brouillard totalement occupait mon cerveau. Jusqu’à… jusqu’à ce que je me retourne dans les draps. J’étais appuyée sur son bras, le bras de Khris. Je le regardais, endormi, on aurait dit un enfant... Et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Derrière lui, le réveil affichait 5:32.
Il fallait que je parte, mais je ne pouvais pas, j’étais complètement aimantée à ce mec. Incapable de le laisser.
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Mar 14 Fév - 23:53

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Cette nuit avait été parfaite, la meilleure de toute sa vie surement. Il n'avait pas réussit à dormir de la nuit et n'avait fait que regarder Frankie se reposer à ses cotés. Elle était tellement belle quand elle dormait, son visage s'était animé parfois en un sourire et il s'était demandé à quoi elle pouvait bien rêver. Il espérait qu'il en était la cause. Elle semblait tellement innocente, malgré l'œil au beurre noir qui avait foncé au fil des heures, il aurait presque put le voir. Il avait écouté le rythme de sa respiration, étrangement, le même que lui. Elle l'avait calmé, sans rien faire du tout. Une autre raison pour laquelle Khris s'attachait de plus en plus à elle. Et puis, finalement il s'était endormit pendant peut-être une heure et quand il se réveilla, elle le regardait de ses grands yeux bleus/gris. Son premier réflexe fut de l'embrasser, à nouveau. Il était déjà en manque, oui, elle était devenue une drogue en l'espace de quelques heures seulement. Il l'aimait, il en était sur, il ne pouvait plus se le cacher. Mais devait-il lui montrer ? Sans doute pas, il ne serait pas plus heureux avec elle et il la rendrait malheureuse, il lui briserait le cœur. Évidemment il avait envie d'être avec elle, mais s'il décidait de ne pas l'être ce serait dans l'intérêt de Frankie. Khris savait qu'elle ne tarderait pas à s'en allé, elle devait travailler après tout. Un nœud apparut dans son ventre, se séparer d'elle, c'était comme impossible. Surtout sachant pourquoi elle partait, pour aller coucher avec des gars plus horribles les uns que les autres. Il ne savait pas quoi lui dire ni quoi faire, il se contentait de la tenir contre lui et de regarder son corps, si parfait, dans les moindre détails. Dans une autre vie ils auraient pus être heureux, mais ils ne semblaient pas être faits pour ça. Ils étaient faits pour être ensemble, mais pas de façon heureuse. Le futur était déjà tout écrit, ils se détruiraient mutuellement pour se protéger. Khris continuerait de vendre et allait surement mourir d'une overdose un jour. Frankie continuerait de se prostituer et se ferait battre à mort par un de ses clients. On aurait dit une de ces séries pour ados où les personnages meurent les uns après les autres, en vue de faire pleurer le spectateur. Si leur vie était un film et eux les acteurs, ils seraient riches. Roméo et Juliette ? Non, tout de même pas, mais presque. Khris passa sa main dans les cheveux blonds de Frankie, attendant le moment fatidique où elle allait lui dire que c'était une erreur et qu'elle devait partir.
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Mer 15 Fév - 0:18

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KHRIS & FRANKIE


Je crois que j’étais amoureuse. Oui, je crois que c’était ça. C’était assez nouveau pour moi, alors je n’aurais pas pu l’affirmer à 100%, mais pour ce que j’en savais, ça y ressemblait fortement.
Cette nuit était passé de cauchemardesque à merveilleuse, en l’espace d’un baiser. C’était complètement dingue. J’étais dingue ; dingue de lui.
Mon dieu, dans quoi je m’embarquais ? C’était sans espoir. Et pourtant je m’y accrochais, comme une héroïne de comédie romantique américaine. J’aurais pu trouver ça pathétique si je ne l’avais pas vécu aussi bien.
Je me fichais de ce que pourrait penser les autres. Il n’y avait que Khris qui comptait. Mon dieu…
Khris pouvait être la meilleure chose ou la pire chose qui pouvait m’arriver. Au fond de moi, je savais qu’il serait les deux. En tout cas, s’il décidait de rester dans ma vie. Tout ce que je voulais… comment j’allais respirer, s’il n’était pas là ?
Il ouvrit les yeux et colla ses lèvres aux miennes comme si c’était le seul endroit où elles devaient être, et ça l’était. Je ne supportais pas l’idée qu’une autre soit à ma place. Je la tabasserais à mort, la pouffiasse qui oserait ça.
Je prolongeais son baiser en souriant. Je passais une main dans ses cheveux. « T’avais l’air d’un enfant, quand tu dormais. » je murmurais, doucement en lui souriant.
Mon dieu, c’était moi qui étais aussi niaise ? Beurk ! Pourtant, pour Khris, je l’avais fait.
Il était collé à moi, et je ne bougeais pas, je n’aurais bougé pour rien au monde. Etait-ce trop demander que de pouvoir rester là, pour toujours ?
A son tour il passa une main dans mes cheveux. Je posais ma main sur la sienne. Et puis je me souvenais soudain l’état dans lequel j’étais.
Il allait falloir que je m’en débarrasse, que je rentre prendre une douche pour retrouver une apparence normale et aller bosser.
Bosser… laisser des mecs me toucher. Laisser d’autres mecs que lui me toucher. J’allais devoir faire encore plus semblant que d’habitude…
« J’aurais voulu que ce soit plus simple… » lâchais-je, avant de coller mes lèvres à celles de Khris, presqu’un inconsciemment. Oui, ça devenait presque un magnétisme, que je ne contrôlais pas.
Avant de me réfugier dans ses bras, le seul endroit où je voulais être et d’où je pouvais embrasser son cou de tout mon saoul.
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Mer 15 Fév - 16:57

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Khris se sentait bien à cet instant, cela faisant un bon bout de temps qu'il n'avait pas été aussi « heureux ». Même si ce n'était surement pas un mot assez fort pour décrire ce qu'il ressentait. Juste le fait d'être dans ce lit avec elle au creux de ses bras suffisait à le faire sourire. Il regarda furtivement son portable sur la table de nuit pour voir l'heure, et c'est là qu'il se rendit compte de la date. Le 14 février, la St Valentin. Un signe ? Peut-être, qui sait. Il fit semblant de ne pas le remarquer, c'était mieux de ne pas y penser. Il reposa son regard sur elle, passant sa main dans ses cheveux bruns. Il avait l'air d'un enfant, il était au courant, ses potes lui avaient déjà dit beaucoup de fois et il n'y avait pas prêté attention, il avait même été plutôt vexé par la remarque. Mais venant d'elle, cette phrase sonnait comme un compliment. C'était sans doute niais et fleur bleue. Mais il s'en fichait, du moment que c'était elle qui le lui disait, il appréciait. La ma de Frankie se posa sur la sienne, il tourna la sienne pour entrelacer leurs doigts, c'était extrêmement niais et mignon mais... après tout, il aimait ça. Il n'avait jamais ressentit ce besoin de niaiserie, un besoin aussi fort d'être proche d'une personne aussi bien physiquement que mentalement. Il savait que, même à l'autre bout du lit, elle lui manquerait. Du moment qu'il ne pouvait pas la toucher, elle était beaucoup trop loin pour lui. C'est pour cela qu'il ne l'avait pas quitté de la nuit, il aurait très bien put aller se fumer un joins ou regarder la télé, mais il était resté collé à elle. Attendez... il préférait Frankie à un joint ? Attention tout le monde, la fin du monde est beaucoup plus proche que vous ne le pensez ! Elle lâcha une phrase qui augmenta le nœud au creux de son ventre, lui rappelant une fois de plus la fatalité de leur histoire. Séparés, malheureux. Elle l'embrassa, comme pour faire passer la chose, et le nœud s'atténua instantanément. Elle l'embrassa dans le cou, chose qu'il ne fallait pas vraiment faire à Khris. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas ça, bien au contraire... On va dire que ça... le réveillait. Il se plaça légèrement au dessus d'elle pour l'embrasser de plus belle, elle apprendrait bien vite les points faibles du jeune homme.

- Pour l'instant c'est simple, alors, oublie tout.

C'est ce qu'ils avaient de mieux à faire, après tout.
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Mer 15 Fév - 21:47

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KHRIS & FRANKIE


J’avais une peur bleue à l’idée de sortir de cette chambre. De le quitter. Je savais que dès que j’allais passer le pas de la porte, tout redeviendrait comme avant entre nous. Je voulais éviter ça, mais je ne pouvais rien faire pour l’empêcher, juste… le retarder.
Quand est-ce que je le reverrais ? Ca avait pris trois bons mois avant qu’on se voit une deuxième fois, cette fois, je ne tiendrais pas aussi longtemps. Pas après la nuit que je venais de passer avec lui…
Et puis, ne plus être vers lui, ça me semblait une épreuve insurmontable à cet instant, surtout quand j’étais dans ses bras.
Khris avait crée un tsunami à l’intérieur de moi, personne ne m’avait jamais atteint comme il l’avait fait. Et ça m’effrayait autant que j’aimais ça.
Tout cet amour que j’avais pour lui, c’était presque indécent. Je le voulais, lui. Personne d’autre. Et personne d’autre ne devait l’avoir où j’en mourrai. Comment c’était possible qu’en si peut de temps, il ait tout changé, tout chamboulé dans ma tête ? C’était inhumain de sa part.
Khris avait entrelacé ses doigts aux miens. Je réprimais un sourire, c’était ce que je voulais. Toujours, tout le temps ; sa main dans la mienne.
Est-ce qu’on serait crédible en tant que couple ? De toute évidence ça ne pourrait pas être pire que d’autre. Surtout, ça ne pourrait pas être pire que d’être sans lui. je n’avais jamais eu autant envie, autant eu besoin d’être avec quelqu’un…
J’embrassais son cou et je le sentis frémir et se rapprocher encore de moi. Ça lui plaisait. Il se redressa au dessus de moi « Pour l'instant c'est simple, alors, oublie tout. » Je redressais un peu ma tête pour atteindre une nouvelle fois son cou.
Mes baisers lui faisaient de l’effet, je n’avais aucune raison d’arrêter. Je voulais lui plaire, je voulais qu’il ait envie de moi, tout le temps, à chaque seconde. Comme c’était le cas pour moi.
Je relevais le drap au dessus de nous. Créer une bulle, juste avec lui et moi. Une nouvelle fois…


Ouvrir les yeux une deuxième fois. Cette fois, je savais très bien où j’étais. Les bras de Khris enserraient ma taille. Je ne savais pas s’il dormait encore, je ne voulais pas voir ; le voir. Parce que c’était le moment de partir. Je voulais à tout prix éviter son regard, celui qui me ferait fléchir et rester, encore et toujours.
Il y avait ma robe qui trainait par là, mais je ne voulais pas la mettre, trop de mauvais souvenirs s’y attachait. Alors je pris le tshirt qu’il m’avait passé tout à l’heure. Je le passais sur moi, en passant ma tête je remarquais son odeur. Je m’y arrêtais quelques secondes… Khris, putain, tu fais chier.
J’allais tourner la tête, je fermais les yeux espérant de tout mon cœur qu’il dormait, que ça rende les choses moins difficiles. Il dormait ; ou il faisait semblant, je n’en savais rien.
Je posais mes lèvres sur les siennes, comme si c’était la dernière fois. Est-ce que quelqu’un était en train de m’arracher le cœur ? Parce que j’avais vraiment l’impression que c’était le cas…
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Mer 15 Fév - 22:34

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Khris n'avait pas réussi à se rendormir après tout ça, parce qu'il savait qu'elle allait repartir bientôt, qu'elle allait devoir retourner travailler cette fois et qu'il ne pourrait pas la retenir. Lui, il resterait surement au lit pendant des heures, à penser à elle, l'imaginer encore près de lui, contre lui. Mais elle serait bel et bien partie et ne reviendrait surement pas. Elle ne reviendrait pas parce qu'il ne le voulait pas, il ne fallait pas qu'elle revienne et il allait faire tout pour. Il allait surement poster un statut Facebook mentionnant des filles chez lui, mais en fait il serait seul, il serait seul avec son herbe et son whisky. Il penserait à elle en se mettant mal, pour la St Valentin. Il allait peut-être pleurer, sans doute, puis il aurait honte de lui et partirait à la recherche des deux mecs qui avaient frappé Frankie. Voilà ce que serait sa journée, pendant qu'elle allait travailler, l'air de rien, faisant comme s'il ne s'était rien passé, comme si elle était rentrée chez elle après s'être fait tabassée. Cela faisait un moment qu'il avait fermé les yeux, essayant de trouver le sommeil puisqu'elle dormait encore, mais il n'y arrivait pas, elle était présente jusque derrière ses paupières closes, comme imprimée. Et il savait que cela ne risquait pas de changer, elle le hanterait encore longtemps, peut-être pour toujours. Frankie bougea, et il sut qu'elle était en train de se réveiller, il garda pourtant les paupières closes, il ne voulait pas la voir partir, plutôt crever que de la voir fermer cette putain de porte. Khris l'entendit se lever, surement pour se changer, c'est ce qu'il comprit en entendant un bruit de tissus. Mais il ne bougea pas plus, et il ne le fit pas non plus lorsqu'elle l'embrassa, il mima un petit grognement de lorsqu'on est endormit. Il se força à garder les yeux fermés, à faire semblant de dormir, c'était presque comme une torture psychologique, il l'imaginait déjà partie. Il aurait voulu la regarder une dernière fois, mais il savait qu'il serait incapable de la laisser partir s'il le faisait. « Si tu aime réellement quelqu'un libère-le, s'il revient garde-le. ».
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Mer 15 Fév - 22:55

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KHRIS & FRANKIE


J’en aurais pleuré tellement j’avais mal à l’idée de le quitter. Des frissons parcouraient tout mon corps.
Je ne voulais pas retourner chez moi, prendre une douche, quitter son odeur.
Je ne voulais plus que personne d’autre que lui ne me touche. Seul lui savait s’y prendre avec moi, personne ne lui arrivait à la cheville.
J’avais connu des mecs que j’avais crus merveilleux. Khris était au dessus de tout ça. J’oubliais tous ses défauts.
J’oubliais ce qu’il avait fait à Julie, je me détestais à cette idée, mais c’était plus fort que moi. Jamais je ne mentirai à mon amie. Je savais que j’allais devoir lui dire la vérité.
Quelle vérité ? Que je tombais amoureuse d’un dealer violent, drogué, disjoncté mais terriblement sexy ? Parce que si les gens voulaient la vérité, c’était ça, c’était la seule vérité que je pouvais donner.
Bien sur, pas à lui. Parce que je ne savais pas, je ne savais pas ce qu’il pensait de tout ça. Même si j’avais cru comprendre que je lui plaisais (au moins un peu). Est-ce qu’il voudrait de moi ?
Peut-être qu’il ne dormait pas et que la seule chose qu’il attendait c’était que je me casse pour pouvoir reprendre sa vie tranquille.
Mais j’avais posé mes lèvres sur les siennes, une dernière fois et il avait grogné. Le grognement des gens qui dorment.
Ça me rassurait un peu. Un peu, pas beaucoup…
Je restais quelques secondes de plus que le voulait la norme, mes lèvres sur ses lèvres. Puis je me redressais et regardait son visage endormi, en imprimant chaque trait. Comme si c’était la dernière fois que j’allais le voir. Pour toujours. C’était peut-être le cas, qu’est-ce que j’en savais…
« Je crois… je crois que tu vas me manquer. » je murmurais à son intention, profitant du fait qu’il dormait pour dire les choses… « Tu fais chier, je te jure… »
Je me levais alors, définitivement. Au salon, je glissais mes pieds dans mes chaussures. Je prenais une cigarette dans son paquet que j’avais laissé tomber par terre hier soir. Je me rendais compte que fumer ne m’avait pas manqué, pas même une seconde…
Je jetais un dernier coup d’œil à l’appartement et fermais la porte derrière moi. En bas de l’immeuble, je me rendais compte que j’étais vêtue uniquement du tshirt de Khris. Tant pis…
Je commençais à avancer dans la rue et à l’angle, tout ce que j’avais pu manger ces dernière vingt-quatre heures se retrouvait rendu au beau milieu de la rue. Charmant.
Khris Jones, tu me rends malade.

END.

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