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Anonymous
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Lun 9 Jan - 23:54


J’appuyais lourdement l’épaule contre l’un des murs qui encadraient la porte de l’appartement avant de lever un bras tremblant pour toquer énergiquement afin de faire savoir ma présence. Pourvu que quelqu’un ouvre au plus vite et me laisse entrer. Je ne pouvais pas rester là dehors plus longtemps, j’avais trop mal, et l’habitation de Keenan était la plus proche sur mon chemin. Même à vous, j’étais actuellement incapable de raconter ce qui venait de m’arriver, mais mon corps tremblait tout entier alors que je toussais un peu avant de recracher du sang. Heureusement que la coupure de courant limitait grandement la luminosité dans le quartier, car je n’avais pas envie de voir l’état physique dans lequel je me trouvais à l’heure actuelle. Mentalement, c’est bon, j’étais presque conscient de ce qui m’arrivait. Je crois… je sais plus… merde.

Ouvre…

Je fermais les yeux en serrant la gorge. Ma tête tournait, je ne sais même pas comment j’ai réussi à arriver jusqu’à l’appartement.


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Anonymous
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Mar 10 Jan - 18:50




Je venais à peine de m’assoupir, aucune idée de l’heure qu’il pouvait être. La dernière fois que j’avais jeté un coup d’œil à l’horloge murale, celle-ci indiquait une heure trente du matin. Depuis deux jours, j’avais un mal de chien à m’endormir. Je passais mes nuits à tourner en rond dans l’espoir de peut-être retrouver Robbyn au coin du lit, mais non. Le seul endroit où je pouvais le retrouver était dans mes rêves. Sentir sa peau, ses lèvres, revoir son sourire… je dois dire que c’était le moment de la ‘’ journée ‘’ que je préférais.

Mon rêve ne ressemblait à rien contrairement à d’habitude. J’ignore encore de quoi il était fait d’ailleurs. Robbyn et Mélo y était, mais c’est vraiment tout ce dont je me souviens. Nous étions les trois à attendre pour je ne sais quoi. Je me souviens que je m’apprêtais à ouvrir une porte, quand j’entendis un bruit provenir de l’avant de l’appartement. Je me suis dit que c’était peut-être en rapport avec mon rêve, mais le bruit se fit entendre de nouveau. Je dois avouer que j’avais un peu la chienne de me lever pour aller voir de quoi il s’agissait puisque j’étais seul à l’appartement de Keenan. Heureusement que celui-ci m’avait laissé une petite lampe à l’huile au cas où je devais me déplacer la nuit. Lorsque je fusse tiré de mon lit, le bruit stoppa. Une erreur peut-être qui sait ? J’enfilai tout de même un Jeans à la vas vite en essayant de ne pas me fracasser le petit orteil au coin du lit, attrapai la lampe et me dirigea lentement vers la porte d’entrée.

Pratique essayé de voir de quoi il s’agit quand il fait plus noir qu’à l’intérieur de mon cul … Putain et si c’était cet enfoiré de Murderer ? Pourquoi il viendrait ici ce con ? Mon dieu… j’étais vraiment en train de me faire des films là ? ‘’ Vas-y Yuri tu es plus courageux que ça d’habitude, prend une bonne inspiration et va ouvrir ! ‘’ C’est ce que je fis. Je vous laisse imaginer ma surprise lorsque je sentis le corps impuissant de cette personne encore inconnue me tomber dessus. ‘’ WHAT THE HELL ‘’ Je nageais en plein cauchemar, c’était quoi ce délire ? Paniqué, je fini par m’accroupir en faisant bien attention à ce que cette personne ne se fasse pas de mal en tombant, puis vint déposai sa tête sur mes genoux.

« Ça va ? Eh … Eh … qu’est-ce qui vous est arrivé ? »

Je levai les yeux au niveau de la rue pour tenter de voir s’il y avait quelqu’un … mais avec la panne et le manque de lumière, il m’était impossible de voir quoi que ce soit. Peut-être que cette personne était simplement trop saoule, et que l’appartement de Keep lui avait semblé être un bon refuge où passer la nuit, mais cette idée s’écarta rapidement lorsque je senti le liquide chaud et visqueux couler le long de mes doigts. ‘’ PUTAIN ‘’ Ma main glissa d’elle même dans la chevelure de cet inconnu, chevelure qui d’un coup me parue familière … j’y avais touché tellement de fois, si bien que mes doigts en était imprégné… Mon cœur loupa un tour. Robbyn ? Est-ce que c’était lui ? Pas de panique Yuri, pas de panique ! Dans ce genre de situation, j’étais incapable de garder mon self contrôle, surtout si cette personne devait être mon petit ami.

Mes doigts vinrent se poser dans son coup à la recherche de cette artère qui allait me permettre de calculer ses pulsions cardiaque. Lorsque je l’eu finalement trouvé, je me penchai au niveau de ses voies respiratoires pour m’assurer qu’il/ elle respirait toujours et c’est à ce moment que son parfum me monta au nez. Plus aucun doute ! C’était lui ! Mais qu’est-ce qui lui était arrivé bon sang ! Mon cœur devint gros alors que les larmes commençaient déjà à embrouiller ma vue.

« Robbyn !! ROBBYN !! »

Je me foutais bien de réveiller les voisins. Tout ce que je voulais, c’était qu’il me réponde. Je le secouai légèrement histoire de ne pas empirer son état et vint le serrer très fort contre moi, alors que mes lèvres couvraient désespérément son visage de baisers.

« Je suis là bébé … je suis la ! Je vais m’occuper de toi. »


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Anonymous
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Mar 10 Jan - 21:42

Ma tête tournait trop, je ne voyais presque plus rien même si mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité depuis tout à l’heure. Entendre cette porte qui s’ouvre fut comme un ultime soulagement, j‘avais peur de ne pas avoir eu assez de force pour frapper suffisamment énergiquement afin d‘être entendu. Peu importe lequel de Keenan ou de Yuri viendrait me voir, je voulais juste quelqu’un qui puisse stopper l‘hémorragie. De toute manière, les deux seraient au courant de la situation dès demain puis-ce qu’ils vivaient sous le même toit. Je n’arrivais pas à croire que « ça » c’était reproduit, je pensais pourtant pouvoir classer cette horreur dans la case « passé ». Mon cerveau finit par lâcher prise l’espace d’un instant, me laissant ainsi tomber contre la personne qui était venue m’ouvrir… et puis ce fut le noir total.

Lorsque j’ouvris à nouveau les paupières, c’est parce que quelqu’un m’appelait. Lentement, mon regard remonta jusqu’au visage de l’homme qui me soutenait et je croisais les yeux bleus de Yuri. Jamais de ma vie je n’aurais imaginé que le simple fait de le voir pourrait me faire du mal, mais ses mains sur moi avaient l’effet de griffes acérées alors que ses baisers me brûlaient la peau. Quand je sentis une goutte tomber sur ma joue, cependant, l’envie de l’enlacer et de lui dire que tout allait bien prit le dessus sur mon… rejet? Je le rejetais? Non, non, je ne pouvais pas tourner le dos à ce gars, c’était tout simplement inimaginable, il était tout pour moi, et pourtant j’espérais au fond de moi, à cet instant précis, ne l’avoir jamais rencontré et être resté en couple avec Mary Jude ou n‘importe quelle fille, peu importe. Tout aurait alors été « normal », et on n’en serait pas là aujourd’hui. Ma seule faute de cette nuit aura donc été de ne pas aimer les femmes… est-ce que c’était si grave que ça? Qu’est-ce que j’avais fais? Je n’y étais pour rien, je n’avais pas choisi mes préférences, et pourtant j’avais vu de la haine dans le regard de ces gens. Erreur de la nature. On m’a détesté pour ce que j’étais et rien d’autre. Rapidement, je baissais les yeux et feignais de ne pas pouvoir les garder ouverts afin de ne pas avoir à faire face au visage de mon petit-ami.

« Je suis désolé… »

Mon cœur pesait très lourd dans ma poitrine ce soir-là, j’avais l’impression d’avoir, en quelques minutes, perdu toute cette fragile confiance en moi qui m’avait demandé des années de travail, d’acceptation et d’autosatisfaction. Maintenant que la pression était retombée, mon corps refusait tout simplement de bouger car tout mouvement me semblait douloureux, et il me fallut faire un effort monstrueux pour m’agripper à Yuri lorsqu’il se décida à m’emmener à l’intérieur de l’appartement. Les seules choses qui me rassuraient dans tout ça étaient son odeur et sa voix familière, le reste ne faisant que me rappeler que j’étais blessé et que la douleur était presque trop intense pour me permettre de m‘exprimer. Je ne parle pas ici de douleur physique… ça, j’en avais déjà vu de toutes les couleurs depuis que j’étais gamin. C’était juste… mental. Cette expérience me réduisait au silence malgré moi, j’avais envie de vomir ou alors de me réveiller pour me rendre compte que tout ceci n’était pas réellement en train de se passer. La réalité était trop cruelle, ce monde était trop cruel, mais ça je l’avais presque oublié. Durant de longues minutes, j’ai ainsi laissé Yuri me manipuler sans réagir le moins du monde, fixant simplement la lumière de la lampe et me crispant lorsque j’avais mal tandis que le jeune homme m’apportait ses soins. Mets-toi dans sa tête, Rob, il est complètement paniqué. Dis-lui quelque chose, rassure-le un minimum. Non, j’y arrivais pas, j’avais la gorge serrée, et lorsque j’entendis enfin la question fatidique, « qu’est-ce qui t’es arrivé? », un long gémissement s’échappa de ma poitrine, mais rien de plus. Cela faisait des lustres que je ne m’étais pas senti aussi… faible. J’avais besoin de tout l’amour de mon mec en ce moment, et j’avais aussi envie d’éclater en sanglots, mais tout cela se passait à l’intérieur de moi. Au dehors, il n’y avait rien d’autre que mon corps frissonnant et un regard vide. Fais quelque chose Yuri, je t’en supplie, fais quelque chose, ramène-moi à la réalité. Une seconde plainte, soufflée à demi-voix, s’éleva dans la pièce.
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Anonymous
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Mar 10 Jan - 23:22




Je restai là, à l’extérieur fixant le vide tout en berçant le corps de mon amant. Je n’étais pas le genre de mec super puissant, je n’avais pas la force nécessaire pour le soulever sans aucune aide et faut dire que le fait que ma maladie affecte mes poumons n’aidait en rien. Je voulais juste le calmé un peu, faire en sorte qu’il récupère un minimum de force pour qu’il puisse être en mesure de s’aider … de m’aider. Qui avait bien pu lui faire une chose pareille ? Qu’avait-il fait pour l’amour du ciel ? Les émotions se bousculaient à l’intérieur de moi, j’avais la haine envers des gens que je ne connaissais même pas, j’avais peur … terriblement peur. Si seulement je pouvais appeler les secours …

Au bout de quelques minutes qui me parurent des heures, je fini par me lever tranquillement, prenant appui sur le cadre de porte d’une main, tenant fermement Robbyn de l’autre. Comment faire pour ne pas être brusque dans ce genre de situation ? Pourquoi fallait-il que Kennan ait décidé d’aller s’envoyer en l’air ce soir ? Putain ! Je faisais de mon mieux pour guider mon homme à l’intérieur de cet appartement sombre que je ne connaissais même pas, tentant tant bien que mal de le rassurer en l’encourageant après chaque effort fourni.

« C’est bien mon amour … on y est presque, courage … je ne te laisserai pas tomber. »

Plus que quelques pas et nous y étions, dans ce qui était devenu ma chambre pour les semaines à venir. Au diable les draps, j’installai confortablement Robbyn, puis reparti presqu’aussi tôt pour aller chercher la lampe que j’avais laissé devant la porte. De retour dans celle-ci, je ravalai ma salive. Je devais le faire, je devais trouver la force nécessaire de m’occuper de lui sans flancher. Mettre de côté toute ses émotions qui m’étaient monté à la gorge et lorsque j’eu finalement rassemblé un minimum de courage, j’approchai la faible lumière près de son corps. Le mal de cœur me prit aussitôt, j’avais envie de vomir à la vue de tout ce sang … mais ce n’était pas le temps. Rapidement je déposai la lampe sur la table et déchirai littéralement son t-shirt avant de courir jusqu’à la salle de bain pour m’emparer d’un saut et d’une guenille. Il fallait que je désinfecte tout ça et vite …

[…] Robbyn n’avait rien dit … même pas un mot pour me rassurer, même pas un ‘’ je t’aime ‘’. Je me sentais mal. Et si tout cela lui était arrivé par ma faute ? Un millions de questions me traversait l’esprit. J’avais mal presque autant que lui de le voir si distant avec moi. Qu’est-ce que j’avais fait ? Je le laissai de nouveau seul quelques instant pour aller chercher des bandages et une fois arriver dans la salle de bain j’ai flancher. Mes genoux percutèrent le sol alors que mes mains encore remplie de son sang, se perdait dans mes cheveux. Les larmes coulaient d’elles même sur mes joues et le pire dans tout ça c’est que je ne pouvais même pas lui en vouloir d’agir de cette façon. Même si ça me faisait mal. Je fini par reprendre le dessus, pour lui, parce que si ça n’avait été que de moi… je serais resté là par terre à pleurer et à maudire le ciel bien que ça ne soit pas très utile… J’essuyai mon visage à l’aide de mon avant-bras, puis défit la totalité de l’armoire à pharmacie avant de trouver les bandages. J’avais peur de retourner dans cette chambre. Peur qu’il me rejette, qu’il ne veuille plus de moi pour une quelconque raison. Mais le fait est qu’il ait besoin de moi me poussait à aller de l’avant … on verrait bien pour le reste plus tard.

De nouveau devant la porte, je restai un moment à l’observer. Il semblait s’être calmé. Voilà qui était une bonne chose. J’entrai sur la pointe des pieds et vint m’asseoir à ses côtés faisant glisser le bout de mes doigts sur sa joue. Je ne m’attendais a aucune réaction de sa part, mais pour moi c’était important de le faire… important de lui faire comprendre que je l’aimais et que j’étais là, pour le meilleur comme pour le pire. J’aurais tout donné pour prendre sa souffrance. Je détestais le voir ainsi.

Je m’empressai donc d’en finir, parce que j’imagine que ce n’était pas très confortable pour lui toute ces manipulations, puis vint m’installer confortablement à ses coter après avoir changé les couvertures. Je ne savais pas trop ce que je devais faire, mais d’une main je commençai à lui caresser le bras histoire de le réchauffer un peu. Je le regardais comme ça sans rien dire, les yeux plein d’eau et fini par reposer ma tête sur l’oreiller. Mes caresses c’étaient lentement diriger vers son cou puis son visage alors que mes lèves s’étaient rapprochées de son oreille.

« Tu te rappel ce fameux jour du 23 octobre … »

[ … ] Je restai comme ça dans cette position à lui rappeler les milles et un moments merveilleux que nous avions passé ensemble, à lui rappeler à quel point je l’aimais et que j’étais fier de ce qu’il était devenu. Heureusement pour moi que je n’avais pas de mal à témoigner mes sentiments, sinon j’vous jure qu’on aurait été mal prit … mais ça me plaisait de le faire et j’en avais vraiment besoin … Mes mains tant qu’à elles, continuaient de le caresser juste pour le rassurer et lui faire comprendre que j’étais là, bien qu’il entende ma voix.

« Je t’aime Robbyn … sincèrement. J’ignore ce qui s’est produit ce soir et à quel point tu souffres, mais je t’en supplie ne me repousse pas… »



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Anonymous
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Mer 11 Jan - 10:26

Bien sûr que j’étais conscient de ce qu’il pouvait ressentir de son côté, j’en ai toujours été conscient. Ses réactions, je les connaissais presque sur le bout des doigts, tout comme la plus grande partie de sa manière de penser. J’ai toujours été une personne très observatrice car c’était la qualité principale requise pour survivre, à l’époque. Il fallait analyser les gens pour pouvoir cerner leurs points faibles et en profiter. Aujourd’hui, je ne faisais plus ça, hormis lors de chantages affectifs, et c’était presque devenu inconscient… c’est pour dire. Si Keenan ne l’avait pas relevé lorsque je l’ai vu à son retour d’Angleterre, je ne m’en serais certainement pas rendu compte. C’était devenu naturel de « charmer » l‘interlocuteur.

Les allées et venues de Yuri eurent au moins l’effet de me calmer car je me sentais en sécurité, ici. Je savais qu’on ne me ferait pas de mal, et mon corps s’est lentement remit de ses émotions en cessant de trembler comme une feuille. J’aurais presque pu m’endormir sur place tant j’étais épuisé mentalement, mais la présence de Yuri m’en « empêchait ». Je ne voulais pas le laisser seul face à la situation, bien que j’étais incapable d’y mettre du mien. L’inquiéter était la dernière chose que je désirais, et pourtant, là, il était en larmes. La barrière que je venais de mettre entre lui et moi était-elle si visible?

Avant qu’il commence à me parler, mon regard ne s’était pas une seule fois posé sur lui et ma gorge était restée solidement nouée pour m’empêcher d'émettre le moindre son. Je me suis ensuite crispé sous ses caresses et ai tourné la tête vers le matelas lorsque sa main a atteint mon visage, bien qu’elle soit inoffensive. C’était plus fort que moi, tout mon être refusait ses marques d’affection, et j’étais trop tétanisé pour me trouver horrible de lui faire subir ça, même en connaissant l'étendue de sa sensibilité. Mais Yuri était un homme de mots, et ce sont eux qui eurent raison de mon renfermement avec une efficacité qu'il était le seul à avoir. Je ne remettais plus en doute la puissance de ses paroles depuis le temps, il avait toujours su choisir les bonnes phrases pour me faire céder, me rassurer, m’engueuler, ou quoi que ce soit d’autre. Et là, dans mon oreille, sa voix résonnait comme la plus douce des caresses sur mes pensées afin de les apaiser et leur intimer de se calmer. C’est ce qui se passa. Mes muscles se sont progressivement détendus au fur et à mesure qu’il me parlait, mon cœur reprit un rythme plus ou moins normal, et, finalement, de grosses larmes coulèrent le long de mes joues alors qu’il terminait son monologue. Je levais alors lentement le regard sur lui dans la faible lumière nocturne. Ses yeux clairs n’étaient pas difficiles à discerner malgré l’obscurité ambiante, et je passais ainsi une bonne demi-minute à l’observer avant d’avancer mon visage pour me réfugier contre son torse afin d'y trouver le réconfort qui me manquait. Enfin! Vous me direz, enfin, j'allais vers lui après une bonne vingtaine de minutes passées à le laisser seul. Littéralement, il ne devait jamais s’être senti aussi abandonné qu'il y a quelques minutes.

« Je t’… »

Mince. Allez, dis-le. J’en étais incapable, il suffisait que je pense à mes sentiments, à ma tendresse envers lui pour que les images de tout à l’heure défilent dans mon cerveau et pour que chaque blessure me fasse à nouveau atrocement souffrir. Un soupir désemparé m’échappa. Lentement, je sortais de ma paralysie.

« C’est juste pour ça qu’ils m'ont… parce que je parle parfois bizarrement, parce que j'ai parfois une gestuelle qu'ils ont pas l'habitude de voir, parce que je suis moi. Pourquoi les gens… comprennent pas? Je leur ai rien fais. On leur a jamais rien fait. Est-ce que c‘est si mal? Mal, d‘être… "ça"? »
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Anonymous
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Mer 11 Jan - 19:38




Je nageais en plein cauchemars, non pire que ça, j’étais totalement perdu. Perdu dans son indifférence, dans la confusion de mes sentiments, mes pensées, tout allait beaucoup trop vite pour moi. Vous me direz que pour vous, ces vingt minutes auraient été les plus longues de votre vie, mais pour une personne qui pense énormément comme moi, il vous manque parfois un peu de temps pour savoir faire la part des choses. Je venais de passé je ne sais combien de temps à lui remémorer mes plus beaux moments passé avec lui, alors que dans ma tête c’était le chaos total. J’ignore encore comment j’ai pu tenir un tel discourt alors qu’énormément de chose me travaillait l’esprit, sans doute était-ce le métier qui commençait à prendre le dessus sur mon ressenti… Bref passons.

J’avais beau me mettre dans sa tête, essayer de comprendre ce qu’il pouvait ressentir - bien que ça se voyait très bien- je ne comprendrais jamais pourquoi il réagissait de cette façon avec moi. Pourquoi qu’à chaque fois qu’il y avait un truc qui allait mal, il me repoussait ainsi. C’était difficile et à tout coup ça me blessait un peu plus. Notre relation évoluait pourtant dans le bon sens, notre amour et notre affection grandissait un peu plus chaque jour, alors pourquoi ? J’avais peut-être échoué à quelque part, un truc tout con que je n’avais pas su gérer au bon moment? Je m’en voulais terriblement, même si au fond de moi-même je savais que c’était dans sa nature, que je ne pouvais rien faire pour ça, rien, mit à part subir…

Lorsqu’il s’approcha finalement de moi, mon corps se crispa automatiquement. Je m’étais fait à l’idée avec cette distance qui nous séparait et le fait est qu’il la franchisse me déstabilisa. J’étais comme ça. Quand on me repoussait coup sur coup après un maximum d’effort fourni, je me réfugiais à l’intérieur de ma carapace comme pour me protégé. J’avais suffisamment souffert de son indifférence pour ce soir et je ne voulais pas avoir à subir les effets du contre coup si toutefois l’envie de m’ignorer le prenait à nouveau. J’allais simplement me contenter d’être cet autre moi que je ne montrais jamais en présence de Robbyn, Yuri l’indifférent.

Je l’écoutais attentivement sans broncher ni même le regarder. Je pensais. J’essayais de comprendre comment certaines personnes pouvaient être en mesure de ressentir du bien être en commettant de tel atrocité. Tout ça pour quelques divergences. Je veux dire qu’est-ce que ça change dans la vie qu’une personne préfère autre chose à la ‘’ normalité ‘’. Qu’est-ce que ça pouvait bien changer dans la vie de ce pauvre type que mon mec m’aime moi plutôt que n’importe quelle autre nana ? Rien du tout ! Je savais à quel point c’était difficile pour Robbyn, qu’il n’aimait pas ce faire juger à propos de ça. Mais tôt ou tard, il devrait finir par assumer cette partie de lui, arrêter d’avoir honte d’être qui il est et d’envoyer chier tous ces gens qui ont une trop faible ouverture d’esprit. Vingt et unième siècle bonjour !

‘’Ça’’ est-ce qu’il venait vraiment d’employer ce mot pour qualifier les personnes homosexuel ? ‘’ Ça ‘’ Comme si nous étions des choses, des objets sans valeurs, des débris de la société parce que nous n’étions pas comme tout le monde. J’étais choqué, y’avais pas d’autre mot pour qualifier ce que je ressentais en ce moment. J’assumais pleinement cette partie de moi et me faire tabasser pour ça j’vous jure que je m’en serais foutu parce que mon mec je l’aime et j’ai aucune honte à éprouver ce genre de sentiments pour un autre homme. Je devais me calmer et vite parce que si je ne le faisais pas, j’allais sans doute agir comme un abruti et le regretter par la suite. C’est con à dire, mais ce simple mot avait suffi à me propulser quelques mois en arrière alors que je vivais exactement la même chose avec Landon. Le mec qui n’acceptait pas le jugement des gens à ce sujet, le mec qui était prêt à renier son amour pour moi juste pour bien paraitre … j’étais dégoûté. Heureusement que je gardais tout ça à l’intérieur parce que … Enfin.

« Je sais que ce que tu as vécu ce soir ça n’a rien de cool, mais ton expérience ne te donne pas le droit de parler comme ça des gens qui ont cette orientation ! Tu penses un peu à ton père ? Et Keep tu y’a songer aussi ? Ce n’est pas parce que certaines personnes sont coincées du cul que tu dois tout remettre en question. Tu as le droit autant que tout le monde d’avoir tes préférences et tu n’as pas de compte à rendre pour ça Robbyn tu comprends ? Tu dois t’en foutre de ce que je dis parce que pour toi c’est important de ne pas te faire juger, mais bordel ce n’est pas les autres qui vont te dire comment être et comment agir ! Tu es une marionnette Rob ? Tu vis pour le plaisir des autres et pour plaire à tout le monde ? Si c’est le cas, je me suis grave tromper sur ton cas. T’es un mec indépendant avec ta façon propre de pensée. Tu as des mimiques ? Qu’est-ce que ça change putain ? Si les gens ne sont pas contents tu les emmerdes ! Ils ont qu’à regarder ailleurs. Tu es parfait Robbyn, ils sont juste trop con pour le voir c’est tout, soit trop con soit jaloux un des deux, mais je t’en prie ne te laisse pas abattre par des abrutis dans ce genre, je suis là pour t’aider tu le sais, je ne te laisse pas tomber, mais pour ça faut y mettre un peu du tien et redoubler d’effort pour rebâtir cette confiance en toi.»

Voilà, c’était sorti, peut-être pas de la façon la plus classe qui soit, mais quand même je l’avais fait sans élever la voix. Je me sentais beaucoup mieux déjà et le simple fait d’avoir vidé mon sac me donnais envie de le serrer dans mes bras … ce que je fis avant de venir poser un baiser sur le sommet de son front. Mes barrières venaient de tombés, j’étais redevenu moi-même après ce court moment d’égarement. Dieu que j’aimais ce mec ! Son bonheur m’importait plus que le mien et j’étais prêt à tout pour qu’il regagne ce qu’il avait si facilement perdu, quitte à en souffrir un peu au passage.



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Anonymous
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Mer 11 Jan - 21:59

Je passais un bras dans son dos lorsqu’il m’embrassa le front, puis remontais un instant mes lèvres sous sa mâchoire avant de reprendre une petite distance vis-à-vis de son visage et de le regarder dans les yeux. Mon indifférence de tout à l’heure venait de faire place à une attention totale, si ce n’est plus. Je puisais longuement dans les iris bleus du jeune homme l’assurance qui me manquait et empêchait mes vieilles blessures de se refermer. C’est dingue… chez moi, les apparences primaient sur le tout. Oui, je donnais l’impression générale d’avoir confiance en moi, de me foutre de l’avis des gens, et c’était vrai dans une certaine mesure; lorsqu’il s’agissait de défendre une personne qui m’est chère. De mon côté… j’étais capable de me dénigrer si cela pouvait m’éviter des problèmes. Après tout j’oublierais jamais ça, j’ai été prostitué pendant un bon moment, et c’était pas juste un petit boulot pour moi. Je faisais plaisir aux gens, je faisais attention à ce qu’ils voulaient, quitte à mettre de côté mes propres goûts. Je m’en foutais de ça, puis-ce qu’au final j’avais de l’argent et de grands sourires de la part de mes clientes. Elles aimaient ce que je leur montrait. Et moi je savais justement ce qu’il fallait leur montrer, jouant ainsi mon rôle du début à la fin. Qu’est-ce que je récoltais aujourd’hui? Une estime de moi-même qui ne valait pas le détour. J’étais pitoyable. Yuri méritait mieux que ça, je lui faisais du mal. Pourtant j’avais tout pour être heureux. Quelqu’un qui m’aime à en crever, une famille, un avenir, une maison, du fric… tout. Et malgré ça, le regard d’autrui me dérangeait parce que je voulais absolument plaire à tout le monde. Il était peut-être temps d’accepter le fait que c’était impossible.

Il y avait cette phrase que je ne pouvais me sortir de la tête à présent. Cette même phrase qu’Andrew m’a dite, il y a longtemps. « Tu vis pour le plaisir des autres et pour plaire à tout le monde? ». Faire plaisir aux autres, c’était ma spécialité, ça, et pourtant je paraissais extrêmement égoïste. Il était grand temps que je remette mes priorités en place… Yuri me l’a lui-même reproché assez de fois; je m’occupe de tout le monde sauf de lui. Non, en réalité j’accorde mon attention à quiconque en a besoin, alors que mon mec devrait en recevoir bien plus que les autres. Est-ce que je lui donnais l’impression de m’en foutre de notre couple? Que c’était pas une si grande priorité, que d’autres gens avaient également besoin de mon attention et que lui était au même niveau qu’eux?

C’était la première fois que je me posais cette question. Instantanément, mon cœur s’alourdit à nouveau alors que je fronçais les sourcils d’un air terriblement désolé. Je l’avais délaissé. Lui.

Avant même de répondre à sa réplique, je le pris donc dans mes bras pour le serrer aussi fort que mon état me le permettait et déposer mes lèvres dans sa nuque en l‘embrassant à répétition. Progressivement, mes mains commencèrent à le caresser dans le dos avec tout l’amour que j’éprouvais pour lui. Je ne le lui disais pas assez, je ne le montrais pas assez. J’étais si froid, dans le fond… et pourquoi? Parce que… « ça dérangeait peut-être les autres, de voir trop de marques d’affection ». Bon sang… j’avais vraiment pas changé depuis tout ce temps. On s’en foutait, pas vrai? On était au-dessus de tout ça. Il le fallait. Un jour, j’y arriverai.

« I’m sorry babe, I’m so sorry… pour tout ce que je t’ai fais subir. Tu méritais pas ça… Mais ça va changer, je te le promets, ça va changer… je vais changer. Je t’aime, j’t’aime… »

Mes doigts remontèrent dans ses cheveux et mes lèvres près de son oreille pour lui chuchoter à répétition ces derniers mots, tout en le couvrant à mon tour de baisers. Je ne sais pas ce qui avait réveillé ça en moi, mais il n’étais plus question de l’abandonner seul à son sort. Il l’était déjà suffisamment comme ça, avec sa famille en Russie et aucune racine fixe à laquelle se raccrocher ici. J’étais la personne qui constituait le centre de tout ce qu’il faisait, à présent… il méritait bien que j’en fasse autant avec lui. Je devais grandir encore, toujours plus, j’y étais presque, bientôt plus un seul Homme ne pourrait m’ébranler. Ce monde était exigent, alors il me suffisait d’être au-dessus de ces exigences. J’avais tout pour. Et je devais me préparer à l’avenir, à m’occuper de Yuri, car il aurait immanquablement besoin de moi, et ce chaque jour un peu plus. S’il ne ressentait pas mon amour pour lui, alors il cesserait de se battre contre la mort… je le savais, il le savait, c’était normal. En une ou deux minutes, les rôles s’étaient échangés. Je reprenais la main car je sentais, à présent, qu’il était affaibli. Il m’en fallait tellement peu pour rebondir… parfois, cela m’étonnait moi-même. Mais je n’étais pas l’une de ces personnes qui aiment se morfondre dans leur malheur pour attirer l’attention de leur entourage. Ma logique fonctionnait autrement; je cédais, j’avais ma période de bad, puis je réfléchissais à la situation et cherchais une solution ou une explication avant de mettre ça en pratique au plus vite. Là, c’était différent cependant. C’est Yu qui m’a mit les faits devant les yeux, je n’ai donc pas eu besoin de faire mon travail de réflexion habituel… il m’avait bien exposé ce qu’il voulait me dire, et j’admirais sa capacité à m’éclairer si efficacement. Cet homme était merveilleux, sans contestes.

Mon corps était meurtri, mais mon esprit semblait d’être élevé d’un degré. Lorsque je relâchais mon petit-ami pour retrouver le contact avec ses yeux, mon regard était différent du dernier. Ce grand brun tatoué, il me rendait plus fort à chaque fois. Et là… là je me rendais compte qu’en effet, on valait mieux que beaucoup d’autres personnes malgré notre différence. On allait bien ensemble. On se complétait, on avançait, on gagnait un peu plus chaque jour. Réellement. Il n’aura donc fallu que de quelques paroles et d’énormément de sentiments… c’était… simple. Si simple. La vie avec lui ressemblait à un jeu d’enfant avec une solution à chaque problème. Je l’aimais tellement, je voulais le lui répéter encore et encore jusqu’à ne plus avoir de voix, c’était horrible. Jamais jusqu’à maintenant mes émotions ne m’avaient portées jusque là… je me sentais terriblement bien. J’étais moi. J’étais lui, j’étais nous… je le ressentais comme jamais je ne l’avais ressenti. Malgré mes douleurs, je ne pus m’empêcher de me pencher sur Yuri pour le fixer comme la 1ère merveille du monde.

« Je… sais même pas quoi te dire. Merci. Merci d’être comme tu es, et de le rester quoi qu’il arrive… je veux être comme toi. Je suis tellement fier de toi. Je saurais me montrer à la hauteur à partir de maintenant, je vais tout faire pour, tu ne seras plus seul. Je te laisserai plus jamais seul, bébé… ce sera juste nous… et peu importe le reste. Les autres nous arrivent pas à la cheville, on vaut mieux que ces gens… hein? Tu as raison… ne pleurs plus. »


Le revers de ma main gauche glissa sur sa joue avec tendresse.

« You look so beautiful… »
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Jeu 12 Jan - 11:19




La situation venait de changer du tout au tout. Je me sentais revivre. Comme si Robbyn était la bouffée d’air qui me permettait de remonter à la surface après un naufrage. À tous les coups c’était comme ça, il était la lumière au bout du tunnel, ma raison d’aller de l’avant. Je ne saurais vous dire à quel point j’étais fier de lui, de ce qu’il venait de réaliser. Pas juste par rapport à moi, mais pour lui, pour sa vie. Avec ça, il prendrait de l’assurance et sa confiance se verrait être propulser au sommet des montagnes. Il avait tout pour réussir, je l’avais toujours sur. Il le méritait, après tout ce qu’il avait vécu et toutes ces années qu’il lui avait fallu pour se reconstruire, c’était ce qui pouvait lui arriver de mieux.

La température de la pièce venait de grimper de quelques degrés, alors que ses bras se posèrent autour de moi. Un simple geste anodin et voilà que le désir du vice se faisait ressentir. Je ne devais pas penser à cela je sais, mais il m’était impossible de faire autrement puisqu’à chaque fois que ses doigts frôlaient ma peau, mon cœur s’emballait un peu plus et me suppliait de calmer cette envie qui me brûlait la peau. Damn. Que devais-je faire ? D’un côté j’avais cette bonne vieille conscience qui me disait ‘’ Yuri … rappel toi de ce qui est convenue. ‘’ Pas un doute la dessus, j’étais en connaissance de cause, mais de l’autre côté, il avait mon homme qui me murmurais des je t’aime à l’oreille, en laissant quelque fois sur ma peau, les marques de son affection pour moi et ça, ça me faisait perdre la tête.

[..] J’essayais tant bien que mal de rester concentrer sur ses paroles, mais c’était beaucoup trop difficile. Je n’en pouvais plus de cette proximité, alors que je sentais sa peau brûler sous mes doigts. J’avais envie de lui, envie de lui faire comprendre que je l’aimais bien au-delà des mots puisque je n’en trouvais aucun d’assez puissant pour justifier tout ce que je ressentais pour lui en cet instant. C’est pourquoi, je m’empressai de venir poser mes doigts sur ses lèvres lorsque ces dernières paroles eurent été prononcés. Les mots ne servaient plus à rien maintenant, les gestes s’occuperaient du reste.

« Chut … suffit maintenant. »

Un grand sourire vint se dessiner sur mon visage alors qu’une de mes mains remontait lentement le long de sa colonne vertébrale pour venir terminer sa course au creux de sa nuque. Je l’observais comme ça, sans rien dire après quoi je relevai lentement le menton pour venir cueillir sur ses lèvres le plus tendre des baisers. Ma poitrine se gonfla alors d’envie et tranquillement je fis basculer mon amant de façon à ce que je me retrouve au – dessus de lui. Je ne voulais pas qu’il fournisse d’avantage d’effort, il en avait déjà assez fait comme ça.

Une fois en position, je me relevai sur mes genoux en prenant garde de ne pas l’accrocher, puis dégagea la couverture en ne le quittant pas des yeux. C’est fou ce qu’il pouvait être sexy, ce mec, même avec une tonne de bandage sur le corps. J’étouffai un rire puis fini par défaire l’attache de mon pantalon, avant de le retirer complètement et de le laisser tomber au sol. Je ne voulais pas brûler les étapes et ce même si j’avais réellement envie de lui faire l’amour. Je voulais l’aguicher, le titiller, faire monter le désir en lui jusqu’à ce qu’il flanche le premier et le pire c’est que j’étais bon à ce jeu-là.

Impatient, je m’empressai de venir poser mes lèvres au niveau de son bas ventre, puis entreprit d’embrasser chaque parcelle de son corps, en remontant lentement vers son visage alors que mes doigts eux, caressaient doucement ses cuisses. Je le sentais qui frissonnait, se cambrait, soupirait et je dois dire que ça me rendait complètement fou de savoir que ça lui plaisait. Après tout j’étais comme ça … j’avais toujours été du type à donner plutôt qu’à recevoir et le lit ne faisait pas exception à la règle…




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Ven 13 Jan - 14:15

Qu’est-ce qu’il faisait, là? Je venais de dire des trucs super sérieux… il m’avait écouté, au moins? Sur le coup, j’étais un peu blasé parce que je ne m’étais pas vraiment rendu compte de mes gestes envers lui et j‘essayais juste d‘avoir une vraie conversation. J’étais dans mon truc, et j’avais mit de côté le fait que… ouais, y’avait de quoi se sentir chauffé. Surtout après quelques temps sans câlins. Après tout, c’était pour ça que Yuri habitait chez Keenan le soir. Si on ne mettait pas de distance entre nous, une vraie distance je veux dire, géographique, c’aurait été impossible de ne pas craquer. Surtout quand on a une vie sexuelle active en temps normal. Qu’est-ce qui nous avait prit de faire de deal à la con, aussi? ._. Là, je sentais bien que mon mec était à deux doigts de me sauter dessus, et dès que sa main se colla dans mon dos pour remonter jusqu’à la nuque, un soupir perplexe m’échappa. Il était… pire qu’un ado qui pense qu‘à ça! Nan mais sérieusement, Yu, tu t’fous de moi (c’était effectivement le message que transmettait mon regard). Je ne l’ai cependant pas empêché de m’embrasser, ni de m’allonger, ni de passer au-dessus de moi. Mes yeux se contentaient de le suivre, et petit à petit, j’oubliais qu’il avait, selon mon côté sérieux, mal choisi son moment pour faire ça. Les draps furent retirés d’un coup, laissant le courant d’air faire frissonner ma peau. À mon tour, je gonflais la poitrine avant et soupirais en observant la silhouette du jeune homme. J’avais envie de le toucher, et tout se passait pour l’instant dans l’eye-contact. Il retira son jeans, mes pupilles se dilatèrent automatiquement. Ah, celui là, il avait le chic pour balayer la partie raisonnable de mon esprit et ne laisser la place qu‘à ce qu‘il avait envie que je lui montre. Mais s’il y a un truc que je sentais venir, c’était son désir de me faire flancher le premier. Eh bien non, par simple besoin de le contredire, j’allais le pousser dans ses retranchements, parce que j’en étais capable. Bon… peut-être pas aussi bien dans cet état, mais je trouverai un moyen.

Il suffit que je commence à réfléchir à ça pour que ses lèvres se posent à un endroit sensible et qu’un message se mette à clignoter dans ma tête « You just got owned ». Mon dos se cambra automatiquement, j’intériorisais un autre soupir. Lorsque son visage se retrouva au même niveau que le mien, je me redressais suffisamment pour pouvoir m’approcher de sa bouche et la frôler avant de dévier un peu plus bas afin de saisir son piercing entre les dents et de mordiller sa chair. Mes bras se refermèrent dans son dos et ma main droite descendit jusque sous son boxer pour agripper l’une de ses fesses. Je sentais ma respiration se faire plus profonde, tout comme la sienne, et la présence de son bassin se fit plus fortement ressentir au fil des secondes. Oh mon chéri, on est tout excité? Je parvins à éviter le contact de ses lèvres encore quelques temps en me concentrant sur d’autres parties de son visage, sa mâchoire, ses oreilles, mais il finit par y avoir un moment de rupture où je décidais finalement de plaquer le bas de son corps contre le mien, avec bien plus de franchise que tous mes autres gestes jusqu’à présent. Mon autre main retint en même temps l’arrière de sa tête, et je plongeais littéralement sur sa bouche pour l’embrasser sauvagement. C’était souvent comme ça… je me retenais, je me contenais, et puis d’un coup, c’est comme si mon cerveau changeait de fréquence… tant pis pour l’abstinence. Après tout, c’était pas dans la nature humaine de se passer de sexe. Sans même que je m’en rendes compte, mon corps s’était mit en mouvement tout seul en-dessous de celui de Yuri… je me sentais bien, en sécurité, aimé, désiré. J’étais très heureux en ce moment alors que c‘aurait dû être tout le contraire. Mais… honnêtement, j’avais surtout très envie de passer à la suite.
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Sam 14 Jan - 19:22




Il lui fallut peu de temps pour comprendre où je voulais en venir et je dois dire que c’était pareil de mon côté. Je savais qu’il essaierait de jouer les durs en tentant de me résister le plus longtemps possible, mais je savais aussi qu’il ne tiendrait pas la route, du moins pas après quelques jours d’abstinence et j’avais vu juste. Mon corps brûlait au contact du sien alors que mes sens s’aiguisaient un peu plus à chaque fois que ses lèvres me touchaient. Il connaissait mes points faibles et ne se gênait pas de les exploités, si bien que quelques minutes suffirent à me faire sentir à l’étroit dans ce qui me restait de vêtement. Je ne voulais pas perdre à ce petit jeu, non il ne fallait pas que je perde, bien qu’il eut réussi à me faire soupirer quelque fois déjà. Ce traitre il n’avait pas le droit … Pourquoi fallait-il qu’il soit si … si parfait? Sa main sur ma fesses, la proximité de nos corps, tout était là pour me faire perdre la tête et c’est ce qui se produit. Lentement mon corps se mit à bouger au même rythme que le sien, suivant ainsi la cadence proposé par mon partenaire, alors que mes lèvres elles se voulaient plus gourmandes et intensifiait le baiser qu’il m’avait finalement accordé. Mon sang bouillait littéralement à l’intérieur de mes veines il était grand temps que les choses avancent.

Brusquement je me relevai sur mes genoux et entreprit de retirer mon boxer, en ne quittant pas des yeux le corps de mon amant. Ma main libre quant à elle se baladait sans gêne sur mon torse, alors que mes yeux c’était refermé pour mieux visualiser la scène. Lorsque je fus finalement libéré du tissu, je me penchai de nouveau sur mon homme et prit bien soin de faire pression sur son bas ventre pour qu’il puisse ressentir l’excitation qu’il avait fait naître en moi, puis vint l’embrasser sauvagement. Ma main droite remonta lentement vers son visage en se délectant un peu plus de la douceur de sa peau, pour finalement venir se perdre dans ses cheveux. Mon souffle se faisait court, j’avais chaud. Toute cette tendresse n’avait fait qu’augmenter mon désir, cette envie que j’avais de le posséder. Sans plus attendre, je m’écartai un peu de lui, mettant tout mon poids sur mon avant-bras, mes lèvres ne quittait plus les siennes, du moins jusqu’à ce que ma main qui se trouvait dans ses cheveux vienne trouver réconfort à l’intérieur de son boxer. J’entrepris alors de le caresser doucement, alors que mes dents venaient de s’enfoncer profondément dans la chair de son cou. Une fois de plus, je me trouvais au prise avec un bout de tissus fort gênant qui m’empêchait de laisser libre court à mon imagination. Un grognement s’échappa alors d’entre mes lèvres et comme une bête en furie, je me redressai à nouveau pour lui retirer son sous-vêtement. Lorsque celui-ci fut hors de la portée de ma main, je m’emparai de nouveau de la virilité de mon mec et entreprit de le caresser avec plus d’agilité cette fois. Sourire aux lèvres, je me penchai alors vers lui pour venir l’embrasser encore et encore, augmentant l’ampleur de mes mouvements contre son intimité de la même manière. Je sentais qu’il en voulait plus, que ça lui plaisait et pour ce faire, je quittai lentement ses lèvres pour venir faire glisser les miennes le long de sa mâchoire, suivi de son torse pour finalement atteindre l’objet de mes désirs. Relevant les yeux vers lui, je diminuai lentement la vitesse de mes vas et vient pour venir le faire pénétrer progressivement à l’intérieur de ma bouche. Mes muscles se détendirent automatiquement laissant place à toute cette passion qui me consumait.




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Lun 16 Jan - 17:01



Ma tête bascula vers l’arrière dans un long soupir. Doucement, je reposais le visage sur le côté et passais une main sur la morsure dans mon cou. J’étais ailleurs, dans un lieu où la douleur n‘existait pas. Yuri était parvenu à me faire quitter cet endroit durant plus d’une heure, et bon sang, je lui devais plus que des remerciements sur ce coup-ci. Ce gars était ma salvation, il rendait les couleurs qui manquaient à ma vie… je ne pourrais jamais me passer de sa présence. Les bras des amis sont réconfortants, certes, mais dans les moments durs, ce n’est pas de cela qu’une personne à besoin. Il faut plus, il faut avoir ce sentiment que t’es le centre du monde pour l’autre, que même s’il a ses propres soucis, il est prêt à sacrifier une part de lui-même pour te faire aller mieux. Que t’es important, que tout ira bien parce que t’es pas seul et qu’il est à côté de toi pour te retenir quand tu seras le point de t’écrouler. Yuri était un mélange de tout ça avec une couche supplémentaire de possessivité presque maladive à cause de ses problèmes de confiance en lui et du fait que je ne lui accordais parfois pas assez d’attention. Mais je l’aimais, malgré son caractère de merde certains jours, parce qu’il avait beaucoup plus à donner qu’à prendre.

Bien que j’étais blessé ce soir, mon homme avait fait preuve d’une grande délicatesse dans ses gestes pour réveiller le moins de douleurs possibles chez moi, et ses mains autant que ses lèvres avaient participé à anesthésier les blessures physiques. Je ne retrouvais chez personne cette technique d’adaptation qu’il avait en fonction de la situation, et c’était vraiment plaisant bien que je ne pouvais pas trop bouger pour lui rendre ce qu’il m’offrait. Comme ça faisait un moment qu’il ne m’avait pas touché intimement en raison de notre deal, j’avais l’impression de tout sentir bien plus intensément qu‘en temps normal, par contre… et lorsque quelque chose me plaisait au lit, je le faisais clairement savoir, contrairement à ce qui se passait en dehors. Mon corps réagissait à tout, absolument tout, j’avais presque l’impression de l’entendre ronronner lorsque Yuri insistait avec ses caresses, sans compter que le voir bouger la tête en rythme là en bas m’excitait au plus haut point. J’ai soupiré plus que d’habitude cette nuit-là, et je lui ai aussi pas mal parlé même si les phrases restaient assez… « basiques » . Il faut dire qu’après ce que j’avais raconté tout à l‘heure, je me sentais bien plus enclin à m’exprimer et satisfaire le besoin de reconnaissance de mon compagnon.

Il me fallut quelques temps pour revenir à la réalité, et j’ai eu un moment d’hésitation lorsque j’ai rouvert les yeux, d’ailleurs. « Ah oui, on est chez Keenan, c’est vrai ». Dès l’instant où je me suis dis ça, l’épuisement m’a cloué au matelas alors que mon dos se soulevait de lui-même il y a encore pas si longtemps que ça. Bam. Pourtant, c’est pas moi qui avais fait le plus gros du travail. Je passais une main dans mes cheveux humides et attendis que Yuri soit à nouveau à ma hauteur pour le fixer vaguement en lui caressant le visage, un sourire fatigué aux lèvres. J’aurais réellement voulu en faire plus pour lui sur ce coup-ci, il faudra absolument que je me rattrape la prochaine fois.

« Je t’aime »
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