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 EVEY ► So, you're real, aren't you?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Lun 9 Jan - 14:04

EVEY ► So, you're real, aren't you? Tumblr_lv2t0kkiFr1qmgwkco1_500
LET ME TELL YOU SOMETHING THAT YOU DON'T KNOW - 12/ 01/2012




→ Tout au long de sa vie, on a tendance à penser que notre réalité est la seule qui existe, et que jamais, ô grand jamais les choses ne changeront. J’ai passé plus de 25 ans à faire des choix pour me construire le monde qui serait le mien, la famille qui serait la mienne, qui j’appellerai « papa » ou « frangine ». Quand on part de rien, ça peut être difficile d’arriver à quelque chose, mais pour moi ça n’avait pas posé trop de problèmes. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et de profiter d’à peu près toutes les opportunités qui s’offraient à moi. Aujourd’hui, je me sentais bien. Complet, si on puis dire. Mais malgré ça… il y a toujours des moments où je lève la tête par la fenêtre en ayant l’impression que quelqu’un pense à moi et m’appelle par la pensée. C’est bizarre, je ne pourrais pas le décrire, mais je n’avais pas toujours le sentiment d’être maître de mes émotions parce que quelqu’un d’autre les partageait et influençait mon humeur. Non, je ne parle pas ici de Yuri et de son tempérament parfois ingérable mais de quelque chose qui m’était interne. Je n’en parlais jamais à personne, pourtant c’était bien là. Il arrivait que je me réveille avec le sourire ou que je m’endorme complètement déprimé alors que ma journée s’est très bien passée. Depuis que je suis revenu sur San Francisco après mes vacances dans le Montana, ces sautes d’humeur se font d’ailleurs de plus en plus intenses. Il y a quelque chose. Ou quelqu’un. Et j’aimerais bien savoir ce que c’est parce que les mystères, c’est pas trop ma tasse de thé. J’ai jamais trop aimé les histoires d’esprits et tout ça non plus, ça me plairait pas trop qu’on m’apprenne que je suis hanté ou je sais pas quoi. Ouais, je raconte n’importe quoi, et alors? C’est ma tête, j’en fais ce que je veux et vous, vous n’êtes pas obligés de lire ces lignes, on sait très bien que tout le monde a des pensées débiles à un moment ou à un autre.

Bref, je me baladais seul au port cet après midi en laissant mon mec et Mélodie entre eux pour quelques heures. Il faisait beau, et avec la coupure de courant… je n’avais pas trop envie de rester enfermé, car ça m’oppressait. Une fois la côte atteinte, j’ai longé pendant un bon moment la promenade jusqu’à trouver un banc dirigé vers l’Océan pour m’y asseoir et fixer le vide devant moi. Je sais pas si j’étais prêt à assumer ce qui arrivait au-devant, ça m’effrayait un peu, je n’avais pas envie de perdre ma liberté en m’engageant légalement à quelqu’un même si je savais pertinemment que ce quelqu’un était de toute manière la grande histoire d’amour de ma vie. Un soupir m’échappa, je fermais les yeux. Le mariage était qu’un truc superflu, franchement. En plus de ça, ça sonnait très bizarre à mes oreilles… parce que même si j’assumais parfaitement qui j’étais, il y avait ce blocage dans ma tête qui me répétait toujours « c’est réservé aux hétéros, c’est pas pour toi ». Je le faisais plus pour le plaisir de Yuri que pour autre chose. C’était ça la vérité, hun? J’avais honte de moi sur ce coup-ci. Je n’aimais pas être jugé, et je savais que je le serai un jour ou l‘autre. Tôt ou tard ça viendrait, et je descendrait de mon nuage en me rappelant que la réalité n’est pas comme les idéalistes l’imaginent. Andrew était absolument obsédé par ça, à l’époque… et là je commençais à ressentir la même chose. L’insécurité me rongeait de l’intérieur, il fallait vraiment que je me reprenne et que j’évite de penser à ce qui m’était arrivé il y a quelques années en arrière.

Comme pour répondre à ma demande, mon cerveau eut une sorte de faux contact et changea de disque en un claquement de doigts. J’ouvris les yeux, « ça » recommençait. J’ai eu l’impression d’être dans une de ces scènes de film cliché où Le Mec rencontre La Fille de ses rêves, le tout avec un ralenti sur la séquence. Oui, parce que là mon cœur battait très fort et je n’ai pas pu m’empêcher de tourner la tête pour vérifier s’il y avait quelqu’un dans les parages, ce qui était le cas. Il y avait juste La Fille, et comme un imbécile heureux, je me suis mis à la fixer comme la 8ème merveille du monde sans aucune explication logique pour justifier cette réaction. Non, je ne connaissais pas la blondinette qui se tenait là, je ne l’avais jamais vue, mais c’était comme d’entrer en contact avec un aimant.

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Anonymous
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Jeu 12 Jan - 1:41

EVEY ► So, you're real, aren't you? Tumblr_lwxvlpmIJt1qbp3e4o1_500
Where were you, when everything was falling appart ?

Les lendemains de veilles étaient des évènements que je détestait au plus haut point. Les mal de crânes intenses, les nausées interminables. Bref, j’ai toujours cru que dans un certain sens c’était notre corps qui nous punissait d’avoir été sauvage cette nuit-là. Mais nous ne n’y pouvons rien, la nature humaine aime bien ce qui sort de l’ordinaire parfois. J’étais dans mon lit depuis toute l’avant midi. J’avais carrément l’air d’un zombie, je n’avais rien mangé. C’est vers 1 heure que je décidai de m’aider un peu. Je mangeai un peu et j’enfilai un jean noir, avec un long chandail de laine qui était beaucoup trop grand pour ma taille. Je couronnai le tout d’un chapeau et de lunettes fumées, question d’être incognito dans cet état. Je devais sortir, prendre l’air. J’étouffais ici, surtout que je n’avais personne avec moi. Ni même un satané chat, malgré que cette bestiole à poil ne sert pas à grand-chose dans la vie. Je sorti à l’extérieur et décida d’aller au port. Lorsque j’étais jeune, j’aimais regarder les bateaux partir et revenir au bercail. Je me disais que peut –être un jour, ma mère et mon père voudrait bien rentré au bercail. C’était beau de rêver dans la vie, mais je suis beaucoup plus terre à terre que rêveuse. Je savais que jamais ils ne reviendraient, que je devais apprendre à me débrouiller toute seule. C’est ce qui est le majeur problème de ma vie sentimentale, l’indépendance.

Avec l’impression d’avoir 10 tonnes sur ma tête, je pris un taxi pour me rendre au port. Le temps était doux, j’allais pouvoir respirer et surement mieux aller. J’avais la drôle impression que malgré ma solitude, je ne restais pas seule. Il y avait toujours cette présence en moi, cette petite bouffée de chaleur au cœur. À un certain moment j’avais cru peut-être être enceinte mais heureusement ce n’était pas le cas. Je ne savais ce que c’était, comme si une voix au fond de mon âme m’appelait. Ça sonnait un peu étrange dit comme ça, mais j’avais l’impression d’avoir un drôle de lien que je ne pouvais décrire avec quelqu’un qui ne faisait pas partie de mon existence. Comme exemple un jour, j’étais assis et j’écoutais la télévision et j’avais l’impression d’avoir quelqu’un d’assis à mes côtés mais il n’y avait personne. Comme si il y avait un vide qui était dans ma vie, quand serait-t-il enfin comblé ? Seul dieu le sait, et pourtant cela fait des années que ce truc étrange persiste en moi. Arrivée au port, je ressenti à nouveau cette bouffée de chaleur au cœur, comme si quelqu’un me répétais je suis là tout va bien aller. Et pourtant il n’y avait personne. Je pris possession du petit banc en bois, et m’allongea dessus. Je fermai les yeux, tête vers le ciel sentant le vent doux balancer doucement mes cheveux. Avec le bruit des vagues, rien ne pouvais aller mieux que maintenant.

J’entendis des pas, puis je mis ma tête par en bas pour voir la personne derrière moi. J’avais l’air d’une vraie gamine, mais je n’en avais rien à foutre. C’était lui, j’en étais sûr. Je devais l’avoir connu quelque part ou je ne sais trop, mais ce gars avait forcément un lien, une certaine connexion inexplicable avec moi. Je n’étais pas folle, je ne ressentais pas ce drôle de truc depuis ses années pour rien ! Il était peut être une sorte d’âme sœur, en amitié ou je ne sais pas trop quoi, je n’ai jamais réellement cherché à en savoir plus sur ses trucs là. Pour tout dire ce sentiment d’appartenance me foutait vraiment les jetons. Mais l’intense curiosité c’est emparé de moi lorsque mon regards c’est posé sur le jeune homme derrière moi. J’enlevai mes lunettes fumées, et à l’instant j’essayais de m’imaginer à quel point je pouvais avoir l’air idiote couchée sur un banc en bois tête à l’envers à fixer un inconnu comme une groupie.

- On se connaît je crois ?

Son visage, ses yeux, sa bouche… Tout me semblait familier ! C’était comme si a quelque part j’avais toujours connu ce type et pourtant je ne l’avais jamais vu, ça j’en étais bien sûr ! Il devait me trouver dingue. Vu ma position, et moi qui lui demande si l’on se connait, mais bien sûr que non Evey, il ne t’a jamais vu! Mais au fond de moi je disais que peut être lui aussi, ressentais la même chose.
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