Lilas & Asher
Friends, alcohol, music & Sossopaprika (a)

Vie remplie, mes amis. La journée ne fait que commencer que mon organizer sonne toutes les deux minutes. Et je ne sais même pas me servir de ce truc. Je suis maudite. Ca devait faire un quart d'heure qu'il sonnait et que je récitais des supplications en français pour qu'il se stoppe quand une nana qui bosse avec moi est venue à mon secours. Merci Madame au chignon strict et à la jupe trop petite. BREF, au travail demoiselle. Je me remis donc à pianoter en priant pour que mon boss vienne le plus tard possible pour vérifier mon boulot. Ouais, comme je suis à l'essai, je dois avoir une vérification quotidienne et donc me faire engueuler à heure fixe. Ouais, tous les samedi et les dimanche s'il vous plaît. De 20h à 21h30. Une heure et demie par semaine. C'est pas possible ? Pas vraiment. Bon. Je baissais les épaules, découragée. Puis quand sonna l'heure de la pause, je pris mes quarante milles appareils. Mon portable, mon organizer et tout le bordel pour tout coller dans le sac et aller prendre l'air. J'avais envie de manger un subway et oui, c'est étrange mais je mange. Peu. Mais je m'alimente à nouveau. Bon ce n'est pas systématique mais comme je ne veux pas que tout le monde sache pour mon petit problème, je préférais manger correctement. Une fois dehors, je croisais les petites pétasses qui bossaient dans les magazines de mode avant de les saluer poliment pour finalement expédier mon sandwich en deux minutes. J'avais un sentiment de malaise depuis quelques jours. Serait-ce parce que je reparlais à Drake ou parce qu'Edward me faisait de plus en plus de crises à propos de tout ? Je n'en ai aucune idée. Quoiqu'il en soit, j'allais passer rendre une petite visite surprise à un ami et à son superbe chat. Cette bestiole rousse me manquait et par solidarité, je devais la soutenir dans sa lutte pour vivre avec Asher.

Revenue au bureau, je m'acquittais de mes tâches pour ensuite soupirer, faire craquer mes os et regarder autour, voir que tout le monde partait. Ah. Je n'avais pas vu l'heure passer. J'envoyais un message à Asher pour lui dire que je venais, à Edward pour lui dire que je sortais et me rendis chez moi pour me changer. Si jamais le blondinet me voyait débarquer en tailleur, il allait péter une pile. Ou se foutre de ma gueule. Hop, un jeans et une chemise de bûcheron plus tard, je suis prête pour me rendre chez lui. Ah, la bouteille. Elle est où celle-là ? J'ai fait des emplettes et prévue quelques bouteilles d'alcool au cas où Sevan viendrait en pleine nuit à cause de son connard de mec mais j'ignorai où était ma vodka. Pas sous le canapé ? Non. Sous mon lit peut-être ? Non plus. Zut. Je cherchai un moment avant de me souvenir qu'elle était dans le placard à chaussures. NORMAL. Hop me voilà prête à fêter dignement, je ne sais pas quoi et je suis partie. Dans la rue, je mets mes écouteurs pour écouter mes vieux groupes. Ce n'est pas parce que je sors avec un zicos et que j'ai des amis zicos que je vais écouter leurs musiques. Nan merci mais je laisse ça aux autres même si je dois admettre que le groupe d'Ash était pas trop mal. Une fois devant sa baraque dans un fucking quartier de riches, je sonne pour attendre qu'il m'ouvre. Heureusement qu'on habite en Californie et qu'il ne fait pas froid parce que le temps que la diva vienne m'accueillir, j'aurai fini en statue de glace. Quand la porte s'ouvre, je lui tends la bouteille. « Noyeux Joël en retard, mon chou. » Un vieux sourire débile au visage et hop, le tour était joué. Parfois, j'me demande si j'suis saine d'esprit. Seulement parfois. Les samedi, dimanche et jours fériés.

Lilas & Asher
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Clic, clic, clic. Tap, tap, tap. Je tapais frénétiquement sur mon ordinateur pour essayer d'intégrer les données du nouveau site et de programmer les rendez-vous, et tout ce qui s'ensuivait de ma boss. Elle me fatiguait. Toujours à hurler dans mes oreilles comme une pintade. Des fois, j'ai juste envie de la regarder et lui faire un gros fuck. Je soufflais avant de regarder mon téléphone portable et d'aller faire un petit tour sur Facebook. Rien de nouveau. J'ai l'impression de grandir un peu vite. Les paroles d'Imogen tournaient dans mon esprit comme une douce cacophonie et je savais qu'elle n'avait pas tord. Mon copain avait 26 ans, j'en avais 18. On devait arrêter de se leurrer et je devais me dire que même s'il était plus âgé que moi, il en restait un grand gamin. Je commençais à vouloir me poser, je songeais aux enfants, au mariage et même si je suis jeune, mon lourd passif me poussait à me dépêcher. Mais pas trop de précipitations non plus. Je tapais les textes et tout le reste pour sortir machinalement l'iPhone – oui, j'ai troqué mon Blackberry contre un iPhone parce qu'avoir le conccurent chez Apple, ce n'est pas le top – et composais le numéro de mon ami, Asher. Je ne sais pas pourquoi c'est lui que j'appelais mais il me manquait en fait. Je ne le voyais pas autant que je le souhaiterai malheureusement. Il faut dire qu'avec Edward, je n'avais pas trop le choix. Je levai les yeux au ciel avant d'entendre sa messagerie. « Ne me dis pas que tu dors encore, lançais à sa boite vocale, j'vais tellement te harceler que tu vas finir par te lever. » Je raccrochai avant de lui envoyer la dose de SMS, prendre ma besace et sortir du bâtiment. Journée finie. Oh god, it's so cool.

J'allais pouvoir revenir chez moi et me changer en vitesse avant d'aller à Sunset District. Exit le tailleur et tout le bordel. Il allait se foutre de ma gueule si je m'amenais comme ça. Genre avec le chignon, la veste chic et les lunettes, je faisais la parfaite secrétaire. Un bon vieux jeans et une chemise de bûcheron, cheveux détachés en pétard, ah, bonjour Lilas, comment vas-tu ? Je souriais à mon reflet avant de passer une main dans mes longs cheveux roux. Je ne les ai jamais estimé. Jamais. Cette rousseur que je voyais comme un fléau et j'ai souvent songé à devenir brune. Pas blonde mais juste changer un peu. Quand j'ai atteri à l'hopital l'année dernière après qu'il soit mort, on m'a conseillé de recommencer une nouvelle vie. Alors pourquoi n'allais-je pas mieux ? Je me posais la question. Je me battais contre l'anorexie, contre mes envies suicidaires et la nuit, le sommeil ne venait pas. Regardant Pikachu qui vint à moi en miaulant, je me baissais pour caresser cette boule de poil et l'embrasser sur le bout du museau. Puis, j'allais prendre une bouteille de vodka que je glissais dans mon sac avant de sortir de la maison et d'aller chez mon ami.

La route n'était pas longue et il faisait beau. Trop beau. La neige me manquait. Cette période de Noël avec les gros flocons. Mais il n'y avait rien de tout ça en Californie. Il faisait toujours beau et ça m'attristait. La seule fois où il y a fait moche c'est lors de cette tempête à la con et je n'étais même là. Je soupirai, entrant dans la cour de son immense baraque et sonner doucement. Quand Ash m'ouvrit la porte, un large sourire illumina mes lèvres et je lui tendis la bouteille, contente de la voir. « Noyeux Joël en retard, mon chou. » J'appréciais sa compagnie, ainsi que celle de son chat aussi. « Oh! Vodka! Pour m’assommer dès le réveil, quelle charmante idée! Noyeux Joël à toi aussi mon enfant! » Je grimaçai à l'entente de ce surnom avant de rétorquer la tête baissée. « Je ne suis pas une enfant. » Je suis très susceptible sur mon image. C'est vrai que j'ai un visage enfantin, une bouille mais bon, j'estime ne plus être une enfant quoi. Il exécuta une courbette et je parcourus la distance avant de le prendre dans mes bras. Un vrai bisounours cette Lilas. Je restai un moment dans ses bras avant de le suivre dans sa maison, en souriant comme une débile. « Pizza à l'oeil pour toi ce soir, profite en! ... Si Sossopaprika n'a pas déjà tout englouti avant toi! » Je ris à cette remarque avant d'entrer dans la pièce et de voir le greffier entamer le carton. Aussitôt, je le pris dans mes bras et il miaula, visiblement pas content que Tata Lilas l'arrache à son diner. « Ce n'est pas pour toi espèce de gros pépère. C'est pour Tata et Papa. » Je le mets devant moi et l'embrasse sur la truffe comme je l'avais fait avec Pikachu plus tôt dans la journée et le gardais avec moi. Ce chat était une immense peluche. Je le kiffais tout autant que son maitre. « Si j'avais pas Edward, je t'épouserai rien que pour ce chat. Il est tellement beau. Enfin, tu es beau aussi. Mais il est plus choupinet que toi. » Je déposai un baiser sur la joue avant de rire doucement. « C'est ce que je préfère avec toi, j'ai jamais besoin d'acheter d'alcool! Tu es la fière fournisseuse en spiritueux de la noble maison O'Callaghan! » Je pris la vodka de ses mains, en battant des cils avant de me servir un verre. « Et toi, tu es celui qui remonte le moral de Lilas. Félicitations mon chou. Sans toi, je me serai sans doute tirée une balle. » J'éclatai de rires, caressant Sossopaprika qui ronronnait sur mes genoux avant de relever la tête. « Et sinon quoi de neuf, rockstar ? »

Lilas & Asher
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Ah, rendre visite à mon petit Asher faisait parti des plaisirs de la vie. J'adorai passer chez lui sans prévenir pour prendre de ses nouvelles et de celles de son chat. Quand ça n'allait pas, je savais qu'il pourrait me remonter le moral. Il s'en sortait à merveille et avant que je trouve Edward, je passais beaucoup plus de temps avec Sossopaprika et lui. Mais mon petit copain était jaloux, très jaloux donc je faisais attention à qui j'allais voir pour ne pas qu'il me fasse des crises parce que j'avais horreur de ça. Je n'aime pas qu'on me crie dessus pour rien. Certes, j'ai été jalouse avec Kaleigh mais j'avais toutes mes raisons. Mes amis ne me publient pas des cœurs sur mon mur Facebook. Nous savons avoir de la retenue même si j'étais très câline avec certains. Comme Asher par exemple. Je  savais que je pouvais avoir confiance en Asher, il ne me ferait jamais de mal. C'était quelque chose que je sentais. Sa douceur, sa bouille d'enfant, du coup, je pouvais débarquer chez lui à l'improviste sans qu'il ne me laisse dehors. Et puis, cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu aussi.

Du coup me voilà devant sa porte alors que la nuit tombait à agresser sa sonnette pour qu'il vienne m'ouvrir. Non pas que j'avais froid mais les voisins allaient se poser des questions. Qu'est-ce qu'une grande perche rousse faisait devant la porte de la rockstar la plus en vue du moment. Enfin, avec son groupe de BG là. Je n'ai pas vraiment écouté sa musique, comme celle d'Edward d'ailleurs. Ce n'est pas parce que je suis amie avec machin que je vais devenir une fan. Non, si on m'invite au concert, je ne dirai pas non mais je ne porterai pas de tee-shirt non plus. Alors quand mon ami vint m'ouvrir et me laissa entrer, je retirai mon manteau pour rester quand même étourdie devant une si belle maison. Bientôt j'en aurai une aussi grande. Je passais une main dans mes cheveux avant de poser les yeux sur Sossopaprika qui avait attaqué le carton de Pizza. Non pas que j'appréciais la pizza. Je ne mangeai pas beaucoup des suites de mon anorexie. Cela faisait quelques semaines que je tendais à reprendre une vie normale. Que je reprenais mes esprits en quelque sorte. Il fallait que j'avance, que je me dise que ce n'est pas si grave. Alors, j'attrapai cet énorme tigre avant de lui faire un bisou sur la tête duveteuse pour prendre place à côté de mon ami lui lançant que je pourrais l'épouser rien que pour son chat. « Beaucoup de gens m'épouserait pour mon chat. C'est limite si il a plus de demande que moi! Hein Soss'? Cela dit je doute qu'il rentre dans un smoking vu le bide qu'il a! Et toi tes chats au fait? » Je n'avais qu'un chat. Pikachu et c'était Edward qui me l'avait offert pour noël. Une petite boule blanche qui j'espère ne sera pas aussi grosse que Sossopaprika même s'ils nous font des beaux bébés. Je gratte le ventre rebondi de cette bestiole avant de le regarder avec un grand sourire. « Oui mais c'est toi que j'épouserai pas le chat. Je ne suis pas zoophile. Et puis Sossopaprika va devoir faire un régime s'il veut séduire Pikachu, hein mon gros pépère ? » Le chat se met debout et me donne un coup de tête dans le menton pour que je continue de le dorloter et je me tourne vers Ash' en rigolant. « Pikachu va bien. Elle grandit vite. Et mon chien ne bouffe pas mon mouton, ce qui est le principal. J'ai promis à Duke de le garder en vie. Constance veut le faire finir en kebab. Elle est trop méchaaante. »

Ah Constance, ma cousine. Elle n'allait pas trop bien en ce moment et j'essayai d'être là pour elle même si c'était difficile. Tout le monde allait mal, tandis que je me sentais mieux. Je ne comprenais pas pourquoi. Ironie du sort. J'avais trouvé mon ami, mon copain, un boulot... Ouais la vie roulait quoi. « Roooh tirée une balle! Ils y a des moyens tellement plus jolis de faire ça! Garde ta tête intacte! On en voit pas souvent des choues comme ça, je tiens à la préserver! » Chou ? Moi ? Je ne crois pas non. Je ne me trouve pas belle du tout. Trop maigre, trop grande. On dirait une autruche. J'éclatais donc de rire avant de secouer la tête pour me servir un verre. « Je ne suis pas si chou, arrêtes. Il y a plein de rouquines sur Terre. Et des plus mimis que moi. » J'espère bien parce que vu ma tête. Si j'étais la plus belle, l'humanité avait du soucis à se faire. Je soupirai avant d'envoyer un message à Edward pour lui dire que je rentrerai tard vu que j'étais chez un ami. Bon, j'allais finir un peu pompette mais je dormirai bien cette nuit. Je bus une gorgée de vodka avant de grimacer. C'est vraiment infect. Puis, je pose une question et sa réponse me fait sourire. « Rockstar. J'espère que tu m'enverras un exemplaire dédicacé. Je t'ai jamais entendu chanter n'empêche. Faudra que je vienne à un de vos concerts. » Je marque une pause avant d'aller chercher une pizza que je pose sur la table et le chat commence à y porter un peu d'intérêt. « Moi ? Oh beh, je vais emménager avec Edward d'ici peu. On a trouvé une grande maison et un grand jardin pour le mouton. Mais le boulot... Bof... Fingers in the nose quoi. Tu me connais, tout ce qui est informatique ça me connaît. Et puis, je commence à manger à nouveau correctement. » J'ouvre la première Pizza avant de voir qu'il y avait de la viande dessus. Je grimace donc avant d'en prendre une autre qui est à mon grand bonheur végétarienne et m'en coupe une part. Le chat me file un coup de pattes et j'interroge son maitre du regard. « Tu crois que si j'lui donne une feuille de salade, il va aimer ou pas ? » J'avais des questions des fois... Que je me pendrai bien.

Lilas & Asher
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Qu'est-ce que j'aimais la compagnie d'Asher. Elle était si rafraichissante, si agréable comparée à celle de mes autres amis qui passaient leurs temps à déprimer. Lui était toujours de bonne humeur et son gros chat m'estimait énormément. Sossopaprika était super comme matou. Il était comme son maitre. On était sur la même longueur d'onde tous les deux et je savais que je pouvais débarquer à n'importe quelle heure chez lui et lui confier mes états d'âme il ne me dirait jamais non. Emménager avec Edward, avoir un emploi stable, cela me faisait peur un peu. Un peu beaucoup même. J'aimais Edward, il était sans doute la seule personne sur Terre capable de me comprendre mais j'étais jeune encore et je voulais vivre des expériences que seules les femmes pouvaient vivre. Sauf que je ne pouvais me résoudre à l'abandonner. Alors, j'allais les vivre avec lui. On franchissait une étape tous les deux qui étaient décisives pour notre avenir, je le savais. J'avais eu du bol à l'âge de dix huit ans d'être admise chez Apple qui était une immense société et qui avait perdu le très estimé Steve Jobs. Ma patronne qui n'était pas une si grosse imbécile, elle m'appréciait et elle m'avait dit que si je continuais dans ma lancée, je serai vite promue. Je passais une mèche derrière mon oreille avant de m'assoir et de voir le chat venir sur mes genoux. Je lui grattouillais derrière l'oreille avant de lui faire un gros câlin et de rire. J'adorai cette grosse bestiole poilue qui était mon âme sœur au niveau des chats. En plus nous avions la même couleur de cheveux. Je lançais le sujet de Pikachu mon nouveau petit chat non-roux – c'est Edward – et le taquinai un peu en disant que c'était un gros chat qui avait besoin d'un régime. Je continuai de caresser Sosso' avant de voir la réaction de mon ami qui se fit pas attendre. Il était réellement scandalisé et j'éclatais de rire avant de déposer un baiser sur le sommet du crâne de la petite bête. « Mais je plaisante. C'est plutôt toi qui as tendance à prendre du poids. Fais attention, tu vas devenir énorme. Fat boy. » Je ris un instant avant de l'embrasser sur la joue et de reporter mon attention sur la pizza.

Il y avait de la viande. Je fis une grimace de dégoût avant de répondre aux questions de mon ami. Ce manque de confiance en moi avait l'art de mettre tout le monde en rogne, Edward le premier. Il ne cessait de me dire que j'étais belle, que j'étais la plus jolie etc. ect. Mais je ne me trouvais rien de spécial. Je suis trop grande, trop rousse. Subir les moqueries des gens. J'étais le vilain petit canard qui attendait toujours de se transformer en cygne. Je me tournais vers lui et sa réponse me fit de nouveau éclater de rire. « Je veux bien. Donne m'en deux, comme ça j'viendrai avec Ed'. Il est musicien aussi. A croire que les grands amours de ma vie sont censés être musiciens. Toi, lui. » Puis je lui fis part de mes projets avant d'ôter un morceau de viande et de l'agiter sous le nez de la bestiole rousse qui faisait désormais le beau. Puis sans crier gare, Asher se jeta dans mes bras et je déposai la part sur la table basse afin de le serrer dans mes bras. De ma main propre, je caressais ses cheveux avant d'enfouir ma tête dans son cou. « Se marier ? Mais tu es dingue ! Il ne veut pas de mariage. Il est contre. Et puis moi en robe blanche trop laide, non merci. Tu porteras ton costume lors d'une soirée James Bond. Je serai ta James Bond Girl. » J'éclatai de rire avant de reporter mon attention sur ma part de Pizza qui avait disparu. « Ouais, beh pas besoin de lui donner de la viande. Il vient de la manger comme un grand. » Je pris le chat et le mis devant moi. « Méchant Sosso', vilaiiiin ! » Puis, je déposai un baiser sur sa truffe avant de prendre une feuille de salade et de la grignoter. « Et chinan, dis-je la bouche pleine, t'as une chiffe dans ta vie ? » Je voulais savoir où il en était niveau love, pour savoir à qui je devrais botter les fesses !