BORDEL DE MERDE. Maman, qu'est-ce que tu fous dans mon rêve ? A moins que... MAMIE ?! Oh putain, sa mère, je suis défoncé, peut-être un peu trop d'ailleurs... Sincèrement, je sais pas ce que j'ai bu ni même pris hier soir mais ça devait être de la bonne. Sans déconner ! Que quelqu'un me réveille de ce rêve érotique transformé en cauchemar bizarre et pas du tout excitant. ARGH. Woh woh woh, stop. Pourquoi ma grand-mère prend la voix d'une fille que je connais ? What the fuck ? C'est traumatisant quand vous entendez votre grand vous crier dessus, je cite : « SULLIVAN ! Bouge ton gros cul de mon pieu ! » Je vous assures que il y a de quoi en traumatiser plus d'un hein ! J'ose pas ouvrir les yeux, j'ai peur de ce que je vais découvrir. Bon pas le choix, quand faut y aller, faut y aller. J'ouvre doucement les yeux et sursaute en apercevant Mickey. Mouse ? Mais non ! Ok, j'avoue, c'était facile comme blague. Le truc bien avec elle c'est que tu peux le faire autant que tu veux mais le lendemain matin, elle sera vénère contre toi et elle fera genre elle est pas satisfaite alors que son corps en redemande. Et ça, personnellement, je l'ai très bien compris. C'est même plutôt facile de le retourner à mon avantage. Ce que j'adore avec les filles réticentes c'est qu'en deux trois gestes et baisers, elles sont dans mes bras. Avec Mickey, ça marchait pas toujours mais je sais pas, ce matin je le sentais bien, après, je pouvais toujours me tromper !

Je me redresse péniblement. Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai mal au dos. Dommage, les draps cachent mon plus bel atout. Je vous fais pas un dessin, vous avez compris de quoi je parlais. Je passe une main dans mes cheveux, histoire de tout remettre en ordre. Je lâche un bâillement plutôt bizarre, j'ai sans doute une putain de gueule de shootée et j'assume. « Mon Dieu, tu t'adoucis pas. - je lâche un petit sourire charmeur à son attention - Je sais parfaitement que la nuit t'as plu, inutile de nier. T'en redemandes. » Ok, je vous l'accordes, c'est pas vraiment délicat comme approche mais franchement, quand on parle de sexe, faut-il vraiment être aussi délicat que ça ? Non, enfin pas pour moi et ça n'a jamais déplu. « T'es limite excitante quand t'es en colère, tu le savais ça ? » dis-je en la regardant droit dans les yeux. Limite, si elle ne voulait pas de moi, no problem ! J'avais d'autres filles à allez voir.

Mon Dieu, elle mourrait d'envie de me sauter dessus et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. C'était facile de savoir avec Mickey. Elle a tendance à toujours dire le contraire de ce qu'elle pense. « Et toi, tu m'excites pas vraiment avec la sale gueule que tu as. » Dans ce genre de moment, au-dessus de sa tête, on pouvait apercevoir une pancarte : "MYTHOMANE". Tu sais que c'est pas beau de mentir petite Mickey ? Elle s'allonge à côté de moi et me balance un joli petit pic. Je sais qu'elle aime ça. Et allait très vite le regretter. Mon Dieu, c'est qu'elle était PRESQUE sexy dis donc. Je l'observe du coin de l'oeil, je sais qu'elle n'attend qu'une chose : que je me jette sur elle. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Quand on accepte une deuxième fois avec moi en moins de 24h, je continue de jouer... Ma vie sexuelle est un jeu. Et j'aime ça ! Croyez pas que je suis une bête sauvage quand je couche avec une fille, je suis... doux, ouais, voilà, je suis doux. Je suis pas une grosse brute, la fille va pas se réveiller avec des bleus partout. Juste des merveilleux souvenirs et une folle envie de recommencer. Et oui, c'est comme ça que ça marche ! Je me mets sur le côté et regarde Mickey. Je crois qu'elle me fait envie. Enfin, c'est mon entrejambe qui me le fait comprendre. J'esquisse un petit sourire satisfait. C'est tellement facile de la faire craquer... Quelques mots, un sourire et le tour est joué.

Je m'approche d'elle, doucement et me met sur elle en souriant. Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié. J'ai plus tellement de vêtements... C'est le jeu ma pauvre Lucette. J'embrasse le coin de ses lèvres et descend mes baisers dans son cou avec beaucoup d'envie... et vu ma position, mon envie, elle doit la sentir. Je sens ses frissons sous mes lèvres, elle a pas l'air de détester ça. Je glisse lentement une main sous son tee-shirt en prenant bien soin de caresser chaque parcelle de peau qui croise ma main. « J'aime pas être rapide et tu le sais... - dis-je entre deux baisers dans le cou - C'est mon jeux, mes règles. » dis-je en conclusion. Cette fois-ci, je ne compte pas lui laisser le temps de répondre. Mes lèvres remontent jusqu'aux siennes et je la fait taire d'un baiser langoureux.